Ce qui a été un temps le plus grand studio du jeu d'aventure s'en est allé...
La faute à de mauvais choix et à des éditeurs toujours plus vorace sans le moindre soutien réel...
Cette nouvelle me brise réellement le cœur, mais genre vraiment...
J'étais en train de me préparer à refaire la trilogie Runaway pour en partager un longplay complet.
J'ai testé vite fait ce soir le début de l'aventure.
La visée pour Yoshi est clairement pas très pratique à la manette (c'est vraiment pensé Wiimote au départ).
Je pense que je vais du coup faire le 2 à l'ancienne du Nunchuk.
J'ai pas encore essayé le mode nomade où il faut utiliser le touchpad , mais je pense que ça doit être également laborieux.
(mon stream d'hier où je découvre le bordel en direct)
J'ai donc décidé me relancer dans le 1er Alan Wake avant d'attaquer sa suite.
Pour cela, j'ai profité du code (bienvenu) présent dans mon édition d'Alan Wake II et j'ai donc téléchargé le Remastered sur Ps5 Pro.
Pour rappel, Alan Wake avait été en son temps une exclu Xb360, avait un été un énorme bide malgré des critiques dithyrambiques et avait failli coulé Remedy.
J'avais adoré le jeu à sa sortie.
Alan Wake est découpé en chapitrage, avec des "épisodes" qui prennent une 1h, 1h30 grand max , comme pour le modèle d'un épisode de série TV.
C'était fait pour que les joueurs cibles, souvent adultes actifs et parents, puissent y jouer dans les meilleures conditions possibles, le soir, après leurs obligations pro et persos.
Il y a même un résumé entre chaque épisode au cas où vous auriez marqué une pause un peu trop longue entre 2 épisodes.
Et qu'est ce que je découvre hier en jouant à ce Remastered, sorti en 2021??
Que 56% des joueurs Playstation ayant lancé le jeu n'ont PAS fini le 1er épisode, c'est à dire la première heure de jeu.
Cf les trophées.
Franchement, les joueurs Playstation ne méritent ni Alan Wake ni Remedy.
Et ça ne doit pas être beaucoup mieux sur les autres plateformes.
Il aura fallu plus d'une décennie pour que Joe Musashi, le ninja le plus bavard de l’univers, revienne sur le devant de la scène grâce au studio français LizardCube.
Exit les niveaux à apprendre par cœur et les shuriken à balancer par centaines : cela pourra décevoir les plus élitistes, mais le studio a choisi d’insuffler du sang neuf dans la licence.
Tout repose désormais sur le flow : Musashi répond au doigt et à l’œil avec divers combos permettant d’occire ses ennemis en quelques secondes. S’ajoute un système de finish où il faut lancer des shuriken pour remplir une jauge, le tout combiné à des magies et attaques spéciales pour des combats carrés et engageants.
Afin de varier le rythme, le jeu alterne entre niveaux linéaires et zones plus ouvertes où il faudra revenir avec de nouveaux pouvoirs pour découvrir des secrets, le tout ponctué de séquences de plateforme plus corsées vers la fin.
Shinobi ne séduira peut-être pas les puristes, mais pour les autres, c’est un jeu d’action qui fait entrer par la grande porte la licence dans une nouvelle ère.
Mélinoé, fille des ombres, ne se contente pas de reprendre le flambeau de Zagreus : elle le consume pour en faire jaillir sa propre lumière. Hadès II n’est pas une suite, c’est une renaissance.
Chaque run est une promesse de dépassement, chaque échec un rituel qui nourrit la rage et la maîtrise. Le jeu jongle entre incantations mystiques et affrontements viscéraux, entre choix tactiques et fulgurances poétiques.
Les dieux ne sont plus de simples alliés, mais des complices perfides qui sculptent vos victoires comme vos défaites. On avance, on tombe, on renaît, happé par cette fresque infernale où les graphismes vibrent comme des fresques antiques et où chaque dialogue a le goût d’une prophétie.
Ce n’est plus seulement un rogue-lite : c’est une tragédie vivante, un théâtre où l’on accepte de mourir mille fois pour goûter à une parcelle d’éternité. Hadès II captive, bouscule et enivre. On n’y joue pas, on s’y consume – et l’on en redemande encore.
Hinako est une jeune fille qui, après une énième engueulade avec ses parents, décide de retrouver ses amis. Cependant un épais brouillard va jouer les trouble-fêtes. On va commencer par le bon côté de ce SHf, à savoir son scénario et ses thèmes.
Le jeu se passe dans les années 60 avant le mouvement féministe au Japon, et il sera donc question de la la place de la femme dans le foyer japonais à cette époque, du patriarcat, de l'émancipation etc. Et tout cela est parfaitement mis en image dans les cinématiques.
Malheureusement pour ce SHf, ça n'en fait pas un bon jeu vidéo. Manette en main, si les premiers instants vous mettront un peu la pression, cela va vite se transformer en jeu d'action tant le nombre d'ennemis est important. Ça ne serait pas un problème si le système de combat n'était pas autant loupé, entre un gamefeel presque inexistant et tout un système d'endurance et de santé mentale à gérer pas très intéressant, rendant le tout laborieux.
Il en va de même avec l'ambiance : bien que sympathique, elle ne sera jamais étouffante, les combats prenant toujours le pas. SHf est une déception mais pas un mauvais jeu, juste un rendez-vous loupé avec la peur et l'excellence.
Je viens de tester ci dessus la démo de Little Nightmares III et cela confirme mes impressions ressenties lors des bandes-annonces : c'est vraiment bof bof.
Graphiquement quelconque, ludiquement dans l répétition sans aucune nouveauté forte, on a l'impression que SuperMassive répond à un cahier des charges sans avoir envie d'imaginer quoi que ce soit.
J'espère que le reste du jeu sera mieux, mais la première séquence est vraiment plate.
PS: Toutes les photos sont maisons ! N'hésitez pas à les agrandir pour mieux en apprécier tous les détails !
AVANT PROPOS
Si vous commencez à être un peu vieux comme moi, vous avez sans doute connu (souvent à regret) l'éditeur ATARI.
Du temps de la 16 bits, l'éditeur français achetait des licences prestigieuses à tout va (Tintin, Lucky Lucke, Astérix, Spirou...) pour des résultats souvent médiocres.
Plus discret, mais avec le même principe de fonctionnement, tel un héritier philosophique, le concurrent Microids a su, quant à lui et avec plusieurs décennies d'activités, alterner entre de rares mais franches réussites (Syberia I et II, Still Life ou encore plus récemment le remake de Little Big Adventure...) mais aussi, et surtout, de véritables naufrages (Blacksad, Goldorak, Cobra, Flashback 2, Syberia 3...). Je ne porte donc que très moyennement cet éditeur dans mon coeur et son habitude de fermer des studios dès la sortie d'un jeu n'y a pas aidé non plus.
En 2024, on pouvait donc se méfier du retour des Fourmis, nouvelle adaptation du célèbre 1er roman à succès de Bernard Weber et qui avait déjà bénéficié d'une adaptation (réussie) sur PC en 2000.
C'était cependant sans compter sur le compter sur le talent de Tower studio français situé à la Rochelle, qui livre ici non seulement un jeu d'une qualité complètement inattendue pour un jeu estampillé Microids, mais aussi et surtout, l'un des jeux de l'année 2024. Rien que ça.
A l'heure où j'écris ces lignes et malgré un succès aussi bien critique que commercial, Tower Studios n'est plus. La faute à Microids, qui, comme à son habitude, leur a coupé les vivres (après avoir aussi lâché le studio de Little Big Adventure, qui était pourtant leur 2ème plus gros succès de l'année...).
J'arrive donc après la bataille et je m'en veux.
Néanmoins, je souhaite donc rendre hommage (et à regret) à feu Tower studio, dont je découvre ici le travail absolument exceptionnel et qui mérite, selon moi, toute la considération des joueurs, même pour ceux qui ne sont pas des aficionados des jeux de stratégie.
Récit.
L'HISTOIRE
Ta-Yu-Kan, L'une des cités de la Fédération
Pour ceux qui ne connaitraient peut-être pas, "Les Fourmis" est un roman de Bernard Werber, dans lequel nous suivons 2 groupes de personnages, dans des récits et des échelles complètement différentes.
D'un côté, nous suivons les aventures d'un groupe humain avec de mystérieuses disparitions et un secret tournant autour du monde des Fourmis. Cette partie du roman n''étant pas abordé dans le jeu, il est donc inutile que j'en parle davantage.
De l'autre côté, et ce sera le centre de cette adaptation et de ce test, nous suivons les aventures de la 103 683ème : une fourmi guerrière rousse, faisant partie de la cité fourmi de Bel-o-Kan. Cette cité fait partie d'une fédération entre plusieurs cités états.
La 103 683ème est une héroïne : elle est reconnue par toutes ses sœurs pour son intelligence, son courage et ses talents de meneuse, ce qui en fait l'agent de 1er plan de la Reine Chli-Pou-Ni.
Pour accomplir ses différentes missions, elle sera accompagnée de ses très nombreuses sœurs, dont la 327ème, une fourmi mâle qui fait un temps office de personnage principal au début du roman.
327ème et 103 683 sont les deux héroïnes du roman les fourmis.
Ensemble, elle devront lutter pour la protection de Bel-o-Kan, combattre les cohortes des Termites (leur grand ennemi) mais aussi faire face à de nouvelles menaces, comme les fourmis noires, ou bien encore les mystérieuses créatures du Bout du Monde.
Dans ce jeu, vous dirigez cependant et exclusivement 103 683ème, mais pas d'inquiétude pour les fans du livre : vous croiserez de nombreuses fourmis du roman, dont plusieurs reines et bien évidemment, 327ème.
UNE VERSION 2024 QUI FAIT LA FOIS OFFICE DE SUITE ET DE REBOOT
Préparez pour le moment d’infiniment petit, où toutes les perspectives sont renversées
Sortie il y a près d'un quart de siècle, la 1ère adaptation des Fourmis, déjà sous label Microïds, était à la fois un jeu de stratégie avec des phases de batailles, mais aussi de gestion, avec le développement de Bel-O-Kan et de la cité de la Reine Chli-Pou-Ni.
Près de 25 ans plus tard, cette nouvelle adaptation, toujours pour le compte de Microïds, mais confiée à la réalisation de Tower Studios, se situe après le 1er jeu, scénaristiquement parlant : la cité de bel-o kan est désormais prospère, et pilote la fédération de 5 grandes cités fourmis, dont les Reines sont toute issues de la même Mère, Chli-Pou-Ni.
Pour autant, la parenté avec le 1er jeu s'arrête là, car Tower Studio va faire le choix de repenser complètement le gameplay, délaissant ainsi les phases de gestion souterraines de la fourmilière de Bel-o-Kan proposé dans le jeu des années 2000, au profit d'un soft reboot proposant à la fois bataille stratégique, niveaux de plateformes et d'exploration, mais aussi de la Tower Defense, avec même un chouilla d'infiltration. Tout un programme.
Le jeu comporte 5 chapitres : chacun d'entre eux amène la 103 683ème à rejoindre l'une des cités de la fédération, à la fois en tant qu'émissaire, mais aussi de conseillère tactique et stratégique.
Chaque cité fera œuvre de Hub central, à partir duquel vous partirez en mission en parlant à différentes fourmis de chaque cité.
DES MISSIONS VARIEES ET REUSSIES : LA PARTIE EXPLORATION / PLATEFORME
Qui sait quels dangers rôdent dans les terriers?
Si la stratégie occupe une face prépondérante dans Les Fourmis, d'autres types de phases de jeu sont également disponibles, apportant ainsi une respiration bienvenue à l'expérience globale.
Attention à ne pas tomber dans les filets d'un prédateur qui guette dans l'obscurité...
Fort de ses capacités d'acrobate (103 383ème peut courrier, marcher sur touts les surface et dans tous les sens, ou même faire des sauts impressionnants), notre fourmi pourra ainsi explorer des grottes à la recherche d'artefact humains, chasser des lucioles pour leur merveilleux mucus, ou encore des zones ennemies pour marquer des positions à prendre pour de futures batailles.
Simple et efficace, les missions d'infiltration en territoire ennemi sont plutôt cools !
Ces phases d'explorations vont démontrer le travail absolument formidable de Tower Studio sur les déplacements de 103 683ème, sur sa capacité à marcher sur des surfaces extrêmement irrégulières et terriblement réalistes et apporter une proposition rarement vu dans un jeu vidéo.
Tourner autour des feuilles d'une plante, grimper sur des tiges qui semblent grandes comme des grattes ciel, plonger sur des nénufars tout en évitant le plus terrible des ennemis : l'eau.
Les sensations, souvent renversantes, rappellent cet étourdissement vécu dans Mario galaxy, à tourner autour de petites planètes, ou encore Deadly Creatures, ou marcher sur des murs ou au plafond bouleversaient complètement nos repères.
A l'endroit...A l'envers...On s'y perd !
Vous croiserez des bouteilles géantes en plastiques, des coccinelles voraces, des guêpes belliqueuses ou bien encore de terribles araignées voraces (pour les arachnophobes, il est possible de supprimer les araignées du jeu via les options).
Et je ne parle même pas de ces montagnes géantes, qui se déplacent avec fracas : les voitures.
"Message aux fourmis : pièce en métal, inconnue, mais quelques traces de nourriture sur le tranchant"
Si ces phases sont plutôt casuals, elles n'en demeurent pas moins plaisantes, et servies par un formidable travail de level design, alliant photoréalisme du relief (sol forestier, branches, plantes, cailloux enchevêtrées) et maitrise de son gameplay.
Jamais vous ne rencontrerez de problèmes de collisions et/ou de caméras. Et quand on voit l'étendue et la complexité du relief, on a qu'une chose à dire : chapeau bas Tower Studio.
Les phases contemplatives, alliées au mode photo, sont un vrai bonheur.
DES MISSIONS VARIEES ET REUSSIES : PARTIE STR
Passé ces petites et jolies parenthèses, le cœur de l'expérience des Fourmis version 2024 est néanmoins et avant tout celle d'un jeu de stratégie.
Pour se faire, vous vous lancerez dans des niveaux de très grandes tailles, aux reliefs et aux dispositions variés, prenant contrôle de la zone, menant bataille à la fois contre la faune locale (termites, coccinelles, mantes religieuses...) ou bien contre les cités fourmis ennemies.
Les sols sont accidentés, bourrés de relief et d'un photo réalisme à couper le souffle !
C'est parti pour la Guerre !
Chaque phase de bataille repose sur les mêmes principes : vous disposez ou devez conquérir sur la carte d'un ou plusieurs nids.
Chaque nid dispose de son propre outil de production économique (bois ou nourriture, au choix), de son propre système de défense possible (artilleuse, gardiennes, barrière en bois...) , de son propre système de chambre (phéromones de pouvoir outils de détection) limité en nombre ou d'évolution technologique (sous la forme de 3 rangs de progression).
Avancer au milieu de la nuée de ses légions à quelque chose de grisant ...
A l'assaut !
Chaque nid et ses composantes peut ainsi apporter sa contribution au bénéfice de l'ensemble du réseau. Chaque nid sert aussi de pouponnière possible pour une cohorte (dans la limite de 7 cohortes maximum par bataille, et ce, sous conditions.
Admirez les effets de transparence...
"Prenons ce nid mes sœurs !"
Chaque nid a ainsi une grande importance car il produit à la fois les ressources vitales nécessaires du développement (le bois et la nourriture) mais protège aussi en son sein les technologies pouvoirs de votre tout : perdre un nid, c'est perdre vos capacités de productions, vos systèmes de détections ou de cartographies, voir même l'une de vos cohortes. Cela peut complètement changer le cours de la bataille et son rapport de force.
UN SYSTEME DE CLASSE BASE SUR UN CODE COULEUR
Les combats tiennent compte du relief !
Les cohortes de fourmis se basent sur 3 grandes familles :
- [color=orange]les Guerrières[/color] (oranges) sont fortes face aux ouvrières et redoutables pour attaquer les faunes locales ou prendre d'assaut les nids ennemis. Leurs têtes, de taille exagérée et leurs mandibules tranchantes comme des rasoirs, en font des ennemis dangereux. Elles sont le cauchemar des fourmis ouvrières, bien plus petites et faibles.
- [color=vert]les Artilleuses[/color] (vertes) sont redoutables au combat à distance : forte d'un abdomen rempli d'acide, elles peuvent attaquer à longue distance et détruire des cohortes ennemies en le ravageant. Elles sont le cauchemar des fourmis guerrières.
- Enfin [color=bleu]les Ouvrières[/color] (bleu) sont petites, lentes, mais très polyvalentes et dotées de la capacité unique de récolteuse : elles peuvent ainsi accélérer grandement la production de bois, en désossant des pommes de pain, ou faire grimper en flèche le stock de nourriture, en dévorant des fruits ou autres aliments trouvés sur la carte.
En pleine bataille, elles sont l'avantage sur les artilleuses en passant sous leurs tirs acides.
Les Frelons sont grisants
Cette construction tripartite en ces 3 types de fourmis cohortes base donc un effet de supériorité/infériorité triangulaire entre ces 3 classes :
- [orange]Les oranges[/color] sont fortes face [color=bleu]aux bleues[/color] mais faibles face aux [color=vert]vertes[/color].
- [color=vert]Les vertes[/color] sont fortes face [color=orange]aux oranges[/color] mais faibles face [color=bleu]aux bleues[/color].
- [color=bleu]Les bleues[/color] sont fortes face [color=vert]aux vertes[/color], mais faibles face [color=orange]aux oranges[/color].
Il faut avouer que le tuto du jeu survole un peu rapidement ce principe de code couleur et il est impossible d'y revenir dans rejouer un chapitre : c'est donc par la pratique de la bataille que l'on va surtout le mémoriser.
Les escargots peuvent servent de monture pour submerger la mélée
Arriver ai-je à ramener cet escargot à la Cité?
A noter aussi qu'au gré de vos évolutions technologiques dans les nids, vous pourrez monter la puissance de vos cohortes et ce, jusqu'à 3 rangs / niveaux. Chaque niveau nécessite d'obtenir un rang technologique , mais aussi d'avoir suffisamment de nourriture. Une fois atteinte, vous pourrez soit créer directement votre cohorte au rang atteint, ou faire évoluer votre cohorte actuelle vers le rang supérieur.
Attention cependant : faire évoluer votre cohorte en pleine bataille la fera disparaitre temporairement de la bataille, le temps pour leur pouponnière de les faire évoluer. Alors que gaffe de ne pas se retrouver sans unités disponibles en plein combat !
Les coccinelles gardent farouchement des points de nourritures
Comme chaque règle à son contournement, Tower Studio inclut 2 autres couleurs/cohortes, qui ne sont pas concernées par ce rapport d'équilibre entre les 3 couleurs de base.
- [color=rouge]Le rouge, celle de la classe des prédateurs[/color]
Les unités rouges sont des unités lourdes, bien plus gourmandes en ressources et limitées à une cohorte par bataille
Il en existe 3 races :
- les Géotrupes, véritables tanks sur pattes et résistants à tous les types de cohortes de base.
- Les Cétones dorées : insensibles à l'acide des artilleuses, mais moins résistants que les géotrupes face aux fourmis de combats au sol - Et enfin, les Frelons : hyper rapides, constamment en vol, ils peuvent attaquer les fourmis guerrières et ouvrières du ciel et sans subir le moindre dégât. Elles sont, en revanche, faibles face à l'acide des artilleuses et incapables de se poser au sol pour prendre un nid ennemi d'assaut.
5ème et dernière couleur : [b]le gris (soutien)[/b]
Pas très utile je trouve, mais elles ont le mérite d'être là. Il existe 2 races de soutien.
- les pucerons : ils ne combattent pas mais se mêlent à la bataille en apportant un boost de vitesse aux autres unités. Pratique quand le niveau est énorme et qu'il y a de longues distances à parcourir rapidement.
- Les escargots : un seul possible par bataille. Gigantesque, lent mais sa bave apporte aux troupes un bouclier équivalent à 30% de dégâts.
Ces 2 unités de soutien sont très faibles face à tout type de fourmis.
UNE FOURMI QUI DEVIENT UNE SOURIS
103 683ème...Elle n'est pas migonne?
A noter que, chose rare pour un STR, Les fourmis est parfaitement pensé "console", y compris sur PC. [b]En effet, ici, point de curseur de souris : c'est la 103 683ème qui fera office de point de repère.[/b]
C'est elle qui est au centre des déplacements de caméras, et c'est elle qui sert de mire pour sélectionner les menus, présents en anneau (façon Secret of Mana, avec différents couleurs) au dessus de chaque nid.
Comme le jeu est pensé cross plateform, cela équilibre bien les choses.
Et reconnaissons que les menus sont très visibles grâce à leur code couleur clair, même si les dessins, superposées au jeu façon réalité augmenté, sont parfois cachés par les éléments à l'écran.
Les Mantes religieuses sont des ennemies redoutables à ne surtout pas sous-estimer.
L'ART DE LA GUERRE
[pos=centre]
Mange ça, saloperie d'araignée ! A table mes sœurs !
Dans les Fourmis, la guerre est à la fois le fruit d'une anticipation des positions stratégiques, mais aussi l'art de déployer avec rapidité et efficacité ses troupes sur le champ de bataille.
Au joueur de mettre chaque type de cohorte qui lui donnera l'avantage dans son code couleur face à une ou plusieurs troupes ennemis.
Chaque prise de position d'un nid peut couper les troupes d'approvisionnement ou les pouvoirs à disposition dans un sens ou dans l'autre. [b]Il faut donc attaquer ou défendre très rapidement[/b] et les pouvoirs de vitesse, d'empoisonnement ou de rage ne sont pas de trop tant l'équilibre est parfois tendu et tant les distances des champs de batailles peuvent vous jouer des tours.
J'aperçois au loin quelque chose sous cette arche...
Mes soeurs ne savent pas ce que c'est...Mais c'est bon !
Et c'est grand !
Ramenons vite cette nourriture pour fortifier les cohortes et prendre l'avantage sur la zone, mes sœurs !
Les fourmis se déplacent lentement :[g] ne pas anticiper le chemin à parcourir, c'est arriver trop tard et donc, perdre un nid (voir perdre votre le nid principal, déclenchant l défaite immédiate) : il faut donc être tout le temps sur le qui vive et positionner intelligemment ses troupes aux endroits névralgiques en apportant soutien et réactivité en permanence !
[g]UNE DIFFICULTE ASSEZ CASUAL MAIS AVEC QUELQUES MISSIONS TRES DURES
Il faut vite se positionner correctement avant d'être débordées !
Chaque chapitre contient les différents types de missions susnommés : exploration, bataille Tower Defense, infiltration. Elles ne sont en revanche pas tout à réussir pour pouvoir accéder au chapitre suivant.
Chaque chapitre dispose de façon optionnelle d'un mission (très) hard : j'ai passé plus de 20 h juste sur l'une d'entre elles. C'était âpre, décourageant, mais aussi jouissif lorsque la bataille fut gagnée. Il faut dire qu'au lieu d'aller détruire les nids ennemis principaux, je tenais absolument à rader toute la carte !
UN SCENARIO AVEC BEAUCOUP DE CLINS D'OEIL ET RENVOIS AU LIVRE, MAIS MAL RACONTE
Les phéromones racontent des passages clés du livre et sont à collectionner
Raconter la partie "fourmi" du roman est un peu compliqué. Pour accompagner le déroulement du scénario, le jeu va vous proposer de trouver des phéromones : des traces chimiques laissées par les fourmis qui feront apparaitre les scènes principales des chapitres insectoïdes du livre. C'est un processus narratif quelque peu expéditif déséquilibré. Le 4ème chapitre va par exemple vous apporter presque une dizaine de phéromones mémoires en moins de 5 minutes, faisant ainsi des bonds en avant géant sur de centaines de pages du livre et, en quelques instants dans le jeu. Budget oblige, il n'y a également quasiment pas de cinématique in game.
C'est un peu frustrant, mais Tower Studio a le mérite d’incorporer l'histoire du livre, à défaut de la raconter avec force et émotion.
UNE REALISATION TECHNIQUE ET ARTISTIQUE A COUPER LE SOUFFLE
Admirez ces lumières...
S'il y a bien une chose qui impressionne dans les Fourmis (en particulier pour un jeu Microids), c'est bien la réalisation : elle est à couper le souffle.
Admirez ces textures !
Admirez ce bois !
Si l'éditeur français à l'habitude de proposer des jeux à base de Unity et de budgets coupés à la serpe, les Fourmis bénéficient ici d'une réalisation de très haute volée, sous Unreal Engine 5, et avec une maitrise qui laisse pantois.
Même les différents écrans titres sont magnifiques
Les environnements sont incroyablement complexes dans leur modélisation et la qualité photo réaliste de leurs textures, avec des éclairages incroyables et une animation sans faille, servie dans un 60 fps jamais pris à défaut ; aucun clipping d'aucune sorte, aucun bug, des temps de chargements inexistants : [b]Tower Studio livre ici non seulement une parfait exemple de maitrise technique, mais aussi l'un des plus beaux jeux de la génération, tout simplement.[/b]
De ce côté là, c'est le jeu Microids le plus impressionnant auquel j'ai pu jouer.
DIFFERENTS MODES POSSIBLES
En plus de son aventure principale, Les Fourmis disposent d'un mode "Escarmouche" ainsi qu'un multijoueur en ligne et Cross Platform.
Je n'ai malheureusement pas testé ces modes à l'heure où j'écris ces lignes. A voir pour une future mise à jour de ce test.
On s'y croirait
CONCLUSION
20 heures à me casser les dents sur cette mission passionnante !
En dépit ou grâce à Microids, Tower Studio livre ici un jeu de stratégie d'une qualité remarquable, pensé pour tous les publics et toutes les plateformes, avec un soin, une maitrise et un niveau de détail qui mérite l'admiration. Les Fourmis, version 2024, est plus qu'un petit jeu sympathique : c'est l'un des meilleurs jeux de l'année, et le découvrir (trop tardivement) en 2025 après la fermeture du studio ne peut que m'apporter qu'amertume et rage face à un Microïds dont j'ai cessé de chercher à comprendre les décisions depuis longtemps...
Disponible à 40 balles neuf dans une superbe édition limitée, je ne peux que vous inviter à sortir de vos habitudes de jeux et de vous y essayer, tant l'expérience s'avère aussi prenante que rafraichissante. Bravo Tower Studios et merci !
Difficile de commencer l'avis sans parler de l'attente interminable entre 2019, lors de son annonce, et sa sortie en 2025. Silksong est le jeu de tous les fantasmes et les attentes sont très hautes, la Team Cherry ne pouvait pas décevoir.
Cette fois-ci, nous contrôlons Hornet (boss du premier épisode), et jouer la dernière tisserande change TOUT. Celle-ci virevolte, s'accroche, tue ses ennemis avec grâce. Pour se défendre, le jeu propose un système d'emblèmes qui modifient le moveset d'attaque de Hornet pour varier les plaisirs.
Et ce n’est pas tout : divers outils viendront en aide, et il en faudra, car Silksong peut être par moments un véritable Everest tant il sollicite les joueurs dans la difficulté des combats, mais aussi dans l'exploration qui exige une implication constante, surtout dans sa partie 2, où le soft se transforme en authentique matriochka dans son level design.
Le jeu est d'une densité folle : entre le nombre de secrets indécents, ses quêtes annexes, ses boss, etc., j'ai eu l'impression de jouer à trois jeux en un. Le tout procure un vrai vertige vidéoludique. Silksong est une pièce maîtresse, taillée dans de la soie, qui tire le jeu vidéo vers le haut.
Note de Obi69 : True ending obtenu par Iglou par 57h de jeu :
100% Obtenu en 61h :
Trophée "Speedrunner" (finir le jeu en moins de 5h) otenu en 03h23 :
Sorti en 2024, les Fourmis est la nouvelle adaptation vidéoludique du célèbre roman de Bernard Weber.
Porté par Tower Studios, qui s'est retrouvé subitement sans éditeur et obligé de fermer en Juillet malgré le sucès critique et commercial du jeu, les Fourmis est un jeu de stratégie pensé tant pour le jeu PC et consoles, et ça c'est rare.
Ajouté une réalisation sous UE5 de toute beauté, malgré une effectif réduit (une vingtaine de personne) et vous obtenez un jeu qui mérite, je le pense, largement votre attention.
Du coup, j'ai pensé à relancer Death Stranding 2 pour voir ce qui allait se passer, et, comme dans le 1er épisode, il y avait une cinématique pour fêter cela !
Même si le jeu n'a pas tenu toutes ses promesses, c'est un petit geste qui m'a fait plaisir !
Du coup, j'en ai aussi profité pour revoir la cinématique du 1 et vous la partager également !