Et une année de plus qui s’achève. On aura encore bien « rigolé » entre émeutes il paraît justifiées, pénuries d’essence et punaises de lit. Entre autres choses. J’ai franchement toujours cette sensation que l’on arrive à la fin d’un cycle mais je n’ai toujours pas saisi lequel...
Pour le JV ? Oui on est là pour ça après tout. Eh bien c’était une nouvelle fois bien riche et heureusement quand ça stagne du côté des piliers de la puissance, Microsoft et Sony j’entends, avec déjà 3 ans de « nouvelle génération » derrière nous et cette impression que tout reste à faire alors qu’on commence déjà à nous parler de PlayStation 5 Pro et de nouvel arc Xbox en 2026.
Par ses promotions et services à abonnement, jamais le média n’a été aussi accessible pour manger à s’en péter le bide, et pourtant tout semble si cher quand on nous vend des consoles au tarif plus élevé qu’à leurs lancements et que des échos se font entendre sur le fait que 80 balles, c’est finalement trop bas pour des jeux qui de toute façon vont faire plus de la moitié de leurs ventes à moins cher. Et plus les jeux seront chers, plus il y en aura qui patienteront pour des promos, et plus il faudra de ventes pour atteindre la rentabilité (et ainsi de suite).
Mais au milieu de cette guerre devenue inutile, où l’un a des jeux mais sans date de sortie pendant que l’autre ne se donne même plus la peine de les montrer, et un pessimisme certain sur l’avenir du média, les grands jeux restent là. Et même les intouchables. Oui, sans surprise aucune, je place
Baldur’s Gate III comme le GOTY sans avoir eu encore le temps de le terminer (promis, y aura un test) tout simplement parce que Larian a fait un sans-faute mémorable donnant toutes les raisons d’exister à ce que l’on appelle la phase « Early Access ». Faut aimer le genre, c’est certain, mais le travail alloué sur les choix/conséquences et la liberté allouée dans la façon de faire tient du jamais-vu, et beaucoup vont subir la comparaison dans les années à venir. Personnellement, je ne verrais plus jamais une grange de la même façon.
Après c’est juste une forme de giga-évolution de
Divinity Original Sin qui était déjà excellent en la matière et fou du côté des possibilités mais comme ça ne s’appelait pas
Baldur’s Gate, personne en avait rien à foutre. Mais on y reviendra dans très peu de temps.
Vient l’heure des mentions, car y a quand même eu d’autres jeux fort sympas en 2023, et pas seulement
Picross S9 (mais il est dedans, normal). Je pourrais parler de
Hogwarts Legacy, évidemment imparfait mais qui encore aujourd’hui est une superbe lettre d’amour pour les fans qui méritaient cette attention. Et on sourit encore à l’appel au boycott d’une minorité de minorité, comme du relais des opportunistes menant des combats idéologiques seulement en fonction du sens du vent.
J’évoque également
Super Mario Bros. Wonder montrant à quel point Nintendo a toujours le don pour trouver des idées dans son chapeau magique,
Sea of Stars et la preuve qu’il est possible de faire de la superbe 2D sans qu’elle ne soit « HD », et enfin
Final Fantasy XVI qui je sais n’a rien d’un
Final Fantasy et même rien d’un RPG tout court, mais c’était vachement sympa sur la narration, l’OST, les combats et des protagonistes bien plus charismatiques que la moyenne chez
Square Enix.
Pour les deux derniers, j’ai gardé une place pour
Marvel’s Spider-Man 2 qui m’aura définitivement moins marqué que le premier par sa redite et le fait que
Insomniac garde 2 générations de retard pour ce qui est du travail sur les annexes, mais on reste dans le haut du panier au niveau des jeux de super-héros, et même au sommet maintenant que
Rocksteady a oublié comment faire des jeux solo. L’autre, c’est
Starfield, critiquable sur de nombreux aspects c’est indéniable, mais j’y ai pris l’essentiel du plaisir souhaité et j’ai même envie d’y retourner pour un second run… qui attendra au moins un an le temps d’améliorer un maximum de choses.
Sur les SURPRISES, elles sont pour le coup des plus inattendues.
RoboCop Rogue City remporte la palme car j’y voyais comme beaucoup une immondice supplémentaire de la part de
Nacon alors que sans viser le statut de AAA, c’est une adaptation des plus correctes, ultra fidèle et suffisamment prenante jusqu’à surprendre sur le plan graphique vu le budget. Donnez moi un 2.
Ensuite, et tant pis pour les tomates dans la gueule, désolé de dire que
Fortnite fut le jeu disposant du plus surprenant suivi cette année, et pas seulement avec sa saison OG, mais par l’arrivée de nouveaux modes très carrés alors que nous n’en sommes qu’en début de carrière, mais c’est ce foutu
LEGO Fortnite qui a déjà bouffé trop d’heures de ma vie, pratiqué plusieurs soirs par semaine avec ma deuxième moitié et si la hype s’essouffle, tout est susceptible de rebondir dans quelques semaines avec la première MAJ majeure.
Je citerais enfin et je pense comme beaucoup
le mode Valhalla de God of War Ragnarok, sorti de nulle part et qui a plus de valeur qu’une majorité des DLC alors que lui est totalement gratuit, et enfin, oui,
Mario Party 6. Pourquoi lui ? Eh bien vu que Nintendo préfère se reposer sur les ventes sur la longueur de Mario Party Superstars avec son contenu de la honte, j’ai lancé Dolphin pour me refaire en soirées à 4 les épisodes GameCube, et quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant que si le 4 est toujours aussi bon et le 5 toujours aussi moyen, le 6 que je n’avais jamais touché est l’un des meilleurs épisodes de toute l’histoire de la série.
Et vient l’heure des déceptions, nombreuses comme vous l’avez compris rien que dans l’introduction de ce papier. Je ne vais pas revenir sur ce qui a été évoqué, et je pourrais pourtant sortir plein d’autres trucs, comme l’absence de
Switch 2 (j’y croyais il y a encore un an) car même si sa grande sœur accueille encore des perles, la situation devient beaucoup trop problématique sur le plan technique. Comment également ne pas citer le
PlayStation VR 2, nouvel accessoire qui semble rejoindre la malédiction PlayStation sur tout ce qui touche leur hardware en dehors des consoles de salon (et de la PSP).
Déception également que personne n’a trouvé le moyen de rallonger les journées. Je me fais avec le temps une raison sur le fait que des jeux de ma wishlist n’en décolleront jamais, dont
Cyberpunk 2077 définitivement jamais terminé et pas retouché depuis les heures sombres. Et d’autres viennent s’ajouter à cette liste, dont
Octopath Traveler II ainsi que
Dead Island 2 et
Diablo IV, bien que j’ai au moins espoir pour ces deux derniers de m’y mettre en temps voulu, genre quand ils seront en belle promo ou dans le Game Pass (#radin).
Mais de ceux sortis cette année, il y en a aussi qui m’ont fait souffler, et pas n’importe lesquels car je peux citer la moitié des nominés aux Game Awards.
Resident Evil 4 notamment, plus proche du remake graphique que du remake tout court, et
Zelda : Tears of the Kingdom, tombé des mains au moment de comprendre que la liberté et construction à outrance commençait à me passer au-dessus. Et enfin
Alan Wake 2. Oui, c’était génial la séquence
Herald of Darkness (musique de l’année, clairement) mais cette LOURDEUR narrative à base de tirades tirés de branlettes de scénariste, moi perso, je ne peux plus.
Ce que j’attends surtout de 2024 :
- Final Fantasy VII Rebirth
- Picross S+
- Le deuxième trailer de GTA VI
- The Plucky Squire
- Du temps putain...
- Voir de quelle façon ils vont détruire Silent Hill 2 et MGS3
- Le reveal et la SORTIE de la Switch 2
- La preuve que les first-party Sony ne se résume pas à Insomniac
- Un AAA Xbox Game Studios pas en Early Access
- House of the Dragons S2 et The Boys S4
- L’arc des touristes aux JO 2024, ça va être INCROYABLE
Bonne année à tous

(je risque d'avoir la tête dans le cul demain pour le souhaiter)
Et que votre santé soit à son meilleur, surtout à notre époque.