Masakazu Sugimori, ancien développeur de Capcom, affirme que les cartes-clés de jeux Nintendo « protègent l'industrie » !
« Cartes-clés → Prévention du piratage, réduction du risque d'invendus »
Il affirme que l'action de Nintendo vise principalement à « protéger l'industrie du jeu vidéo et du divertissement numérique dans son ensemble ».
Source :
https://x.com/genki_jpn?lang=fr/

tags :
posted the 09/13/2025 at 05:51 PM by
link49
...en occasion chez un particulier à la limite histoire de ne pas leur donner ma thune.
"Non il dit notamment "le physique se dégrade aussi donc pourquoi raler ?""
C'est stupide comme argument puisque il veut décider de comment doivent penser les gens.
Quand on voit les voitures d'occasions des années 1950 (voir encore plus loin) qui roulent encore et qui se revendent parfois à des prix indécent...
Chaque jeu retro encore en circulation est comme une cellule cancéreuse pour l'industrie et représente surtout donc du temps disponible à jouer et donc de pouvoir profiter de leurs jeux cassés à 80 euros.
Un mec qui joue à Ghost'n Goblins sur nes ou MGS sur Playstation est à leur yeux un exemple à ne pas suivre, un mauvaise exemple du joueur citoyen qui doit payer sans réfléchir et surtout sans posséder.
fdestroyer +2
derno +1
newtechnix +3 ô diable ceux qui pensent qu’un jeu physique ne dure pas :
J’ai cartouches MD & Snes, GameGear, disquettes de jeux Apple IIc, Amiga et Atari, même cassette CPC, je n’ai pas de pb et certains jeux ont 40 balais
Si on les case dans un sous sol humide, bien sûr qu’il faudra un entretien. Sinon, RAS.
J'ai une bagnole qui a 25 ans et entretenu : qui ça emmerde ? tjs les mêmes (UE, Gvt français) qui souhaitent que je les enrichisse.
Si Nintendo n'avait pas sortie de système de gamekey card, les jeux auraient tout simplement été des code-in-the-box.
C'est vraiment un format à la c*n qu'ils ont inventé...
On justifie son choix de faire les radins comme on peut j'imagine.
Je ne sais pas je ne suis pas socialiste, si une entreprise veut se faire de l’argent de x façons, m’en fou. En revanche l’explication sans courage, ça je n’aime pas.
Libre à nous consommateurs d’acheter ou non, pour ma part, les gamekey card c’est non !
Ou tout simplement : permettre d'utiliser des cartouches NS1, et implémenter une fonction d'installation sur la mémoire interne, exactement comme sur PS5.
shambala93 Je dis simplement que, s’il n’y avait pas un problème derrière, ils l’assumeraient (comme tu le demandes). Or, au lieu de ça, ce ne sont que des effets de manche dans tous les sens pour éluder le simple fait que c’est avant tout une affaire de fric.
Et ce n’est pas parce qu’on n’est pas socialiste qu’on ne souhaite pas une régulation du marché. Si demain on t’annonçait qu’on autorise la vente d’organes ou l’achat de bébés (ce qui existe déjà de façon détournée), je ne suis pas certain que tu aurais la même rhétorique. J’utilise volontairement des exemples extrêmes, mais c’est pour montrer qu’à un moment, sans régulation ni garde-fous, ce type de politique totalement ouverte mène au grand n’importe quoi, entre les mains d’entités qui concentrent un pouvoir colossal par l’accumulation déraisonnable de richesses.
Le problème, c’est le caractère insidieux de ce processus : il avance petit pas par petit pas. On le voit bien avec la propriété intellectuelle et les brevets, couplés à ce capitalisme débridé : certains en viennent à imposer le non-choix. Dans le domaine du jeu vidéo, il reste encore l’alternative de ne pas consommer ou de contourner, mais la tendance est globale.
Et tout cela, paradoxalement, finit par mener à une forme de communisme. Pas le communisme idéologique, mais un communisme subi, imposé par l’excès même du capitalisme. Car quand quelques entités concentrent toutes les richesses et tout le pouvoir, l’individu perd peu à peu sa capacité de choix : il ne possède plus rien, tout ce standardise, il ne fait que louer ; il ne décide plus rien, il ne fait que se plier aux conditions ; il n’a plus d’alternatives réelles, car elles sont rendues impossibles. Ce nivellement forcé crée une homogénéité des comportements et des consommations, non pas voulue collectivement, mais imposée d’en haut. C’est en cela que le capitalisme extrême, en poussant sa logique jusqu’au bout, finit par ressembler étrangement au communisme autoritaire dont il prétend être l’opposé — j’entends par là non pas le communisme idéologique (au sens marxiste, révolutionnaire), mais un communisme subi, introduit petit à petit par une hypocrisie déguisée en ouverture ou en progrès, mais qui, au final, conduit au même dessein.
Et à mon avis c’est de ça où il faut être alerte et ne pas faire preuve d’autant de tolérance, car cela correspondrait à l’idée simpliste qu’on pourrait se faire de la liberté.