J'ai de nouveau terminé le jeu Red Dead Redemption, mais cette fois-ci sur Xbox One, alors que je l'avais fini sur Xbox 360 à l'époque, grâce à la rétro-compatibilité de la console.
Franchement, même si le jeu a un peu vieilli, il reste toujours aussi magnifique. La faune est une réussite, surtout la modélisation des chevaux, qui reste selon moi inégalée à ce jour. Les environnements, allant des forêts magnifiques, à des déserts arides aux zones enneigées, sont spectaculaires. Les personnages sont aussi tous charismatiques avec leurs propres vécus. Mention spéciale à John Marston, qui même moche, est très charismatique.
Le gameplay est aussi parfaitement maîtrisé, avec une caméra qui répond parfaitement. Je n'ai pas eu de bug, contrairement à ma partie sur Xbox 360. La durée de vie est aussi importante, avec de nombreuses missions à faire. Et les paysages appellent fortement à la contemplation.
Niveau musiques, c'est aussi la perfection : Far Away à l'entrée au Mexique invite au voyage, Compass est une ode à l'amour, et Deadman's Gun et Bury Me Not On The Lone Prairie sont d'un tragique. L'ensemble forme selon moi à ce jour la meilleure bande originale globale d'un jeu vidéo.
Le jeu est aussi bourré d'humour, couplé à de nombreuses réflexions sur la nature humaine et les conséquences de ces actions. Le jeu alterne constamment entre ça et les moments tragiques, renforçant le côté grandiose du titre. Il y a aussi un soupçon de critique envers la société. Le début du jeu avec l'arrivé en train résume parfaitement tout ça, et reste selon moi la meilleure introduction d'un jeu.
Mais le point fort du titre reste sa fin, juste exceptionnelle, bien que donnant le cafard pendant des jours. Une baffe, dans tous les sens du terme, et la plus marquante de toutes.
Bref, Rockstar a avec ce titre tout simplement dépassé le statut d'un Chef d'oeuvre et offre tout simplement aux joueurs une oeuvre d'art, un joyau et une pièce magistrale intemporelle.
Je me lance maintenant dans Red Dead Redemption : Undead Nightmare, que j'avais pas fait à l'époque, car je pensais qu'il allait dénaturer l'oeuvre. Après, je serais fin prêt pour Red Dead Redemption 2, en espérant qu'il soit aussi grandiose que son aîné...
Source :
member15179.html
Le deux s'annonce monstrueux, vivement ^^.
Après ça a le mérite de partir dans un délire de Western que l on ne voit jamais dans un JV. Mais passé cela bof...on reste dans du Rockstar. Un ancien gangster repantit qui se voit forcer d agir de manière pas réglementaire et rencontres d autre personne etc...vu revu sans pour autant tomber dans d énorme clichés
C'est un copié collé pure et simple de la formule Rockstar sans aucune innovation, le scénario était extrement classique pour du western, les gunfight très moyen avec la mécanique pété du ralentissement du temps et j'en passe.. Bref, ça reste un excellent jeu très clairement, mais il faut pas abuser non plus. Limite Undead Nightmare est plus fun, drôle et intéressant que le jeu de base ~
Tu m'as devancé
Je devrais peut être lui donner une seconde chance... ou alors je passe directement à RDR2, mais pas en octobre. La fin d'année est déjà trop chargée.
Ca enlevera jamais au jeu ses qualités, quoi qu'en disent les rageux.
Le titre n'a aucun sens
Si le gameplay de RDR m'avait accroché d'avantage, j'aurais probablement continué l'aventure. Le problème, pour moi, a été de passer de GTA IV à RDR... Si j'avais joué à RDR en premier, l'histoire aurait peut être été très différente.
C'est beau les fan de RDR.
Et puis Link49 vu que tu parles d'oeuvre d'art, tient une réféxion très intéressante ce que serait un jeu si c'était véritablement de l'art. Parce qu'un moment il faut mesurer le poids des mots:
b/ Art ou service ?
Qualifier MGS2 de postmoderne, ça implique que le jeu ait été créé avec le désir de s'inscrire dans ce courant artistique...
Ça implique donc de déterminer la manière dont Kojima perçoit l'art, et surtout l'art vidéoludique.
Coup de bol pour Rogers (et il ne manque pas d’ajouter fièrement cette anecdote à la fin de son article) : il a pu interviewer le créateur de Metal Gear, qui lui a confirmé sa vision du jeu vidéo comme un média « intrinsèquement postmoderne ».
Chez Wolfe, on trouve des arguments un peu plus détaillés de ce que Rogers avance, avec l'histoire de la « Refusing Chair » (la chaise qui refuse qu'on s'assoit sur elle).
En résumé :
En 2005, le grand critique de cinéma Roger Ebert déclare que le jeu vidéo n'est pas un art. Plus précisément, il dit que c'est une caractéristique intrinsèque (tiens, tiens...) à ce média qui l'empêche d'être un art : l'interaction du joueur avec l'œuvre, et donc le manque de "contrôle" de l'auteur. Il faut voir à quel point il est ferme dans son opinion : pour lui, le jeu vidéo n'est, d'un point de vue artistique, qu'une « perte de temps »...
Ces déclarations aboutissent (évidemment) à une vague de réactions féroces de la communauté des joueurs
Pour surfer sur cette vague, et sans doute apporter un argument décisif, PlayStation Magazine décide d'interviewer Kojima sur la question. Coup de tonnerre : Kojima est d'accord avec Ebert ! Extrait de l'interview :
Playstation Magazine : « Des jeux comme Shadow of the Colossus et Ico sont les plus souvent cités quand on parle d'art dans le jeu vidéo, en raison de leur qualité visuelle unique. Beaucoup de gens qualifient ces jeux d'art. Pensez-vous qu'il y ait des exceptions, comme ces jeux, dont on peut dire, en un coup d'œil, "OK, ça, c'est de l’art" ? Ou pensez-vous que tous les jeux tombent dans le même panier ? »
Hideo Kojima : « Je pense que ce sont de bons jeux, mais je pense que ce ne sont que des jeux. Dans Shadow of the Colossus, on se déplace à cheval. C'est un cheval ; ça ressemble à un cheval. Mais dans l'art, je peux peindre cette tasse et appeler le tableau "Cheval". C'est ça, l'art. La musique et les graphismes dans un jeu — ce sont des éléments artistiques, je l'admets. Mais tout le reste est très intuitif. C'est facile à jouer dans le sens où le cheval ressemble à un cheval et qu'on sait, évidemment, qu'on se déplace à cheval. Donc, ce que je pense que ça fait, c'est fournir un service.
Imaginons, par exemple, un jeu dans lequel il y aurait un boss qu'on ne peut pas battre. C'est prévu comme ça. D'habitude, quand on bat un boss dans un jeu, il y a un sentiment de satisfaction et de succès, mais si on ne peut pas battre le boss du tout, si tout ce qui nous reste, c'est un sentiment d'échec, alors éventuellement, ça pourrait être de l'art. Vous connaissez Taro Okamoto ? Il est mort mais c'était un artiste japonais très célèbre. Je ne connais pas la traduction officielle en anglais, mais l'une de ses œuvres est nommée "The Refusing Chair". C'est quelque chose qui ressemble à peu près à une chaise, mais avec des bosses dessus, donc on ne peut pas s'asseoir dessus. Si vous le faites, ça va vous faire mal aux fesses. Avec les jeux vidéo, on doit toujours faire en sorte qu'on puisse s'asseoir sur la chaise (...). [Mais] je pense que les pires jeux vidéo peuvent être considérés comme de l'art. Parce que les mauvais jeux, pas amusants, ne sont pas vraiment des jeux, par définition. »
Voilà donc comment Kojima conçoit le jeu vidéo en tant qu'art : en privant le joueur de sa victoire, en dénaturant le jeu, en le rendant impossible à battre. Curieusement, c'est exactement ce qu'a proposé Ebert dans une réponse à la communauté des joueurs, mais sans penser une seconde que c'était possible ! Un jeu qu'on ne peut pas gagner... Impensable ! Comme il le dit lui-même, ce ne serait plus un jeu, mais une expérience :
« Une différence majeure entre l'art et les jeux, c'est qu'on peut gagner dans un jeu (...). Vous me parlez d'un jeu immersif sans points ni règles, mais je dirais qu'alors, ce n'est plus un jeu, ça devient la représentation d'une histoire, un roman, une pièce de théâtre, une danse, un film. Ce sont des choses qu'on ne peut pas gagner; on ne peut qu'en faire l'expérience. »
C'est une histoire de sensibilité aussi, il faut aimer les mondes ouverts, l'univers western et le cinéma pour être réellement touché par Red Dead. C'est comme pour The Last of Us, un chef d’œuvre pour certains, un jeu couloir pour d'autres, ça ne change en rien la qualité objective du jeu.
Après c'est du gameplay fun et avec une prise en main facile. Ça ne révolutionne pas le jeu-vidéo, mais ont prend énormément de plaisir à jouer et l'univers western, son ambiance, ses personnages, ses décors très immersif pour l'époque ont contribué à sa popularité. Pour ma part je ne m'attendais pas à ressentir ça quand j'allais jouer à RDR. (Surtout pour sa fin poignante).
Après je ne crie pas au chef d'oeuvre à tout bout de chant, mais celui ci reste pour moi et pour une large communauté un très grand jeu qui à marqué les esprits.
cladstrife59 Voilà, là je suis d'accord avec toi.
Franchement c'est surement un des 10 meilleurs jeux vidéo de tout les temps
Et faut arrêter les trips "une tonne juste parce que c'est Rockstar", ça me fait penser aux cassos qui captent à rien certains films ou séries, et qui sortent comme excuses que les gens aiment juste parce que c'est (soit disant) "élitistes"
Je salue l univers western dans un jeu vidéo qui est très rare.
Mais sinon le scénario, les perso et tout le reste c'est du rockstar, c'est à dire du GTA sauce western.
Et votre fin me fait bien marrer parce que la aussi c est limite avec sa femme ex prostituée etc...après ça n empêche pas que les dialogues, le jargon de l époque et tout ça soit très bien écrit. Mais ça reste du rockstar quoi. Depuis Vice City on revoit là même trame scénario avec un gars qui débarque de nul part, limite rebelle. Fait des choses auxquelles il avait juré de ne plus faire etc... se prend aux jeu d un gangster ici c'est plus shérif bref. Du rockstar
Non mais encore une fois ça reste du Rockstar avec pas mal de quête annexe et mini jeu comme le poker etc. Comme dans un GTA ou tu fais le glacier, salle de muscu etc.
Bref du rockstar. Ils font des mondes ouvert depuis les années 90. Ubi se planche dessus depuis quoi dix ans ?
Entre un qui n a fait que ça et un autre qui va dans une nouvelle direction voilà quoi. Demande a rockstar de faire de la plate-forme demain et ils n auront pas le niveau de Nintendo par exemple.
Mais pour moi soit je suis un peu blasé des jeux rockstar depuis l après Vice City. Il me manque un truc à chaque fois. Après je suis d'accord que c'est des jeux de très grande qualité. Mais pas un truc qui marque.
Je fais aussi l'impasse sur l'objectivité hein