Gamekult 9/10
Drôle, cruel et terriblement lucide, The Outer Worlds 2 marque le retour d’Obsidian au sommet du jeu de rôle. Derrière ses quelques menues scories techniques, il cache une œuvre d’une cohérence et d’une liberté exemplaires, où chaque choix compte et chaque rire fait mal. Un RPG brillant, humaniste et immanquable, qui rappelle à chaque instant pourquoi on aime le jeu vidéo. Et une fois fini, on n'a qu'une envie : recommencer. N'est-ce pas là le signe d'un grand jeu ?
Gameblog 8/10
The Outer Worlds 2 coche toutes les cases d’une suite réussie, en partant de la solide base de son aîné, pour nous proposer un RPG encore plus ambitieux et complet. On a donc droit à un véritable « jeu de rôle » vidéoludique, qui nous offre une énorme liberté dans la manière d’aborder son univers d’une impressionnante cohérence et d’une écriture fine, très beau à contempler, et toujours avec l’humour caustique propre à la licence. Il propose également un gameplay agréable et moderne qui ne fait pas tâche face à des FPS/TPS pur jus. Il faudra cependant composer avec une mise en scène qui manque sérieusement de piquant, une intelligence artificielle très perfectible, et le fait de se limiter à la spécialisation d’une partie des compétences disponibles. Ce au risque de se retrouver grandement handicapé au fil d’une quête principale finalement moins passionnante que les missions annexes qui jalonnent l’aventure. Une manière comme une autre de nous donner envie de relancer une partie, si terminer le jeu d’une traite avec une durée de vie bien généreuse n’a pas suffi. Du Obsidian comme on les aime, en somme.
GameWave 8/10
Loin d'être une redite du premier volet, avec simplement une histoire se déroulant sur une nouvelle colonie et auprès de nouveaux compagnons, The Outer Worlds 2 peaufine la formule, en proposant des espaces explorables plus grands et un système d'allié un peu plus poussé, en plus d'autres nouveautés.
The Outer Worlds 2 brille surtout grâce à sa qualité d'écriture, notamment dans les dialogues qui offrent plusieurs options de réponse, mais aussi grâce à son ambiance déjantée et son aspect jeu de rôle bien poussé. Malheureusement, nous avons remarqué un léger manque de finitions, notamment dans les textures et sur quelques visages, et ce, malgré le mode Qualité activé sur PS5.
S'adressant aussi bien aux fans de la franchise qu'aux nouveaux venus, The Outer Worlds 2 est un bon jeu, et surtout un très bon RPG.
Millenium 75%
The Outer Worlds 2 préserve les forces du premier titre, avec des dialogues et une histoire riches, tout en lui étant supérieur sur presque tous les plans techniquement. Les dialogues et les choix offerts restent les principaux atouts de cette suite, alors que les autres aspects s'avèrent irréguliers et pas toujours très convaincants, comme les combats ou l'omniprésence des prérequis de compétences par exemple. Comparé à d'autres gros RPG récents, cette suite ne fait malheureusement pas le poids, à moins de tenir à jouer à un Fallout 3D dans l'espace.
IGNFrance 7/10
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. En tous cas c’est ce que disait ma grand-mère quand elle voulait nous refiler sa vieille soupe. On reprend une formule qui fonctionne, on essaie de la pousser encore plus loin, peut être un peu trop, et on saupoudre tout ça de l’univers excellent de The Outer Worlds, on obtient alors une aventure qui sera idéale pour les plus grands fans du genre, malgré ses imperfections, ses irrégularités, et l’équilibrage de ses systèmes parfois approximatif.
ActuGaming 6,5/10
The Outer Worlds 2 est bien une suite plus ambitieuse que son ainé, en particulier et surtout sur sa richesse narrative. La quête principale, tout comme les quêtes secondaires sont dans la grande majorité très plaisantes à réaliser et disposent surtout d’une certaine rejouabilité. En effet, le jeu offre une multitude de choix aussi bien dans ses dialogues que dans son level-design et ses nombreuses opportunités d’approches. Malheureusement, bien qu’amélioré dans ce second épisode, le gameplay demeure toujours lourd et rigide et souffre de gunfights peu amusants, entre manque de sensations et ennemis trop résistants. Heureusement, l’univers dépeint ici est une belle réussite avec des factions fortes et marquantes ainsi que des paysages variés et jolis. On déplorera cependant un manque d’interactivité avec le monde qui nous entoure et l’absence de doublage français.
ActuGaming 8,5/10
Ninja Gaiden 4 n’est pas une révolution de la licence, au contraire, il en reprend les points forts, tout en améliorant ce qui fonctionnait moins bien. La collaboration entre Team Ninja et PlatinumGames fait des merveilles en termes de gameplay. Rarement un jeu aura été aussi jouissif lors des combats. On est content de retrouver toutes ces sensations manette en main, plus précises que jamais. Malheureusement, cela se fait un peu au détriment du reste du jeu qui souffre de l’accent mis sur les combats. Ça ne suffit pas à en faire une mauvaise expérience — loin de là. Preuve qu’ils ont eu raison de tout miser sur ce point. Finalement, le jeu est exactement ce qu’on cherche en lançant un Ninja Gaiden.
GAC 8,5/10
Il aura fallu pas moins de 13 ans d’attente depuis Ninja Gaiden 3 pour avoir une suite. Heureusement, ce nouveau chapitre en vaut la chandelle. Durant les 10 heures approximatives qu’il vous faudra pour terminer l’aventure une première fois, il n’y aura absolument aucun temps mort. Mais des morts, il y en aura beaucoup sur votre passage. Nerveux à souhait, avec suffisamment de variations dans le jeu pour ne pas être répétitif, Ninja Gaiden 4 est un jeu d’action comme on les aime. Il faudra seulement espérer qu’on n’ait pas à attendre aussi longtemps avant le prochain volet. Et mettre Ryu à l’avant-plan ne serait pas de refus.
IGNFrance 8/10
C’est une quinzaine d’heures qu’il nous a fallu pour venir à bout de la petite vingtaine de niveaux de Ninja Gaiden 4. Et plus le temps de jeu passait, plus l’expérience et notre compétence à découper les gens, s’est aiguisée et perfectionnée. L’histoire, même avec des thèmes intéressants, manque un peu le coche certes. Cependant, on apprécie le rappel aux décennies passées élevé par des standards et des moyens de production actuels. Même commentaire pour le gameplay qui reprend les bases de la licence en y apportant une touche de modernité approfondissant l'expérience sans la dénaturer. Ce savant équilibre fait de Ninja Gaiden 4 un excellent jeu d’action, aux combats à la nervosité et la profondeur hors-norme.
JV 15/20
Brutal tout en étant technique, Ninja Gaiden 4 coche les cases de ce que l’on est en droit d’attendre d’un bon beat them all 3D comme un ninja enfile des perles de vie des Dieux. Porté presque exclusivement par son gameplay de combat riche, le bébé du couple Team Ninja/PlatinumGames assure l’essentiel sans pour autant être aussi tranchant que nous l’aurions souhaité. Les environnements manquent d’âme en plus d’être répétitifs, la progression est entachée par un flashback nous faisant refaire les mêmes niveaux/boss, les armes sont peu nombreuses et divers choix sont discutables. Parfois “wow”, parfois “meh”, Ninja Gaiden 4 souffre d’une irrégularité qui pourrait être conspuée par les maîtres shinobis. Néanmoins, le cœur du jeu – l’action – bat tellement fort que l’on y retourne volontiers pour perdre la tête… en fendant celle des autres.
JVFrance 70%
Bien que Ninja Gaiden 4 ait été un réel plaisir à parcourir, on en ressort avec un sentiment mitigé. Passée une première moitié grisante, le jeu peine à se renouveler et sombre dans une répétitivité marquée, recyclant certains environnements, même quelques boss, là où l’on aurait espéré davantage d’ambition après plus de dix ans d’absence. Ce qui sauve véritablement l’expérience, c’est son gameplay nerveux, précis et jouissif, capable d’offrir un vrai défi tout en restant accessible grâce à plusieurs niveaux de difficulté bien pensés. Yakumo, nouveau visage de la série, s’avère intéressant mais ne parvient pas encore à éclipser l’aura et le charisme indélébile de Ryu Hayabusa. Ninja Gaiden 4 réussit son retour sur la scène de l’action pure, mais il lui manque ce supplément d’âme et de renouvellement qui aurait pu en faire un grand come-back. Reste à savoir si Yakumo deviendra réellement le nouveau héros de la franchise… ou simplement l’ombre de son illustre prédécesseur.
Gamekult 6/10
Est-ce que Ninja Gaiden 4 est un mauvais jeu ? Non. Yakumo propose une véritable évolution de la formule instaurée par Tomonobu Itagaki (paix à son âme) mais PlatinumGames doit composer avec une équipe relativement jeune et inexpérimentée, introduisant quelques problèmes d'équilibrage avec les nouvelles mécaniques, qui tendent à trivialiser les affrontements quand elles sont bien exploitées. Et ce n'est pas le level design, d'une grande pauvreté, qui sauve les meubles. C'est plutôt le plaisir instantané de l'action, le gore et la mise en scène des exécutions, ainsi qu'une poignée de boss bien pensés qui donnent envie de relancer une partie en Maître Ninja ou de s'adonner aux défis optionnels post-game. Bien que l'on sente que PlatinumGames doit encore retrouver sa précision chirurgicale d'antan, le résultat est encourageant pour la nouvelle génération, et Ninja Gaiden 4 sera probablement une bonne porte d'entrée pour les néophytes. À voir !
Numerama 5/10
On s’attendait à un retour en grâce de Ryu Hayabusa avec Ninja Gaiden 4, fruit d’une collaboration entre deux studios de renom (Team Ninja et PlatinumGames). Flanqué d’un acolyte peu charismatique, le ninja loupe le coche en raison de choix douteux sur beaucoup trop d’éléments cruciaux. Entre son gameplay bancal, à peine sauvé par de bonnes sensations dans le tranchage ennemi, et sa direction artistique vomitive, Ninja Gaiden 4 ne donne jamais envie. Les ninjas méritent mieux que ça et, fort heureusement, il existe des jeux bien meilleurs dans le paysage vidéoludique.
CNPlay 10/10
Keeper est un ovni, un jeu qui bouscule, qui perturbe, mais qui finit par s’imposer comme une évidence. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde. Il s’adresse à celles et ceux qui acceptent d’être désorientés, de ne pas tout comprendre tout de suite, de faire confiance à leurs intuitions. Double Fine signe ici l’une de ses créations les plus ambitieuses et les plus matures, loin des sentiers battus et des recettes éprouvées. Keeper est un jeu qui se vit, qui se ressent, qui demande du temps, de l’attention, et qui en retour offre quelque chose de rare : un moment de grâce. Pas un jeu parfait, mais un jeu nécessaire. Un rappel que le jeu vidéo peut être bien plus qu’un divertissement : un miroir, un langage, une œuvre d’art.
Gamekult 9/10
Keeper se hisse sans efforts dans comme l'une des directions artistiques les plus intéressantes de l'année. On salue le travail de Double Fine pour nous proposer quelque chose de visuellement captivant et sublime, mais aussi pour sa narration aussi fine qu'efficace et sa capacité à humaniser un phare. Si l'on se doit de garder les surprises qui attendent le phare pour nous, et que ces twists renouvellent agréablement la proposition, on ne peut pas s'empêcher de ressentir une pointe de déception pour la simplicité du projet en termes de difficulté du jeu.
XBoxMag 9/10
Après avoir assisté à une présentation qui nous a clairement laissée sur notre faim durant la Gamescom 2025, on avait hâte de pouvoir découvrir Keeper dans des conditions de jeu optimales. La nouvelle production de Lee Petty nous propose un véritable voyage dans le monde d'après, teinté de magie et de créatures fantastiques. Les craintes d'être face à un titre plutôt limité au niveau du gameplay s'envolent au fur et à mesure que l'on avance dans cette belle aventure qui monte crescendo. On aurait bien voulu y passer une poignée heure de plus, mais toutes les bonnes choses ont une fin et on espère bien que vous vous laisserez séduire par Keeper et son expérience de jeu qui ne ressemble à aucune autre.
Numerama 8/10
Si Pixar faisait un jeu vidéo, nul doute qu’il s’appellerait Keeper. En donnant littéralement vie à un phare, sans lui donner la parole, Double Fine Production accouche d’une aventure bienveillante et douce. L’expérience se révèle plus contemplative que ludique, mais on prend beaucoup de plaisir à admirer ses décors prodigieux, et prenant vie quand on les illumine. Keeper est un OVNI, en raison de sa proposition alambiquée, mais il fait du bien entre deux productions moins apaisantes pour l’esprit. Double Fine Production sort même de sa zone de confort, avec une narration qui se passe de dialogues. Si vous avez envie de vous évader le temps de quelques heures, vous savez à quoi jouer.
ConsoleFun 16/20
Keeper est une expérience contemplative réussie : un phrasé visuel et sonore délicat qui mise sur l’émotion, la découverte et la poésie. Si vous aimez les jeux qui invitent à la méditation et à la contemplation, Keeper saura vous émouvoir par sa mise en scène et sa relation singulière au monde. En revanche, si vous recherchez un gameplay profond ou une grande liberté d’exploration, ce n’est pas ici que vous la trouverez.
ActuGaming 7/10
En choisissant de ne quasiment pas faire de promo pour un de leurs propres jeux maison, Xbox invisibilise pourtant l’un des petits bijoux vidéoludiques de cette fin d’année. Malgré quelques premières sections un peu trop restrictives, qui viennent alors bloquer les joueurs et joueuses le long d’un chemin laissant peu de place aux écarts, l’histoire de Keeper, son gameplay et sa philosophie s’envolent pour atteindre de réels sommets, alternant les émotions, les ressentis, laissant chacun se faire sa propre interprétation d’une histoire d’anticipation, de résilience, mais aussi de sa propre capacité à changer et à bien s’entourer. On retient finalement un plaisir visuel, parfois maladroitement exécuté, mais toujours poétique, comme une fable sur un monde à qui nous infligeons probablement trop de choses, mais qui permet de faire comprendre que malgré les épreuves, il faut toujours continuer d’avancer.
IGNFrance 7/10
Oui, nous avons apprécié découvrir Keeper. Le titre est beau, sa bande originale est plutôt réussie, même si elle est inégale, et son univers tordu et intrigant permet de nouveau de rappeler que le jus vidéo peut être par moment un véritable art. Mais tout cela ne suffit pas à faire de ce jeu une expérience inoubliable. Si l’histoire laisse la place aux joueurs pour qu'ils interprètent ce qu’ils veulent y voir, on se retrouve parfois devant un effet « rêve fiévreux » plutôt qu’une véritable œuvre contemplative. De même, on en oublie l'intérêt vidéoludique du jeu. Il parvient certes à proposer plusieurs mécaniques durant sa courte durée de vie, mais celles-ci sont également traitées de manière inégale, donnant parfois l'impression que le jeu se prend les pieds dans le tapis. Au final, Keeper reste mal assis entre deux lignes directrices qu'il ne parvient pas à suivre pleinement. Soit le jeu aurait dû approfondir son gameplay pour en sortir une saveur plus originale, soit il aurait dû aller plus loin encore dans son histoire, touchante mais convenu et prévisible au demeurant. Nul doute que Keeper trouvera son public, mais dans cette longue liste de jeux contemplatifs, nous craignons qu'il ne fasse pas l'unanimité.
Geeko 6,4/10
Avec Keeper, Double Fine Productions livre l’un de ses jeux les moins marquants. L’expérience se veut avant tout contemplative dans ce jeu narratif sans dialogues, qui a le mérite de développer un univers graphique superbe composé de tableaux vivants. Artistiquement, Keeper est une pépite. Sur le plan ludique en revanche, on se rapproche d’un walking simulator saupoudré de quelques puzzles pas très inspirés. Pas un mauvais jeu, mais pas un titre marquant non plus. Plaisant à parcourir, le jeu de Double Fine se consommera idéalement dans le cadre d’un abonnement au Gamepass.
CNPlay 9/10
Baby Steps ne plaira pas à tout le monde. Certains abandonneront après quelques minutes, irrités par la lenteur et la difficulté de la marche. D’autres, en revanche, y verront une œuvre originale et audacieuse, un anti-jeu qui ose aller à contre-courant de tout ce que l’industrie propose aujourd’hui. Ce n’est pas un jeu de vitesse ni de performance, mais un jeu d’apprentissage, de lâcher-prise et d’humilité. Il est rare qu’un jeu aussi minimaliste réussisse à provoquer autant de réactions. Baby Steps fait rire, énerve, intrigue, mais ne laisse jamais indifférent. Il s’agit d’une expérience qui force à reconsidérer ce qu’est la progression, non pas en termes de score ou de niveaux, mais en termes d’effort et de patience. En un sens, Baby Steps est une satire du jeu vidéo moderne, mais aussi un hommage à la beauté du mouvement humain, à sa maladresse et à sa persévérance.
ActuGaming 8/10
Si l’on ne savait pas forcément à quoi s’attendre, Baby Steps se révèle être une très bonne surprise. S’il y a quelques écueils évidents, que ce soit dans la narration comme dans son gameplay global, ce Walking Simulator à la sauce Dark Souls dans la progression comme dans son gameplay simpliste, mais très exigeant, fait le boulot sans sourciller. On retiendra aussi un humour malaisant en totale maitrise, mais aussi une construction générale qui nous donne un énorme goût de reviens-y, comme le lait qu’aime boire Nathan à chaque checkpoint. Malgré également ses quelques lacunes dans le contenu qu’il propose et le peu d’interaction, Baby Steps est un titre à quand même posséder absolument, d’autant qu’il n’est pas très cher. De plus, il vous occupera longtemps via sa durée de vie longue et conditionnée par sa difficulté relevée.
Gamekult 8/10
Le traumatisme infligé par Baby Steps me donne envie de lui mettre 1/10 pour me venger de ce qu’il m'a fait subir. Heureusement pour lui, je suis quelqu’un de très pragmatique et derrière cette torture continue, cette hostilité et haine envers son joueur, ça reste une proposition extrêmement drôle de bien des façons, avec un gameplay malgré tout maîtrisé. Voilà, prends ton 8/10 et fous moi la paix, je veux plus jamais entendre parler de toi.
Les Numériques 5/5
Pour sa collaboration avec Microsoft, Asus a soigné sa copie en reprenant les forces de ses précédents essais. La ROG Xbox Ally X se montre véloce, autonome et agréable à prendre en main grâce à son nouveau design. Néanmoins, cette itération aurait gagné à corriger certains de ses défauts de jeunesse, comme sa croix directionnelle peu précise et, surtout, la diagonale de son écran, trop petite pour une bécane de cet acabit... Et à un tel prix. Pour un prochain essai ?
JV 4,5/5
Après deux semaines avec la ROG Xbox Ally X entre les mains, je peux le dire : Asus a franchi un vrai cap. Cette nouvelle version envoie du lourd, plus puissante, plus endurante et surtout bien mieux pensée que la première. On sent que la marque a écouté les retours. En jeu, ça tourne fort, la chauffe reste sous contrôle et, pour une fois, l'autonomie ne fond pas comme neige au soleil. Mais si les specs impressionnent, son talon d’Achille reste Windows, qui n'a toujours pas dans son ADN la simplicité d'une vraie interface console. Asus a beau avoir fait de gros efforts pour rendre l'expérience plus fluide, on sent toujours que c'est un PC qui joue à être une console. Certains y verront un inconvénient, d'autres au contraire un atout. Et c'est peut-être là que réside toute la complexité et la singularité de cette machine.
Gamergen 18/20
Avec cette machine, Asus ne se contente pas d’une simple révision technique. Le constructeur affirme une conviction, celle qu’un jeu portable peut réunir puissance, confort et polyvalence. La conception respire la réflexion, chaque choix semble pensé pour le plaisir du joueur, sans excès ni compromis marketing. En refermant ce test, une conclusion s’impose. La ROG Xbox Ally X n’est pas parfaite sur divers points, mais elle ouvre une voie nouvelle. Elle prouve que le futur du jeu vidéo se situe entre la console et l’ordinateur, dans cet espace où la mobilité rencontre la performance. Cette machine marque une étape importante dans la convergence des deux univers et mérite déjà une place à part dans le paysage du jeu nomade.
ActuGaming 9/10
Et si Xbox, grâce à son partenariat avec Asus, tenait là l’une, si ce n’est la meilleure console portable actuellement présente sur le marché ? En proposant ce modèle premium avec 24 Go de mémoire vive, 1 To de disque dur et un tout nouveau processeur basé sur l’IA, la première collaboration de ce type entre les deux mastodontes des nouvelles technologies va faire parler, grâce à ses performances accrues très nettement palpables comparativement aux autres bécanes disponibles, son ergonomie et sa prise en main améliorées, sa polyvalence et sa compatibilité avec les autres boutiques via l’application Xbox Plein écran pour profiter de milliers de jeux en natif ou en Cloud Gaming, mais aussi et surtout à cause de son prix, qui rebutera forcément le grand public et même une frange de gamers habitués à jouer sur de plus grands écrans ou sur console, sans optimisation supplémentaire de leurs jeux. Une machine forcément pas faite pour tout le monde et qui demandera encore quelques concessions par moments. En proposant un mini-PC portable de ce calibre au prix deux fois supérieur à celui d’une Nintendo Switch 2 (incomparable en termes de performances) et même 100 € plus cher qu’une PlayStation 5 Pro, Xbox et Asus prennent le pari, celui de l’innovation, de l’excellence aussi, si on est prêts à y mettre le prix. Quitte à repousser encore un peu l’accès au commun des mortels à ce genre de technologies ultra-calibrées.
GAC 8,4/10
La ROG Xbox Ally X représente une évolution logique et réussie du modèle précédent. Asus améliore l’ergonomie, l’interface et la puissance sans trahir l’esprit de la machine. Le nouveau Ryzen Z2 Extreme offre des performances solides, notamment sur les jeux AAA, tout en maintenant une bonne stabilité thermique. L’écran reste efficace, même si un futur passage à l’OLED serait bienvenu. L’autonomie progresse aussi, permettant des sessions plus longues sans compromis. Au final, c’est une console PC portable plus aboutie et plus agréable à utiliser, taillée pour les joueurs exigeants.
O1net 4/5
Plus qu'une mise à jour matérielle à la marge, l'Asus ROG Ally X est la version la plus aboutie de la console-PC d'Asus. Elle conserve ce qui est, à notre avis, son plus gros défaut : l'interface de Windows qui n'est pas très adaptée à une console. Il est aussi un peu dommage que les performances n'aient pas reçu un petit coup de boost, même si elles demeurent suffisantes sur ce form factor. Un écran Oled n'aurait pas été de refus.
Ceci étant posé, pour le reste, Asus nous gratifie sans doute de la console-PC la plus aboutie du moment. Son autonomie ridiculise tout simplement la concurrence en allant tutoyer les 4 heures sur des jeux AAA. La nouvelle coque assure une prise en main qui relève de la masterclass et l'écran est bien calibré et fluide.
L'Asus ROG Ally est donc un très bon produit qui plaira à quiconque veut jouer en nomade sur PC. À condition de ne pas avoir peur de bidouiller quelque peu sur le chemin.
-------------------Sans note--------------------
Frandroid
Autant le dire tout de suite : nous ne pouvons pour le moment pas noter cette ROG Xbox Ally X. On vous explique pourquoi à la fin de cette conclusion.
En prenant pour elle la marque gaming de Microsoft, la ROG Xbox Ally X permet d'accéder à une expérience vidéoludique bien plus approfondie que le simple Windows classique. Et si le système d'exploitation a encore des choses à ajouter ou optimiser, on ne peut nier que les fondations sont bien là pour adapter toujours plus l'usage pour une exploration à la manette, ce qui est très agréable sur une console portable de la sorte. L'absence de limite de Windows commence doucement, mais sûrement, à s'allier à la facilité de prise en main d'un SteamOS.
La formule de la ROG Ally X évolue peu, mais dans la bonne direction. Si l'on peut s'esclaffer du fait qu'il ait fallu tant de temps pour qu'une console portable prenne enfin la forme définitive du manette à écran intégré, les gains ergonomiques sont évidents. Et ces vibrations ! Quel plaisir.
Maintenant... Nous ne sommes pas encore en position de juger des performances de la console, et donc lui donner une note, faute des soucis explicités dans notre test. Un constat qui concerne aussi l'autonomie de la ROG Xbox Ally X. Pour toute décision d'achat, nous vous invitons plutôt à faire preuve de patience en attendant que ces problèmes soient corrigés par Asus et Microsoft. Nous mettrons à jour notre test lorsque ceux-ci le seront.
Gamekult
Par son design léché, son ergonomie plaisante et ses performances, sans conteste supérieures à la plupart des autres appareils du même genre, la ROG Xbox Ally X s'impose aisément comme une alternative sérieuse au Steam Deck, pour ne citer que lui. Reste que son tarif bien supérieur (presque le double !), couplé aux affres habituels de Windows (qui n'est toujours pas optimisé pour une telle expérience) viennent gâcher un tableau pourtant positif. Pour faire clair, la ROG Xbox Ally X s'adresse à un public bien spécifique de technophiles (dont l'auteur de ces lignes ne cache pas faire partie) à la recherche des meilleures performances possibles pour un appareil portable. Jouer à Elden Ring, Cyberpunk 2077, Avowed, Silent Hill f, Baldur's Gate 3, Clair Obscur : Expedition 33 ou Kingdom Come Deliverance 2 avec un framerate respectable, c'est non seulement possible ici, mais aussi un plaisir de chaque instant. Encore faut-il pouvoir lancer les jeux sans se traîner un système d'exploitation aux fraises, ce malgré les quelques ajustements apportés par les surcouches Xbox & Armoury Crate. Alors à la question : la ROG Xbox Ally X est-elle une bonne machine, il sera difficile de répondre négativement. En revanche, ce n'est évidemment pas un produit pour tout le monde, et l'on a du mal à imaginer comment il pourrait ne serait-ce que talonner les ventes d'un Steam Deck moins onéreux, mais aussi plus doux dans l'expérience utilisateur.
PS : Il sera donc nécessaire de le compter dans vos dépenses (c'est 70€ de plus pour le chargeur officiel chez ASUS).
GAC 8,5/10
Pokémon Legends: Z-A montre que Game Freak gagne à sortir de sa zone de confort. L’aventure urbaine à Illumis apporte un vent de fraîcheur grâce à son exploration verticale, ses combats en temps réel et ses Méga-Évolutions revisitées. Le jeu reste visuellement modeste, mais offre une excellente fluidité sur Switch 2 et un contenu généreux. Sans être une révolution, c’est une évolution maîtrisée et agréable qui redonne à la série une belle dose d’énergie et de modernité. J’ai vraiment apprécié l’expérience et je suis heureux de voir que l’équipe a su apporter de solides améliorations pour enrichir sa série de spin-off Pokémon Legends. J’espère sincèrement que Game Freak continuera dans cette voie, car cette formule me séduit de plus en plus.
Millenium 80%
Addictif et agréable à parcourir, Légendes Pokémon Z-A est un bon jeu et une belle mise en bouche en attendant la prochaine génération. TPCI continue d'expérimenter de nouvelles manières de jouer avec les dresseurs et leurs Pokémon et ça leur réussit plutôt bien, avec cette formule en deux phases que l'on a eu bien du mal à lâcher. Dommage, par contre, que son histoire ne soit pas un peu plus intéressante et que sa technique soit toujours aussi balbutiante.
Jdg 8/10
Légendes Pokémon Z-A vient enfin redorer le blason de la franchise. Avec suffisamment de temps et de ressources, les développeurs ont pu laisser libre court à leur imagination pour faire d’Illumis un immense terrain de jeu qui révolutionne la licence. Game Freak tient le bon bout et cette nouvelle approche aurait tout intérêt à se poursuivre avec la 10ème génération. Maintenant, il nous tarde de voir ce qu’un jeu Pokémon développé exclusivement pour la Switch 2 peut avoir dans le ventre.
Numerama 8/10
Ce n’est pas parce qu’un jeu vidéo se déroule dans une version fantasmée de Paris qu’il faut absolument en attendre une révolution, et on ne voulait pas trop en attendre de Légendes Pokémon : Z-A. Cependant, ce nouvel opus s’inscrit clairement dans la continuité d’un Légendes Pokémon : Arceus dont la fraîcheur nous avait séduits à l’époque, et il parvient à en renouveler la formule, se trouvant assez aisément une identité propre. Cette dernière se situe non seulement du côté d’un gameplay plus dynamique bien que fatalement clivant (on ne remet pas en cause 30 ans de fondamentaux aussi facilement), mais aussi de la cité d’Illumis. On est ainsi heureux de découvrir cette ville lumière dans un environnement en 3D aussi séduisant en termes d’intentions artistiques, et plutôt bien réalisé si l’on ferme les yeux sur ses plus grosses faiblesses. Légendes Pokémon : Z-A est ainsi parfois bluffant, tant on a rarement vu un jeu Pokémon aussi joli sur de nombreux aspects, mais aussi frustrant de par des limitations techniques que l’on imagine inhérentes à un développement pensé pour la première Switch. En fin de compte, on ressort de l’expérience de Légendes Pokémon: Z-A étonnamment satisfait, tout en se disant que ça aurait pu être encore mieux. Mais force est de constater que les promesses du futur sont clairement là. Vivement la 10G, si bien sûr elle bascule sur Switch 2 uniquement.
JV 15/20
Légendes Pokémon Z-A n’est pas le jeu de la révolution tant espérée. Il innove sur le plan du combat, mais reste trop timide sur celui de l’exploration. Son univers, concentré sur la ville d'Illumis, limite l’envie d’aventure, même si son système de combat ouvre enfin la voie à une nouvelle génération de gameplay Pokémon. Les dresseurs en quête d’un vent de fraîcheur y trouveront un titre solide et agréable. Pokémon Z-A sort le 16 octobre sur Nintendo Switch et Switch 2, et devrait plaire à ceux qui veulent tester leurs réflexes de dresseur dans une toute nouvelle arène. Et ceux toujours friands de la licence d'évolutions et de captures.
ActuGaming 7,5/10
Légendes Pokémon Z-A est sans conteste l’épisode le plus audacieux de Game Freak depuis des années après Arceus. En osant bouleverser le système de combat au profit d’un modèle en temps réel, le studio prouve qu’il cherche encore à faire évoluer sa formule, quitte à prendre des risques. Plus nerveux, plus immersif et parfois plus mature dans son ton, le jeu réussit à surprendre là où on ne l’attendait pas forcément. Mais cette ambition se heurte à des limites techniques et structurelles évidentes, avec une ville trop étriquée, des affrontements souvent brouillons, et une mise en scène encore trop rigide pour un titre de cette envergure. Malgré tout, la magie opère par moments, notamment grâce à ses Méga-Évolutions spectaculaires et son écriture plus travaillée que d’ordinaire.
Gamergen 14/20
En fin de compte, Légendes Pokémon : Z-A ressemble à une étape, pas une destination. C’est un épisode qui pose de bonnes bases, qui expérimente, qui tente. Il ne révolutionne pas la série, mais il lui offre un souffle différent, plus urbain, plus mature, et parfois un peu trop mesuré. Nous avons aimé y croire, explorer, et voir le studio se remettre en question, mais pour la vraie renaissance, il faudra sans doute attendre le prochain chapitre. Une aventure solide, agréable, mais pas inoubliable...
Gamekult 6/10
Si la série Légendes Pokémon semble de prime abord montrer une volonté de s'affranchir des carcans limités des épisodes canoniques, elle ne saurait malgré tout s'affiner en réinvention pourtant attendue depuis des années. Z-A témoigne de bonnes idées et offre le système de combat le plus engageant de la saga depuis fort longtemps, mais peine à faire oublier ses carences éternelles : des visuels ternes et franchement insuffisants à l'ère moderne, une narration toujours aussi enfantine, un manque de personnalité criant et des incohérences de gameplay qui réduisent son appréciation au fil des heures. Si l'on ne doute pas un seul instant que les inconditionnels de la série feront fi de ces défauts, le commun des mortels, qui s'adonne sporadiquement à la chasse de monstres, trouvera dans Légendes Pokémon : Z-A une tentative certes sympathique, mais bien loin d'être essentielle.
Gamekult 9/10
Dans une année 2025 déjà encombrée, Absolum arrive malgré tout à s'imposer sur le podium comme une évidence. Guard Crush Games, Dotemu et Supamonks livrent une expérience virtuose où les faux pas sont très rares. De la sublime bande-son aux visuels maîtrisés, de la boucle roguelite parfaitement huilée à la qualité premium des mécaniques de combat, il n'y a vraiment que la narration qui se retrouve un peu mise de côté, et cela tombe bien, puisque c'est finalement le moins important dans un beat 'em up en règle générale. Autant dire qu'on a trimé pour trouver des défauts à signaler. Après Streets of Rage 4, Dotemu place la barre encore plus haut, réussissant avec un brio rare le lancement de sa première franchise interne. Est-ce que cela va provoquer un second sursaut du genre ? Si oui, les cinq prochaines années vont être absolument lunaires, dans le meilleur sens du terme.
IGNFrance 9/10
Il va falloir que je l'écrive à nouveau cette année : j'ai eu un véritable coup de cœur pour cet Absolum. Ce titre brille de mille feux. Avec son esthétique de comics animé du plus bel effet, sa bande originale somptueuse, ses personnages cool et grisants à maîtriser, son gameplay de beat'em up arcade associé à une mécanique de roguelite décuplant la sensation de puissance à mesure que vous améliorez et maîtrisez les actions de votre héros, les mouvements de vos adversaires et les différentes possibilités de combo, vous arriverez à la sensation jouissive de casser le jeu - voire même un peu trop, car c'est aussi là que le défi peut être amoindri en fonction de vos propres bonus, dont certains sont peut-être un peu trop puissants, au risque de créer quelques déséquilibres. Il existe une multitude de possibilités de jeu, réparties entre les six compétences associées aux quatre personnages. Nous aurions pu espérer davantage, mais nous savons déjà nous contenter de la qualité de la proposition (qui plus est à ce prix). Certes, Absolum ne révolutionne pas tous les codes esthétiques, techniques ou de gameplay qu'il emprunte ici et là entre l'animation et le jeu vidéo. Toutefois, il sublime chacune de ces parties tout en se les appropriant pour se créer une véritable identité - que j'espère revoir très vite d'ailleurs. Il ne nous reste donc plus qu'à espérer un véritable succès pour Absolum, afin de voir arriver, dans un futur plus ou moins lointain, du contenu supplémentaire pour enrichir encore cette aventure absolument fabuleuse.
GamingBolt 9/10
Absolum is absolutely recommended for beat 'em up fans thanks to the pedigree of its developers. It's also a surprisingly deep rogue-lite with a well-developed world, bolstered all the more by its incredible presentation.
Absolum est vivement recommandé aux fans de beat 'em up grâce au pedigree de ses développeurs. C'est également un rogue-lite étonnamment profond, doté d'un univers riche, et dont la présentation est tout simplement incroyable.
ActuGaming 8,5/10
Chaque défaite est un apprentissage. Chaque défaite est un gain d’expérience, une augmentation de puissance. Chaque défaite enrichit le lore, débloque des conversations et des quêtes. L’expédition s’étoffe et les contrées de Talamh nous invitent à l’aventure. Parfois, on est presque pressé d’échouer, simplement pour retenter sa chance, partir en quête d’un secret, d’un événement caché, ou tester une capacité fraîchement acquise. Absolum sait titiller la curiosité. Il sait aussi adoucir ce sentiment désagréable de répétitivité. Il y a toujours une récompense, quelle qu’elle soit, à la fin d’une run, et l’excellence du gameplay séduit. Des décisions narratives, ou certaines actions sur l’environnement, peuvent également provoquer des réactions dans le jeu. Sans que cela ne soit renversant, ce sont des détails qui cimentent un game design maîtrisé, pensé pour rendre l’expérience aussi fluide et gratifiante que possible. Pari réussi pour les studios, Absolum envoi du lourd.
PCGamer 83%
So Absolum is ultimately a beat 'em up with a bit more depth and progression than we've seen before in this style of game that has been so resistant to change since it was born in the arcades. Absolum lacks the extensive variance of a true roguelike, but delivers enough intricacy to push the genre into a more interesting space than it's ever occupied.
Absolum est donc un beat 'em up qui offre un peu plus de profondeur et de progression que les jeux de ce style, si réfractaires au changement depuis leur apparition dans les salles d'arcade. Absolum manque de la variété d'un véritable roguelike, mais offre suffisamment de complexité pour faire évoluer le genre vers un espace plus intéressant qu'il n'a jamais occupé.
GameWave 9/10
Battlefield 6 redonne à la série ses lettres de noblesse. Après un épisode 2042 en perte d’identité, cette nouvelle itération parvient à combiner spectacle, intensité et cohérence. La campagne, bien que courte, s’avère rythmée, crédible et techniquement impeccable, offrant enfin une vraie mise en scène militaire digne du nom Battlefield. Le multijoueur, cœur du jeu, brille par son dynamisme, ses cartes bien pensées et la satisfaction constante de ses combats, soutenus par une destruction qui, même parfois excessive, renforce la tension et l’immersion.
Le gameplay, fluide et lisible, tire profit d’une excellente optimisation et d’un moteur graphique maîtrisé. On retrouve ce plaisir brut de la série : le chaos organisé, la coordination d’équipe et l’adrénaline des grandes batailles. Sans révolutionner la formule, Battlefield 6 la perfectionne. Un épisode solide, généreux et fédérateur, qui replace enfin la licence parmi les meilleures expériences FPS actuelles.
IGNFrance 9/10
Battlefield 6 nous rappelle les heures de gloire de la licence avec un gameplay intense et complet, une ambiance et une immersion XXL, tant sur le plan esthétique que sur le sound design, qui nous plongent une nouvelle fois dans ces champs de bataille démentiels. Il est encore trop tôt pour affirmer qu’il entrera dans la légende des opus marquants de la série, mais il en est sur la bonne voie. Reste maintenant à DICE de nous fournir régulièrement du contenu de la même qualité que celui proposé day one, et ce Battlefield 6 auront un avenir radieux devant lui. Il n’y a finalement pas grand-chose à reprocher à ce BF qu’on aura attendu une paire d’années. Maintenant qu’il est là, profitons-en pleinement !
Gameblog 9/10
Battlefield 6 signe le grand retour de la franchise sur le podium des meilleurs FPS de sa génération. Le changement de cap de la licence et ce retour aux sources tant espéré lui fait un bien fou et on se régale. La campagne n’est peut-être pas bien longue et l’IA est complètement à la ramasse, mais le simple fait de retrouver une once de feeling à la Bad Company 2 suffit à la rendre agréable. Un bonus qui vient habiller le gros morceau que représente le multijoueur. Le contenu est généreux et on a même droit à un nouveau mode de jeu qui s’avère être une très bonne surprise. Une quarantaine d’armes, des gadgets et accessoires par dizaines, plein de cosmétiques à débloquer, difficile de faire la fine bouche surtout lorsque l’on sait que d’autres contenus gratuits arrivent. Reste que le nombre de cartes est un peu chiche, d’autant qu’elles ne sont pas toutes mémorables, mais c’est à peu de choses près tout ce qu’on peut lui reprocher. Les sensations sont excellentes et elles prennent très largement le dessus, et c’est l'essentiel finalement. Le multijoueur ne ressemble à aucun autre, c’est du grand Battlefield, intense et immersif, voire même parfois plus cinématographique que ne l'est la campagne. On en redemande, c’est du grand spectacle.
JV 17/20
Battlefield 6 marque bel et bien un retour en force pour la série ! C’est un épisode certes nostalgique dans son approche mais qui affine sa formule d’une façon assez impressionnante, notamment grâce à un gameplay et des graphismes qui font simplement des merveilles (surtout en multijoueur). Jouer à cet opus s’est révélé être une expérience prenante et addictive, même si on a été un peu déçu par le solo. Pour tout vous dire, après ce test, on a qu’une hâte : retourner sur le champ de bataille. Et ça, ça veut tout dire, non ?
Millenium 85%
Battlefield 6 signe le grand retour d’une licence qui assume pleinement son héritage tout en modernisant ses fondations. DICE parvient à réaffirmer l’ADN stratégique de la série qu’on avait perdu à Battlefield 2042 : coopération, lecture du terrain et maîtrise de l’équipement priment toujours sur les réflexes et le chaos typiques de la concurrence. Les sensations de tir sont plus équilibrées, la mobilité du soldat bien mieux clibrée et les cartes, d’une richesse exemplaire, offrent une diversité vraiment grisante. Le système de classes, plus souple et personnalisable, redonne une vraie liberté de jeu sans trahir la structure tactique chère aux vétérans. Certes, la campagne solo manque d’ampleur et certains modes multijoueur nécessitent encore des ajustements, mais le cœur du jeu reste solide, nerveux et gratifiant. Avec 45 armes au lancement, neuf cartes soignées, un suivi de contenu ambitieux et une promesse de mises à jour régulières, Battlefield 6 se place sans vergogne parmi les meilleurs opus de la franchise.
Actugaming 8/10
Après l’énorme déception qu’était Battlefield 2042 à nos yeux, la tâche de nous réconcilier avec la licence n’était pas aisée pour Battlefield 6. C’est pourtant ce qu’il a réussi à faire avec brio. Sa campagne est l’une des meilleures que la série ait pu nous proposer. La mise en scène est bonne, on en prend plein les yeux et on apprécie suivre la trame narrative qui nous est offerte même si l’on pourra toujours regretter la faible durée de vie du mode. Pour son multijoueur, le jeu corrige les erreurs du passé avec le retour aux quatre classes emblématiques et surtout au grand retour de la destruction. Le gunplay est bon, avec des sensations qui rappellent Battlefield 4 par moments et des nouveautés de gameplay bienvenues. On retrouve l’ensemble des modes de la licence ainsi que la très bonne surprise d’un nouveau venu baptisé Expansion. Enfin, on ne peut qu’apprécier la qualité visuelle du titre aussi bien en solo que dans le multijoueur. Battlefield 6 signe une vraie renaissance, tel un phénix qui renait de ses cendres.
Jdg 8/10
Battlefield revient sur le champ de bataille en mode patron. Ce Battlefield 6 ne joue pas la concurrence en revenant à ce qui faisait son charme, les affrontements épiques. Avec une ambiance plus immersive que jamais et des décors destructibles, ce nouvel opus sent bon la poudre et a des envies de réalisme. On a beau se prendre les balles, on en redemande.
Gamergen 16/20
En d'autres termes, Battlefield 6 réussit son pari, à savoir relancer la franchise avec panache et technicité. Ce n’est pas une révolution, mais une évolution solide, ambitieuse et terriblement efficace. Les sensations de tir, la mise en scène des combats et la démesure du champ de bataille en font un indispensable pour tous les amateurs d’action militaire. Après quelques années d’errance, la série retrouve enfin son souffle et son identité, celle d’un chaos spectaculaire, immersif et terriblement satisfaisant à vivre. Battlefield 6, c’est ce moment où tout explose... et où nous sourions, casque vissé sur les oreilles, en murmurant « ça claque ».
Gamekult 7/10
Battlefield 6 reste avant tout un jeu de reconquête de sa communauté historique et pour s'absoudre de BF2042. Dans ces conditions, le cahier des charges qui consistaient à proposer une expérience made in Battlefield on ne peut plus classique est rempli et que ça soit sur le gameplay, les sensations de jeu ou l'équilibrage des armes en multijoueurs c'est une belle réussite globale. Difficile dans ce contexte de voir la licence révolutionner ou même secouer un peu sa formule, mais l'aspect multijoueur tient la route et c'est l'essentiel à l'heure actuelle. Les quelques tentatives, la campagne en tête, ressemblent plus à une envie de mimiquer Call of Duty qu'autre chose avec cet américanisme pénible et on est encore en colère de cette conclusion scénaristique qui rappelle les heures les plus sombres de CoD. Quitte à copier Acti, essayons de ne pas reprendre les mauvaises choses, même si on a déjà éviter les skins affreux à outrance et c'est déjà une très belle victoire.
Millenium 80%
Little Nightmares 3 reste dans la lignée de ses deux prédécesseurs. Une aventure dans des mondes sombres et malaisants ayant pour but de refléter les cauchemars de Low et Alone. Une formule identique, à la seule différence que cette fois, c'est à 2 que l'aventure se vit.
Un twist pas forcément exécuté de la meilleure des manières tant l'aspect co-op ne crée pas une différence flagrante dans le jeu, avec des énigmes assez faciles à résoudre. Mais ce nouvel épisode reste globalement une aventure sympathique que les fans des 2 premiers épisodes apprécieront tout autant, à 2 si besoin !
Gameblog 8/10
Supermassive Games a su s’approprier l’univers de Nulle-part tout en l’enrichissant, aussi bien par son récit que sa dynamique en duo. Little Nightmares 3 brille par son atmosphère anxiogène, sa mise en scène aux petits oignons et une bande-son qui ponctue avec soin chaque moment de tension. Le gameplay, quant à lui, ne cesse de renouveler son rythme pour ne jamais nous lasser. On passe de l’exploration captivante à l’infiltration, en passant par des moments d’action plus intenses. On regrettera quelques imprécisions dans la maniabilité et une optimisation encore possible en matière de performance. Mais, dans l’ensemble, ce troisième volet est une réussite qui devrait s’apprécier encore plus à deux, à condition de jouer en ligne.
Jdg 7/10
Little Nightmares 3 n’est pas un mauvais jeu, mais il n'est pas là où on devrait l'attendre. À force de vouloir étendre son univers, il en perd un peu son identité, surtout en ce qui concerne la peur et l'instinct de survie. Ses zones initiales trop vides et sa symbolique moins lisible affaiblissent un ensemble pourtant porté par une réalisation soignée et une ambiance sonore toujours aussi magistrale. Malgré tout, le jeu reste solide dans la forme, mais est moins inspiré dans le fond. L’univers fascine toujours mais l’émotion s’est un peu perdue en route au profit d'un aspect plus logique.
JVFrance 70%
Little Nightmares III est une épopée sombre et onirique dans un univers où la présence de nos protagonistes n’est désirée que pour en faire un quatre-heures. L’atmosphère du jeu est maîtrisée de bout en bout, et ce, malgré une aventure qu’on aurait bien vue un peu plus longue. Il faut le savourer en coopération pour en tirer toute la quintessence, et ça tombe bien, avec le pass ami, on peut littéralement parcourir tout le jeu avec quelqu’un n’ayant pas acheté le jeu. Pour le coup, on apprécie que Bandai Namco et Supermassive Games aient suivi ce chemin, qui permettra sans doute au plus grand nombre de découvrir la licence. Malgré des énigmes trop faciles, un léger manque d’originalité et un petit côté frustrant par moments, il n’en reste pas moins un moment agréable : un comble quand on sait que le jeu fait tout pour faire ressurgir nos peurs infantiles. Et sur ce point-là, c’est un sans-faute.
ActuGaming 6,5/10
Little Nightmares III nous raconte une histoire glauque, dérangeante, sombre et à la fois si poétique, dans la stricte lignée des précédents opus. Les habitués de la licence ne seront pas dépaysés tandis que les nouveaux venus pourront prendre le train sans heurts. On salue l’arrivée d’une coopération intelligente, mais trop peu mise en avant, pourtant au service d’une épopée qui n’ose peut-être pas assez, bien que techniquement réussie. Ceci étant dit, on ne peut que louer le travail réalisé par les équipes de Supermassive Games qui ont respecté, sans doute un peu trop, le cahier des charges de la licence, au point de ne prendre que très peu de risques et de manquer le coche d’insuffler un peu plus de leur ADN dans une licence forte et bien installée, mais que Bandai Namco a peut-être eu un peu peur d’écorner.
Gamewave 6,5/10
Revenir dans l’univers de Little Nightmares est toujours un plaisir. La direction artistique fait une nouvelle fois des merveilles, et l’ambiance sombre, dérangeante mais captivante, reste l’un des plus grands atouts de la série. Cette fois, l’expérience se partage à deux, et même si la coopération se limite au mode en ligne, elle apporte une vraie plus-value, en renforçant la tension comme la lecture environnementale.
Mais à trop vouloir laisser place à l’interprétation, le jeu se perd un peu. L’histoire, volontairement floue, manque de repères pour véritablement impliquer le joueur. Le gameplay, de son côté, conserve une certaine lourdeur, avec des phases d’action parfois trop exigeantes qui brisent le rythme et génèrent de la frustration.
Malgré tout, la formule fonctionne encore. Le jeu repose sur des bases solides, porté par une esthétique unique et un univers qui mérite toujours d’être exploré. Reste à espérer que les développeurs sauront affiner cette vision dans un futur opus, en poussant plus loin la coopération et en trouvant un meilleur équilibre entre mystère et lisibilité.
Jrpgfr 9,5/10
En finissant Digimon Story: Time Stranger, une évidence s’impose d'elle-même : c’est une œuvre qui a compris ce qui fait l’essence d’un grand JRPG au-delà de son étiquette de RPG de capture de monstres. Un jeu aux mécaniques solides à travers un voyage entre deux mondes — le réel et le digital — qui se mêlent. La progression devient une quête identitaire, une réflexion sur la mémoire, le temps et le lien indestructible qui unit plusieurs êtres, qu’ils soient humains ou Digimon.
Là où tant de jeux à licence se contentent d’exploiter une nostalgie, Time Stranger ose raconter quelque chose de nouveau, de plus grand. Ses choix artistiques, son gameplay addictif, ses personnages aux blessures crédibles donnent une dimension presque animée, que l’on se plait à vivre plutôt qu'à observer. Même moi, qui ai grandi avec Pokémon depuis la première cartouche, j’ai trouvé ici une maturité et une audace que je n’attendais pas. Pokémon m’a appris à aimer collectionner les monstres, mais Time Stranger m’a rappelé que ces créatures pouvaient aussi porter des histoires, des drames et des espoirs à la hauteur de grands récits de fiction.
Alors oui, pour moi, c’est sans doute, à ce jour, le meilleur JRPG de monstres auquel j’ai eu l’occasion de jouer. Simplement parce qu’il m’a touché, surpris et emporté comme peu d’œuvres savent le faire. Il honore la franchise Digimon et redéfinit ce qu’elle peut être, complètement. Et si le temps est au cœur de son récit, alors je peux dire sans détour qu’il a su marquer le mien.
Millenium 85%
Digimon Story Time Stranger est un bon jeu qui peut s'inscrire comme étant la porte d'entrée pour découvrir cet univers en vous proposant une histoire intéressante à suivre, un gameplay complet accompagné d'environnements divers et variés et un contenu conséquent allant de la simple mission de routine à la collection de cartes ou de créatures en passant par des combats qui peuvent parfois demander une certaine préparation. Le tout sans oublier les fans qui retrouveront leurs monstres digitaux favoris venant de toutes les générations ainsi que le système de progression qui fait la force de ce titre. Après, vaut-il son prix ? Si vous êtes amateur de J-RPG, oui, mais si vous ne l'êtes pas, nous vous conseillons plutôt de faire la démo d'abord..
JVFrance 80%
Bingo, avec Digimon Story Time Stranger, Bandai Namco offre enfin aux joueurs le jeu Digimon parfait. Si la réalisation est toujours perfectible et les poncifs du JRPG sont bien présents, le plaisir de jeu, lui, ne nous a jamais quittés et la richesse du gameplay conjuguée à la douce nostalgie qu’il a su provoquer en nous ont sans cesse relancé l’intérêt. Attention toutefois, les mécaniques de jeu sont tellement nombreuses qu’il va falloir les maîtriser correctement pour passer les pics de difficulté, ou bien accepter de passer en mode de difficulté Histoire. Avec des sous-titres en français, il ne manquerait plus qu’une localisation intégrale dans la langue de Molière et quelques petites corrections pour parfaire le tout. On n’en attendait rien, mais il faut se rendre à l’évidence : Digimon Story Time Stranger est l’une des bonnes surprises de cette fin d’année.
Geeko 7,3/10
Plusieurs années après la sortie du dernier “Digimon Story”, la licence est de retour avec un nouvel épisode qui ne vient pas chambouler la formule, mais qui l’améliore. Time Stranger nous propose une aventure à la structure un peu classique pour un JRPG, mais qui nous permet de parcourir différents lieux du Japon ainsi que du monde digital. Porté par un scénario parfois un peu complexe mais pourtant réussi, le titre brille surtout par les nombreux systèmes qui accompagnent ses combats au tour par tour. Capable de nous laisser une bonne liberté dans la conception de notre équipe, le jeu se montre aussi très accessible. Malheureusement, les nombreux donjons du jeu ne sont pas toujours très inspirés. Time Stranger souffre aussi d’une mise en scène en dents-de-scie, de même que des décors pas toujours réussis, qui cachent pourtant de réelles avancées visuelles dans la licence et de l’inventivité dans la direction artistique et dans l’exploitation de son univers. Digimon Story Time Stranger reste une aventure réussie qui ravira les fans de la série.
Actugaming 7/10
Digimon Story Time Stranger dispose de solides arguments pour convaincre les joueurs et les joueuses de lui laisser sa chance. Son gameplay est riche et bien huilé, son roster de créatures est dense et varié, ses combats de boss stratégiques sont souvent très plaisants à prendre en mains, et sa réalisation globale est digne d’un titre tarifé au prix d’un AAA. Malheureusement, le J-RPG souffre aussi de défauts susceptibles de provoquer de la frustration et de la lassitude en cours de partie. Sa narration, pourtant intéressante à suivre dans l’ensemble et surprenante à plusieurs occasions, voit son rythme et son niveau de qualité sapés par des longueurs et un arc final poussif et trop convenu. Sa progression est très répétitive. Quant à son expérience de jeu, elle est trop fortement axée sur les affrontements, et ce jusqu’à l’excès. Si vous êtes du genre patient et êtes prêts à lui pardonner ces écueils, alors vous devriez passer un bon moment dessus. Dans le cas contraire, vous risquez d’abandonner l’aventure avant de découvrir ce qu’elle a réellement dans le ventre. À défaut d’être pleinement à la hauteur de ses ambitions, il s’agit donc d’une production se plaçant un peu à mi-chemin entre le gros plaisir coupable et le vrai bon jeu capable de marquer les esprits.