BetaTesteur 9/10
En fin de compte, Rise of the Ronin propose une histoire riche et évolutive, un système de combat dynamique et une très grande profondeur de personnalisation. Il sera un incontournable pour les fans de jeux souls-like, bien qu’il soit plus facile un brin. Il est digne d’être joué si vous êtes le genre de gamer à adorer les jeux possédant une belle dose d’aventure, une bonne histoire et des combats sanglants où bras et têtes volent à tout va d’un simple coup de lame.
GAC 8,5/10
Rise of the Ronin ne deviendra peut-être pas le jeu de référence de cette génération, mais il propose une expérience plus qu’intéressante. Le titre offre un système de combat difficile à maîtriser et qui devrait satisfaire les joueurs les plus exigeants. Les néophytes de leur côté ne sont pas abandonnés, car le jeu reste très accessible que ce soit avec la possibilité de jouer en coopération ou encore de choisir la difficulté à tout moment. Dans l’ensemble, l’histoire de cette période plonge le joueur dans une aventure amusante qui mélange de nombreux genres pour notre plus grand plaisir malgré quelques défauts mineurs.
JVFrance 8/10
On peut dire qu’ils ont eu le nez creux chez PlayStation. Il s’agit indéniablement d’un grand et beau jeu qui, tel un Rōnin solitaire, trace son chemin sans se laisser distraire par la concurrence, avançant à son rythme et dévoilant ses qualités au fur et à mesure, plutôt que de verser dans le sensationnalisme à outrance, qui pourrait vite lasser par la suite. Il manque encore un peu de finesse dans la narration et le déroulé d’une partie des quêtes annexes; pour autant, Team Ninja continue d’élever son œuvre au rang d’art avec un travail d’orfèvre que les plus grands forgeront japonais du Bakumatsu n’auraient su renier. Incisif et prenant, Rise of the Rōnin est une lame fatale qui fait mouche et ne déçoit pas.
Millenium 80%
Rise of the Ronin est certainement le meilleur projet de Team Ninja à ce jour. Un jeu complet et riche en bonnes idées qui aurait pu voir sa note encore bien plus haute s'il n'était à ce point pauvre graphiquement, un défaut frustrant tant on imagine le potentiel maximum du jeu, qui rend la copie difficile à justifier avec le prix qu'il affiche. Il reste néanmoins une bonne expérience avec ses qualités et ses défauts, qui vaut la peine d'être explorée, dans un univers prenant et fidèle au Japon du XIXème siècle, ainsi qu'un gameplay plutôt qualitatif mais qui pourrait ne pas convenir à tout le monde.
IGNFrance 8/10
Rise of the Ronin est un voyage qui ne laisse pas indifférent, avec un gameplay éclatant, complet et généreux tout comme son contenu qui est dense et intelligemment construit. Son monde vivant appelle sans cesse à l’exploration qu’on savoure à chaque instant grâce à de nombreuses fonctionnalités intégrées. Certes, la technique interpelle de par son irrégularité, mais la qualité du rendu ne fait pas tout et à choisir, on préfère amplement un titre qui nous procure autant de plaisir, mais "imparfait" esthétiquement parlant qu’une vitrine qui nous lasse après dix minutes. Il reste encore un peu d’optimisation sur la stabilité du framerate, mais pour le reste c’est du costaud. Team Ninja délivre une nouvelle production, éloignée de sa formule habituelle sans dénaturer leur signature, qui tabasse.
Actua 8/10
Rise of the Rōnin possède les qualités et les défauts d’Elden Ring, qui transposait lui-même la formule FromSoftware au monde ouvert. Le level design du nouveau Team Ninja semble plus faible que dans les jeux précédents et les contenus et boss se répètent légèrement. Mais l’expérience reste assez accessible pour le genre et agréable manette en main, notamment grâce aux différentes façons d’explorer le Japon.
JV 15/20
Au final, Rise of the Ronin n’est sans doute pas le jeu d’action-aventure au Japon que tout le monde attend, mais c’est une expérience solide et qui a plus d’un tour dans son sac. Les combats sont réussis (et s’appuient sur une richesse assez dingue), l’exploration n’est pas très organique mais reste agréable, et la Team Ninja exploite bien la période “Bakumatsu”, en particulier dans son écriture… Malgré tout, on reste sur notre faim, notamment à cause de niveaux à la Nioh qui ont du mal à nous faire vivre les enjeux à l'œuvre ! Le studio mise avant tout sur ses acquis, se prend même les pieds dans le tapis dans sa quête d’équilibre entre exigence et accessibilité. Rise of the Ronin reste, cependant, une bonne expérience.
JeuxActu 15/20
Si vous avez pris le temps de lire notre papier, vous l'avez constaté, il y a beaucoup de points négatifs dans ce Rise of the Ronin, mais ce dernier a aussi de bons arguments pour sa défense et se faire valoir par rapport à la concurrence, à commencer par son gameplay, ce qui est l'essentiel dans un jeu vidéo. Evidemment, le jeu va souffrir de la comparaison avec Ghost of Tsushima, qui a quoi qu'on dise, redéfini les jeux de samouraïs. Le jeu de Sucker Punch n'était pas parfait, mais son open world était bien mieux maîtrisé, plus enchanteur, plus envoutant et surtout plus intéressant à parcourir. Rise of the Ronin fait figure de coup d'essai à côté, avec un open world vide, assez plat et in fine pas très intéressant à découvrir. Techniquement aussi, ça ne suit pas, et c'est même très faible, surtout quand on sait qu'il s'agit d'un jeu développé exclusivement sur PS5 et qu'il a tout de même nécessité 9 ans de production. Team Ninja a encore beaucoup à prouver dans le domaine des jeux à mondes ouverts, mais réussit à intéresser à travers la richesse de son gameplay et ses nombreuses possibilités. On espère que ce premier coup d'essai permettra à au studio japonais de faire mieux la prochaine fois.
GamaWave 15/20
À cheval entre Ghost of Tsushima et Nioh, Rise of the Ronin occupe une place délicate et presque indissociable. Pourtant, c'est bel et bien une aventure unique qui s'offre à vous, combinant les connaissances du studio au retour d'expériences des joueurs.
Tout d'abord, soyons clairs, oui, Rise of the Ronin a quelques années de retard concernant sa technique graphique et se situe bien loin de l'éclat proposé par Ghost of Tsushima. Le monde ouvert est grand, mais quelque peu répétitif, tant sur les schémas annexes que les matériaux à récupérer pour fabriquer des consommables.
Ce n'est pourtant pas ici que le studio tend à briller, mais bien plus sur les choix scénaristiques, la variété et puissance des affrontements ainsi que la prise en main. Si l'optimisation des combats ainsi que leurs lectures ne sont pas innées, ils deviennent exaltants et motivants dès lors que vous assimilez la technique.
Il en va de même pour l'histoire, à la limite du documentaire, vous permettant de revivre des conflits qui ont marqué le Japon, tout en forgeant votre propre voie entre les traditionalistes ou la volonté d'ouverture des frontières par les modernistes.
Loin d'être parfait, Rise of the Ronin offre tout de même une expérience stimulante qui, malgré son accessibilité, conserve une part de difficulté avec laquelle il faudra composer pour apprécier les aventures du Ronin.
Gameblog 7/10
Rise of the Ronin est bel et bien le jeu le plus ambitieux de la Team Ninja et de loin. Bien plus narratif que ses prédécesseurs, il nous plonge dans un Japon en pleine ébullition dans l’une des périodes les plus importantes de son histoire. Malheureusement c’est assez long à devenir réellement intéressant. La faute à une narration qui se perd à vouloir créer de la fiction là où il n’y a pas besoin. Mais c’est aussi la faute à un open world qui n’a rien de très enivrant au départ, loin derrière un certain Ghost of Tsushima. Rise of the Ronin apparaît alors comme un jeu en monde ouvert parmi tant d’autres. Heureusement, non seulement sa seconde partie relève très grandement le niveau, mais surtout, il peut compter sur un gameplay ultra dynamique, exigeant et très profond. Chaque combat prend au tripes et ce même si les objectifs et l'exploration n’ont rien de bien fou. Ajoutez à ça un peu de coopération en ligne, une tonne d’équipements à looter et un challenge relevé et vous un action RPG plus que honnête, malgré ses quelques défauts.
Actugaming 7/10
Rise of the Ronin ne pourra pas contenter tout le monde. S’il apparait comme un action-RPG accessible sans pour autant être dénué de challenge, avec une liberté d’approche assez satisfaisante, il pourrait aussi ne pas convenir à celles et ceux qui sont trop habitués aux jeux du studio et qui n’y retrouveront pas la même profondeur. L’expérience reste plaisante avec des mécaniques qui fonctionnent bien, mais qui ne suffiront peut-être pas à tout le monde pour outrepasser le fait qu’il s’embourbe dans un récit trop mal narré – malgré un casting séduisant – et dans un monde ouvert trop redondant pour que l’on ait vraiment envie de s’y perdre. Une bonne expérience qui cache beaucoup d’imperfections, mais qui reste une bonne porte d’entrée pour le genre ou pour celles et ceux qui veulent se contenter d’un Nioh épuré (pas dépouillé) en monde ouvert.
Gamergen 13/20
Que dire finalement de ce Rise of the Ronin ? Que nous nous attendions à beaucoup mieux, d’autant plus que le titre avait de quoi faire saliver les amoureux de l’Archipel et de son histoire. C’est comme si l’éditeur avait imposé un concept qui va à l’encontre des idées et des compétences de la Team Ninja, avec un cahier des charges se basant sur ce que fait la concurrence afin d’être dans les rangs et de faire comme tout le monde... « Concevez un openworld, avec des missions secondaires quelconques pour rallonger la durée de vie, en incluant un mode facile pour toucher un maximum de joueur ». Nous sentons que le studio peine énormément et se frotte à un domaine qu’il ne maîtrise pas. Il y a de bonnes choses, comme l’aspect historique et les combats, mais ça ne suffit pas. Nos amis auraient dû faire comme d’habitude (coucou Wo Long: Fallen Dynasty ou encore les Nioh) en s’appuyant sur le pitch de Rise of the Ronin et de son univers féodale. Vraiment dommage... Par conséquent, à quand une version PS5 ?
Gamekult 6/10
Rise of the Ronin tient ses promesses : celle de délivrer un monde ouvert dans le Japon du 19è siècle, avec une narration à embranchements. On ne s'attendait seulement pas à ce que la Team Ninja se contente du strict minimum syndical. À l'exception du système de combat toujours prenant et d'un joli dépaysement scénique, toutes ces grandes nouveautés ne tiennent qu'au superficiel, sans penser un instant à se démarquer des modèles déjà existants et éculés par la concurrence, quitte à perdre ce qui fait la marque du studio japonais depuis deux décennies. Moins un jidai-geki interactif qu'une fable sur le danger de courir toujours derrière la dernière mode. À bon entendeur.
JDG 6/10
Rise of the Ronin avait sûrement trop d'ambition car le jeu n'a pas su s'y tenir. Ses promesses étaient pourtant alléchantes. Pour un jeu où le combat est maître, rien n'est intuitif ou vraiment abouti. Pour un jeu qui traite maladroitement son inspiration historique, l'exploration n'est pas une priorité et seul le côté RPG tient la route tout au long de l'aventure. S'il était sorti 5 ans plus tôt, l'indulgence aurait été de mise, mais il faut vivre avec son temps et malheureusement Rise of the Ronin arbore un caractère vieilli. L'attention aux détails et à la pertinence aurait pu tout changer pour lui.
Numerama 5/10
En voulant faire s’épanouir sa formule née avec Nioh et inspirée par les Dark Souls dans un monde ouvert, Team Ninja se fait hara-kiri. Son Rise of the Ronin n’a rien de la stature d’une exclusivité PS5 digne de ce nom. Il fait penser à un Assassin’s Creed 2 chez les samouraïs, mais ce qui ressemble à un compliment n’en est plus vraiment un aujourd’hui. La faute à des graphismes indignes de la console et à une structure datée qui ne donne pas du tout envie.
Il reste alors à Rise of the Ronin son gameplay assez exemplaire, avec des combats techniques et jouissifs, sauf quand on fait face à une armée (ce qui arrive souvent). On observe finalement une régression chez Team Ninja : Nioh était mieux que Nioh 2, qui était mieux que Wo Long: Fallen Dynasty, qui est donc mieux que Rise of the Ronin. Disons que le gameplay, si réussi soit-il, ne peut pas toujours tout sauver. Le studio se retrouve à la croisée des chemins, comme le Japon à la fin du shogunat.