Gamergen 19/20
Ce qui frappe, c’est la cohérence de l’ensemble. Tout est pensé, intégré, justifié. Le rythme nous accroche dès les premières minutes, l’histoire bouleverse, questionne et pousse à la réflexion, tandis que le gameplay, plus riche mais toujours exigeant, parvient à nous surprendre même après des dizaines d’heures. Le moteur Decima fait des merveilles, la direction artistique est à tomber, et malgré quelques concessions techniques en mode Performance, l’expérience reste marquante. Oui, Death Stranding 2: On the Beach ne plaira toujours pas à tout le monde. Mais pour celles et ceux qui accepteront de se laisser porter par cette odyssée étrange et viscérale, c’est une aventure dont vous ne ressortirez pas indemnes. Kojima Productions signe une nouvelle fois un chef-d’œuvre vidéoludique magistrale, à la fois immersive et poétique. À ne surtout pas louper...
GameWave 19/20
e façon concise, Death Stranding 2: On The Beach constitue une suite particulièrement réussie du premier opus, intégrant tout ce qui pouvait manquer initialement au jeu tout en tirant pleinement parti de la puissance de la PS5 pour enrichir encore davantage l'expérience imaginée par Hideo Kojima.
Avec des ennemis plus diversifiés, une liberté accrue tant dans le choix des missions que dans l'approche des itinéraires à parcourir, ainsi qu'une interaction renforcée avec d'autres porteurs du monde entier, ce nouvel opus parvient à préserver la profondeur et l'ambiance si particulière du premier jeu, tout en devenant plus accessible aux joueurs. Le système de progression étoffé et les nouvelles possibilités offertes par l'équipement et les véhicules contribuent à une immersion encore plus poussée dans ce monde post-apocalyptique magnifique, paradoxalement empli d'un vide qui sublime l'atmosphère unique de la série.
Death Stranding 2 réussit donc le délicat pari de satisfaire pleinement les adeptes du premier volet en conservant l’âme originale du titre, sans chercher nécessairement à séduire une audience différente à tout prix. Un incontournable pour les amateurs du genre.
JVFrance 95%
Death Stranding 2 est le genre d’œuvre qui répond à lui tout seul à la question « Qu’est-ce qui fait un grand jeu ? ». Une fois de plus, Hideo Kojima et son studio démontrent un savoir-faire indéniable lorsqu’il s’agit de raconter une histoire et de la mettre en scène de la meilleure façon qui soit. On apprécie les améliorations disséminées ici et là, qu’il s’agisse de l’interface, du gameplay ou même du rythme global de l’aventure qui la rend définitivement accrocheur. Ici, les 50 heures de jeu sont passées assez vite pour que l’on se dise qu’on en aurait bien pris 50 autres en rab. Mais puisque les meilleures choses ont une fin, on se consolera en se disant qu’on a ri, on a été émus, on a été surpris et on a été émerveillés comme cela arrive peu dans un jeu vidéo.
Gamekult 9/10
Tout comme son aîné, Death Stranding 2 divisera l'opinion. Pour peu que vous ayez été sensibles à la proposition initiale, ce second opus reprend toutes les bases pour les enrichir, que ce soit scénaristiquement avec la patte Kojima si caractéristique (quitte à réutiliser les mêmes structures scénaristiques), ou sur le gameplay avec plus d'outils à disposition, une conduite plus agréable ou des combats qui ont beaucoup gagné en dynamisme. C'est aussi un jeu visuellement et techniquement impeccable et le thème de la connexion avec les autres reste toujours un incroyable moteur, nous faisant interagir avec d'autres joueurs que l'on ne verra jamais. C'est un voyage dont on se souviendra longtemps et qui s'inscrit dans une forme de continuité pour Kojima.
ActuGming 9/10
Face à un défi souvent très relevé de revêtir le costume de suite, Death Stranding 2: On the Beach réussit plusieurs prouesses. Celle de nous procurer à nouveau cette sensation unique de voyage épique au sein d’un monde ouvert magnifique, varié et fascinant, où l’émotion s’amplifie grâce à une bande-son de grande qualité. Celle de nous embarquer encore et sans forcer dans d’innombrables heures de livraisons toujours plus addictives avec les nouveautés embarquées, bien que la partie action nous fasse toujours grimacer. Celle de proposer une histoire qui repousse toujours plus loin les limites de l’entendement, pour le meilleur et pour le pire. Enfin, et en bref, celle de tout simplement faire opérer la magie pour la deuxième fois en raison d’une ambition située un cran au-dessus, accentuant les qualités de l’opus précédent malgré des défauts persistants. Death Stranding 2 risque de s’élever à son tour au rang de chef-d’œuvre auprès des fidèles de la première heure, et les réfractaires du concept original n’ont aucune raison de ne pas continuer à avoir le dos tourné. Hideo Kojima tenait intimement à ce que cette suite ne fasse pas l’unanimité, eh bien qu’il se rassure, elle devrait marcher dans les pas de son prédécesseur.
PresseCitron 9/10
Malgré ses quelques maladresses à l’époque, le premier Death Stranding avait su captiver grâce à son ambiance unique et son approche résolument audacieuse. Avec cette suite, Kojima Productions revoit sa copie de fond en comble et affine chaque composant de l’expérience pour livrer ce qui s’apparente à un véritable chef-d’œuvre vidéoludique. Plus accessible, mieux rythmé, sublimé par une mise en scène maîtrisée et une direction artistique à couper le souffle, Death Stranding 2 repousse les limites de ce que l’on attendait de lui, sans toutefois parvenir à recréer le choc de 2019. Riche, dense, profondément immersif, le jeu s’impose comme une œuvre majeure de cette génération, et comme le digne descendant de son aîné.
BetaTesteur 8,7/10
Malgré ses quelques défauts, Death Stranding 2: On The Beach demeure un jeu à grand déploiement particulièrement impressionnant. Le gameplay, bien qu’un peu rigide, est tout de même prenant et soutenu par plusieurs systèmes bien pensés et bien intégrés. Kojima Productions a su faire briller le moteur Decima avec un rendu visuel qui place la barre très haut pour les prochains jeux sur PlayStation 5. La musique, toujours bien choisie, accompagne les moments clés avec justesse et laissera assurément une trace. On notera un léger décalage au niveau des personnages, mais rien qui vienne réellement nuire à l’expérience globale. Si vous avez aimé le premier opus, ce deuxième volet ne devrait pas vous décevoir.
JV 17/20
Comme le premier épisode, Death Stranding 2 est un jeu qui va diviser, mais pas pour les mêmes raisons. Kojima Productions livre ici une suite plus grand public, aussi bien en matière d’écriture que de gameplay, et les puristes risquent de regretter la rugosité du titre de 2019. Mais ce que DS2 perd en “personnalité”, il le gagne en rythme, en variété. La progression est plus généreuse et stimulante que par le passé, et les phases d’action-infiltration accompagnent très bien une boucle de gameplay toujours aussi prenante, à base de livraison et d’optimisation de déplacement. Et puis, que dire de la technique et de la direction artistique, de très haute volée ! En bref, Death Stranding 2 est excellent, mais est-ce un grand jeu ? Il lui manque sans doute une petite étincelle pour ça…
Millenium 85%
L'effet de surprise n'est plus, et si Death Stranding 2 est globalement un jeu mieux fini et plus engageant que son prédécesseur, il s'agit également d'une expérience moins marquante. Les environnements grandioses présentés par une bande-son soignée ou les grosses améliorations liées à la progression ne parviennent pas à cacher un Hideo Kojima qui en fait trop et qui ne semble pas savoir où il va avec cette suite. Malgré tout le plaisir que l'on a pris à parcourir ce second jeu, difficile de ne pas se dire qu'il esquinte la légende du premier épisode.
JDG 8/10
Death Stranding 2 est un titre particulièrement difficile à noter. Impossible de ne pas se laisser embarquer par son scénario, plutôt timide sur sa première moitié, mais capable nous livrer de beaux rebondissements et des scènes vraiment marquantes par la suite. En revanche, le voyage en tant que porteur perd un peu en émotion et en immersion par rapport au premier opus à cause du pick-up et du vaisseau, tandis que les combats créent plus de frustration que de plaisir. Non, Death Stranding 2 ne coche pas toutes les cases du « très bon jeu vidéo », selon une certaine norme. Hideo Kojima est sans doute bien conscient que la nature même du titre l'en empêche. Sans doute est-il convaincu que Death Stranding 2 brille tellement lors des moments où il se trouve à son zénith, grâce à son histoire et son casting, que ce sont les plus beaux souvenirs qui resteront. Et il a bien raison. Une autre forme de très bon jeu vidéo.
Numerama 7/10
On se demande ce qu’Hideo Kojima avait derrière la tête quand il a développé Death Stranding 2: On the Beach. Tout talentueux et inspiré qu’il soit, il est tombé dans une sacrée impasse en estimant pouvoir faire deux fois le même chef-d’œuvre. Époustouflant visuellement et très bien réalisé, Death Stranding 2: On the Beach pâtit d’une structure trop similaire à son prédécesseur. Et ce qui fonctionnerait pour un jeu au gameplay classique ne l’est pas pour une expérience atypique. En ressemblant trop à Death Stranding, Death Stranding 2: On the Beach ne plaira pas plus aux réfractaires. Quant aux fans, ils seront sans doute nombreux à se demander : à quoi bon ? L’univers est certes enrichi, mais Hideo Kojima appuie un peu trop sur les curseurs pour pondre une histoire digeste. Il y a des moments inoubliables, mais aussi le sentiment de s’être fait avoir. Comme parfois avec l’art. Et si le but était une fois encore de polariser, alors la mission est accomplie.
IGNFrance 6/10
Death Stranding 2 n’est pas un mauvais jeu. C’est un beau jeu. Mais il déçoit précisément là où le premier étonnait : en nivelant la difficulté, en rendant anodine la traversée, en édulcorant ce qui faisait du jeu originel une expérience rude et inoubliable. Kojima semble ici céder à la tentation du confort et aux critiques passées, livrant un jeu plus accessible mais moins signifiant. Loin de prolonger sa vision, On the Beach semble marquer son essoufflement.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.