Un petit doc pour finir la soirée (je n'ai pas pu faire le live sur Evil Dead, j'espère demain), avec un doc sur Sylvester Stallone.
Bordel, tellement sous-estimé comme acteur, comme Eddie Murphy
Les hauts et les bas de "Sly" qui, tel Rocky, son indestructible alter ego, s'est toujours relevé malgré les coups. Le portrait riche en testostérone d'un costaud attendrissant et non dénué d'humour.
Son regard tombant, qui lui valut des quolibets à l'école et des rôles de sale type à ses débuts, Sylvester Stallone le doit à une naissance aux forceps qui lui paralyse temporairement le visage. Cet enfant mal-aimé des bas quartiers new-yorkais se réfugie dans la rêverie et le sport. Le bodybuilder italo-américain Charles Atlas étant l'idole de sa famille, Stallone, alors gringalet, suera des années pour se construire une carrure. Après avoir frôlé la délinquance, il découvre le théâtre, enchaîne les petits rôles et accepte même, faute de mieux, un porno soft.
C'est un acteur que j'apprécie beaucoup. Ca présence en impose et j'adore tout particulièrement la saga Rocky que je mate régulièrement.