JVC 16/20
La proposition vidéoludique de Tango Gameworks fera date. Sans jamais atteindre la perfection, Ghostwire Tokyo marque les esprits. La reconstitution à l’échelle 1:1 de la capitale nippone, l’exploration d’un monde ouvert surnaturel et urbain ainsi que le système de combat éthéré valent à eux seuls le détour. Certes, le récit est parfois en retrait et un certain sentiment de répétition s’invite en fin de parcours, mais ces quelques défauts sont compensés par la singularité même de l'œuvre imaginée par Shinji Mikami et ses équipes. Ghostwire Tokyo est bel et bien ce voyage mémorable tant espéré.
JVFrance 8/10
Il n’est pas le jeu de l’année, ni même forcément le meilleur de sa catégorie. Il n’a pas le plus gros monde ouvert jamais vu ou encore la plus longue durée de vie. Il reste limité en termes de quêtes secondaires et d’activités annexes. Et c’est pour ça qu’on l’adore. Ghostwire: Tokyo remporte le pari de réussir dans chacune des propositions qu’il fait, sans jamais chercher à jouer des coudes avec la concurrence pour briller. En résulte alors un titre tout à fait solide, qui derrière un concept unique, délivre un message touchant et fort de sens. Ghostwire: Tokyo fait partie de ces jeux marquants qui, une fois l’écran des crédits arrivés, nous fait lâcher un petit soupir. Celui qui accompagne la fin d’une aventure riche en émotions comme on en vit peu. Il n’a pas besoin d’être parfait : Ghostwire: Tokyo est un véritable coup de cœur, un incontournable qui parvient à mettre en avant la spiritualité du folklore japonais en suspendant le joueur hors du temps. S’il est également disponible sur PC, il offre à la PS5 une exclusivité temporaire de qualité que risquent de lui envier les possesseurs d’une Xbox, en attendant son arrivée inévitable dans le catalogue de la console de Microsoft.
JeuxActu 16/20
Ghostwire Tokyo n'échappe hélas pas au syndrome "un open world de plus", mais il s'agit là quasiment de son seul défaut. Si la structure générale est indéniablement classique, l'environnement l'est heureusement beaucoup moins. Les quartiers de Tokyo sont fidèlement représentés, et dépaysants pour nous autres occidentaux, tandis que le morbide bestiaire surnaturel issu du folklore japonais ne manque vraiment pas de charme. De plus, le scénario utilise à bon escient les codes de l'horreur, sans trop tomber dans les clichés, et l'exploration met à profit les gratte-ciel nippons et nous offre donc un peu de verticalité. Indispensable pour tout "otaku" qui se respecte, l'aventure de Tango Gameworks saura également convaincre et divertir les autres types de joueurs, en dehors des allergiques aux mondes ouverts.
ActuGaming 7/10
Surprenant sur les premières heures de jeu, Ghostwire: Tokyo se prend rapidement les pieds dans le tapis avec une répétitivité flagrante dans les combats, un renouvellement absent et une narration décevante dotée de personnages faibles et insignifiants. Les quelques similitudes avec The Evil Within peuvent rapidement faire tiquer comme son aspect sandbox, classique. Cependant, malgré ses défauts, le titre s’avère quand même fun dans son gameplay assez réussi et pêchu, tout en proposant un aspect sandbox satisfaisant, un levelling classique mais efficace ainsi qu’une ambiance totalement atypique et tirée du folklore japonais qui attire immédiatement jusque dans le design des yokai. En clair, nous sommes en face d’une bonne production, mais qui n’a pas su suffisamment exploiter son plein potentiel pourtant terriblement prometteur, mais finalement sous-exploité.
Gameblog 7/10
Ghostwire Tokyo est la dernière production à mettre au crédit de Tango Gameworks et de son réalisateur star Shinji Mikami. Malheureusement, le projet n’est pas à la hauteur du CV du monsieur. Artistiquement parlant, c’est très beau, la ville de Tokyo est plaisante à explorer, et le design général fait mouche à presque chaque instant. L’histoire se laisse suivre, la mise en scène est souvent belle, mais ça ne fait pas vraiment peur ! Enfin, la technique est à la hauteur de la PS5 avec des graphismes qui soulignent la beauté du design. Plusieurs modes d’affichages feront des merveilles selon votre écran, et une utilisation de la dualsense est intelligente. Par contre, côté action, l’aspect jeu de tir à la première personne reste très basique et on prend peu de plaisir dans les affrontements, génériques et répétitifs. Enfin, le monde ouvert reste très basique et sa progression très classique, digne d’un vieux jeu Ubisoft. Vous l’aurez compris, si Ghostwire Tokyo possède une plastique à même de séduire le plus grand nombre et qui tire parti des capacités de nos si rares machines de dernière génération, on ne pourra pas en dire autant de sa jouabilité qui semble être restée coincée 10 ans en arrière ! C’est jouable, mais peu passionnant… Ghostwire Tokyo est un assez bon jeu, distrayant, mais qui ne devrait pas faire date !
JVFR 7/10
Le monde ouvert fascinant de Ghostwire: Tokyo repose malheureusement sur un schéma de monde ouvert désuet, et son gameplay peine un peu à se renouveler sur la durée mais la proposition est suffisamment fun et originale pour convaincre les amateurs d'action à la recherche d'un peu de sang neuf.
Millenium 65%
Sans être catastrophique, le résultat est peu satisfaisant dans quasiment tous les domaines, et nous sommes attristés de voir tant de bonnes idées mal exploitées, et au potentiel gâché. Le système de combat est original mais mal équilibré. L'ambiance est intrigante et la ville dispose d'une réelle verticalité, mais elle est complètement inondée de combats répétitifs et d'objets à collecter. Et surtout, les activités annexes sont d'une pauvreté accablante. La narration aurait pu sauver le tout, puisque l'histoire démarre bien, mais elle trébuche vite, et prend fin après seulement quelques heures sans donner de raisons de s'y être intéressé. La réalisation est tout aussi inconstante, avec des éléments soignés, comme la musique et les doublages, mais graphiquement, le jeu connaît des hauts et des bas significatifs. Si au lieu d'investir ses moyens limités dans un monde ouvert raté, le studio s'était concentré sur le reste, peut-être que Ghostwire Tokyo aurait été un bon jeu.
IGNFrance 6/10
On ne peut pas ne pas être déçu par Ghostwire: Tokyo. Le jeu puise son inspiration d’un folklore incroyablement riche, et pose immédiatement les bases d’un univers qui déborde de promesses. Le gameplay de son côté ne décolle jamais, et on en ressort le coeur brisé. L'univers est tellement réussi, le travail fait sur l'atmosphère accroche immédiatement et on a envie de passer des heures dans ce monde, mais l’ennui s’installe à une vitesse folle. Les rues de Shibuya sont vides, les activités proposées sont minimales, et l’histoire se résume à faire courir Akito d’un bout à l’autre de la ville et affronter les même ennemis dans des combats à la précision approximative. Le postulat de départ était tellement intriguant qu’il méritait vraiment un meilleur traitement.
Gamekult 5/10
Ghostwire Tokyo est une occasion manquée, un jeu aux potentiels ludique et esthétique énormes, grevés par un classicisme moribond. Si les premiers pas dans ce Shibuya dépeuplé ont quelque chose d’irréel et même de fascinant, la ville n’est ici envisagée que comme un espace de circulation entre des points d’intérêt innombrables, mais pour beaucoup tristement superficiels. Ghostwire Tokyo s’appuie paresseusement sur des concepts hérités de certains open worlds occidentaux - suivez mon regard - qui visent à gaver le joueur de micro-objectifs entre deux missions secondaires inégalement construites, tout en l’abreuvant d’informations inutiles et de notifications parasites. Cela n’en fait pas pour autant un mauvais jeu, et il y a de toute même matière à s’amuser lors de nombreuses confrontations disputées, ou lorsqu’il ouvre ponctuellement des trésors d’ingéniosité visuelle - mais ces moments sont malheureusement dilués dans la fastidieuse exploration d’un monde qui n’a pas grand-chose à offrir. Le titre de Tango Gameworks aurait pu tirer son épingle du jeu en délivrant un gameplay varié et pêchu mais il ne nous investit que de trois malheureux pouvoirs insuffisamment distincts, et se contente d'un bestiaire de créatures elles aussi bien trop semblables. Et ce ne sont pas les quelques boss ponctuant la progression - certes impressionnants mais aux schémas d’attaques prévisibles et aux faiblesses évidentes - qui viennent relancer l’intérêt. Tant de potentiel gâché et d’intentions mal exécutées, ça vous brise le cœur aussi sûrement et brutalement que le ferait Akito dans le dos d’un Visiteur.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.