Sorti il y a 15 ans sur
Gamecube,
Biohazard 4 a marqué la série de
Capcom de la meilleure manière qui soit. Retour sur un des jeux cultes de la franchise.
Avec Resident Evil 3, Capcom a un peu raté sa cible, on avait clairement l'impression de tourner en rond par rapport aux deux précédents opus. Alors il fallait que la firme japonaise propose autre chose, quelque chose de nouveau, tout en réussissant à garder ce qui a fait le succès de la série jusqu'alors. C'est dans ces conditions que
Resident Evil 4 sort, d'abord sur
Gamecube grâce à un partenariat entre
Capcom et
Nintendo, puis sur
PS2 plus tard dans l'année 2005. Et s'il y a bien une chose sur laquelle tout le monde est tombé d'accord avec
Resident Evil 4, c'est qu'il était complètement différent des trois premiers épisodes de la saga et dans le bon sens.
Ainsi,
Resident Evil 4 se démarque d'abord dans le gameplay, si l'on avait l'habitude de se balader dans des décors fixes jusqu'alors, cette nouvelle itération permet au joueur d'avancer dans des zones plus ouvertes, avec pour la première fois la possibilité de manier la caméra grâce aux mouvements de
Leon S. Kennedy, que l'on incarne dans le jeu. D'autre part, le jeu est globalement beaucoup plus orienté action que par le passé, et par conséquent la maniabilité du jeu a été modifiée pour atteindre cet objectif. Elle est globalement plus souple et bien plus immersive qu'avant.
Grâce à ces nombreux changements drastiques, et à une narration particulièrement prenante,
Resident Evil 4 avait reçu un accueil incroyable à sa sortie. Pour beaucoup de médias spécialisés, il s'agissait même carrément du meilleur jeu de l'année 2005 avec une moyenne de 96/100. Les ventes ont suivi : les éditions PS2 (2,3 millions), Wii (2 millions) et GameCube (1,6 million) ont généré un total de 5,9 millions d'unités vendues. Depuis, le jeu a été remastérisé et porté sur diverses plateformes (PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch) ce qui lui a permis de dépasser la barre des 7 millions. En bref, 15 ans après, on peut vraiment mesurer l'influence primordiale de ce chef d'oeuvre absolu sur deux genres : le survival horror et le jeu de tir à la troisième personne.