L'info date d'il y a une heure, Retro Studios ouvre ses recrutements et recherche officiellement une douzaine de développeurs pour travailler sur Metroid Prime 4, afin de compléter la team actuellement sur le projet.
La douzaine de postes comprend Art Director, Lead Character Artist, Product Tester ou encore Lead Graphics Engineer. Au cas où pour les intéressés (s'il y a des artistes et développeurs professionnels) : https://www.retrostudios.com/careers/
Toujours sur Persona 5, mais cette fois sur l'édition The Royal annoncé cette semaine.
Voici Kasumi Yoshizawa, dans sa forme transformée, la nouvelle protagoniste de Persona 5: The Royal. C'est une étudiant qui excelle en gymnastique, d'où le port d'un justaucorps comme tenue.
Mais cela n'est pas du gout d'une certaine artiste qui juge le personnage féminin trop dévêtu et ainsi alors sexualisé (comparé aux autres personnages).
Editer un artwork officiel ou carrément revoir le chara-design d'un personnage en particulier féminin de jeu vidéo pour le rendre plus "tout public", ce n'est pas nouveau notamment auprès des "SJW". Par exemple il arrive souvent que des artistes revoient le design de Samus sans armure pour la rendre plus masculine (cheveux rasés pour faire genre "design de Mass Effect").
Sauf que quand on est un artiste qui refuse de voir ses propres dessins être retouchés, ça a de quoi être ironique.
On rappelle, Kasumi Yoshizawa est une gymnaste, donc porter un justaucorps est normal même pour son âge (qui est de 16 ans). Faudrait alors vous plaindre au comité des Jeux Olympiques si vous êtes offusqués de voir des femmes en maillot exécuter sous vos yeux innocents des pirouettes acrobatiques...
Epic Games était un éditeur de jeu lambda jusqu'au jour où, voulant surfer sur le succès de PUBG le studio ajoute à leur dernier projet Fortnite un mode Battle Royal gratuit qui connaitra le succès, encore aujourd'hui le jeu le plus joué notamment sur Twitch.
Sauf qu'on apprend dans l'article de Polygon posté hier que, fatalement, pour maintenir ce succès et l'attractivité du jeu, Epic Games pratique des crunch intensifs mais aussi une culture de la peur qui autrement dit responsabilise les développeurs en cas de manquement (ils sont à terme virés s'ils ne finissent pas leur travail passé les délais).
Polygon a recueilli des témoignages qui finalement ne sont pas plus indifférents que d'autres sociétés comme BioWare récemment ou plus anciennement Quantic Dream où les concernés expliquent qu'ils sont sous pression et réussir à avoir un weekend de repos est un achievement. Alors oui c'est consternant comme peut-on bosser dans de tels conditions ? C'est sans compter qu'Epic Games dispose de plusieurs solutions à sa botte, comme par exemple donner des salaires très généreux.
Est-ce que de l'incompétence de management des développeurs, des producteurs dépassés par le succès ? Est-ce de l'avarice des actionnaires à chercher le plus de profit possible ? Je vous laisse juger.
Mais est-ce que, pour ceux qui n'y voient aucun problème ou qui s'en foute, vous allez enfin voir l'hypocrisie du système qu'Epic Games, Take-Two, EA et d'autres éditeur vous impose qualitativement ? Ah et aussi "Les 12% de taxe sont pour soutenir les développeurs", mon cul c'est du poulet !
On apprend également qu'Epic Games a donné 2,25 millions de dollars pour l'exclusivité du jeu indépendant Phoenix Point, qui était initialement prévu sur Steam (comme promis dans un des paliers du financement participatif). Combien à votre avis ils ont payé Take-Two, avec votre argent issue de Fortnite, l'exclusivité de Borderlands 3 ?...
Si vous suivez l'évolution de cette série, la "vidéo de pâque" est là (Petscop 17).
Pour résumer pour ceux qui débarquent, en mars 2017 un certain "Paul" poste sur YouTube une vidéo de gameplay d'un jeu PlayStation qu'il a trouvé, intitulé "Petscop". Ce jeu n'existe pas, mais Paul veut prouver que ce jeu est bien réel. Je vous conseil évidemment de voir les précédentes vidéos.
Avec le jeu, Paul a trouvé une note avec un code qu'une fois entré dans le jeu lui permet d'accéder à une partie cachée et horrifique. Le jeu s'inscrit dans le registre mignon des jeux PlayStation japonais comme ParRappa the Rapper par exemple, le but étant de capturer des "Pets". Mais la partie horrifique regorge de mystères qui pourraient même être lié à la famille de Paul elle-même... Paul rencontre des objets qui seront censurés sur YouTube, et le jeu essaiera même de faire croire que quelqu'un essaie de communiqué avec lui au travers du jeu. Au fil des vidéos l'ambiance s'assombrit de plus en plus ce qui affecte la mentalité de Paul à poursuivre la découverte de Petscop.
Avec les dernières vidéos, on a compris que le jeu enregistre toutes les actions des joueurs dans ce que le jeu appelle des "recordings". Ces vidéos sont jouées en mode "demo". Paul l'a aussi compris et cela lui permet même d'accéder, en mode demo, à des zones qui étaient fermées dans le jeu de base.
La vidéo "Petscop 17" confirme notamment une théorie de longue date. En 2017 l'utilisateur sur Reddit "paleskowitz", qui serait le premier à avoir essayé de promouvoir la chaine Petscop sur Reddit, est le "Paul" qui joue au jeux puisque ce nom de famille apparait dans la vidéo.
Petscop est une série de vidéos qui reprend les codes des jeux à réalité alternée ainsi que les "creepypasta" (histoire horrifique) dont vous connaissez probablement celle sur Zelda: Majora's Mask "Ben Drowned". La communauté s'est vite formé sur Reddit pour chercher les indices et théoriser sur l'histoire réelle derrière ce jeu énigmatique.
Liens utiles :
- Presentation que j'avais faite - http://www.gamekyo.com/blog_article417523.html
- Petscop Reddit - https://www.reddit.com/r/Petscop/
- Google Document - https://docs.google.com/document/d/1w2ynGWEkZFohCwrUJCX3iQ7sTyRSE9JMoskrCNHSJYQ/ (qui reprend tous les éléments vus dans les vidéos 1 à 16 ainsi que les théories)
Kotaku, ce sont des hauts et des bas. Récemment, le journaliste Jason Schreier a réalisé un vrai travail d'investigation comme il en manque ces temps-ci, sur le développement du jeu Anthem du studio BioWare, pointant du doigts les nombreux dysfonctionnement au sein du studio, même si cela est récurrent pour les grandes boites occidentales. Allez lire son article intitulé "How BioWare's Anthem went wrong" si vous êtes fans d'Anthem et que vous n'êtes pas encore bien au courant sur comment le jeu a été conçu.
Mais Kotaku c'est aussi des gros fails bien pourris, et tout dernièrement on en doit un à Joshua "Laura Kate Dale" un journaliste indépendant transgenre ayant rejoint Kotaku qui s'était notamment illustré comme un des "pseudo-insiders" au coté de "Emily Rogers" et Liam Roberson sur les jeux Nintendo.
Laura Kate Dale a publié le 18 avril un article sur le DLC de Super Smash Bros Ultimate intitulé "Super Smash Bros Ultimate's Persona 5 DLC includes a disability slur", affirmant ainsi que ce dernier contenait une musique qui injuriait les handicapés mentaux. Selon Kate Dale, la musique dit explicitement "Let's go, let's play, retarded"... Évidement sur une partie de la musique ne comportant pas de lyric pour vérifier sois-même.
Mais le truc c'est que la musique ne dit pas "retarded" (ce serait plutôt logiquement "retort it"). Alors évidemment tout le monde lui tombe dessus et accuse Kotaku de créer l'infox (fake news) et notamment de vouloir créer le buzz.
Le problème est que Kate Dale n'a pas reconnu ses erreurs, se positionnant même en tant que victime d'acharnement sur Twitter. Des erreurs grossières, déjà pour avoir créer l'article sans attendre les vérifications auprès d'Atlus ce ne serait-ce un minimum, sachant que la musique vient directement du jeu Persona 5 qui a été publié en 2016 et que si c'était vraiment le cas l'affaire aurait éclaté depuis longtemps.
L'article de Kotaku est malheureusement toujours en ligne avec le même titre, l'édition ayant simplement publié un nouvel article follow-up indiquant qu'ils sont désolés pour la gêne occasionné, qu'ils ont eu une réponse d'Atlus mais que celle-ci ne leur suffisait pas pour démystifier une affaire qui n'en est pas.