Castlevania: The New Generation (Bloodlines aux USA) sur Megadrive, sorti le 17 mars 1994 a aujourd'hui 20 ans !
Mal aimé parmi les Castlevania, et pour cause, The New Generation marque un tournant radical dans la série, mais qui ne sera pas forcément suivie indéfiniment par Konami.
Plusieurs choses sont faites/introduites/modifiées pour marquer le coup (ce qui vaudra aux fans hardcore de la série de déclencher les ires célestes contre le jeu) : à commencer par le fait que The New Generation reste encore aujourd'hui une exclusivité Megadrive. Hérésie quand on sait qu'avant cela 6 des 9 Castlevania parut était des jeux Nintendo (1 fut produit sur Arcade, un pour NEC et sa PC-Engine et un autre sur le MSX2, micro-ordi soutenu avec force par Konami eux-même), les soldats du camp du plombier à moustache se sentent poignardés dans le dos par Konami qui a probablement eut envie d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Question de royalties astronomiques a versées à Nintendo, je suppose.
Aussi, le personnages principal : John Morris, issue de la seconde lignée de chasseur de vampire introduite dans la saga et descendante directe des Belmont. N'empêche que voilà, Morris, c'est pas Belmont, et pour les fans, ça suffit à faire de The New Generation un jeu mauvais, si pas à part, trop à part pour être considéré sérieusement. Connerie, si vous voulez mon avis, parce que au fond, The New Generation est plutôt bon (quoique, ça mérite un réflexion bien plus complète que cela, je dois l'avouer, peut-être un jour sur Retro Gamekyo).
Troisième changement : le boss qui casse les couilles, cette fois-ci, n'est pas Dracula (ou en tout cas pas pendant 95% du jeu), une première ! Sans rentrer dans les détails, il s'agit d'une comtesse britannique qui cherche à ressusciter le vioc Drac' pour contrôler l'Europe.
Enfin, quatrième changement (ça commence à faire beaucoup, imaginez le traumatisme pour les fans) : ce n'est plus intégralement et uniquement le château de Dracula en Transylvanie qu'on visite, mais bel et bien l'Europe entière. Athènes en Grèce, Pise en Italie, un usine en Allemagne, Versailles en France et enfin l'Angleterre avec le château de Prosperina. Autant de lieux qui varient l'aspect graphique du soft ainsi que son bestiaire.
Autre fait étonnant, histoire de définitivement rendre unique le soft, c'est en premier lieux aux USA qu'il sort, le 17 mars 1994 donc (bon, ok, dés le lendemain il sortait au Japon, mais quand même, c'est vachement symbolique), SEGA ayant négocié cela avec Konami afin d'essayer de raffermir sa poigne sur ce marché (Nintendo poussant au portillon depuis début des années 90) et Konami s'étant pas fait prier dans le but d'exporter plus facilement sa série phare.
Alors, quels souvenirs en avez-vous de ce jeu ?

ça valait le coup de me demander de faire une fiche Megadrive
Tu fais comme tu veux