Je suis un grand fan des jeux PlayStation. Ils incarnent désormais le genre d'aventures cinématographiques que j'ai toujours recherchées, manette en main, avec l'impression d'être de véritables blockbusters à savourer à chaque fois. Mais si par le passé, ce style narratif clinquant semblait innover, je ne peux m'empêcher de penser que récemment, il est devenu une voie qu'ils empruntent tous.
Ce n'est pas seulement que toutes les sorties majeures de PlayStation adhèrent au style cinématographique à la troisième personne, désormais emblématique ; les développeurs semblent obsédés par des histoires explorant exactement les mêmes thèmes : le deuil et la vengeance. Et je commence à en avoir assez. En règle générale, ces jeux sont tous impeccablement bien réalisés, mais l'époque où la gamme PlayStation semblait plus large et où les choses étaient un peu plus amusantes me manque.
God of War Ragnarok (2022) est une histoire nourrie par la perte d'une mère et la colère qui l'accompagne. La série Spider-Man d'Insomniac suit Peter Parker et Miles Morales alors qu'ils tentent de surmonter les menaces des super-vilains et de lutter contre les démons liés à leurs parents décédés. Returnal (2020) est un cauchemar de science-fiction né du traumatisme familial de Selene, la protagoniste. Et puis il y a l'autre grande exclusivité PlayStation de 2025, Death Stranding 2: On the Beach, qui n'est peut-être pas techniquement un jeu first-party, mais qui est assurément un véritable festin d'angoisse maternelle et paternelle.
Le deuil familial est au cœur de toutes ces histoires, et même si je pense que les thèmes matures ont leur place dans les jeux, j'ai l'impression de me retrouver avec les mêmes idées. Le « cycle de la violence » risque fort de devenir une boucle.
Source :
https://www.resetera.com/threads/ign-i%E2%80%99m-getting-bored-of-every-playstation-game-telling-the-same-story.1314757/

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publié le 03/10/2025 à 06:54 par
link49
Le deuil, la dépression, les problème mentaux, la vengeance, la parentalité, etc.
L'importance c'est aussi la façon dont c'est raconté
Le JV c'est comme le cinéma, on est à bout de souffle dans la création (dans les années 80 on rêvait futur). Je pense que l'on a tellement exploré différentes histoires (zombie, princesse, etc), qu'à force, ce qui fait la différence ce n'est pas juste les scénarios, mais comment sont interprétés les personnages, comment est exposé l'univers, comment c'est raconté etc...
tripy73 dans clair obscur et que je ne vais pas citer pour ne pas spoiler ceux qui ne l’ont pas fait.
Merci je suis dessus actuellement.
ioda Le JV c'est comme le cinéma, on est à bout de souffle dans la création (dans les années 80 on rêvait futur). Je pense que l'on a tellement exploré différentes histoires (zombie, princesse, etc), qu'à force, ce qui fait la différence ce n'est pas juste les scénarios, mais comment sont interprétés les personnages, comment est exposé l'univers, comment c'est raconté etc...
je pense que comme le cinéma, ca a été tellement industrialisé et donc formaté que les créateur s'autobride , mais j'ai encore les scénario de 13 sentinel , monochrome mobius, qui savent encore raconter des chose intéressante et il existe encore plein de scénario très peu exploiter... mais la politisation du jeu video et le fait que les gens n'arrive plus a faire la différence entre une fiction et la réalité et se sente obliger de rattacher l'un a l'autre est une plaie qui détruit la créativité (quand j'ai appris que tu ne pouvais plus par exemple représenter un enfant qui passe l'aspirateur au USA, j'ai été choquer)
Concernant les choix scénaristiques, oui, globalement, les mêmes thèmes reviennent mais n'ont pas tous la même importance : là où TLoU 2 parle frontalement de vengeance, un GoW Ragnarok évoque davantage la quête de parentalité (Kratos) et d'identité (Atreus), le reste ne servant que de prétexte pour amorcer l'histoire.
Personnellement, ce n'est pas tant le fait que les mêmes thèmes soient explorés qui me dérange, mais la manière de les aborder : 3e personne, monde semi ouvert, gameplay peu évolutif... A l'image d'un Assassin's Creed qu'on a l'impression de voir partout depuis quasi 20 ans.
Et bizarrement, quand GTA 6 va sortir, personne ne va se plaindre du fait qu'on retrouve la même mise en scène, les mêmes thématiques, la même violence, etc.
The Last of Us Part II: La justice à tout prix
God of War Ragnarok: Forger notre histoire et lutter contre le destin
Ghost of Yotei: les histoires de vengeance au Japon féodal, c'est très récurrent, je vois pas non plus le soucis. Je verrais bien où l'histoire mène à la fin, avec quelle conclusion, j'espère que ça sera aussi puissant car ça viendrait même titiller The Last of Us Part II, donc ça m'intrigue https://www.youtube.com/watch?v=tCPeU6XqA5I&t=605s
Et concernant l'open world, l'élève a dépassé le maître Assassin's Creed
Le papa Thor alcoolique qui se fait gronder par sa fille..j’ai soufflé dans Ragnarok, c’est une déité quoi
Ghost of Yotei, bon c’est du déjà vu et AC:Shadow nous a fait un truc un peu pareil, néanmoins il y a une bonne immersion
Mais on peut pas réduire tout à juste quelques thèmes ils font aussi beaucoup d’efforts dans leurs histoires et personnages, tlou, uncharted j’ai bien aimé
On arrive à la fin d’un cycle aussi. Faut se renouveler, malheureusement Hulst sa priorité c’est le GaaS er le multiplateforme. Ça sera une transformation qui devra encore venir des studios PS
On jugera avec Saros, Intergalactic, Horizon 3, Wolverine etc. La lassitude se fera vite ressentir si c’est le cas
Résultats, lassitude, et fuite des consommateurs.....
Si tu me sert la même chose , je serais plus la.
Le totalitarisme n'est pas bon pour la créativité...
"The Last of Us Part II: La justice à tout prix"
Non. Neil Druckmann avait clairement dit lors de l'une de ses interviews avant la sortie du jeu que le thème abordé par TLOU II était celui de la haine et de la vengeance et ce que tout cela pouvait engendrer.
La justice et la vengeance c'est pas la même chose.
Et enfin quand on lui a posé la question d'un hypothétique The Last of Us Part III au moment où la saison 2 de la série HBO s'apprêtait à être dévoilé :
"Le premier jeu avait un concept très clair, celui de l'amour inconditionnel qu'un parent éprouve pour son enfant", a-t-il déclaré.
( La survie à tout prix )
"Pour le deuxième, une fois que nous avons adopté cette idée de la quête de justice à tout prix pour ceux qu'on aime, nous nous sommes dit : "Il y a un concept clair ici et un fil conducteur du premier jeu, celui de l'amour". Si nous n'avons pas la possibilité de proposer une suite, ce sera une belle conclusion. la dernière étape qui terminera cette histoire".
https://fr.ign.com/the-last-of-us/75067/news/on-a-demande-a-neil-druckmann-sil-comptait-developper-la-serie-the-last-of-us-au-dela-des-jeux-si-ja
Cette notion de justice est également bien appuyée dans la série :
Mel : "Nous avons essayé de sauver les blessés"
Abby : "Mais nous avons sauvé personne, n'est-ce pas ?"
Nora : "Ce n'est vraiment pas juste."
Abby : "Non, rien de tout ça n'est vraiment juste"
https://www.youtube.com/watch?v=Tl31WPdZqr4&t=65s
Ellie : "Je nous demande de risquer davantage de personnes et de ressources, et au pire moment possible. Et je veux que tout le monde le sache, ce n'est pas parce que je veux me venger, ce n'est pas une question de vengeance. Ce que je veux, c'est ce que tu donnais aux gens, (en s'adressant à Maria) je veux la justice parce que c'est ça ou nous ne faisons rien..." https://www.youtube.com/watch?v=tDynzGnSpo0&t=39s
Si tu n'as pas vu la moindre notion de cette justice à tout prix, que se soit du début à la fin, avec tous les protagonistes, c'est que t'es passé à côté. Comme beaucoup de monde, j'ai envie de dire.
J'avais revisionné par hasard le launch trailer ( 2013 ) de The Last of Us en rejouant comme ça pour le fun à la démo sur PS3, et à la fin de la démo il y avait le launch trailer, et je me suis dit "c'est fou comme ce trailer à l'époque, que se soit dans la mise en scène et les dialogues, montrait déjà dans les grandes lignes le déroulement de The Last of Us Part II, du début jusqu'à cette fin magistrale"
Neil Druckmann : "Je ne laisse jamais rien au hasard"
"Il me faut une fin", a déclaré Druckmann. "Quand j'ai fait The Last of Us 1, je ne savais pas s'il y aurait une suite, il fallait donc une fin définitive. Quand j'ai travaillé sur Uncharted 4 pareil, je ne savais pas si je pourrais finir l'histoire un jour. C'est la même chose pour Last of Us Part II. J'ai donc besoin d'une fin définitive et tout doit être cohérent".
"Je ne sais pas combien de temps je vais encore continuer à faire ça, ni si on me donnera une autre opportunité de poursuivre mon œuvre. Alors je ne laisse rien au hasard. Pour l'instant, on a une fin en tête. Et ce sera la fin. Nous tenons la fin de cette histoire". https://fr.ign.com/the-last-of-us/75067/news/on-a-demande-a-neil-druckmann-sil-comptait-developper-la-serie-the-last-of-us-au-dela-des-jeux-si-ja
""...Jackson et Ellie subissent un événement violent traumatisant. Ellie retourne dans le monde extérieur dangereux en quête de vengeance et de justice..."
Donc y'a bien cette ossature de la vengeance qui compose le récit.
Jouer sur les mots entre "justice" et "vengeance" ne change pas le schéma centrale du scénario du jeu :
A a tué B et donc C se lance à la poursuite de A.
Comme dans Ghost of Yotei : Tel clan a tué la famille de l'héroïne, celle-ci devenue adulte se lance à la poursuite des assassins.
Dire que ce n'est pas de la vengeance mais de la justice, afin d'avoir une excuse pour ensuite retrancher The last of us 2 de cet ensemble de jeux qui évoquent toujours les mêmes thèmes c'est très limite.
Donc non, intégrer dans ton argumentaire, the Last of us part 2, pour réfuter l'idée que les jeux Sony surexploitent les thèmes du deuil et de la vengeance dans leur scénario n'était clairement pas des plus judicieux.