Notre Concours annuel du Père Fouettard a démarré!
Avis assassins, débats houleux & polémiques sont déjà là !
Une édition qui promet ! Extraits :
-MOTO ROADER (PCE) :
Tout heureux possesseur d’une mini CoreGrafx, je découvre la liste des jeux, et horreur ! Que vient faire ce Moto Roader tout pourri là-dedans ? Remarquez, je plains aussi ceux qui ont pu avoir ce jeu à l’époque de sa sortie. L’avis de Romain est sans appel : vraiment nul est même encore trop gentil ! Dans ce genre de jeux de course vue du dessus, le pilotage du bolide n’est jamais une partie de plaisir, mais après avoir maîtrisé à peu près les contrôles, quelle désagréable surprise de constater que seule la voiture de tête gère le défilement. Vous n’arrivez pas à la suivre ? Eh bien, bonne chance, car vous allez constamment être sorti de l’écran pour être ramené dans la course dans une sorte de bulle. Le comble est qu’il arrive parfois que, même complètement largué par vos adversaires, vous puissiez terminer avant eux avec un peu de chance et d’astuce. Comment ça, de la triche ? Enfin peu importe, vous ferez peut-être illusion pour quelques courses, mais il y a aussi un timer, et lui ne pardonne pas. Quand même la voiture de tête n’arrive plus à passer les obstacles, la course n’avance plus, et tous les concurrents sont éliminés ! Game Over, et ne recommencez surtout pas ! (Blondex)
Source : https://www.gameforever.fr/moto-roader-8580.php
-Secret Story, le jeu (DS) :
Secret Story est une émission de télé-réalité qui atteint des sommets de débilité. Malheureusement, la télé-poubelle, ça marche ! Tellement bien, qu'une adaptation vidéoludique sortit sur DS en 2009. Le jeu commence par le choix de son personnage, je réponds à quelques questions pour finalement incarner Izabel la chauda... la "délurée". Avant d'entrer dans la maison, je teste ma popularité : j'enlève mes vêtements et je danse, elle passe de 75% à 100%, la vie quoi ! Le but du jeu est de découvrir les secrets de ses colocataires tout en cachant le sien. Pour ce faire, il faudra discuter avec eux, les pousser (on pousse BEAUCOUP dans ce jeu...), flirter, danser, tirer des vannes et découvrir des objets en rapport avec leurs secrets. Le jeu est tellement réaliste que l'on arrive très vite à ressentir soi-même l'ennui des protagonistes à répéter inlassablement les mêmes stupidités (hilarantes les premières minutes je dois admettre), dormir, se laver, se baigner, bronzer, manger (quand il reste des denrées, j'ai jeûné 4 jours !). Bref, rien ne sauve ce Secret Story, et gageons que marcher sur cette cartouche de jeu du pied gauche doit certainement porter chance... (BillHimself)
Source : https://www.gameforever.fr/secret-story-le-jeu-officiel-de-lemission-9201.php
- CHASE HQ 2 (MD) :
Commis par Taito en 92, Chase HQ2 est apparemment la suite d'un jeu de course à succès : faudra m'expliquer le pourquoi du comment. Au début, je me suis dis que ça pourrait être pas mal. Jouer à une espèce de Need for Speed où il faut entamer des courses-poursuites au volant d'une Ferrari, d'une Jeep, ou carrément... d'un poids lourd ! Une belle blonde, à renfort de clin d'œil coquin, tente de m'érotiser lors du briefing de capture. Le jeu se lance ...et patatras ! Non mais c'est quoi ce truc ? On est sur Megadrive ?! C'est un portage d'un jeu qui a 15 ans, sinon c'est pas possible ! La réalisation est catastrophique : on a un défilement façon Amstrad mais en 10 fois moins bien fait ! Les bruits du moteur me rappelle le sèche-cheveux de mon arrière-grand-mère, ou bien encore la ponceuse de mon voisin un dimanche matin à 7h ! Aucune animation, les sprites sont horribles, ça rame du fion, les sensations de conduites ou de vitesse sont inexistantes voire cadavériques et ce, quelque soit le véhicule emprunté. Enfin, les captures consistent à tamponner les cibles comme une chèvre en priant que le compte à rebours n'arrive pas à zéro avant. Un jeu anté-daté et honteux pour le support. (Twinsen)
-THE GUY GAME (PS2) :
Jouons à un quiz avec des étudiantes américaines, et posons leur tout un tas de questions pas faciles. En cas de mauvaise réponse, elles montrent leurs boobs ! Alors, ça vous tente ? Je me doute bien que oui. Jeff Spangenberg, le producteur, a profité du traditionnel spring break (le congé des étudiants américains vers mars) pour filmer les séquences de questions / réponses. Et pour financer The Guy Game, il a reçu un gros chèque d’une société japonaise de jeu vidéo, qui souhaitait le virer du studio qu’il a fondé (Retro Studios). Quel est le nom de cette entreprise ? « Nintendo ! » Oui oui, c’est bien, Iglou, bravo. Mais voyons plutôt ce que va répondre Amber. Elle a l’air de pas savoir, allez on parie qu’elle va se planter. Réponse en vidéo : « Who the fuck knows that ?! Huh… Playstation ? ». Faux ! Boobs ! Boobs ! BOOOOOOOBS !! Enfin voilà, en résumé, dans The Guy Game, votre culture, on s’en tape. Vous pouvez répondre correctement si ça vous chante et faire aussi des mini-jeux crétins, mais pour gagner, il faut deviner rapidement ce que la fille va répondre. En cas de sans faute, vous pourrez même voir le contenu non censuré. Ah bah oui, la beauferie ultime, ça se mérite ! (Blondex)
Source : https://www.gameforever.fr/chase-hq-2-12408.php
-KINGDOM HEARTS (PS2) :
Premier épisode de la saga Kingdom Hearts, je le découvre sur le tard. Autant le dire tout de suite, ce jeu est une catastrophe de bout en bout. Nomura a fait le gros fanboy de base. Il s'est dit : "Tiens ! J'aime Disney, donc je vais reprendre leurs personnages et les habiller à ma sauce, et comme j'ai le melon, je vais aussi rajouter mes persos de mes Final Fantasy". Cela engendre un gloubi boulga assez insipide, il faut bien le dire. Le tout saupoudré d'un scénario sans queue ni tête et mal raconté, comme Nomura a toujours su le faire dans chacun de ses jeux. On aurait tout aussi bien pu prendre d'autres personnages et appliquer des textures différentes sur les mondes, ça aurait permis la découverte d'un autre univers. Nomura a donc voulu faire son fanboy, et on se retrouve avec du Disney mélangé à du Square, mais rien ne respecte l'univers de l'un ou de l'autre. C'est tout simplement à vomir si les problèmes de caméra ne vous auront pas déjà filé la gerbe avant. Les combats sont bien mauvais, sans parler du dernier boss interminable... Un jeu qui laisse un goût amer, avec bien plus de questions que de réponses une fois terminé. (PXL)
Avec 3 petits jours de retard, je célèbre à mon tour les 20 de la Playstation 2 !
La seconde Playstation demeure à ce jour le plus grand succès de la marque et la console la plus populaire de l'Histoire, avec près de 158 millions de consoles !
JOYEUX ANNIVERSAIRE LA DREAMCAST ! L'ultime console de salon de Sega, première 128-bits de l'Histoire n'aura pas connu un succès commercial mérité.
Pour autant, pour de nombreux joueurs, il s'agit de la Rolls Royce des 128 bits tant sa ludothèque et ses services ont marqué ceux qui l'ont essayé!
Pour fêter célébrer dignement cet anniversaire, je vous propose une rétrospective des jeux les plus marquant de la console aux travers de plusieurs centaines d'avis de joueurs présent dans la base de GF, qui compte à ce jour 110 jeux DC enregistrés !
N'hésitez pas d'ailleurs à ajouter votre avis sur votre jeu préféré, ou de rajouter un jeu qui pourrait manquer à l'appel !
1997. Après 4 ans d'attente et de teasing interminables dans la presse spécialisée, la petite équipe de Cyan accouche enfin, dans la douleur, de Riven : la suite de Myst.. Plus de 20 ans après sa sortie, Riven est une aventure qui n'a rien perdu de sa superbe. Au contraire, sur de nombreux points, elle fait encore autorité, même aujourd'hui, en 2020.
A travers ce test, je vous propose de revenir sur la genèse du projet, sur les enjeux qui ont accompagné sa sortie, et bien sûr, de vous proposer une analyse du jeu en lui même et du fait d'y jouer encore ou non, en 2020.
Bonne lecture.
Une suite après le Tsunami Myst
Pour comprendre l'ampleur du phénomène, il faut revenir quelque peu sur le contexte de l'époque , voir un peu en arrière. Lucas arts et Sierra règnent en maîtres incontesté du jeu d'aventure sur PC. Doom, d'ID Software, sorti un an plus tôt, a été un tsunami technologique et critique. Et pourtant ce jeu tenait sur disquettes et tournait sous MS-DOS. Et voilà qu'arrive l'année 1994 avec, enfin, l'essor du PC familial avec son rutilant Windows 95 et son arme secrète : le lecteur de Cd Rom.
Les frères Miller : à gauche Robyn, à droite, Rand.
C'est alors que 2 frères, Ryan et Robyn Miller avaient sorti un jeu d'aventure à la première personne MYST.
Rand est le technicien, l'Esprit. Robyn lui, est l'artiste, l'Âme de Cyan.
Le résultat est ovationné. Plus rien ne sera jamais pareil. Pendant 4 ans, Myst est vanté comme "le jeu le plus vendu du monde" (cf les boites de l'époque). L'éditeur Brøderbund Software, fait fructifier le pactole : les déclinaisons de Myst arrivent sur toutes les machines, y compris les consoles de salon. Le phénomène est mondial.
Tout comme le Doom-like, on parle donc du désormais du "Myst-like" et nombreux sont les studios à s'être essayés pour copier le maître, sans jamais l'égaler. Myst devient plus qu'un phénomène purement gaming : il devient un phénomène culturel, un genre à part entière. Le jeu est même cité dans la presse non spécialisée, dans les journaux TV, etc.
Une gigantesque communauté de fans se forment, et rongent son frein comme elle le peut en lisant et discutant des romans qui développement l'univers initial.
Les choses ont également changé du côté de Cyan. Passé d'un duo aux faibles moyens, le studio emploie désormais plusieurs dizaines de salariés, et les ambitions allouées sur le projet Riven sont démesurées : un univers gigantesque entièrement précalculé et continu et doté un rendu photo-réaliste; De nombreux acteurs pour développer l'intrigue; des puzzles bien plus nombreux et plus complexes; un lore développé à l'extrême avec un système de langue, d'écriture et de mathématique propre, etc.
Le résultat en terme de production : un quantité astronomique de données : Cyan doit impérativement réussir à faire entrer un jeu qui pèse pas moins de 9 Go pour des PC qui, à l'époque, n'excèdent pas avoir plus de1.2 Go giga d'espace disque total....
Ils arriveront (tant bien que mal) à faire entrer le jeu sur 5 cd-roms (soit le tiers de l'espace nécessaire sans compression) : c'est du jamais vu.
Mais l'équipe peut être fière : malgré un an de retard, Riven est enfin terminé.
Pour terminer cette partie contexte je vous cite les frères Miller qui laissent un message dans la notice du jeu (traduction par mes soins) :
"Eh bien, nous y sommes à nouveau. Pour certains d'entre vous, ce sera un nouveau voyage; pour d'autres, ce sera une continuation après un bref hiatus. Dans tous les cas, l'expérience que vous vous apprêté à vivre est le cumul de notre sang, de notre sueur et de nos larmes de ces 4 dernières années (ok, peut être pas le sang).
Riven a été élaboré pour être une expérience immersive. Alors fermez la porte, baisser les lumières, monter le son , asseyez vous fans sur une chaise confortable, et laissez vous emporter à l'intérieur du monde de Riven.
Et, pour l'amour de Dieu, utiliser un casque ou une paire de bons écouteurs !
Dans Riven, nous jouons le même personnage que dans Myst. Aucune explication n'est donné, une fois encore. Libre à vous ou non, selon votre sensibilité, d'imaginer que vous jouer un tiers ("The Stranger" comme certains fans l'appellent) ou simplement que vous jouez votre propre rôle dans l'aventure.
J'ai plutôt tendance à me placer naturellement dans ce second cas de figure. Atrus, mon ami, nous nous retrouvons.
Apparté : pour celles et ceux qui n'ont pas fait Myst
Je vais éviter autant que possible de spoiler l'intrigue de Myst, mais Riven étant la suite direct de ce dernier, je vais y faire quelque peu référence, ne serait ce que pour les nouveaux venus.
Dans le premier épisode (Myst), vous démarriez l'aventure au fond d'une crevasse galactique. Perdu aux milieu des étoiles, un livre tombait sous vos yeux. Le livre de Myst. Une fois touché, ce livre vous a amené sur l'île de Myst, un lieu enchanteur mais vide d'habitants.
L'intrigue vous alors amené à croiser la route d'Atrus, qui vous parlait à travers un autre livre de liaison, D'ni (prononcé "dané"). Dès lors une intrigue se développait autour d'une famille ayant la capacité de créer des mondes avec des livres. Les créer, oui, mais aussi les contrôler, voir les détruire. Si Myst semblait apporter une première conclusion à cette querelle, le pire restait à venir...
Riven : le pitch
Suite à la fin de l'intrigue concernant le conflit qui opposait Atrus à ses deux fils, Syrus et Achenar, dans le premier épisode, l'auteur de Myst doit encore retrouver sa femme, Catherine.
Bien qu'elle soit mentionnée à nombreuses reprises dans Myst, nous ignorions tout de son sort. Nous savions simplement qu'un plus grand danger nous attendait par la suite pour la délivrer.
ET nous y sommes. Atrus vous recontacte : sa femme est belle et bien prisonnière. Elle est retenue dans "le 5e Age" :Riven. A la différence de Myst, Riven n'est pas l'oeuvre d'Atrus, mais celle de son père, Ghen. Un homme qu'il juge fondamentalement mauvais.
Vous partez donc pour Riven. Objectif : localiser et libérer Catherine. Et éventuellement, résoudre le problème Ghen.
Un monde G.IG.A.N.T.E.S.Q.U.E
Carte représentant le monde de Riven et ses 5 îles principales.
Si Myst était composé d'une île principale et de 4 Ages qui lui étaient reliés par des Livres de liaisons, Riven est quant à lui un jeu composé que d'un seul âge, segmentée en 5 îles. Chaque île est plus ou moins un concept.
En terme de superficie pure, cette suite balaiela surface de jeu du premier épisode : Riven est à lui seul plus grand que Myst et ses 4 âges réunis (Ghen sait bosser lui : prends en de la graine Atrus !).
L'échelle de Riven donne parfois le vertige!
Sur quasiment tous les points, Riven ressemble une antithèse de Myst : si Myst était sombre, Riven est lumineux; si Myst était chaotique, Riven est ordonné; si Myst transpirait la déshérence, Riven ruisselle de vie. Si Myst était un cloître, Riven transpire la liberté.
Enfin, si Myst était aisé, Riven, lui, est impitoyable.
Début de l'aventure, sur l'île principale
En parcourant la première île, la première chose qui vous frappe est le gigantisme de certaines structures. Un gigantesque dôme siège au sommet de l'île de départ, lumineux, tel un soleil. D'autres dômes, de plus petites tailles , semblent également être dispersés, ici ou là, sur chaque île.
Le réseau de dôme s'avérera au cœur des mécanismes de Riven. Encore faudra t il arriver à en comprendre la fonction.
Pour se déplacer entre les îles, un réseau de téléphérique est à votre disposition. De cette façon, les déplacements entre les îles sont continus...
... et laissent place à de superbes cinématiques à vous décrocher a machoire.
A noter que le changement d'île marquait un changement de cd-rom dans le jeu originel. Dans la version GoG, c'est terminé et ça s'avère quand même beaucoup plus agréable.
Le gameplay
Le plaisir de Myst est toujours : appuyer sur un bouton, voir se déclencher un superbe mécanisme à l'esthétisme léché.
Riven s'inscrit dans la continuité des mécanismes développés dans Myst : vous avancez en vue subjective, en cliquer/pointer, par intervalle d'écrans fixes dans des décors précalculés.
Le curseur reste celui des Macintosh, à ceci prêt qu'il indique mieux désormais les directions possibles lorsque vous vous approchez des bords de l'écran (ex : regarder au plafond).
L'icône de la main peut aussi légèrement changer à la proximité d'un objet que l'on peut saisir, comme un levier.
Enfin, l'ajout d'un "zip-mode" (mode éclair) vous permet de travers les passages déjà parcourus de façon plus rapide. Ce principe, à activer si nécessaire en option, est emprunté à Timelapse, un autre jeu d'aventure, qui était sorti dans l'intervalle entre Myst et Riven et que je vous conseille chaleureusement.
Un inventaire est désormais présent en bas de l'écran, mais reste extrêmement sommaire. Il ne sert pas à transporter d'objets autre que les livres vous aidant à mieux comprendre l'histoire et l'univers de Riven.
De façon générale , Riven s'avère bien plus souple d'utilisation que Myst : les interludes entre chaque écran de déplacement sont plus fluides et naturels et la visibilité des interactions est plus aisée (à une petite exception prêt pendant le jeu).
Riven reste donc basé sur un gameplay extrêmement épuré, de façon à favoriser à l'immersion extrême du joueur et le plaisir du déplacement dans son univers.
Comment ouvrir ces fichus dômes?!
Une narration plus que jamais tout en suggestivité
(Piste proposée)
L'arrivée face à cette statue est accompagnée par une musique aussi mystique que transcendante.
De façon globale, la saga utilise généralement le langage suggestif : si beaucoup d'éléments sont clairement énoncés dans les textes que vous trouverez ici ou là, beaucoup d'éléments de compréhension passent par la composition des images et leurs signification : une pièce abandonnée nimbée de poussière, une école vide de ses habitants, une prison nimbé de sang : c'est au joueur d'en tirer sa propre interprétation de ce qu'il voit sous ses yeux. Une façon d'intensifier l'immersion du joueur et de l'imprégner de façon personnelle dans l'univers.
Vous ne voyez pas les habitants et pourtant, vous sentez leur présence à chaque instant
Encore une instrument diabolique qu'il va falloir comprendre...
Une technique jamais vu alors, et jamais revu depuis
L'île de la Forêt va vous décrocher la mâchoire.
Soyons clair : JAMAIS un jeu ne fut plus beau que Riven d'un point de vue technique. Son hyper-photoréalisme, à base du meilleur de la technologie 3D, était sidérant. Allié à la pertinence de son design, et la puissance de ses animations : Riven était tout simplement la plus grande réussite esthétique de l'Histoire du Jeu Vidéo.
Le jeu est truffé de petites animations
Un videoscope faisant office de caméra de surveillance. Admirez le niveau de détail sur le verre, le métal...
Ce n'était pas un jeu que nous avions devant les yeux : c'était un monde, celui de Riven, que vous pouviez presque toucher et sentir derrière votre écran.
Le niveau de soin et de détails apporté aux textures, à la matière et aux éclairages parfaits confine à la fois au génie et au travail de titan.
L'iconique village des Moéti. On s'y croirait.
En plus de 30 de gaming, seul les décors de Resident Evil Rebirth ont su s'approcher un temps soit peu du niveau Riven en terme de qualité technique. S'en approcher oui, mais jamais l'égaler.
Image restaurée. Notez les couleurs.
Je serais donc purement vindicatif et subjectif avec ce constat : Riven était, est, et sera toujours le plus beau jeu vidéo jamais fait.
2 bémols cependant :
-Le jeu est et demeure en 640*480 / 65 000 couleurs : un affichage qui, s'il tirait pleinement parti de l'entrelacement des moniteurs de l'époque pour atteindre une finesse sans pareille, ne peut aujourd'hui logiquement éviter une inévitable pixellisation de l'image sur nos écrans plats modernes.
- L'incrustation des vidéos a clairement été hyper compressée pour pouvoir rentrer sur les cd-roms. Il en résultait (déjà l 'époque) une hyper pixelisation sur les phases videos, comme lors des déplacements entre les îles ou bien lors de l'incrustation de personnages réels à l'écran. C'est fort dommage, car ces vidéos sont réellement magnifiques. Quel dommage que Riven n'ait jamais eu droit à une version HD avec des vidéos non compressées. C'est bien là son seul écueil esthétique.
Si les acteurs s'avèrent convaincant, leur incrustation n'est pas parfaite. Dommage.
Une difficulté exacerbée
Observer, comprendre mais aussi écouter la faune locale sera obligatoire pour espérer progresser.
La principale frustration de Myst résidait dans l'impossibilité de continuer à avancer si vous étiez bloqué face à une énigme. Sans pour autant renier ce principe, Riven semble en adoucir de prime abord les contours : en effet, de part à grande liberté de déplacement qu'il est donné d'office au joueur, ainsi que de la multiplicité des énigmes qui s'offrent à lui ici ou là (avec la possibilité de les résoudre plus ou moins dans l'ordre de votre choix), Riven peut sembler plus aisé que Myst et moins punitif. Il n'en est rien. Riven est dur. Incroyablement dur.
Cette énigme amènera au plus grand morceau de bravoure de la saga : l'énigme du pressoir.
Pourquoi cela? A cause de la dissémination des indices d'abord, qui sont désormais éparpillés à grande échelle sur l'ensemble de la surface de jeu : certains clés de compréhension pour résoudre un casse tête sur une île sont disposés sur une autre : à vous de faire le lien. Les énigmes et indices sont à la fois visuels et sonores. Il faut aussi parfois faire moult associations d'indice pour arriver à la solution. Il tient donc à vous de jouer à Riven dans les meilleurs conditions d'immersion possible, comme demandé par les développeurs. Et de prendre des notes !
Autre point de différence la déduction : si Myst profitait d'une tour didactique, rassemblant des indices-clés. Dans Riven, il n'y a rien d'équivalent, si ce n'est peut être l'école et encore. Chaque idéogramme chaque symbole doit être analysé, testé, comparé.
Certaines déductions ne peuvent aussi se faire que par simple élimination (vous avez 4 indices à rattacher à 4 symboles, le dernier symbole n'a pas d'indice, il faut donc le rattacher au dernier restant). Les développeurs ont également mis certains pièges dans la résolution de certaines énigmes importantes.
La difficulté est globalement assez inégale dans Riven : si la récolte d'indices et l'ouverture des mécanismes de base est plutôt aisé, résoudre les énigmes finales est de l'ordre de l'Odyssée. Non pas qu'elles soient infaisables, mais certaines sont tellement abstruses qu'elles laisseront bons nombres de joueurs sur le carreau.
Ce qui est intéressant dans Riven, c'est que les indices et leur résolution ont tendance à se cumuler pour permettre de résoudre des énigmes bien plus complexes par la suite. Ces grosses énigmes marquent généralement des évènements majeurs de l'intrigue : les résoudre apporte alors un énorme sentiment d'accomplissement.
Vous allez en chier pour arriver ici, je vous le dis...
De façon générale, Riven exige, patience, observation, déduction, et sang froid. Mais sachez le : il n'est pas infaisable.. Tout le monde peut y arriver.
Un travail de incroyable sur le lore
En plus d'un récit extrêmement détaillé dans les livres à trouver dans le jeu, ainsi qu'une direction artistique vraiment unique, Cyan a développé, parallèlement à Riven, de véritables romans parus en librairie. A l'interieur, on y trouve l'ébauche d'une véritable langue, avec son propre système d'écriture et de mathématique : le Dn'i.
L'école dans Riven vous permet de d'écrire les chiffres 1 à 10. A vous de déduire comment écrire les chiffres plus gros.
Le chiffre 5 (pour 5e âge) apparait pourtant dans Riven. Il est omniprésent.
Il a été inventé par l'un des développeurs Richard Watson.
On appelle ce système quinquévigésimale. Il base son système de calcul sur la norme 25 plutôt que la base 10.
En plus d'apporter un sentiment d'accomplissement incroyable, cette énigme majeure du jeu félicite le joueur en lui faisant la démonstration d'un magnifique effet d'eau digne du film Abyss.
On retrouve donc ces éléments de mathématiques et de langue dans Riven. Cyan a tenté autant que possible d'inclure des textes en langue D'ni, pour les fans jusqu'aux boutistes.
Un travail de longue haleine, voir de défiance entre les fans pointilleux et un Robyn Miller qui jettera l'éponge et quittera le studio à la sortie du jeu, pour sauver sa santé mentale.
Une bande son parfaite
Comme vous l'avez peut être écouté en lisant ce test, la musique de Riven est particulièrement belle et originale. Emplie de mélopée mystiques, nimbée de synthétiseurs mais aussi d'instruments plus "ethniques", elle fait à la fois lien avec la bande originale de Myst et l'orientation plus anthropologique de Riven.
Des engageantes mélodies d'Atrus au sentiment de plénitude de Moiety Forest jusqu'à l'inquiétant thème de Ghen, la bande originale, signée une fois encore par Robyn Miller, s'avère à la fois nettement plus conséquente mais aussi élaborée.
A titre personnel, je lui trouve parfois des similitudes avec le travail de Marc Snow sur la série X-Files.
Accompagnant à la perfection les images à l'écran, mais aussi le joueur pendant plusieurs dizaines d'heures sans jamais le lasser, elle fait parfaitement son office, et s'avère au final être la meilleure bande originale de toute la saga.
Et que dire du Sound Design? Des bruits de métaux qui s'entrechoquent à la force de la machinerie D'ni, en passant par la luxuriance de la faune et de la flore de Riven, le Sound Design de ce jeu est certainement l'un des plus aboutis de l'Histoire du Jeu vidéo. Sans aucune compression, avec un soin extrême apporté à la spatialisation du son (ex : le bruit du vent lorsque vous tournez la tête) , il fait encore autorité aujourd'hui comme peu de jeux en sont capables, même avec la technologie actuelle. Chapeau.
Conclusion
Si Riven n'est pas parfait, il est , à bien des égards une suite époustouflante à Myst. Techniquement et artistiquement au sommet, le jeu témoigne d'un souci du détail jamais vu jusqu'à lors (et même depuis) dans l'histoire du jeu vidéo.
Profondément intellectuel, voir philosophe, son lore et ses mécaniques de jeu sont réservés aux joueurs en quête d'intelligence, de réflexion, et d'élévation du média jeu vidéo.
Si Riven s'éloigne beaucoup de Myst, au point l'épisode le plus singulier de la saga, et que sa difficulté exacerbée mettra beaucoup d'impatients au tapis, il demeure, à ce jour, un must-have absolu pour tout joueur qui se respecte. Merci de votre lecture.
Synthèse pour les prescriptions de Gépalu 3000 mg :
Points positifs :
- Techniquement bluffant
- Artistiquement sidérant
- Un univers qui semble vivant derrière votre écran
- Sound design et musique de folie
- Doublage et acting réussi
- un sentiment de liberté réel
- Un lore ultra travaillé
-des mécanismes jouissives à utiliser
- 5 cd roms !
- une cinquantaine d'heure de jeux en premier run, au bas mot.
- Un jeu paisible
- Nombreuses fins possibles
-Points négatifs :
- Un univers plus "ethnique" que Myst, qui pourra en décevoir certain(e)s
-Devoir changer constamment de disque dans la version originale (Note roblème résolu dans la version GOG)
- Pixellisation sur les machines modernes
- Vidéos compressées
- Certains indices vraiment trop abstrus.
- Les énigmes finales : restez calmes.
-Une commu' cancer qui aura eu raison de Robyn Miller
Lyon : Des braqueurs font main basse sur un stock de Playstation 5 et de jeux vidéo
BRAQUAGE Un entrepôt situé à Genas, vers Lyon, a été braqué mardi matin. Les malfaiteurs sont repartis avec un gros butin
A quelques semaines de Noël, l’entrepôt était chargé de colis et les malfaiteurs bien renseignés. Mardi matin, vers 8 heures, l’entrepôt FedEx de Genas, près de Lyon,a été braqué par plusieurs individus, qui ont fait main basse sur des palettes de colis remplis de consoles et de jeux vidéo.
Selon Le Progrès, les malfaiteurs ont pénétré dans l’établissement, le visage dissimulé sous des masques chirurgicaux et armés de lanceurs de balles de défense, et ont volé des palettes entières de Playstation 5, sortie récemment et déjà en rupture de stock. Une scène qui s’est jouée devant les employés du site, médusés.
En fuite Les bandits ont ensuite pris la fuite à bord d’un fourgon et d’une voiture. Mardi soir, les véhicules et les malfaiteurs n’avaient toujours pas été retrouvés par la police. La direction de FedEx a fait savoir à nos confrères qu’une cellule psychologique avait été mise en place pour soutenir les salariés de la plateforme présents lors du braquage.
La créature va revenir avec Dan Trachtenberg (Cloverfield) à la réalisation et Patrick Aison (Jack Ryan) au scénario.
Le cinéaste a confirmé la nouvelle, tout en faisant part de sa déception quant à ce leak.
Il précise qu'il bosse depuis 4 ans sur le film et qu'il avait prévu une façon très spéciale de l'annoncer, et que du coup, c'est tombé à l'eau.
Autre (bonne ?) nouvelle : Anrold Schwarzenneger himself a déclaré son intérêt pour le projet. Après Ghost of Recon, va t on avoir droit à l'inespéré retour de Dutch face au Predator?
3 ans après le succès du premier épisode, la Team Ninja a décidé de remettre le couvert pour un second épisode de Nioh, la licence "maso-core" de Koei Tecmo.
Ce 2e épisode est un préquel où vous allez pouvoir jouer votre propre personnage via un éditeur assez poussé, permettant de créer le héros de vos rêves.
Concernant le gameplay, si certes on reprend les bases et on recommence, le tout a été largement affiné, en implantant des nouveautés qui donnent une véritable identité à cette suite. Pour commencer, il y a les "contres" : lorsqu'un ennemi prépare une grosse attaque, vous pouvez le contrer selon un certain timing lié au type de parade choisi (3 types), ce qui donne un rythme assez différent au combat par rapport au premier.
Mais ce n'est pas tout : l'équipe a mis en place les "capacités Yokai", magies empruntées aux ennemis du jeu ou boss, donnant encore plus de complexité au système de combat. Nioh 2 ne réinvente pas la formule, mais il améliore grandement son ainé, en peaufinant son système et en améliorant son level design.
Nioh 2 est un excellent jeu, et permet au titre de la Team Ninja de trouver sa propre voie, un Must Have pour les fans du genre.
Avec un petit jour de retard, je vous propose une rétrospective Dragon Ball pour célébrer l'anniversaire de la série !
C'est effectivement le 20 Novembre 1984 que le premier chapitre de Dragon Ball paraissait dans Shonen Jump Magazine.
Depuis lors, la saga a connu et connait encore une pléthore de jeux videos. Je vous propose de lire quelques avis sur plusieurs épisodes et de consulter une liste plus exhaustive (mais pas complète) en fin d'article. Bonne lecture.
-DRAGON BALL - LE SECRET DU DRAGON(NES)
Bon, on ne va pas se voiler la face, c'est moche et c'est presque injouable, mais c'est trop fun de jouer avec notre ami Son Goku dans sa toute première aventure sur console, et qui en plus est, suit bien le cours de l'histoire de Dragon Ball. Tout au long de son voyage, vous allez croiser ses amis ainsi que ses ennemis pour trouver les 7 boules du dragon. Il aura aussi à trouver d'autres objets, tel que des capsules qui, quand il les touche, explosent en libérant des éléments : Le point d'interrogation (Valeur : 100-1000 points) ; le gigot, augmentant les points de vie de San Goku de 20 pts ; le sandwich, qui permet à Son Goku de courir plus vite pendant un temps limité (Valeur : 500 points) ; le gâteau, qui accroît les points de vie de Son Goku de 100pts... mais aussi le bâton magique, que Son Goku peut utiliser à la place de ses poings. Le pouvoir de destruction de cette arme est deux fois supérieur à celui du poing. Il permet à Son Goku de frapper les ennemis qui sont éloignés en lui permettant de les vaincre plus facilement. Quant à la musique, c'est tout simplement celle du dessin animé, quoique un peu trop répétitif à mon goût. (Portawak)
Kyoushuu! Saiya Jin reprend exactement le même principe que ses aînés avec cette fois pour thème l'attaque des sayens. Inutile de chercher une quelconque nouveauté dans le gameplay, vous n'y trouverez rien. En revanche, il faut reconnaître que du point de vue technique, l'ensemble s'est bien amélioré. Les déplacements sont maintenant accompagnés d'un curseur qui rend la chose un poil plus ergonomique et l'aspect jeu de plateau laisse place à un monde ouvert délimité en cases, ce qui octroie un certain sentiment de liberté. Les décors quant à eux sont joliment colorés et les mises en scène plutôt réussies. On appréciera particulièrement les combats qui laissent désormais de côté les images fixes et optent pour des animations d'excellente qualité qui offrent un rendu proche de l'animé. Ironie du sort, ces phases sont beaucoup trop longues et aussi réussies soient-elles, l'ennui fini par prendre le dessus. En bref, beaucoup de poudre aux yeux mais peu de réel plaisir. Très discutable. (Wave)
Je n'étais pas particulièrement fan de DBZ, mais je me devais de m'y intéresser aux risques de passer pour un ringard au collège. Et pour mes potes fans de DBZ, La Légende Saien était incontournable. J'ai donc dû apprendre à y jouer, et passées les premières impressions peu enthousiastes (graphismes sobres malgré leur fidélité à la série, combats imprécis et lents), je dois admettre que je me suis bien amusé avec ce jeu. Une fois les coups spéciaux maîtrisés, les combats gagnent vraiment en dynamisme, même si l'aire de jeu semble trop vaste... Et puis on apprend aussi les super attaques, et le jeu change de dimension : parades, contre-attaques... et ce sur terre comme dans le ciel ! Les combats s'avèrent ainsi intenses, et laissent pas mal de place à la stratégie. Le vrai plus de ce DBZ est surtout son mode Histoire, plutôt long et une très bonne surprise. La Légende Saien reste donc un jeu tout à fait jouable, malgré son roster limité et déséquilibré (Goku et Broly étant bien trop forts) et sa traduction française qui fait très mal au Bescherelle ! Le meilleur DBZ sur 16-bits, sans aucune discussion pour ma part. (Blondex)
Dragon Ball sur MD est un excellent volet de la saga sur la console de SEGA. Pensé pour contenter les fans du hérisson qui bavaient devant l'excellent DBZ 2 sur SNES, la version Megadrive, sans l'égaler, s'en sort avec les honneurs. Déjà elle se paye le luxe d'exploser le premier DB SNES, qui était une daube, soit dit en passant. Bénéficiant des ajouts de gameplay de la Légende du Sayen, l'Appel du Destin bénéficie d'un caste complètement différent, avec notamment, pour la première fois, la présence de Krilin ou du commando Ginyu. Les environnements sont variés, les musiques bonnes et rythmées, les sprites et les animations des persos sont plutôt réussis, et le caste est très complet (11 persos), chaque perso ayant un style de combat à part entière et les coups pleuvent. Pas de perso caché malheureusement, mais un mode turbo pas piqué des vers car plus rapide que les versions SNES sur console PAL 50HZ. Chaque perso dispose de deux smash spéciaux et d'un smash caché. On peut également s'envoler lorsque les persos sont proches, ce qui n'était pas possible sur SNES jusqu'au 3e volet. Un Dragon Ball que j'aime beaucoup, et que je place juste après DBZ2 sur SNES en terme de qualité. (Twinsen Threepwood)
Ce Beat'em all est tout simplement un régal à jouer pour tous les fans. Il suit parfaitement l'histoire de Dragon Ball jusqu'au démon Picolo, en passant par l'entraînement de Tortue Géniale, le tournoi, le combat contre Taopaipai... Une fois le mode histoire fini, on débloque un mode duel qui permet de faire des combats directement contre l'ennemi de son choix. Ce mode est très vite fatiguant, on a un mode mini-jeux, ainsi qu'un mode permettant de voir sa collection de cartes gagnées dans le mode histoire. Les graphismes sont colorés et détaillés (une merveille), et la bande son colle bien au rythme des combats ! Un jeu à ne pas manquer pour tous les fans de Dragon Ball ! (Vegetox)
Étant fan de Dragon Ball, j'attendais ce jeu avec impatience. Dès le démarrage, je suis sous le charme : une belle intro en 3D qui donne vraiment envie... Allez hop, je commence ! Bien sûr, on a droit au blabla habituel entre les personnages, et arrive le jeu... et là, aïe, c'est raide ! On manie Goku avec le stylet, mais vu qu'il est idiot, il répond mal, donc ça fait un mauvais point. Bon, je me dis "Allez, tu vas y arriver, t'as déjà vu pire". Je continue, ça suit assez fidèlement l'histoire, mais ils ont du ajouter quelques passages supplémentaires pour compléter l'aventure, qui sinon aurait été rapide. Et là, c'est le drame, car c'est tout simplement chiant : manque d'action, mou, long, les niveau sont vides et ça manque de speed, car dans le manga, San Goku lui-même est speed, comme quand il va défoncer l'armée du Ruban rouge. En bref, les niveaux sont un bon somnifère. Sinon, parlons des graphismes : c'est beau, très beau même je trouve, mais ce n'est pas ça qui fait un bon jeu. Je suis donc très déçu, mais je vous conseille quand même de l'essayer car les avis des fans divergent. Je lui préfère cependant DB Advance Adventure, qui lui est plus speed. Sur ce, bon jeu ! (Vegetox)
Défaite indéniable de Sony pour le coup ! Car, quand on compare ce Ultimate Battle 22 ("faussement" 22 en fait) et Ultimate Battle 27 sur Saturn, cette dernière gagne le combat par KO ! Là où DBZ UB27 reste dans l'univers adapté à tout point de vue (style 2D), UB22 s'éloigne trop pour rester dans la mode... Décors d'une pauvreté assez grande malgré les soit-disantes capacités de la console, roster moindre, modes de jeu tronqués, techniques de combat à des années lumières de ce qu'est Dragon Ball Z et présentation générale complètement nulle. Après, je ne dis pas que la Saturn a tout bon, car elle demeure une version très bonne, mais très saccadée, ce qui empêche d'apprécier réellement ce qu'aurait pu apporter un DBZ 32-bits. Mais l'effort de faire des bonnes choses récompense en général et c'est le cas de la comparaison de chez Sega. Pour dire clairement le désavantage de Sony, le fait que le mode de jeu de Mr. Satan y soit absent notamment, fait que le joueur fera vite fait son choix. Maintenant, c'est l'éternelle question de nos années : choisir la "mode" pour suivre le "mouvement" ou faire les choses bien pour avoir de la qualité ? Mais, je ne suis pas psy. Merci. (Kim)
Lire tous les avis du jeu : [url]https://www.gameforever.fr/dragon-ball-z-ultimate-battle-22-6483.php[/url]
-DRAGON BALL Z - SHIN BUTODEN (Saturn)
Dragon Ball Z est certainement l'un des mangas les plus populaires au monde. Ainsi, l'œuvre d'Akira Toriyama se verra adapter sur de nombreux supports pour le plus grand plaisir des fans. Après de nombreuses versions sur Super NES, dans lesquelles Son Gokou et ses amis s'affrontaient dans un jeu de baston en 2D, c'est on ne peut plus logiquement que la Saturn accueille à son tour un nouvel opus. Dans un premier temps, il est essentiel de souligner que ce nouvel épisode est dans la continuité des précédents DBZ sortis sur Super NES : on se fight à coup de kaméhaméha et autres Final Flash, et l'écran se partage en deux lorsque les deux joueurs sont trop éloignés ou lorsque l'un d'entre eux s'envole dans les cieux ! Un mode relativement original, mais surtout comique, vous permettra de participer au tournoi de Mr. Satan. Techniquement, ce DBZ s'en tire avec honneur : graphismes fins et colorés, animation qui tient la route, bande-son agréable et très bonne jouabilité en font un jeu très agréable ! (Mitsuo JCT, créateur des éditions Pix n' Love au passage)
Après la surprise du premier volet, voici la suite ! Maintenant, on passe en cell-shading afin de respecter au mieux le visuel d'Akira Toriyama, et cette nouveauté graphique est impressionnante : elle nous plonge directement dans l'ambiance de DBZ... gâchée par un doublage en anglais de très mauvaise facture et surtout par un mode story accablant d'erreurs et de stupidités. Celui-ci est une sorte de jeu de l'oie où on avance ses pions un par un jusqu'à ce qu'un adversaire arrive pour faire avancer le scénario. On se rend compte rapidement qu'on va sacrément s'ennuyer avec ce système monotone, et ce qui nous attend par la suite est incroyablement débile : il ne faudra pas s'étonner de voir Freezer et Cell ressuscités par Babidi. Oui, c'est n'importe quoi ! Ceci ternit incroyablement l'ambiance et fait regretter le précédent opus (bien que graphiquement inférieur). Niveau gameplay, c'est pareil, sauf qu'une nouvelle attaque apparait et dynamise le jeu, mais c'est répétitif. Quand on sait ce que sa suite Budokai 3 réserve, on peut rapidement oublier Budokai 2. (La Fouine)
Il aura fallu attendre 20 ans pour ma part pour que je puisse (enfin !) réaliser mon rêve de gosse : réaliser un kamehameha dans un jeu, en faisant le geste précis ! Le rêve était devenu réalité, et les bibelots entourant ma TV n' y auront pas survécu. En plus de proposer le casting le plus hallucinant de la saga en jeu vidéo, T3 se paye le luxe de repenser complètement le motion gaming qui avait été initié dans le 2, que je trouvais complètement injouable. Mais quel pied mes enfants ! Faire un Yajirobé vs Gogeta ? Possible ! Commandant Blue vs Cell ? Possible ! Arale vs Pilaf ? Possible ! Toutes les transformations, toutes les fusions, toutes les attaques et scénettes mythiques sont là ! Le mode Story est malheureusement très découpé, mais tous ces affrontements n'ont jamais été aussi bien mis en scène ! Et la quête imaginaire avec Devilman est à mourir de rire ! Même les voix jap' répondent présents ! Le DB parfait ? Presque ! Jouer à la manette est quand même moins fun mais plus précis (un peu comme à Mario Kart), l'OST de la version jap' a été squeezée pour une BO naze, et il y a doublon sur une touche wiimote (bas) ce qui est un peu agaçant. Une bombe malgré tout ! (Twinsen Threepwood)
Il y a des jeux qu'on a et ceux qu'on essaye chez les copains, Burst Limit fait partie de la deuxième catégorie. A la limite, les fans de DBZ seront ravis mais même pas (mon copain est un fan de la série et n'y a pourtant pas trouvé son compte). Pour ma part, Burst Limit a ceci de décevant qu'on a l'impression d'en avoir fait le tour après une demi-heure de joute. Au début, les combats à base de cinématiques sont spectaculaires, surtout lorsque le copain en question vous fait attaques spéciales sur attaques spéciales. Mais voilà, l'ennui s'abat d'un coup. Graphiquement, le jeu n'est pas désagréable mais les décors ne se renouvellent pas. Côté persos, il n'y a pas foule et hormis le look et le style des kaméhaméhas, qu'on change de persos ou pas ne modifie pas grand chose... Les cinématiques ne varient pas d'un iota et les possibilités pour castagner ne sont pas nombreuses même si quelques détails, comme la collaboration, font illusion. Voilà, j'ai trouvé le mode Versus assez ennuyeux... Qu'en est-il du mode Story tout seul ? Plat, tout plat et sans enjeu particulier. Ce n'est pas un mauvais jeu mais il vaut mieux y jouer chez un copain. (Wizzy Le Nerd)
C'est LE jeu DBZ dont je rêvais étant gosse ! Un jeu qui retranscrit parfaitement l'ambiance de l'animé, avec une réalisation sublime, des FX de folie pour des combats impressionnants, sans temps mort et bourré de combos ! DB FighterZ est donc un jeu de baston très nerveux, mais aussi assez complexe. En effet, le gameplay est riche et propose énormément de coups spéciaux et autres combos qu’il va falloir apprendre et maîtriser. Car ici, l’IA (ou les joueurs online) ne font pas de cadeaux ! Le jeu propose également moult modes (Histoire, Entrainement, Arcade, etc...) et divers bonus à glaner. Bref, ce Dragon Ball est très complet et saura satisfaire tout le monde. Mais le soft n'est pas parfait pour autant ; Ainsi, on pourrait pointer du doigt son HUB central bien trop "enfantin" et une politique abusive des DLC. Sinon, pour éclaircir un point technique : Sur Switch, le jeu est tout aussi éclatant ! Il y a certes un léger downgrade graphique, mais rien de bien gênant non plus. Bref, ce DB FighterZ est un superbe jeu de baston explosif ! Encore du beau boulot signé Arc System Works ! (Jumpman)
Bon... Je suis toujours content de l'arrivée d'un Dragon Ball, mais là, graphiquement FighterZ a mis la barre au max, et sur Kakarot on n'y est pas, même si ça reste beau. C'est sympa de pouvoir faire voler ses persos dans cette parodie d'open world, et le système de combat est plutôt sympa, les menus sont pas trop mal et on s'immerge rapidement. Les attaques aussi sont plutôt cools (façon jeux Naruto) pour les spéciales, merci CyberConnect 2 ! Sinon, même constat que d'habitude pour les jeux Bandai Namco : c'est pas fini, voire torché. Énormes censures et farce de musiques originales. Même les seiyuus ont du mal à s'impliquer dans leurs cris comme à l'époque. Pourtant, Nozawa reste au top mais doit être fatiguée de doubler éternellement les mêmes scènes. J'attendais plus que du DBZ qu'on a rejoué 600 fois, genre exploitation des OVA ou de DBS (apparemment prévu en DLC qui tarde vraiment à venir), sachant que la Time machine est une double farce. Plutôt que d'affronter les mêmes ennemis en boucle, y'avait un effort à faire et l'univers de Dragon Ball est pourtant riche en antagonistes. Prions pour avoir droit à un DLC Migatte no Gokui mais j'en doute. Pour les fans uniquement. (Shakunetsu)
Coup de vieux ! La célèbre série de course futuriste de Nintendo fête ses 30 ans !
Au final, la série n'a pas connu tant d'épisodes que ça, mais ils ont tous marquant ! Nous vous proposons ce midi une rétrospective intégrale de la série et j'ai bien dit intégral car certains épisodes sont INEDITS chez nous !
Voici 3 pistes récemment mises en ligne par Microïds. Elles sont signée Inon Zur , le compositeur historique de la série et qui a également travaillé sur Dragon Age.