SPOILER (pour ceux qui n'ont pas terminé le DLC de Xenoblade 3)
Alors, pour ceux qui ont fini l'histoire additionnelle de Xenoblade 3 "Un Avenir Retrouvé" (Future Redeemed) disponible la semaine dernière, alors qu'est-ce que vous pensé qu'on aura par la suite entre :
1) Xenoblade et Xenosaga sont dans le même univers : le prochain opus c'est la fusion des 2 séries, KOS-MOS atterrie dans le monde unifié de Xenoblade 1+2 "Nouvelle Terre".
2) Rien, mais ces cameo présagent probablement un Xenosaga 4 par Monolith Software, ou au moins les portages HD de Xenosaga I+II+III par Bandai-Namco au minimum (sachant que Bandai-Namco a aujourd'hui investi dans le portage HD de Baten Kaitos qui est largement moins populaire, ne pas le faire avec Xenosaga serait vraiment étrange).
3) ... Xenoblade X2!!!!.... (non sans blague, c'est impossible sans détruire tout le prologue de ce jeu XD).
A mon humble avis (je n'ai pas fait Xenosaga), Xenoblade et Xenosaga restent des univers séparés et la scène post-crédit de Future Redeemed reste assez évasive pour permettre aux fans de s'imaginer que ça ne peut pas être autre chose que KOS-MOS sans rien montrer de concret, mais en effet Future Redeemed vient donner des éléments qui collent plus ou moins avec le lore de Xenosaga dans le sens où on pourrait très bien considérer Xenoblade comme une explication officieuse par Tetsuya Takahashi de la disparition de la Terre dans Xenosaga et qui est visible à la fin de Xenosaga III, officieuse vu que les 2 IP appartenant à 2 compagnies différentes c'est compliquer de simplement dire que "c'est canonique, Xenoblade est une préquelle".
On sait que ce DLC marque un point final à l'histoire de Shulk et Rex ainsi que de leur monde respectif résultant de l'action de Klaus, mais pas la fin de la marque et son univers donc très hâte de voir ce que Monolith Software a dans le ventre pour la suite.
Sinon concernant mon avis sur le DLC et surtout l'histoire additionnelle, c'est pour moins qui ne suit pas fan du dématériel un excellent contenu additionnel payant que moi en tout cas j'ai vu à ce jour.
Le jeu offre une très bonne manière d’explorer chaque recoin de Cent-Omnia, la région centrale d’Aionios. Chaque ennemi, chaque objets, chaque lieu, chaque interaction sur la map a un pourcentage de complétion et vous donne des points qui permettent d’améliorer vos personnages. Vous avez aussi un appareil qui permet de détecter les trésors en explorant et vous pourrez aussi trouver des "tours" à activer pour scanner la zone et révéler les points d'intérêt sur la map. J’ai terminé le jeu le week-end dernier en un peu plus de 20h et actuellement +32h pour le presque 100% (me reste 8-10% en monstres), pour les plus rapides vous pourrez terminer en moins de 10h, comme avec Torna The Golden Country l’histoire est courte et directe mais au moins ici il n’y a pas le « mur de la communauté » qui force à réaliser des quêtes annexes pour avancer dans l’histoire, même si ici il faudra tout de même réaliser quelques tâches de complétion pour améliorer vos personnages, en tout cas c’est vraiment beaucoup plus agréable ici.
Malgré un casting très particulier ici qui est qu’en même composé de deux « soldats random de Keves et Agnus » (pas si random que ça évidemment, mais c’est pour illustrer le fait qu’ils tombent à point nommé) et 2 « vétérans » fan-service qu’on aime ou qu’on n’aime pas, j’adore spécialement la dynamique entre Matthew et A qui pour moi n’égalise peut être pas l’amour entre Noah et Mio mais est plus intéressant sur le fond. L'histoire ne répond pas à toute les questions (comme comment Melia s'est faite capturer par Moebius, et qu'est-ce que fout Nia pendant ce temps vu qu'elle se planque) mais fait suffisamment pour couvrir la période des Fondateurs de la nouvelle Cité (celle du jeu de base), même en donnant du contexte à N (qui a détruit la Cité originelle et la vraie raison derrière cet évènement), et faut faire aussi certaines quêtes annexes pour comprendre par exemple pourquoi Shuk et Rex sont là alors qu'ils devraient ne plus exister en théorie.
Concernant le fan-service, il est largement orienté sur Xenoblade 1, que ce soit le level-design (Plaine de Gaur, Gran Dell et Forteresse de l'Exile, Colonie 9, Lac de Raguel et Montagne de Valak fusionné tout deux avec les ruines de Tantal, et avec l’Île Prison comme dernière zone) ou l'histoire et les interactions ou les quêtes qui mettent en avant plutôt Shulk et son univers plutôt que Rex, ce dernier a ses moments aussi (comme lorqu'il revoit sa "fille" au travers de Glimmer) mais moins conséquent j'ai trouvé (il reste supérieur à Shulk en terme de gameplay). Ils vont jusqu’à remettre les musiques remixées de « Colonie 9 » et « Time to Fight ! » qui sont les premières musique (passé l’intro) que l’on entend de la série, c'est comme si la boucle était bouclée. Absent dans Xenoblade 2, Torna et Xenoblade 3, on a ENFIN le retour de l’indication de détection des ennemis de même niveau ou supérieur, même si ici ça n’est basiquement que 2 types (à la vue et à la présence).
L’OST est excellent. Il y a évidemment des reprises du jeu de base, mais les 2 nouveaux thèmes d'exploration sont excellents. « Gorge d'Aurora » est certainement le meilleur thème de prairie depuis Jambe de Bionis qui est d'ailleurs certainement son inspiration directe, et « Montagne Noire » est un thème vraiment intense que ce soit en vers journée ou nuit, on sent la finalité de l'aventure. Le remixe du thème « Zanza the Divine » pour le combat final contre Alpha qui ajoute de l'electro est aussi très bon. « Future Awaits » le thème de fin est mon nouveau thème préféré devant « Beyond the Sky » de Xenoblade 1.
Mes seules critiques restent (très très) personnelles, Na’el est jouable à un moment donné de l’histoire, mais elle n'est plus jouable à la fin du jeu, considérée comme un héros (le même système que le jeu de base). Et du coup je ne comprends pas que ni Panacea ni Linka soit des héros en fait vu qu'elles peuvent se battre, surtout qu'elles sont avec Riku en invités presque tout le long de l'aventure.
Bref, mon avis reste pas très développé, en vrai je ne savais pas comment aborder ce contenu en article mais c'est malgré quelques appréhensions que j'avais avant, Un Avenir Retrouvé une excellente addition au jeu de base Xenoblade 3. Le reste du DLC, qui ajoute 4 héros (Ino et Masha + Shulk et Rex) et les défis, reste moins conséquent que le DLC de Xenoblade 2 où il semble y avoir sensiblement plus de contenus.
Le nouveau thème de combat complet de cette extension
Pour ceux qui n’ont pas encore tout vu, parce que Nintendo et Monolith ont pas mal diffusé d’informations en moins d'une semaine, voici le récapitulatif des informations révélées (essentiellement en japonais) pour la 4e et dernière partie de l’extension concernant la nouvelle histoire de Xenoblade Chronicles 3 - Un Avenir Retrouvé (Future Redeemed).
La mise jour pour l'ajout de la dernier partie du contenu additionnel devrait être disponible cette nuit du 25 au 26 avril, vers 3h du matin.
PERSONNAGES
Matthew (= Vandham) – Un jeune homme, frère de Na’el et petit-fils du fondateur de la Cité, Ghondor. Il est plutôt tête brulée, à aller directement à la cause, mais il reste sympa. Il a pour quête de retrouver sa sœur Na’el qui est portée disparue. Sa classe de combat est « Ouroboros Knuckles ». Son art de talent permet notamment, en frappant le sol lourdement, de récupérer 50% de recharge de tous ses autres arts.
Na’el (= Doyle) – C’est la sœur de Matthew. Elle est gentille et attentionnée notamment avec les enfants. Elle disparaît suite à un certain évènement.
Shulk et Rex – Shulk est homme bienveillant qui manie une certaine épée rouge. Suite à une bataille contre Moebius, il a perdu son bras droit désormais remplacé par une prothèse ce qui le force à combattre avec la main gauche. Son art de talent est similaire à celui de Dunban, dans lequel Shulk enchaine une série d'attaques avec la même choréraphie.
Quant à Rex, c’est un homme plutôt franc et qui manie 2 épées. Rex a lui perdu son œil gauche durant une bataille contre Moebius. Les deux héros dirigent un groupe nommé les « Liberateurs » basé sur ce qui semble être les restes de Colonie 9 de Xenoblade 1. Leur classes de combat sont respectivement « Grand Soldier » et « Master Driver ». L'art de talent de Rex combine ses deux épées en 1 seule (rappelant l'épée de Pneuma) pour enchainer 2 puissants coups.
Glimmer (= Rhodes) – Une jeune combattante d’Agnus. C’est une femme forte et peut même être dure avec les gens (reprenant ainsi les traits d’une certaine Mythra…). Elle combat au moyen d'une bâton qui peut se transformer en lyre et projeter du feu. De par son apparence, elle est liée à Rex et Pyra. Sa classe de combat est « Instrumentalist »
Nikol (= Ortiz) – Un jeune combattant de Keves. Il est de nature timide et n’aime en réalité pas se battre, préférant parler technologie. Au lieu d'utiliser sa Lame, il a créé sa propre arme de combat qu'il porte sur son dos. De par son apparence, il est lié à Shulk et Fiora. Sa classe de combat est « Machinist ».
A – Une mystérieuse femme maniant une épée fine rouge dite « Monado », qui combattra aux cotés de Matthew. Elle est à l’opposé de ce dernier, calme et réfléchi avant d’agir.
Comme Shulk dans Xenoblade 1 ou encore Mythra dans Xenoblade 2, elle a le don de lire l’avenir (mais en combat il faudra activer son talent), cependant cette vision diffère de celle de Shulk dans son fonctionnement, ici cela permet simplement d’annuler les attaques ennemis pendant un court laps de temps (13 secondes). Sa classe de combat est « Monado Fencer ».
? – Un mystérieux personnage qui apparait devant Shulk et Rex ainsi que devant Z le leader Moebius. Shulk semble le connaitre. Mais est-ce réellement le même « Alvis » ?... (spoiler: non je ne pense pas haha)
Moebius – Les Moebius seront évidemment présents, mais seraient-ils du coté des héros face à une "nouvelle menace" ? En tout cas Z a ordonné N de trouver et détruire la Cité, ce qu'il arrive à réaliser. On devrait possiblement assister à la création de M, et et peut être voir un peu plus sa relation avec Nia. N et le groupe se retrouvent pour un combat à l'Île-Prison.
• Autres personnages :
Ghondor – Un des fondateurs de la Cité (si ce n'est le seul fondateur, la traduction n'est pas certaine), il est le grand-père de Matthew et Na'el, et est respecté de tous. Il est tué par N, provoquant par la même occasion la destruction de la Cité.
L’identité du 7e membre des fondateurs de la nouvelle Cité se joue certainement entre A ou le nopon « rien de plus naturel » Riku, ce dernier étant membre des Liberateurs de Shulk et Rex. C'est notamment lui qui a créé la prothèse de Shulk.
Panacea (= Reids) – Membre des « Liberateurs », elle a pour Shulk comme mentor. Il est évident que Panacea est la fille de Reyn et Sharla, ayant jusqu’à avoir un grain de beauté à l’opposé d’où est placé celui de Sharla.
Rinka (= Cassini) – Autre fille qui suit le groupe des « Liberateurs » de Shulk et Rex. Elle a Rex pour mentor et n'hésite pas à le remettre en place s'il se trompe. Vu les cheveux et les oreilles pointues, il est à parier que c’est la fille de Pandoria et Zyk (et ça serait logique par parallélisme avec la relation entre Zyk et Rex).
HISTOIRE
Moebius règne sur Aionios et oppose deux « nations », Keves et Agnus, dans une guerre éternelle. Il existe un lieu qui échappe à cette guerre, la Cité, dont certains habitants sont formés à combattre ou tout du moins à repousser les Moebius. C’est le cas d’un certain Matthew le petit fils d’un des fondateurs.
Pour pouvoir ressusciter Mio et rester ensemble pour l’éternité, N trouve la Cité afin de la détruire. Il est opposé à Ghondor, qui semble être le fils d’une de ses réincarnations ou tout du moins un descendant « d’un des Noah », et le plante d’un coup d’épée. Matthew tente de venir en aide à son grand-père, mais ce dernier en mourant provoque une explosion qui rase la ville.
On retrouve ensuite Matthew qui croise sur le champ de bataille Glimmer et Nikol, combattants respectivement d’Agnus et de Keves qui s’affrontent, et il leur expliquera qui est « le véritable ennemi » à combattre. On ne sait pas si Matthew rencontre Shulk et Rex avant ou après Glimmer/Nikol, mais il est à noter que visiblement les deux héros font parti d'une autre organisation indépendante, les Libérateurs (supposément qui devient les Egarés dans le jeu de base).
Notez la présence de bêtes brumeuses de Xenoblade Definitive Edition: Future Connected, ces monstres d’apparences classiques mais empreint d’une aura ténébreuse, mais dans des états qui font plutôt penser à des « roi des brumes » en puissance donc beaucoup plus dangereux (s’apparentant à des sous-boss j’imagine). Il y aura dans Aionios des portails brumeux, un nouveau type d’ennemi qui invoquera des bêtes brumeuses à la chaine si attaqués.
Comme dans le jeu de base, l’histoire se déroule dans Aionios, ce monde figé dans l’éternel présent, mais plusieurs générations avant celle des protagonistes du jeu de base. On ne sait pas encore très bien mais l’action semble se concentrer du côté de la région de Cadensia, donc pas de « tour d’Aionios » (vu le dataming du nombre de feux de camps, une surprise est peu probable). L’Île Prison semble être assez proche de l’épée de Mékonis.
GAMEPLAY
Future Redeemed reprend le gameplay du jeu de base où le joueur contrôle une équipe de 6 personnages sur le terrain. On ignore encore si un 7e personnage sera disponible à la fin (Na’el, Panacea, Rinka...), mais c'est peu probable.
Les arts de fusion sont ici appelé « Pouvoirs d’Ouroboros », les attaques des héros pourront être accompagné de stands, des "Ouroboros" en forme spectrale.
Il y a toujours les Enchainement, mais au lieu des fusions Ouroboros comme dans le jeu de base on pourra ici réaliser des « Combo d’Union » où 2 personnages exécutent une attaque dévastatrice, on peut aussi à la manière du Soul Voice de Xenoblade X choisir et personnaliser le couple de personnages que l’on veut pour des effets défini pour chaque duo (repoussement, hébétude, etc). Les Combo d'Union sont présents en combat après avoir rempli sa jauge dédié et durant les Enchainements.
En parlant d'enchainement, pour pallier le manque de support (notamment l'absence d'un 7e héros) vous pouvez donner à chaque personnage un accessoires d'enchainement qui personnalisera sa chaine héroïque avec différents conditions.
Les feux de camps du jeu de base, largement inspirés de l'extension Torna de Xenoblade 2, sont aussi présent avec basiquement la même fonction (entrainement, sauvegarde et crafting).
Il existe également ce qu'on appelle des bastions de monstres (à voir comment ça s'appellera en FR), des zones remplies de créatures qui donnent des récompenses bonus, mais les monstres pourraient attaquer en nombre conséquent. Ci-dessous un exemple :
Le niveau des personnages commence très bas, le minimum montré par Nintendo/Monolith était le niveau 2, avec là aussi également basé sur ce qui a été montré une monté aperçu jusqu'à niveau 65, mais évidemment on n'est pas à l'abri d'un leveling différent, plus rapide par exemple, vu qu'il ya moins de lieux à explorer.
Le jeu dispose de son propre Collectopedia pour les objets trouvés sur le monde mais également et pour la première fois pour la série d’un bestiaire (Enemypedia) afin de retracer et localiser les monstres. Le jeu a aussi le retour du système de communauté de l’extension Torna de Xenoblade 2 où chaque PNJ est associé à une quête ou objectif qu’une fois accompli le rentre dans le cercle d’affinité (en espérant que contrairement à Torna cela ne bloque pas la progression de l’histoire et qu’il y ait une vraie utilité pour le end game).
Il y a aussi un système ressemblant à un arbre de compétence appelé « Affinity Goals » qui permet d’améliorer les personnages (modifier les stats, raccourcir les temps de recharges d’arts, etc) en récupérant des points sur la découverte de nouveaux lieux, les interactions avec les PNJ ou encore battre des monstres.
Studio Trigger (connu pour les animes Gurren Lagann, Kill la Kill ou encore Cyberpunk: Edgerunners) a réalisé la cinématique d'ouverture du jeu multijoueur Omega Striker du studio Odyssey Interactive. Ils avaient également réalisé celui de Shantae and the Seven Sirens.
Omega Striker est désormais disponible sur PC et Nintendo Switch (prochainement sur PlayStation et Xbox). C'est un jeu multijoueur en équipe 3V3.
Preuve que tout n'est pas au beau fixe sur Nintendo Switch, voici le cas particulier de Rogue Company, qui s'il ne sera plus jouable d'ici mi-juin sur cette console le jeu reste toujours disponible sur les autres plateforme.
Gratuit et reposant sur un système de micro-transactions (pour l'achat de cosmétiques), Rogue Company est un jeu de tir à la 3e personne par équipes, prenant inspiration sur Counter Strike et Overwatch, dans lequel 2 équipes bataillent pour remplir les objectifs donnés, avec des héros jouables (ici les "Rogues") ayant chacun leur spécificité.
Même pas 1 an depuis sa sortie officielle le 23 mai 2022 dernier (en beta depuis le 1er octobre 2020), dans un communiqué l'éditeur Hi-Rez Studios annonce que le studio First Watch Games va arrêter le suivi du jeu sur Switch afin de se concentrer sur les autres versions.
Après de nombreuses discussions, réflexions et conversations au sein de notre équipe, nous avons pris la décision difficile pour Rogue Company de mettre fin au support de notre version Nintendo Switch, notre dernière date de support étant le 20 juin. Ce choix n'a pas été fait facilement ou sans inquiétude pour notre communauté, cependant nous avons réalisé que les performances de notre portage Switch n'étaient pas à la hauteur de nos standards, et que nous n'étions pas en mesure de fournir le niveau de support que nos joueurs méritent. Ce changement nous permet de fournir aux joueurs sur d'autres plateformes un meilleur support et de nous concentrer sur leurs problèmes spécifiques, ainsi que de fournir des mises à jour avec plus de flexibilité et de fréquence chaque fois que cela est nécessaire.
À partir du 11 avril, les achats en jeu avec de l'argent réel ne seront plus disponibles et les achats sur le Nintendo eShop seront désactivés dès que possible. Si vous êtes un joueur Switch et que vous souhaitez continuer à jouer à l'avenir, nous vous recommandons vivement d'utiliser le lien de compte Hi-Rez pour reprendre votre progression là où vous l'avez laissée sur une autre plateforme. Pour plus d'informations sur la liaison de compte, consultez cette FAQ.
Nous comprenons l'impact que cette décision peut avoir sur notre communauté et tenons à vous assurer que nous avons travaillé avec diligence pour trouver des solutions de contournement à divers problèmes spécifiques à la Switch par le passé. Malheureusement, d'importants défis techniques et de processus nous empêchent de poursuivre le support de cette plateforme, et nous pensons que c'est le meilleur choix pour Rogue Company.
Pour nos communautés sur PC, PlayStation et Xbox, nous continuerons à nous consacrer à la fourniture d'un support complet pour ces plateformes. Nous apprécions votre soutien continu et votre compréhension, et veuillez noter que vous pourrez continuer à jouer et à utiliser la boutique en jeu sur Switch jusqu'au 20 juin. Cela n'aura pas d'impact sur les personnes qui ont lié leur compte et jouent sur une autre plateforme, mais nous vous invitons à lire l'article de liaison pour plus d'informations sur toutes les nuances.
L’E3 2023 est officiellement annulé, 2 ans de suite qu’il est annulé après une édition dite « numérique » en 2021 franchement pas utile (car regarder le livestream d’un autre livestream... Ya que les « YouTubers » qui font ça). Alors je vois beaucoup regretter les grandes époques et soupirer quant à la décision des éditeurs de se passer de l’E3, mais c’était quoi exactement que l’E3 et en quoi cet situation aujourd’hui est particulière ? On va résumer la situation avec nos connaissances actuelles.
L'espace PlayStation - E3 1995
Le nom de « E3 » vient de « Electronic Entertainement Expo », c’est comme son nom l’indique un salon d’exposition, sur 3 jours dans laquelle des éditeurs mais aussi des constructeurs et pas que Nintendo, Sega et maintenant PlayStation et Xbox, exposent leur nouveautés phares. L’E3 a été organisé à l’origine en 1995 par l’ESA, « Entertainement Software Association », en s’inspirant du CES le « Consumer Electronics Show » (le salon afin de présenter les innovations des produits ménagés) afin de permettre à l’industrie du jeu vidéo d’avoir son propre évènement médiatique. L’E3 devient donc le premier salon d’exposition dédié aux jeux vidéo, et exclusivement réservé pour les professionnels et les investisseurs du milieu. On compte évidemment les constructeurs de consoles, des éditeurs de jeux mais également d’autres entreprises dédiés aux jeux vidéo comme des fabriquant d’accessoires par exemple (Big Ben, Logitech, ect), et dont certains venaient exposer leur produits aux CES avant cela. Sauf exception, l’évènement se déroule au LA Convention Center de Los Angeles. L’ouverture du salon est habituellement précédée des conférences de presses, dont la presse spécialisé suivait celle des plus gros exposants (Sony, Nintendo, Sega puis Microsoft). Ces conférences avaient essentiellement pour but de communiquer sur l’état financier des entreprises (donc avec tout plein de chartes graphiques), présenter évidemment les nouveaux jeux mais aussi les nouvelles technologies qui seraient visibles avec leur prototypes durant le salon. Je prends 2 exemples sur The Legend of Zelda, je pense notamment au fameux combat en CGI entre Link et Ganondorf en 2002 pour montrer la puissance de la GCN, ou encore le « Zelda HD Experience » en 2011 pour montrer l’utilité du Wii U Gamepad.
Ce n'était qu'une demo technique... (E3 2011)
C’est ça en gros, ce qu'est l’E3. Un évènement dédié au futur du jeu vidéo, par et pour les acteurs du milieu quel que soit leur domaine. Nous, ceux qui suivaientt la presse, on n'était pas directement concernés (avant les changement plus tard en 2013). Les fans que nous sommes retiendront évidemment plutôt les conférences de presses, vu que c’était le moment le plus médiatique à suivre, avec les moments de malaise ou les moments de gênes quand certains jeux ne fonctionnait pas correctement, ou les moments forts aussi (le « my body is ready » de Reggie Fils-Aimé essayant Wii Fit sur la scène, qui marquera à jamais sa personnalité). La première décennie d’existences de l’E3 (1995-2006) a été importante. Le salon prend de plus en plus de place médiatique au fil des années. L’E3 est basiquement apparu au tournant 3D du jeu vidéo et va suivre son évolution avec l’apparition de nouvelles technologies pour pousser la performance des jeux. Il y aura des erreurs commissent par l’ESA, comme en 2007 en voulant changer la formule avec notamment un vrai campus dédié (ce qui n’aura pas plu à la presse spécialisée, jugeant l’organisation trop complexe), mais sans grosse conséquence pour les organisateurs.
Une hôtesse déguisée ici en Lara Croft - E3 1997
Ici une hôtesse travaillant pour l'éditeur Koei - E3 2009
L’E3 continue son chemin jusqu’à entamer sa 3e décennie d’existence, en 2015 où l’ESA devra relever un défi de taille : avec Internet 2.0, la résurgence d’autres évènements dans l’année comme la Game Developers Conference (GDC), le Tokyo Game Show ou encore la Gamescom (anciennement la Games Convention) en Allemagne en parallèle aux coups financiers que prennent toutes ces expositions en présentiel, l’E3 devient de moins en moins intéressant pour les exposants. Cela faisait notamment 2 éditions de ça que Nintendo ne tenait plus de conférence de presse pré-E3 mais à la place un évènement sur YouTube (tout en s’adressant directement à son public dans les stands de l’E3 avec les livestream Nintendo Treehouse). C’est aussi l’année de lancement du PC Gaming Show qui malgré un format soporifique concentre (et jusqu’à aujourd’hui) tous les jeux PC. Il faudra 2 ans avec l’édition 2017 pour que l’ESA décide d’ouvrir l’E3 au grand public et tenter de trouver une nouvelle manne financière. Et malgré ces décisions pour galvaniser l’évènement, l’E3 est en perte de confiance auprès des exposants. 2019 sera la première édition depuis le début sans la présence de Sony qui est l’un des trois plus gros exposants historiques. Et comme vous le savez, 2020 la pandémie de COVID-19 forcera l’ESA à annuler l’évènement. Et je ne vais pas revenir sur « l’édition » de 2021, une édition numérique qui se contentait de suivre et commenter les autres livestreams. Bah les gens regardent majoritairement les concerné directement *clown*. L’édition numérique était peut-être plus que ça en vrai, avec notamment un salon « digital » il me semble mais j’ignore si cela avait été au final réalisé.
Alors qu'il était jusque dans les années 2010 un rendez-vous incontournable pour l'industrie du jeu vidéo et la concurrence des éditeurs, on pourrait ainsi conclure que pour les participants L'E3 est devenu un évènement de plus dans l'année, voire un évènement de trop à devoir prendre en compte. Il est là le problème : quelle place encore pour l'E3 dans l'industrie actuelle quand tout ailleurs semble l'avoir remplacé ?
Kyle Marsden-Kish, représentant de ReedPop le nouveau partenaire de l'ESA :
Cette décision a été difficile à prendre en raison de tous les efforts que nous et nos partenaires avons déployés pour que cet événement ait lieu, mais nous avons dû faire ce qui est bon pour l'industrie et ce qui est bon pour l'E3. Nous comprenons que les entreprises intéressées n'aient pas préparé de démos jouables et que les problèmes de ressources aient fait de la participation à l'E3 cet été un obstacle qu'elles n'ont pas pu surmonter. Pour ceux qui se sont engagés à participer à l'E3 2023, nous sommes désolés de ne pas pouvoir vous offrir la vitrine que vous méritez et que vous attendez des événements organisés par ReedPop.
Et le Summer Game Fest dans tout ça ? Geoff Keighley est un ancien journaliste et animateur, ayant largement investi à faire grandir les Game Awards qui se veut être l’équivalent américain des cérémonies du cinéma pour le jeu vidéo. Keighley a contribué aux évènements de l’E3 en y animant des émissions et depuis la décadence de l’organisation de l’E3, l’homme n’a pas hésité à venir derrière chaque communication de l’ESA faire la promotion de son propre évènement. Ce qui est sûr c’est que Keighley a de l’ambition (et il a le soutien de plusieurs éditeurs), mais il reste beaucoup à faire... Le « Play Day » du Summer Game Fest, qui est l’équivalent du showfloor de l’E3 mais 100x plus petit (genre ça tient dans un gymnase), n’a pas encore l’attraction d’un salon comme l’E3 ou la Gamescom d’avoir toute l’industrie réuni en un lieu. Geoff Keighley va avoir du pain sur la planche s'il veut un jour avoir un évènement de la prétention d'un E3 ou même d'un CES. Bref, ce n'est pas pour demain.
Satoru Iwata, alors PDG de Nintendo, montrant à la presse la "Nintendo Revolution" (nom de code de la Wii) - E3 2005
En tout cas ce qui est certain, c’est qu’avec ou sans le retour d’un bon E3 bien organisé, il est peu probable que les éditeurs reviennent demain à une formule à l’ancienne avec des conférences de presse attachées à ce type d'évènement tier. Si des conférences il y aura, ça sera au bon vouloir des éditeurs durant l’année, comme on l'a vu chez Nintendo en Janvier 2017 après avoir introduit la Switch dans une simple vidéo YouTube le mois d'octobre de l'année précédente. Dorénavant, la « meta » comme on le dit dans le jargon, prône plutôt des formats courts et bien montés (et donc pas cher à produire), à l’attention du grand public ou plutôt faudrait dire du public d’Internet.
En ce qui me concerne, je suis passé à autre chose en vrai. Les conférences avec 3/4 de blabla et de chartes graphiques et autres passages gênant à suivre ne manquent pas tellement en vrai, et puis essayer les jeux en stands, il reste encore une multitude d'occasions d'aller à la Gamescom et autres, l'E3 était avant 2017 qu'un salon réservé aux professionnels (après si c'est pour se retrouver comme à la Paris Game Week entassé tellement il y a de monde, je préfère m'abstenir haha).