D'anciens développeurs de CD PROJECT ayant travaillé sur The Witcher III et Cyberpunk 2077 ont fondé leur propre studio Starward Industries et annoncent la sortie de leur premier jeu : The Invincible.
The Invincible est basé sur les romans d'un célèbre auteur polonais - comme ce fut le cas pour The Witcher : Stanislaw Lem dont l'ouvrage appelé «nécroévolution» a été publié en 1964. Le roman a été l'un des tout premiers à explorer les idées "des microbots, de la poussière intelligente, de l'intelligence artificielle en essaim et de l'évolution de la matière non vivante".
L'équipe (à laquelle il faut rajouter des gars ayant travaillé sur Dying Light) cite comme sources d'influences principales pour le jeu [b]Firewatch[/b] de Campo Studio et [b]Alien Isolation[/b] (avis en lien). Deux très belles références donc.
[b]Quelques images :[/b]
"Nous avons également étudié et examiné des conceptions réelles de combinaisons spatiales, de vaisseaux spatiaux, de véhicules, d’outils et plus encore créés par des ingénieurs en Union soviétique pendant la guerre froide. Certaines de leurs conceptions avaient également cette sensation singulière - la combinaison spatiale rouge est un classique. Espérons que ce mélange, ainsi que notre propre petite touche sauront résonner avec le joueur".
(Daniel Betke, Directeur technique).
Le jeu est annoncé sur Next gen et PC pour le second semestre 2021.
Beaucoup de titres ont essayé de capturer la puissance évocatrice de Howard Philipps Lovecraft, et beaucoup se sont cassé les dents. Et si je vous disais qu'un des jeux qui a le plus réussi est ce Call of the Sea, sans jamais proposer une seule fois une scène d’horreur ?
Vous jouez Norah Everhart, gravement malade, qui part à la recherche de son mari malheureusement disparu en expédition au large du Pacifique pour trouver un remède à sa chère et tendre.
Call of the Sea est un jeu d’aventure à énigmes, réparties sur 6 chapitres. Ses puzzles seront pour la plupart assez faciles et logiques, cependant attention au chapitre 4 un peu plus retors que la moyenne. Le jeu mélange habilement ses énigmes et la narration pour ne former qu’un.
Notons d’ailleurs que l’écriture est d’une très grande qualité, que ce soit les écrits éparpillés dans le jeu ou les pensées de Norah.
Le jeu de Out of the Blue Games emprunte à Lovecraft le mystère, le surréel, et l'onirisme, choses que beaucoup de studio passent à la trappe, mais Call of the Sea n'en n'oublie pas d'avoir son propre univers et ses thèmes. Mon premier gros coup de cœur de 2021.
Avis signé Iglou, pour Gameforever. Merci pour votre lecture
Ce Deliver Us The Moon se définit comme un walking-simulator lunaire : une aventure portée exclusivement par son ambiance et la compréhension de l'intrigue entre deux franchissement de cratères. Malheureusement, le titre peine à maintenir un intérêt tout au long de l'aventure.
Le scénario est simple : la Terre a perdu tout contact avec une colonie basée sur la Lune suite à une énorme coupure de courant, et on vous y envoie en éclaireur pour à la fois découvrir ce qui s'est passé, mais aussi et surtout rallumer les ampoules. Hormis quelques moments de tension liés au décompte de vos ressources d'oxygène, le joueur n'est jamais réellement bousculé.
Le jeu se contente de nous balader, scaphandre vissé sur la tête, au travers de couloirs sombres mais jamais oppressants. Les seuls instants de grâce et de beauté sont ceux qui vous font aller d’une station à l’autre en apesanteur ou en foulant le sol lunaire.
Les boucles de puzzle sont peu nombreuses et se répètent, mais heureusement l'aventure ne s'étale que sur 6 petites heures. Cette durée de vie en fait un parfait jeu de respiration entre deux grosses productions. Mais en termes ludique et de design, c’est un peu le vide intersidéral.
Dans ce DLC, nous allons continuer notre voyage temporel afin de trouver des indices sur le mal qui ronge le pays. Comme d'habitude avec Nioh on n'est pas là pour le scénario, et il faut avouer qu'il est encore plus anecdotique qu'à l'accoutumée. Mais c'est n'est pas grave, parce que le reste est de très bonne qualité.
Commençons par les niveaux, que ce soit les missions principales ou secondaires : je les ai trouvés bien plus inspirés que sur le premier DLC (Le Disciple du Tengu), certaines missions annexes seront aussi longues que les principales.
Un effort sur le bestiaire a été fait, avec quelques nouveaux venus qui sont excellents tant pour leur design que pour les patterns, sans compter les très bon boss, surtout celui de fin que j’ai adoré. Nouveau DLC donc nouvelle arme : ici ce sont les poings ou griffes qui font leur apparition. C’est encore une nouvelle arme génialement designée, et c’est un véritable plaisir de mettre des rafales de phalanges dans les tronches des mobs sans les laisser respirer.
Pas de surprise pour ce DLC - reproche pour tous les DLC de tous les Nioh -, c'est toujours trop classique, mais ce qu'il fait, il le fait bien et c'est le principal.
Il n'y a pas que CDProject qui bosse à réparer Cyberpunk2077: certains utilisateurs se penchent sur des problèmes techniques et proposent leurs propres patches sous ma forme de mod.
On apprend chez pcgamer qu'un joueur a mis en ligne un mod qui fixe lez nombreux problèmes de son, notamment dans les balances. Le bousin fait 11 Go : vous êtes prévenus.
Tout comme son aîné, Nioh 2 va nous gratifier de 3 DLC. Le premier se prénomme "Le disciple du Tengu", transposant notre héros dans le passé afin de rencontrer un des premiers chasseurs de Yokai. On ne change pas une formule qui a fait ses preuves.
Le DLC ne contiendra pas de grandes surprises : composé de 2 niveaux principaux et 4 secondaires, il faut compter entre 7 et 10h pour en arriver au bout. Si on peut reprocher une direction artistique ici franchement peu inspirée, le reste est convaincant, avec 3 boss de très bonne facture, dont un dernier qui va relever un peu le défi. Le jeu va aussi proposer une nouvelle arme, “le bâton", pleine de surprises dans son maniement, puisque si on tient appuyés ou non les boutons d’attaque, les animations changent du tout au tout, passant d’un simple bâton à une sorte de nunchaku : perturbant, mais un vrai plaisir à apprendre à manier.
Précisons aussi que ce DLC va proposer le 3ème niveau difficulté du jeu. Pas de surprise donc, et dans la continuité des DLC du premier, il permet d'étoffer le jeu avec également des nouveaux ennemis. Une extension classique (peut-être trop), mais qui prolonge l'expérience de Nioh 2 pour notre plaisir.
2008. Après un incroyable renaissance , le jeu d'aventure a de nouveau le vent en poupe. Nombreux sont les studios à s'engouffrer dans la brèche, avec plus ou moins de réussite.
Certes, Pendulos Studio a su, quelques années auparavant, relancer avec brio le genre avec la saga Runaway, mais le 3ème et dernier épisode de la série annonce, une fois encore, du retard.
Les fans du Point and click sont donc sur les dents, mais voilà que soudain, sans prévenir, un autre studio espagnol, Alcachofa Soft (totalement inconnu dans nos contrées) balance en Espagne et en Allemagne The Abbey / Murder in The Abbey (le nom varie suivant les pays).
Le jeu est inspiré du Nom de la Rose, et se voulant être un hommage à un jeu de 1987 ([i]La Abadía del Crimen)
The Abbey a d'emblée accroché les amoureux de l'Aventure par sa réalisation qui s'annonçait de très haute volée. Les premiers retours des joueurs en Espagne et en Allemagne où le jeu a commencé à être distribué sont d'ailleurs dithyrambiques.
Cependant, compte tenu de ventes jugées trop faibles, la sortie du jeu, pourtant annoncé en France, sera annulée (Focus, Microïds : vous êtes vraiment les meilleurs).
C'est donc des années plus tard et grâce à Stream que je peux enfin me lancer dans The Abbey : un jeu qui aura savamment patienter plus d'une décennie dans ma bibliothèque avant d'avoir mes honneurs.
Et finalement, c'est moi qui suis honoré d'avoir lu l'opportunité de prendre part à une si belle aventure. Récit.
Il était une fois l'Abbaye
[video]http://youtu.be/hBfixsuNmVU?t=182[/video] Le thème principal : avec de belles couleurs espagnols (on se croirait presque dans un Zorro) et une magnifique envolée de cordes à mi-parcours : on ressent l'appel de l'aventure !
L'Abbaye renferme de nombreux trésors
The Abbey nous place dans le contexte du Moyen-Age espagnol. Nous incarnons Leonardo de Tolède, un moine Franciscain célèbre dans tout le monde monastique pour avoir résolu de nombreuses enquêtes au nom du roi d'Espagne.
Notre moine enquêteur est chargé d'amener son nouveau disciple, Bruno, à l'Abbaye Nuestra Señora de la Natividad, réputée pour sa bibliothèque sans pareille dans le monde occidental.
[/pos] Un clin d'œil évident au film "Au nom de la Rose".
Pourtant, à peine arrivé aux abords de la l'Abbaye, les choses se corsent sérieusement : après avoir échappé de justesse à une tentative de meurtre en chemin, notre duo apprend à son arrivée qu'un moine vient de mourir dans d'étranges circonstances. L'Abbé-en-chef demande alors à Leonardo d'enquêter. Ca tombe bien : c'est sa spécialité.
Une enquête loin d'être de tout repos
[video]http://youtu.be/hBfixsuNmVU?t=618[/video]
Le thème de Segundo illustre avec brio la malfaisance du personnage.
Les tensions avec certaines Frères vont commencer direct.
Sous prétexte d'enquêter sur un accident et dissiper tout probabilité de meurtre (même si elles sont jugées unanimement impossibles par les témoins), Léonardo va donc devoir s'immiscer dans la vie de l'Abbaye et interroger les moines qui en composent la communauté : une mission qui s'avérera être un sacerdoce dans les réticences et les barrages seront légions.
Mais laisse moi passer, bougre de con !
En effet, au fur et à mesure de votre avancée, vous vous apercevrez que les contraintes sont nombreuses : entre les moines qui vous sont d'emblée ouvertement hostiles et les restrictions de l'Abbé en chef qui vous interdit l'accès à de nombreux lieux, il va falloir se la jouer fine pour choper des infos sans froisser qui que ce soit pour pouvoir avancer dans la résolution de l'enquête.
Une belle façon d'envoyer son interlocuteur tout en restant poli
Faussement bête, vraiment drôle, le Frère Eladio est un modèle de sarcasme et tirades piquantes : un personnage qui mettra en PLS la Team 1er degré.
Heureusement , tous les frères ne seront pas hostiles : certains s'avèreront beaucoup plus coopératifs, pour différentes raisons : bonhommie naturelle, peur d'une sanction (les coups de fouet sont souvent cités), pression de la hiérarchie : les raisons et les caractères de chacun sont divers et variés.
La situation appelle donc le jeu à nous dérouler un très beau panel de caractères et de personnalités vraiment diverse et toujours remarquablement dialogué et interprété.
Ambiance, ambiance...
The Abbey décrit avec justesse la situation des Monastères au Moyen-âge : nombreux sont les moines à avoir rejoints l'Ordre non pas par vocation, mais par nécessité de survie. Le niveau d'éducation est parfois très variable d'un prêtre à l'autre et tous n'ont pas l'Amour de Dieu comme centre de leur intérêt/
Bien que les relations se veulent fraternels entre Frères, les tensions, les non-dits, et le poids de la hiérarchie (avec ce qu'il y a de rancœur et de jalousie) sont monnaie-courantes entre les hommes.
Un univers qui s'avère profondément humain et d'une grande justesse.
Un Gameplay classique avec quelques maladresses
Malicieux, cabotin : le thème d'Umberto est un appel à la débrouille!
The Abbey est un pur Point and Clic au sens classique du terme : tout l'aventure se joue à la souris et se construit entre alternance de dialogues linéaires et résolution d'énigmes à base d'objets à utiliser ou combiner.
Les déplacements se font à la 3ème personne, d'écran à écran et le jeu se déroule dans un environnement semi-ouvert.
Un bouton de la souris sert à l'action, l'autre à l'observation. Du pur classique.
Vous aurez accès à de nombreuses parties de l'Abbaye d'emblée. Attention à ne pas s'éparpiller.
Ce game design n'est pas s'en rappeler évidemment l'excellente série "Les Chevaliers de Baphomet", à ceci près que là où les Aventures de Georges Stobbart s'avéraient progressives et linéaires, The Abbey offre d'emblée un espace accessible plus grand de prime abord, mais en y apposant un sentiment de vase-clos évident.
L'interface des objets est aussi joli que peu intuitive
Le jeu propose (en théorie) 2 types de menus des objets : un énorme panneau (image ci-dessus) qui se déroule si vous vous pointez avec le curseur le haut des écrans avec la souris. Il vous arrivera donc souvent de dérouler par inadvertance le dit-menu en voulant simplement explorer le décor.
A préciser également que le menu se ferme à chaque fois que vous échouez à combiner des objets. Lourdingue.
Un inventaire latéral, plus souple est cependant proposé. Malheureusement, pour une raison que j'ignore, cette option n'était pas activable dans la version du jeu que j'ai testé (à voir avec la Director"s cut, peut être).
Les déplacements du duo sont lents, car ils avancent en posture permanente de procession, les mains en prière : le ton est donc respecté mais bonjour la lenteur (surtout avec le bruit de pas, hyper répétitif). Heureusement, le double-clic permet de switcher en un instant d'un écran à l'autre lors de déplacements. Pratique.
La carte permet de se repérer dans l'Abbaye mais aussi de se téléporter en un instant d'un lieu à l'autre.
Là où par contre je m'insurge un peu : la gestion du clic-droit et du clic-gauche.
Là, où, d'ordinaire, le clic gauche sert l'action, et le droit au descriptif, The Abbey fait le choix du contraire : on observe donc avec le clic gauche et l'on agit avec le droit. Rien de bien méchant vous me direz. Sauf que si vous avez un objet en main, les choses s'inversent de nouveau : on actionne l'objet avec le clic gauche et on observe avec le droit.
Autant vous dire que je me suis souvent emmêler les pinceaux, et qu'un simple clic sur le mauvais bouton a pu me coincer à de nombreuses reprises dans ma progression sur certaines énigmes. Un peu frustrant, mais rien de méchant.
"Méfions-nous de nos nerfs"...(Lino Ventura)
Enfin, un journal (mis à jour à chaque avancée) reprend l'essentiel de l'intrigue en apportant moult détails complémentaires. Utile si certains détails de l'histoire vous ont échappé ou si vous avez mis le jeu en pause trop longtemps (ce que je déconseille fortement).
Une réalisation sublime
[video]http://youtu.be/hBfixsuNmVU?t=331[/video] Mélancolique, cinématographique, God's dominici est l'une des pistes les plus puissantes de la B.O.
De magnifiques perspectives, comme je n'en avais pas vu depuis Broken Sword 2. Pleins d'endroits où cliquer en perspective !
Ce qui marque de prime abord avec The Abbey, c'est bien évidement son cachet esthétique : le jeu est sublime. Doté d'une réalisation exemplaire, le jeu affiche des décors HD de toute beauté avec un vrai sens du dessin allié à des personnages 3D en cell-shading parfaitement animé et articulés.
Le scriptorium où les moines copistes retranscrivaient les livres est joliment représenté.
Un plan qui n'est pas sans rappeler "Silver"
Chaque écran est immense mais manque parfois un peu d'interactions
Un énorme soin a été apporté aux détails : travelling, profondeur de champ (avec des trames), zoom, éclairages dynamiques : tout y est. C'est largement supérieur à certains cadors du genre, comme la série Star-Runaway.
Les dialogues permettent également d'apprécier un souci du détail accru : on a droit à de savoureux nouveaux plans (en 2D rappelons le) à chaque réplique : ce qui dynamise grandement les discussions. Ajouté à cela une véritable animation labiale sur chaque personnage : un travail d'orfèvre et de titan, très impressionnant compte tenu du caractère relativement modeste et indépendant de la production.
[video]http://youtu.be/hBfixsuNmVU?t=505[/video] Fire and Iron : un thème qui respire la joie et l'espièglerie. On se croirait dans un Monkey Island.
La cuisine : bourré de détails, et servi par une musique et un sound design parfaits, on s'y croirait.
Les décors alternent intelligemment entre le caractère austère et grisâtre de ces extérieurs et la couleur chatoyante et chaleureuse des intérieurs.
Aussi saoul qu'Iglou après avoir loupé la sortie de la Playstation 5 !
J'aurais aimé néanmoins plus d'interactions sur certains décors, mais le résultat force déjà un immense respect.
Certains lieux peuvent être visiter à différents moments de la journée.
[video]https://www.youtube.com/embed/hBfixsuNmVU[/video] Un thème aussi inquiétant qu'empli de noirceur.
L'un de mes plans préférés. Aussi surprenant qu'inquiétant (la musique y est aussi pour beaucoup!)
Les effets de torches sont splendides !
Une narration lente mais monte progressivement en puissance
La visite en douce de l'Abbaye de nuit : un grand moment !
Le scénario, cœur de ce genre de jeu, s'avère maitrisé : la narration est progressive, l'histoire claire, les personnages intéressants et les dialogues soignés. Côté rythme, si le début de l'aventure s'avère un peu poussive, le resserrage de l'enquête et du huit-clos va considérablement intensifier les choses : plus vous avancerez, plus la tension sera à son paroxysme.
Le jeu joue sur les suspects les fausses pistes et les sous intrigues : un véritable plaisir pour les aventuriers.
Ajouté à une difficulté relativement équilibrée, et il devient au final difficile de lâcher la souris !
Attention cependant : le jeu est entièrement en anglais (doublage et dialogue). Un patch fait par des fans existe cependant pour traduire les sous-titres. Il y a quelques bugs (des lignes qui sautent) mais globalement le travail est excellent et permet d'apprécier le jeu à sa juste valeur.
Tel Natalia Dans Golden Eye, Bruno sera votre boulet.
Plus on avance dans la journée, plus l'intrigue se ressert !
Les entrailles de l'Abbaye rappellent une fois encore le Nom de la Rose.
A noter que si le jeu affiche une certaine ressemblance avec Le Nom de la Rose, l'intrigue s'avère originale : vous saurez dans une véritable nouvelle enquête et un vrai sentiment de découverte !
L'inquisition ne tardera pas à mettre son grain de sel...
La structure du récit s'avère similaire, mais la nature du Mal qui ronge l'Abbaye n'est pas tout à fait la même, et la conclusion non plus d'ailleurs.
Enfin, si la fin apporte l'essentiel des réponses, il est en revanche un peu dommage qu'elle passe sous silence le destin de certains personnages, donnant ainsi à l'aventure un léger goût d'inachevé.
La musique : LE point fort du jeu.
Certains chants présents dans le jeu ne sont pas sans rappeler le Miserere mei de Gregorio Allegri
Si vous avez cliqué sur les différents liens que je vous ai mis au fur et à mesure , vous avez dû vous en rendre compte : la bande-originale est magnifique. Interprété par l'Orchestre Nationale de Prague (excusez du peu), elle a été composée, par le chef de projet / producteur et scénariste du jeu : Emilio de Paz. Une totale réussite, et l'une des plus belles B.O que j'ai entendu dans le jeu d'aventure.
A noter que voir le compositeur diriger un jeu est une chose très rare : à ma connaissance, seul Myst et Silent Hills peuvent en dire autant !
Conclusion
Se voulant au départ comme étant un hommage à La Abadía del Crimen et le Nom de La Rose, The Abbey n'est pas parfait (quelques soucis d'interface et un début poussif), mais s'avère être dans l'ensemble être un excellent jeu d'aventure.
Doté d'une véritable ambiance, d'un souci accru donné aux détails et à ses personnage avec un vrai sens de l'écriture et appuyé par une réalisation technique et artistique sublime, le jeu Alcachofa Soft est tout simplement l'un des derniers grands jeux d'aventure à l'ancienne.
Si il n'est pas le choix le plus judicieux pour les débutants, et si il n'est n'égale pas bien évidemment les ténors du genre (Monkey Island, Broken Sword), The Abbey transcende ses modestes moyens par une passion évidente, donnant à cette nouvelle licence suffisamment d'atouts en manche pour prétendre à devenir une saga à part entière.
Merci de votre lecture.
Synthèse :
Points positifs
- Un bel hommage au nom de la Rose (en plus soft quand même)
- Une technique maitrisé
- Une DA très cartoon et plaisante
- Une aventure riche et longue
- Des personnages intéressants
- Des dialogues savoureux
- un doublage réussie
- Des énigmes logiques
- Une aventure de plus en plus intéressante
- Une B.O sublime/
Points négatifs
- Quelques errances dans l'interface
- On bloque parfois pour un mauvais clic droit ou gauche
- Quelques petits bugs
- Pas de VF (doublage ou sous titre, obligé de prendre une fan-trad)
- Une aventure attachante qui appelle à une suite mais qui malheureusement n'en connaitra aucune.