C'est du moins ce qu'un joueur aurait trouver. Horizon : Zero Dawn se déroule 1 000 ans après que l'apocalypse est touchée la planète Terre. Tout est en ruine, les machines règnent donc. Et on peut voir que les quelques bâtiments qu'il reste ressemblent aux bâtiments de Londres. Ceci n'est qu'une supposition bien sûr, qu'en pensez-vous ?

On a tendance à l'oublier vu à quel point SONY et Square-Enix ont envoyé de la mégatonne de rêve dans la figure des joueurs lors de cet E3 2015, mais un certain petit World of Final Fantasy a été annoncé sur Playstation 4 et Playstation VITA. Aussi, il n'aura pas fallut attendre longtemps pour avoir quelques informations sur le titre.

♦ Le titre est réalisé par Hiroki Chiba, le scénariste de Final Fantasy Type-0
♦ Le character-designer principal est Tetsuya Nomura (surpris ?) secondé par Yasuhisa Izumisawa (Final Fantasy Crystal Chronicles: Echoes of Time sur DS et Wii)
♦ Masashi Hamauzu sera le compositeur de l'OST (une partie de l'OST de Final Fantasy X, Final Fantasy XIII)
♦ Il s'agit d'un Classical-RPG au tour par tour, le système de combat s'inspire grandement du passif de la série sur les consoles Nintendo et SONY
♦ World of Final Fantasy est un RPG destiné au grand public qui a pour but de permettre aux néophytes d'aborder facilement Final Fantasy.
♦ C'est pour cela qu'on y retrouve bon nombre de figures emblématiques de la saga: les Ekarissor (les grands monstres de métal armés de leur sabre titanesque), les Moogle, les Chocobo, les Behemot, les Pampa, les Chevaliers Oignons, les Tomberry, les armures MagiTek (celle de Final Fantasy VI), sans oublier les personnages célèbres tels que Cloud de Final Fantasy VII)
♦ L'équipe du jeu voulait donner l'impression d'entrer dans une sorte de parc d'attraction géant aux couleurs de Final Fantasy et donner l'impression aux joueur de manipuler des figurines à l’effigie de leur héros favoris
♦ Shinji Hashimoto, qui est le producteur du jeu (ainsi que de Front Mission sur SNES, Final Fantasy VIII-IX sur PS1, Kingdom Hearts sur PS2, Kingdom Hearts: Birth by Sleep sur PSP et tant d'autres) a commencé à songer au jeu lorsque l'envie lui est venu de mêler Final Fantasy à une notion de "capture de monstre". Il a tenu à préciser néanmoins qu'il ne voulait pas faire comme Dragon Quest Monster ou Pokémon.
♦ C'est Hashimoto, Chiba et Nomura qui se sont mis d'accord sur le terme "World" pour souligner la notion de mythologie propre à la saga Final Fantasy présenté dans ce jeu
♦ Le monde du jeu se nomme Grimoire, il s'agit d'un monde totalement inédit géographiquement et historiquement même si il présente le bestiaire bien connu de la saga
♦ Le moteur Orochi 3 de Silicon Studio (Bravely Default) ainsi que la technologie Yebis 3 sont utilisés pour ce jeu
♦ L'équipe de développement promet beaucoup de possibilités de combat où il faudra constituer la meilleure équipe de monstre possible afin de varier les effets
♦ D'après Chiba, le jeu en est à 40-50% de son développement
♦ World of Final Fantasy est né d'une volonté de Square-Enix de développer des spin-off basés sur Final Fantasy. On avait déjà évoqué cette volonté de Square-Enix avec le récemment annoncé DISSIDIA Final Fantasy qui constitue un des membres de cette lignée de spin-off. Cliquez ici pour retrouver l'article en question.

Oui, je sais, cette actualité date d'il y a quelques jours déjà, mais je voulais attendre que le calme revienne un peu avec cet E3 historique pour donner un peu plus de visibilité à Grand Kingdom.

Grand Kingdom, késako ? Pour rappel, il s'agit du nouveau jeu d'un des chefs de projet de Vanillaware, celui-là même qui a réalisé Grand Knights History sur PSP: Tomohiko Deguchi. Le jeu, prévu sur Playstation 4 et Playstation VITA pour fin 2015 au Japon met en scène quatre factions qui s'opposent pour la lutte de l'empire d'Ordinn, chacune emmenée par leur propre chef : Gradius Ringland pour Landearth, Gram Berngard pour Valqueur, Julius Wiseman pour Magion et Precia Teller pour Feel.

Grand Kingdom prendra la forme d'un Tactical-RPG avec visiblement une très jolie 2D comme on en a l'habitude avec Vanillaware (alors que, je le rappelle, il ne s'agit pas d'eux mais d'un ancien employé ayant fondé son propre studio: MonoChro).

Voici donc le premier trailer de ce titre !

Fumito Ueda était présent à la conférence de Sony quand The Last Guardian a était annoncé sur PlayStation 4. Il a été acclamé par la foule juste après avoir été salué par Shuhei Yoshida. Il a ensuite été interviewé :

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le jeu, pourriez-vous décrire The Last Guardian en quelques mots ?
En quelques mots, c’est un jeu d’action-aventure. C’est l’histoire d’un jeune garçon qui a été kidnappé et capturé dans d’étranges circonstances. C’est la rencontre entre cet enfant et la mystérieuse bête Trico, dans d’anciennes ruines, et l’histoire de leurs aventures pour s’échapper de ce lieu très étrange.

Cela fait bien longtemps depuis la dernière fois que nous avions entendu parler du jeu, et il y a eu beaucoup de spéculation auprès des joueurs PlayStation. Quel effet ça fait de annoncer à nouveau le jeu auprès des fans ?
Oui ça fait maintenant plusieurs années que nous avons annoncé le jeu. De mon point de vue, c’était vraiment impossible de savoir comment les joueurs auraient réagis. J’avoue que j’étais assez nerveux, mais après l’annonce j’ai vu les réactions, les applaudissements, et ça m’a prouvé que les joueurs attendaient de voir The Last Guardian sur PS4. Après cela, j’étais beaucoup plus relaxer et content !

Pouvez-vous parler un petit peu de pourquoi le jeu a mis plus longtemps que prévu ?
Sincèrement, il y avait beaucoup de raison. Si je devais en citer une seule, ça serait la difficulté au niveau de la technique du jeu. Mais nous avons maintenant su comment faire et enfin montrer le jeu.



Le jeu a-t-il beaucoup changé depuis la dernière fois que nous l’avions vu ?
Le jeu en lui-même (l’histoire, ect) n’a pas changé. Bien sûr, la migration sur PS4 nous a autorisés à dépasser les limites originelles d’un point de vue technologique. L’esthétique choisie par l’équipe n’est pas nécessairement nouvelle mais nous nous étions fixés un style artistique très spécifique et la PS4 nous a permis d’atteindre cet objectif.



L’un des aspects de la vidéo que vous nous avez montré pendant la conférence et que j’ai trouvé le plus intéressant était comment le garçon et Trico se déplaçaient. Les mouvements du garçon en particulier sont assez inhabituels, mais extrêmement charmants. Comment avez-vous défini leur caractéristiques ?
Quand j’ai défini le concept de The Last Guardian, je me suis beaucoup intéressé aux liens entre les hommes et les animaux, c’est autour de ce concept que je voulais construire le jeu. Beaucoup de gens s’identifient et se lient aux animaux, ils les trouvent mignon et il est facile de créer des liens avec eux, cette relation-là était mon objectif principal. La raison pour laquelle j’ai choisi ce thème est car je voulais que le jeu parle au plus de monde possible, et je savais que ce thème résonnait auprès des joueurs. J’espère donc que les éléments d’expression du garçon et de Trico sauront transmettre ce côté “charmant”.

L’extrait présenté a surtout monté des challenges environnementaux. Peut-on s’attendre à d’autres types de menaces ailleurs dans le jeu ?
La démo que nous avons montrée cette semaine est un extrait vertical du jeu, et nous l’avons spécifiquement choisi pour montrer certaines des transitions dynamiques du jeu. Il y a des rencontres plus simples que Trico et le jeune garçon vont devoir affronter, et toute une variété de différents challenges que les joueurs vont rencontrer dans le jeu.

Au vu de la ferveur et de l’anticipation autour du jeu, ressentez-vous le poids des attentes des joueurs de faire de ce jeu quelque chose d’incroyable ?
Bien sûr, je suis très soulagé d’avoir finalement eu la chance de le présenter et de dire “Hey, nous sommes toujours là”. La réaction de la foule était incroyablement positive et cela a vraiment boosté notre motivation à travailler et à terminer la production. D’un point de vue créatif et développement en revanche, les choses n’ont pas changé – nous travaillions déjà très dur – mais nous sommes sincèrement motivés et enthousiasmés par ces retours si positifs.