Jdg 9/10
Après un épisode 1800 monstrueux, Ubisoft Mainz a repris tout ce qui avait marché, corrigé ce qui était corrigeable et fait des ajouts attendus. De quoi faire d'Anno 117 : Pax Romana une nouvelle référence du genre en poussant les joueurs à gérer leur cité, mais également leurs propres envies dans un univers de liberté, mais surtout de choix.
JVFrance 90%
Anno 117: Pax Romana est un jeu qui ne cherche pas à impressionner par la démesure mais par la cohérence de sa proposition. Il s’agit d’un city-builder généreux, dense, qui prend le temps d’installer ses systèmes de jeu et invite le joueur à trouver son propre rythme, ainsi que ses propres ambitions. On y construit des villes, certes, mais surtout des lieux habités par l’époque qui nous est proposée. La dualité entre Latium et Albion offre un souffle nouveau à la série, tandis que la bande originale de Dynamedion accompagne, avec une délicatesse subtile, la construction de notre empire. La prise en main à la manette ainsi que l’UI sur PS5 mériteraient un peu de peaufinage mais s’accordent toutefois bien avec cette philosophie de jeu. Anno 117: Pax Romana ne bouscule pas les codes du genre mais il les perfectionne pour une expérience qui convaincra aussi bien les nouveaux venus que les fans de la franchise. Vous l’aurez compris, Ubisoft signe l’une des plus belles réussites de cette fin d’année.
ActuGaming 8/10
Anno 117: Pax Romana est un très bon jeu de gestion et de stratégie signé Ubisoft Mainz. Bien que complexe, sa boucle de gameplay est particulièrement prenante, riche et bien conçue. Son mode Infini est pensé pour promettre un maximum de rejouabilité entre chaque partie. Quant à sa réalisation, elle est d’excellente qualité et bénéficie d’un souci du détail saisissant, renforçant notre immersion au cœur de l’Antiquité. Dommage que sa Campagne peine autant à nous marquer, la faute à un enrobage narratif manquant de profondeur et d’inspiration. Si vous êtes prêts à y consacrer le temps nécessaire pour pleinement en profiter, quitte à vous heurter à la redondance propre au genre sur le long terme, vous ne devriez pas le regretter.
IGNFrance 8/10
En s'inspirant des points forts de son illustre prédécesseur, Anno 117 s'aventure dans une période si cohérente qu'on pourrait croire qu'Ubisoft l'avait déjà explorée - c'est pourtant un fringuant tout nouvel épisode qui s'offre à nous. Fort de nombreuses propositions d'approche (diplomatie, commerce ou force), Anno s'aventure même dans un domaine qui n'avait pas été assez exploité jusqu'ici. Toutefois, c'est là que l'on trouve les premières failles d'un titre qui balbutie encore dans ses mécaniques militaires, certes relativement réussies, mais qui manquent encore un peu de profondeur et d'intérêt sur le long terme. De même, si le jeu cherche absolument à nous proposer une variété d'approches sans jamais nous imposer une stratégie plutôt qu'une autre, il en résulte un titre qui cherche parfois à tout faire, au détriment de le faire parfaitement. Si l'ergonomie du jeu est plutôt réussie, elle aurait pu bénéficier d'une légère refonte. Il faudra du temps et de la patience aux néophytes pour maîtriser les nombreuses mécaniques du jeu. Si nous vous conseillons de vous aventurer dans la campagne plutôt intéressante et servant de tutoriel, c'est évidemment via son mode bac à sable qu'Anno viendra nourrir les plus affamés de jeu de gestion. Une fois encore, Ubisoft nous livre un opus réussi, somptueux (et qui reste très beau avec des paramètres moyens), accompagné d'un travail sonore irréprochable. Si quelques défauts peuvent légèrement entacher l'expérience globale, nous sommes tout de même face à un très bon titre.
JV 15/20
Anno 117 Pax Romana est superbe, équilibré, riche en options. Si la campagne est plutôt décevante, ses mécaniques de gestion sont bien huilées et on prend plaisir à construire de belles cités équilibrées. Mais une fois la confortable routine d'une ville fonctionnelle installée, on perd en intérêt, la faute à un vrai problème de rythme. Le salut viendra de la possibilité de gérer les deux provinces en même temps, qui ravive fortement l’intérêt. Si vous aimez bâtir lentement, réfléchir longtemps et contempler vos cités romaines, vous serez servis. Les autres risquent d’abandonner avant de connaître la gloire romaine.
IGNFrance 10/10
Arc Raiders s’impose comme un tournant du genre extraction. Sa structure, d’une précision rare, son atmosphère d’une intensité palpable et son exécution technique sans faille en font une œuvre d’une maîtrise remarquable. Embark Studios réussit à transformer un concept souvent redondant en un monde crédible, cohérent, presque organique. La tension permanente, la richesse du gameplay, la justesse du sound design et la beauté du rendu forment un tout qui frôle la perfection. C’est un jeu exigeant mais juste, qui récompense l’observation autant que le courage. À ce niveau de finition et d’équilibre, on ne parle plus seulement d’un excellent titre d’action, mais d’une référence.
Numerama 10/10
Arc Raiders n’est pas juste un shooter de plus, c’est une expérience à part qui vient briser une certaine monotonie. Sous ses airs d’extraction game classique, le titre d’Embark Studios impose un style, une tension, une ambiance sonore qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Chaque expédition a son histoire, ses rivalités et ses alliances. Derrière cette base solide, on devine un univers en expansion, soutenu par une roadmap sur dix ans et une direction artistique pleine d’âme.
GameWave 9/10
ARC Raiders est bien plus qu’un simple shooter d’extraction, c’est une expérience viscérale, sensorielle et maîtrisée, pensée pour ceux qui aiment le risque autant que la récompense. Embark Studios a su donner une vraie identité à son univers, en combinant un gameplay accessible, un PvPvE d’une rare intensité et une direction artistique d’une beauté saisissante.
Chaque sortie sur cette Terre dévastée raconte une histoire différente, faite de rencontres, de trahisons ou d’entraide, dans un monde à la fois oppressant et fascinant. Nous y retrouvons un équilibre rare entre adrénaline et contemplation, entre danger et émerveillement.
S’il reste encore quelques points à affiner, quêtes un peu répétitives, progression parfois lente et difficulté des raids à plusieurs, ARC Raiders parvient à se hisser parmi les meilleurs titres du genre dès sa sortie. Une aventure humaine et mécanique, à la fois brutale et poétique, que l’on relance sans jamais s’en lasser.
JV 18/20
ARC Raiders est un quasi sans faute. Compliqué d’en attendre plus d’un extraction shooter, tout est là : un excellent PvE porté par une IA tout simplement excellente ; des retournements de situation à gogo avec juste ce qu’il faut de joueurs ; des cartes vastes qui ne sont pas avares en secrets ; un très bon gameplay qui sait pourquoi il est là ; une longue montée en puissance dont l’horizon est incarné par d’énormes machines à affronter. Bref, vous avez compris l’idée. C’est à essayer de toute urgence.
Millénium 85%
Arc Raiders est sans conteste l'un des meilleurs jeux multijoueur de cette année 2025. Grâce au travail admirable des équipes d'Embark Studios sur les cartes, le sound design, ou sa boucle de gameplay addictive (mais impitoyable), l'extraction shooter parvient à se hisser au-dessus de la mêlée avec des arguments en béton armé. Reste à corriger quelques erreurs de jeunesse, mais l'avenir s'annonce radieux pour les nombreux raiders qui ont fait le grand saut.
Gamekult 8/10
Arc Raiders est une excellente copie et un nouveau mètre-étalon pour le genre de l'extraction shooter. Et ce ne sont pas ses quelques défauts, notamment une direction artistique au final assez convenue, qui lui retireront ce titre. Plus que le jeu en lui-même, ce sont surtout les interactions avec les autres joueurs que l'on garde en mémoire pendant longtemps, qu'elles soient hostiles et pacifiques, et qui font d'Arc Raiders un jeu dont on se souvient.
Geeko 8/10
Arc Raiders est une promesse, celle d’un univers à fort potentiel encore en gestation. Embark Studios pose les bases d’un shooter d’extraction ambitieux, doté d’un lore fascinant, d’une direction artistique somptueuse et d’un système de progression terriblement addictif. S’il manque encore d’âme en solo et de profondeur scénaristique, le titre montre déjà toute la maîtrise de ses créateurs pour bâtir une expérience coopérative à haute intensité. Avec son modèle saisonnier et son socle technique solide, Arc Raiders n’est peut-être pas encore le jeu révolutionnaire qu’il ambitionne d’être, mais il en a clairement toutes les cartes en main pour le devenir.
GAC 8,5/10
Tormented Souls 2 s’assume pleinement. Il ne révolutionne pas le survival horror, mais fonce tête première dedans. L’ambiance très bien travaillée, la diversité des lieux et des ennemis, les nombreuses énigmes et la tension de manquer de munitions nous laisse toujours sur nos gardes. Les tank controls ne sont pas pour tout le monde ainsi que les nombreux allers-retours. Pour les fans du genre cependant, ce jeu est une réussite et avec une durée de vie entre 15 à 20 heures, vous en aurez pour votre argent.
Gamergen 15/20
En d’autres termes, Tormented Souls 2 est une déclaration d’amour à la survie, à la tension et à cette vulnérabilité qu’aucune autre expérience vidéoludique ne reproduit vraiment. C’est un cauchemar que nous savourons, un jeu qui nous malmène avec passion et un bel exemple de courage créatif. Ceux qui attendent un titre moderne et permissif risquent de grincer des dents, mais les amateurs de frissons à l’ancienne y trouveront une pépite. Caroline Walker est de retour, et avec elle, le vrai goût du danger.
Geeko 7,4/10
Tormented Souls 2 confirme tout le talent de Dual Effect pour recréer l’essence du survival horror classique, tout en soulignant les limites d’un hommage trop figé dans le passé. Le studio chilien livre une aventure glaçante, sublimée par une gestion de la lumière exemplaire, une ambiance sonore suffocante et une direction artistique d’une élégance rare. Mais si la tension fonctionne à merveille, la rigidité du gameplay, les animations datées et certaines énigmes inégales rappellent que le respect du modèle ne suffit pas toujours à le sublimer. Une suite sincère, oppressante et exigeante, qui fera vibrer les puristes — au risque de laisser les autres dans l’obscurité.
Numerama 7/10
Tormented Souls 2 est très réussi dans ce qu’il cherche à accomplir, à savoir offrir une expérience d’horreur à l’ancienne, avec des éléments qui paraîtront poussiéreux à beaucoup de monde. Le charme est indéniable, à condition d’avoir l’estomac bien accroché. Les développeurs poussent les curseurs du lugubre à fond. Tormented Souls 2 brille surtout par l’intelligence de ses énigmes, très bien construites et qui offrent de vrais moments de réflexion entre deux combats contre des monstres impitoyables. Pour qui chérit toujours les vieux Resident Evil et les vieux Silent Hill, alors Tormented Souls 2 est un bijou d’une généreuse noirceur.
CNPlay 7/10
Tormented Souls 2 est un jeu qui connaît ses références, les respecte, et s’y accroche avec fierté. Il ne cherche pas l’accessibilité, encore moins le consensus. Il vise un public bien particulier : celui qui chérit les survival horror rigides, exigeants, où chaque balle compte, où chaque énigme demande une réelle implication, où l’ambiance prend le pas sur l’action. Dans ce cadre, il réussit son pari. L’univers est oppressant, les puzzles solides, et l’hommage cohérent. Mais le jeu traîne aussi les défauts classiques du genre : un gameplay parfois daté, des combats peu satisfaisants, un rythme haché et une narration volontairement nébuleuse. Cela limite sa portée. Ceux qui cherchent une expérience fluide, moderne ou narrative auront peu de raisons d’y revenir. En revanche, les amateurs de frissons à l’ancienne y trouveront un terrain familier, rude, mais gratifiant.
BetaTesteur 9,3/10
Hyrule Warriors : Age of Imprisonment réussit un équilibre rare : il allie le chaos frénétique des musou à une narration structurée et canonique, donnant un sens réel à la guerre du Sceau et aux actions de Zelda dans le passé. Le jeu est épique, stratégique et accessible, offrant aux familles et aux fans de Zelda une expérience complète et captivante.
Avec ses mécaniques raffinées, ses batailles impressionnantes et sa fidélité à l’univers de Zelda, il pourrait bien devenir l’un des meilleurs spin-off musou de la franchise et une référence incontournable pour tout joueur possédant une Nintendo Switch 2.
GAC 9/10
Hyrule Warriors: Age of Imprisonment marque un retour en force pour la série, avec une réalisation plus fluide, plus belle et mieux maîtrisée que jamais. L’histoire approfondit habilement la mythologie d’Hyrule et met en lumière des moments clés restés dans l’ombre de Tears of the Kingdom. Les combats gagnent en clarté et en stratégie grâce aux artéfacts Soneaus, un excellent clin d’œil au jeu original, tout en offrant une meilleure lisibilité des affrontements. Malgré une certaine redondance après plusieurs dizaines d’heures, la quantité de contenu et la variété des personnages maintiennent l’intérêt. Sans révolutionner la formule, ce nouveau chapitre s’impose comme l’un des meilleurs musō jamais produits et un complément incontournable à l’univers de The Legend of Zelda.
GameWave 9/10
Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau réussit à concilier le grand spectacle d’un musō parfaitement maîtrisé et la richesse de l’univers Zelda, sublimé par la puissance de la Switch 2. Les affrontements sont intenses, les effets visuels lisibles malgré leur démesure, et chaque héros apporte sa propre dynamique de combat. La rotation des personnages, leur complémentarité et la montée en difficulté progressive créent un équilibre bienvenue.
Même si certains objectifs restent classiques, et le concept, par nature, redondant, le plaisir de jeu ne faiblit jamais. On revient volontiers pour tester de nouveaux personnages, perfectionner ses combos et explorer les subtilités d’un gameplay plus profond qu’il n’y paraît. Spectaculaire, fluide et généreux, Les Chroniques du Sceau s’impose sans conteste comme l’un des meilleurs musō de sa génération, et une véritable célébration de l’univers The Legend of Zelda.
Gamergen 18/20
En d’autres termes, difficile de ne pas ressentir cette étrange sensation d’avoir vécu un rêve éveillé. Celui d’un Zelda sans retenue, où tout explose, où chaque note de la bande-son galvanise l’action, et où les héros légendaires reprennent les armes pour sauver leur monde. Ce n’est pas un simple spin-off, c’est une célébration musclée de l’univers The Legend of Zelda, un hommage à la fois spectaculaire et sincère. Les amateurs de batailles titanesques y trouvent leur bonheur, les fans de la saga sont conquis par sa mise en scène et sa dévotion à la mythologie Zelda. En somme, Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau n’est pas seulement un bon jeu d’action, c’est une petite bombe qui fait vibrer, une osmose entre la stratégie et la légende, entre la fureur du combat et la beauté du mythe.
JV 17/20
Les Chroniques du Sceau ne réinvente pas la légende, il la muscle façon batailles lisibles. Le récit est sobre, les révélations rares, mais la boucle de jeu est prenante : les murmures poussent à varier, les artéfacts soneaus huilent le rythme, les duos synchronisés donnent du panache et la coop déploie tout ça à deux. C’est une porte d’entrée simple vers l’action orientée. Les plus exigeants peuvent trouver leur bonheur grâce à une boucle addictive mais regretteront probablement le manque de profondeur dans les combats notamment dans les 1 contre 1. Les Chroniques du Sceau transpire le Zelda, même sans Nintendo au développement et au final et reste divertissant du début à la fin. De quoi faire de l'exclusivité Nintendo Switch 2 un indispensable de la console.
Millenium 80%
Hyrule Warriors Les Chroniques du Sceau est un musou solide dans l'univers de Zelda TotK, parfait pour se défouler et poser son cerveau après une journée chargée. Un bon défouloir, entaché par l'intérêt limité de la majorité des cartes de bataille et du bestiaire du jeu dont il s'inspire, mais qui parvient à tirer son épingle du jeu grâce à une histoire bien construite et à ses combats convaincants.
Jdg 8/10
Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau parvient enfin à proposer une expérience équilibrée, au gameplay aussi efficace que le scénario, et inversement. Pour une fois, le défouloir vidéoludique signé Koei Tecmo ne fait aucune impasse et se démarque autrement que par son gameplay qui divise. De quoi faire passer la pilule auprès de ceux qui détestent habituellement s'acharner sur des hordes de monstres.
ActuGaming 7,5/10
Au premier abord, on pourrait croire qu’Hyrule Warriors: Les Chroniques du Sceau ne fait que reprendre la recette de son grand frère, à cause principalement d’une structure narrative très proche. Si on aurait peut-être aimé quelques prises de risque sur cette partie, on oublie vite ce problème une fois au cœur de la bataille. Le titre brille d’une vraie richesse dans son gameplay avec une multitude de possibilités (combos, attaques duos, coups fatals, objets soneaus, amalgame, etc) pour vaincre ses ennemis. Les combats sont grisants et chaque personnage est véritablement différent manette en main. On regrette cependant que toute cette puissance ne soit finalement bridée par la faible quantité d’adversaires affichés simultanément à l’écran.
Gamekult 7/10
En se débarrassant des écueils techniques de son grand frère, Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau propose une expérience complète et maîtrisée qui ne pèche que par une trop grande facilité et quelques problèmes de lisibilité sur l'écran restreint de la Switch 2 en mode portable. Du reste, vous connaissez la chanson : s'il vous amuse de pulvériser des légions de minables à l'aide de figures mythologiques sous stéroïdes, cette nouvelle campagne de Koei Tecmo vous réjouira. Dans le cas contraire, vous continuerez de vous demander comment on peut passer autant de temps dans cette boucle. Ne reste plus qu'à voir si Koei Tecmo et Nintendo resteront à Hyrule ou si une nouvelle franchise (Xenoblade ?) passera à la moulinette, parce que le succès est déjà assuré.
Gameblog 7/10
Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau n’est pas qu’un simple spin-off, mais un pan interessant de la chronologie des jeux principaux, malgré ses quelques libertés. L’histoire séduira assurément les fans de la première heure et pourrait intéresser les plus curieux, au risque de leur spoiler certains événements de Zelda Tears of the Kingdom. C’est aussi un très bon musô, un jeu d’action généreux et vraiment agréable sur Nintendo Switch 2. Il reste fluide, peu importe ce qu’il se passe à l’écran, même lorsque des centaines d’ennemis voltigent dans un déluge d’effets visuels impressionnants. De l’action extrêmement dynamique portée par un gameplay généreux qui va tout de même mettre un peu de temps à se mettre en place. Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau mérite donc que l’on s’y attarde, malgré l’austérité de ses menus, les choix curieux de game design et la redondance inhérente au genre. Son gameplay, ses surprises et son importance dans l’univers Zelda devraient cependant prendre le pas.
Numerama 7/10
Sans aucune surprise, Hyrule Warriors : les Chroniques du Sceau est le jeu que l’on espérait qu’il soit, et c’est un peu pour cette raison qu’il est difficile de trop s’enflammer. Solide sur ses appuis, porté par un framerate impeccable et un gameplay franchement grisant et somme toute assez riche en surface, il pêche aussi par une répétitivité évidente inhérente à son genre, dont il est difficile d’attendre autre chose qu’un immense défouloir où la stratégie n’a d’importance qu’à un très haut niveau de difficulté. Pas particulièrement somptueux visuellement, peut-être parce qu’il ne veut pas faire passer les cinématiques de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom pour une relique d’un autre temps, ce troisième Hyrule Warriors est néanmoins une œuvre bien plus aboutie que ne l’était Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau, notamment grâce à un apport scénaristique cette fois-ci officiel et franchement intéressant à suivre. Il en ressort un titre complet et satisfaisant, qui évite de trop en faire en dépit d’un contenu a priori mirobolant qu’on débloque finalement avec beaucoup de naturel, tant l’expérience d’ensemble a quelque chose d’étonnamment addictif. Vivement, quand même, le prochain vrai jeu Zelda que la Switch 2 sublimera sans l’ombre d’un doute.
JV 18/20
Avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake, Square Enix ne s’est pas contenté d’appliquer simplement la formule de Dragon Quest III HD-2D Remake. Au contraire, l'éditeur japonais est allé encore plus loin. Grâce à une narration plus poussée et modernisée, ces trois jeux fondateurs qui forment la trilogie de Roto deviennent une véritable saga familiale épique qui s'étend sur plusieurs générations. À côté, le gameplay n'est pas en reste en bénéficiant de capacités issues de jeux suivants, de l'ingénieux système de parchemin et surtout d'options de confort de vie qui rendent l'expérience bien plus confortable. Il en résulte des aventures captivantes dont on a dû mal à décrocher par leur simplicité, leur efficacité, mais aussi leur tendresse qui sont définitivement les symboles de Dragon Quest.
ActuGamning 8,5/10
Avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake, Square Enix signe une conclusion magistrale à la trilogie d’Erdrick. Ces deux remakes, portés par la Team Asano, s’inscrivent dans la droite lignée du superbe travail effectué sur Dragon Quest III HD-2D Remake. Le premier volet séduit par sa simplicité et son charme rétro remis au goût du jour, tandis que le second enrichit l’expérience grâce à une narration plus développée, un trio attachant et une meilleure dynamique de combat. Certes, quelques mécaniques datées, des pics de difficulté et une certaine redondance musicale viennent ternir le tableau, mais difficile de bouder le plaisir de redécouvrir ces classiques sous un si bel écrin visuel et sonore.
Millenium 85%
Square Enix nous propose une nouvelle fois des remakes d'une qualité (presque) irréprochable avec ces Dragon Quest I & II HD-2D. De quoi replonger dans ces œuvres iconiques d'il y a 40 ans, dans une version sublimée et bien plus digeste que les versions originales. C'est beau, c'est fluide, et c'est un régal à jouer, alors que la formule était pourtant un vrai challenge à moderniser. À ne manquer sous aucun prétexte que vous ayez joué aux originaux de 1986-1987 ou non !
JVFrance 85%
Avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake, Square Enix et la Team Asano signent une relecture exemplaire de deux monuments du JRPG. Ces versions modernisées conservent le charme et la simplicité des jeux d’origine, tout en leur offrant une seconde jeunesse grâce à une direction artistique somptueuse, une bande-son orchestrale magistrale et de nombreuses améliorations de confort. En modernisant les combats, les interfaces et l’exploration, les studios ont sublimé la nostalgie sans la trahir. Si l’on peut regretter quelques archaïsmes d’époque et une difficulté parfois inégale, ces remakes s’imposent comme une redécouverte incontournable pour les fans de la saga comme pour les néophytes. Une porte d’entrée idéale avant de se lancer dans Dragon Quest III HD-2D.
Gamergen 17/20
DRAGON QUEST I & II HD-2D Remake est une déclaration d’amour au J-RPG originel. Deux titres qui, remis au goût du jour, rappellent pourquoi la série de Yuji Horii est considérée comme la pierre angulaire du genre. Tout ici transpire le respect du matériau d’origine... Des graphismes somptueux, un gameplay équilibré entre tradition et confort moderne, une bande-son d’exception, et une écriture intemporelle. C’est un voyage dans le temps, une leçon d’humilité pour les RPG contemporains, et surtout une invitation à (re)découvrir les racines d’un mythe vidéoludique. Bref, une aventure à ne pas manquer, que nous soyons vétérans de la série ou simples curieux du panthéon du J-RPG.
Gameblog 8/10
Aucune surprise avec la compilation Dragon Quest 1 & 2 Remake, qui s’inscrit dans la droite lignée de l’épisode paru l’année dernière. Le duo conserve tout le charme des opus originaux, sublimés par l’esthétique HD-2D toujours aussi ravissante, et enrichis avec de nouvelles histoires, activités et événements inédits. Si les deux jeux ne se valent pas forcément, les ajustements de gameplay et les nouveautés suffisent à moderniser deux épisodes qui avaient sacrément besoin d’un souffle de modernité. Impossible de ne pas succomber immédiatement au charme de ce duo, qui se dévore comme une bonne sucrerie.
IGNFrance 8/10
Au même titre que son grand frère (chronologique), il est impossible de donner une mauvaise note à Dragon Quest 1 & 2, tant il porte le même poids et le même historique cultissime que son prédécesseur. Ce nouveau remake en HD-2D fait ce que l'on attendait de lui : retranscrire et sublimer l'expérience ultra classique de l'une des pierres fondatrices du genre J-RPG. Avec son habillage tout aussi agréable, il permettra aux joueurs, qu'ils soient nouveaux ou anciens, de découvrir ou redécouvrir ces deux opus, plus courts que Dragon Quest 3, ce qui justifie d'ailleurs leur packaging. N'attendez évidemment pas une révolution du gameplay, que ce soit par rapport au jeu en tant que tel ou par rapport à son ancêtre original, mais un confort et une qualité de traitement tout simplement irréprochables. Si vous cherchez une aventure douillette avec laquelle vous caler sous un plaid en ce début d'hiver, sortez votre meilleure console ou "Un appareil de jeu PC" portable, et jetez vous dans l'aventure de la lignée d'Elric.
Numerama 8/10
Portée par des graphismes HD-2D d’une infinie beauté et des options de confort qui rendent l’aventure bien plus accessible, cette compilation regroupant les deux premiers jeux de la série constitue une excellente porte d’entrée dans le monde du JRPG. Les plus nostalgiques de l’ère 16 bits et des premiers grands jeux d’aventure replongeront avec plaisir dans deux titres emblématiques de cette époque. Les joueuses et les joueurs fraîchement arrivés dans la licence pourront lui reprocher un certain manque de consistance narrative, à une époque où de nombreux jeux prennent le temps de raconter une histoire. Et pourtant, pour les uns comme pour les autres, la magie risque bien d’opérer, et avec elle, le plaisir simple et pur du jeu vidéo dans sa forme la plus essentielle.
Gamekult 8/10
Autant vous dire que nous partîmes plutôt défaitistes après l'expérience mi-figue mi-raisin de Dragon Quest III HD-2D Remake. Mais, pris d'un élan de clairvoyance salvateur, Square Enix a cette fois-ci considéré la tâche du remake avec sérieux, en rendant certes hommage au contenu d'origine, mais en l'agrémentant aussi d'une foultitude de nouveautés rendant l'expérience agréable et surprenante à la fois pour le néophyte et le vétéran. Si bien qu'en l'état, cette tentative s'avère bien plus satisfaisante que son aînée de l'année dernière et peut aisément être conseillée à tout archéologue en herbe, curieux de découvrir les débuts d'un genre et d'une licence légendaire sans souffrir des principaux écueils de l'époque.
Gamekult 9/10
Drôle, cruel et terriblement lucide, The Outer Worlds 2 marque le retour d’Obsidian au sommet du jeu de rôle. Derrière ses quelques menues scories techniques, il cache une œuvre d’une cohérence et d’une liberté exemplaires, où chaque choix compte et chaque rire fait mal. Un RPG brillant, humaniste et immanquable, qui rappelle à chaque instant pourquoi on aime le jeu vidéo. Et une fois fini, on n'a qu'une envie : recommencer. N'est-ce pas là le signe d'un grand jeu ?
Gameblog 8/10
The Outer Worlds 2 coche toutes les cases d’une suite réussie, en partant de la solide base de son aîné, pour nous proposer un RPG encore plus ambitieux et complet. On a donc droit à un véritable « jeu de rôle » vidéoludique, qui nous offre une énorme liberté dans la manière d’aborder son univers d’une impressionnante cohérence et d’une écriture fine, très beau à contempler, et toujours avec l’humour caustique propre à la licence. Il propose également un gameplay agréable et moderne qui ne fait pas tâche face à des FPS/TPS pur jus. Il faudra cependant composer avec une mise en scène qui manque sérieusement de piquant, une intelligence artificielle très perfectible, et le fait de se limiter à la spécialisation d’une partie des compétences disponibles. Ce au risque de se retrouver grandement handicapé au fil d’une quête principale finalement moins passionnante que les missions annexes qui jalonnent l’aventure. Une manière comme une autre de nous donner envie de relancer une partie, si terminer le jeu d’une traite avec une durée de vie bien généreuse n’a pas suffi. Du Obsidian comme on les aime, en somme.
GameWave 8/10
Loin d'être une redite du premier volet, avec simplement une histoire se déroulant sur une nouvelle colonie et auprès de nouveaux compagnons, The Outer Worlds 2 peaufine la formule, en proposant des espaces explorables plus grands et un système d'allié un peu plus poussé, en plus d'autres nouveautés.
The Outer Worlds 2 brille surtout grâce à sa qualité d'écriture, notamment dans les dialogues qui offrent plusieurs options de réponse, mais aussi grâce à son ambiance déjantée et son aspect jeu de rôle bien poussé. Malheureusement, nous avons remarqué un léger manque de finitions, notamment dans les textures et sur quelques visages, et ce, malgré le mode Qualité activé sur PS5.
S'adressant aussi bien aux fans de la franchise qu'aux nouveaux venus, The Outer Worlds 2 est un bon jeu, et surtout un très bon RPG.
Millenium 75%
The Outer Worlds 2 préserve les forces du premier titre, avec des dialogues et une histoire riches, tout en lui étant supérieur sur presque tous les plans techniquement. Les dialogues et les choix offerts restent les principaux atouts de cette suite, alors que les autres aspects s'avèrent irréguliers et pas toujours très convaincants, comme les combats ou l'omniprésence des prérequis de compétences par exemple. Comparé à d'autres gros RPG récents, cette suite ne fait malheureusement pas le poids, à moins de tenir à jouer à un Fallout 3D dans l'espace.
IGNFrance 7/10
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. En tous cas c’est ce que disait ma grand-mère quand elle voulait nous refiler sa vieille soupe. On reprend une formule qui fonctionne, on essaie de la pousser encore plus loin, peut être un peu trop, et on saupoudre tout ça de l’univers excellent de The Outer Worlds, on obtient alors une aventure qui sera idéale pour les plus grands fans du genre, malgré ses imperfections, ses irrégularités, et l’équilibrage de ses systèmes parfois approximatif.
ActuGaming 6,5/10
The Outer Worlds 2 est bien une suite plus ambitieuse que son ainé, en particulier et surtout sur sa richesse narrative. La quête principale, tout comme les quêtes secondaires sont dans la grande majorité très plaisantes à réaliser et disposent surtout d’une certaine rejouabilité. En effet, le jeu offre une multitude de choix aussi bien dans ses dialogues que dans son level-design et ses nombreuses opportunités d’approches. Malheureusement, bien qu’amélioré dans ce second épisode, le gameplay demeure toujours lourd et rigide et souffre de gunfights peu amusants, entre manque de sensations et ennemis trop résistants. Heureusement, l’univers dépeint ici est une belle réussite avec des factions fortes et marquantes ainsi que des paysages variés et jolis. On déplorera cependant un manque d’interactivité avec le monde qui nous entoure et l’absence de doublage français.
ActuGaming 8,5/10
Ninja Gaiden 4 n’est pas une révolution de la licence, au contraire, il en reprend les points forts, tout en améliorant ce qui fonctionnait moins bien. La collaboration entre Team Ninja et PlatinumGames fait des merveilles en termes de gameplay. Rarement un jeu aura été aussi jouissif lors des combats. On est content de retrouver toutes ces sensations manette en main, plus précises que jamais. Malheureusement, cela se fait un peu au détriment du reste du jeu qui souffre de l’accent mis sur les combats. Ça ne suffit pas à en faire une mauvaise expérience — loin de là. Preuve qu’ils ont eu raison de tout miser sur ce point. Finalement, le jeu est exactement ce qu’on cherche en lançant un Ninja Gaiden.
GAC 8,5/10
Il aura fallu pas moins de 13 ans d’attente depuis Ninja Gaiden 3 pour avoir une suite. Heureusement, ce nouveau chapitre en vaut la chandelle. Durant les 10 heures approximatives qu’il vous faudra pour terminer l’aventure une première fois, il n’y aura absolument aucun temps mort. Mais des morts, il y en aura beaucoup sur votre passage. Nerveux à souhait, avec suffisamment de variations dans le jeu pour ne pas être répétitif, Ninja Gaiden 4 est un jeu d’action comme on les aime. Il faudra seulement espérer qu’on n’ait pas à attendre aussi longtemps avant le prochain volet. Et mettre Ryu à l’avant-plan ne serait pas de refus.
IGNFrance 8/10
C’est une quinzaine d’heures qu’il nous a fallu pour venir à bout de la petite vingtaine de niveaux de Ninja Gaiden 4. Et plus le temps de jeu passait, plus l’expérience et notre compétence à découper les gens, s’est aiguisée et perfectionnée. L’histoire, même avec des thèmes intéressants, manque un peu le coche certes. Cependant, on apprécie le rappel aux décennies passées élevé par des standards et des moyens de production actuels. Même commentaire pour le gameplay qui reprend les bases de la licence en y apportant une touche de modernité approfondissant l'expérience sans la dénaturer. Ce savant équilibre fait de Ninja Gaiden 4 un excellent jeu d’action, aux combats à la nervosité et la profondeur hors-norme.
JV 15/20
Brutal tout en étant technique, Ninja Gaiden 4 coche les cases de ce que l’on est en droit d’attendre d’un bon beat them all 3D comme un ninja enfile des perles de vie des Dieux. Porté presque exclusivement par son gameplay de combat riche, le bébé du couple Team Ninja/PlatinumGames assure l’essentiel sans pour autant être aussi tranchant que nous l’aurions souhaité. Les environnements manquent d’âme en plus d’être répétitifs, la progression est entachée par un flashback nous faisant refaire les mêmes niveaux/boss, les armes sont peu nombreuses et divers choix sont discutables. Parfois “wow”, parfois “meh”, Ninja Gaiden 4 souffre d’une irrégularité qui pourrait être conspuée par les maîtres shinobis. Néanmoins, le cœur du jeu – l’action – bat tellement fort que l’on y retourne volontiers pour perdre la tête… en fendant celle des autres.
JVFrance 70%
Bien que Ninja Gaiden 4 ait été un réel plaisir à parcourir, on en ressort avec un sentiment mitigé. Passée une première moitié grisante, le jeu peine à se renouveler et sombre dans une répétitivité marquée, recyclant certains environnements, même quelques boss, là où l’on aurait espéré davantage d’ambition après plus de dix ans d’absence. Ce qui sauve véritablement l’expérience, c’est son gameplay nerveux, précis et jouissif, capable d’offrir un vrai défi tout en restant accessible grâce à plusieurs niveaux de difficulté bien pensés. Yakumo, nouveau visage de la série, s’avère intéressant mais ne parvient pas encore à éclipser l’aura et le charisme indélébile de Ryu Hayabusa. Ninja Gaiden 4 réussit son retour sur la scène de l’action pure, mais il lui manque ce supplément d’âme et de renouvellement qui aurait pu en faire un grand come-back. Reste à savoir si Yakumo deviendra réellement le nouveau héros de la franchise… ou simplement l’ombre de son illustre prédécesseur.
Gamekult 6/10
Est-ce que Ninja Gaiden 4 est un mauvais jeu ? Non. Yakumo propose une véritable évolution de la formule instaurée par Tomonobu Itagaki (paix à son âme) mais PlatinumGames doit composer avec une équipe relativement jeune et inexpérimentée, introduisant quelques problèmes d'équilibrage avec les nouvelles mécaniques, qui tendent à trivialiser les affrontements quand elles sont bien exploitées. Et ce n'est pas le level design, d'une grande pauvreté, qui sauve les meubles. C'est plutôt le plaisir instantané de l'action, le gore et la mise en scène des exécutions, ainsi qu'une poignée de boss bien pensés qui donnent envie de relancer une partie en Maître Ninja ou de s'adonner aux défis optionnels post-game. Bien que l'on sente que PlatinumGames doit encore retrouver sa précision chirurgicale d'antan, le résultat est encourageant pour la nouvelle génération, et Ninja Gaiden 4 sera probablement une bonne porte d'entrée pour les néophytes. À voir !
Numerama 5/10
On s’attendait à un retour en grâce de Ryu Hayabusa avec Ninja Gaiden 4, fruit d’une collaboration entre deux studios de renom (Team Ninja et PlatinumGames). Flanqué d’un acolyte peu charismatique, le ninja loupe le coche en raison de choix douteux sur beaucoup trop d’éléments cruciaux. Entre son gameplay bancal, à peine sauvé par de bonnes sensations dans le tranchage ennemi, et sa direction artistique vomitive, Ninja Gaiden 4 ne donne jamais envie. Les ninjas méritent mieux que ça et, fort heureusement, il existe des jeux bien meilleurs dans le paysage vidéoludique.
CNPlay 10/10
Keeper est un ovni, un jeu qui bouscule, qui perturbe, mais qui finit par s’imposer comme une évidence. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde. Il s’adresse à celles et ceux qui acceptent d’être désorientés, de ne pas tout comprendre tout de suite, de faire confiance à leurs intuitions. Double Fine signe ici l’une de ses créations les plus ambitieuses et les plus matures, loin des sentiers battus et des recettes éprouvées. Keeper est un jeu qui se vit, qui se ressent, qui demande du temps, de l’attention, et qui en retour offre quelque chose de rare : un moment de grâce. Pas un jeu parfait, mais un jeu nécessaire. Un rappel que le jeu vidéo peut être bien plus qu’un divertissement : un miroir, un langage, une œuvre d’art.
Gamekult 9/10
Keeper se hisse sans efforts dans comme l'une des directions artistiques les plus intéressantes de l'année. On salue le travail de Double Fine pour nous proposer quelque chose de visuellement captivant et sublime, mais aussi pour sa narration aussi fine qu'efficace et sa capacité à humaniser un phare. Si l'on se doit de garder les surprises qui attendent le phare pour nous, et que ces twists renouvellent agréablement la proposition, on ne peut pas s'empêcher de ressentir une pointe de déception pour la simplicité du projet en termes de difficulté du jeu.
XBoxMag 9/10
Après avoir assisté à une présentation qui nous a clairement laissée sur notre faim durant la Gamescom 2025, on avait hâte de pouvoir découvrir Keeper dans des conditions de jeu optimales. La nouvelle production de Lee Petty nous propose un véritable voyage dans le monde d'après, teinté de magie et de créatures fantastiques. Les craintes d'être face à un titre plutôt limité au niveau du gameplay s'envolent au fur et à mesure que l'on avance dans cette belle aventure qui monte crescendo. On aurait bien voulu y passer une poignée heure de plus, mais toutes les bonnes choses ont une fin et on espère bien que vous vous laisserez séduire par Keeper et son expérience de jeu qui ne ressemble à aucune autre.
Numerama 8/10
Si Pixar faisait un jeu vidéo, nul doute qu’il s’appellerait Keeper. En donnant littéralement vie à un phare, sans lui donner la parole, Double Fine Production accouche d’une aventure bienveillante et douce. L’expérience se révèle plus contemplative que ludique, mais on prend beaucoup de plaisir à admirer ses décors prodigieux, et prenant vie quand on les illumine. Keeper est un OVNI, en raison de sa proposition alambiquée, mais il fait du bien entre deux productions moins apaisantes pour l’esprit. Double Fine Production sort même de sa zone de confort, avec une narration qui se passe de dialogues. Si vous avez envie de vous évader le temps de quelques heures, vous savez à quoi jouer.
ConsoleFun 16/20
Keeper est une expérience contemplative réussie : un phrasé visuel et sonore délicat qui mise sur l’émotion, la découverte et la poésie. Si vous aimez les jeux qui invitent à la méditation et à la contemplation, Keeper saura vous émouvoir par sa mise en scène et sa relation singulière au monde. En revanche, si vous recherchez un gameplay profond ou une grande liberté d’exploration, ce n’est pas ici que vous la trouverez.
ActuGaming 7/10
En choisissant de ne quasiment pas faire de promo pour un de leurs propres jeux maison, Xbox invisibilise pourtant l’un des petits bijoux vidéoludiques de cette fin d’année. Malgré quelques premières sections un peu trop restrictives, qui viennent alors bloquer les joueurs et joueuses le long d’un chemin laissant peu de place aux écarts, l’histoire de Keeper, son gameplay et sa philosophie s’envolent pour atteindre de réels sommets, alternant les émotions, les ressentis, laissant chacun se faire sa propre interprétation d’une histoire d’anticipation, de résilience, mais aussi de sa propre capacité à changer et à bien s’entourer. On retient finalement un plaisir visuel, parfois maladroitement exécuté, mais toujours poétique, comme une fable sur un monde à qui nous infligeons probablement trop de choses, mais qui permet de faire comprendre que malgré les épreuves, il faut toujours continuer d’avancer.
IGNFrance 7/10
Oui, nous avons apprécié découvrir Keeper. Le titre est beau, sa bande originale est plutôt réussie, même si elle est inégale, et son univers tordu et intrigant permet de nouveau de rappeler que le jus vidéo peut être par moment un véritable art. Mais tout cela ne suffit pas à faire de ce jeu une expérience inoubliable. Si l’histoire laisse la place aux joueurs pour qu'ils interprètent ce qu’ils veulent y voir, on se retrouve parfois devant un effet « rêve fiévreux » plutôt qu’une véritable œuvre contemplative. De même, on en oublie l'intérêt vidéoludique du jeu. Il parvient certes à proposer plusieurs mécaniques durant sa courte durée de vie, mais celles-ci sont également traitées de manière inégale, donnant parfois l'impression que le jeu se prend les pieds dans le tapis. Au final, Keeper reste mal assis entre deux lignes directrices qu'il ne parvient pas à suivre pleinement. Soit le jeu aurait dû approfondir son gameplay pour en sortir une saveur plus originale, soit il aurait dû aller plus loin encore dans son histoire, touchante mais convenu et prévisible au demeurant. Nul doute que Keeper trouvera son public, mais dans cette longue liste de jeux contemplatifs, nous craignons qu'il ne fasse pas l'unanimité.
Geeko 6,4/10
Avec Keeper, Double Fine Productions livre l’un de ses jeux les moins marquants. L’expérience se veut avant tout contemplative dans ce jeu narratif sans dialogues, qui a le mérite de développer un univers graphique superbe composé de tableaux vivants. Artistiquement, Keeper est une pépite. Sur le plan ludique en revanche, on se rapproche d’un walking simulator saupoudré de quelques puzzles pas très inspirés. Pas un mauvais jeu, mais pas un titre marquant non plus. Plaisant à parcourir, le jeu de Double Fine se consommera idéalement dans le cadre d’un abonnement au Gamepass.
CNPlay 9/10
Baby Steps ne plaira pas à tout le monde. Certains abandonneront après quelques minutes, irrités par la lenteur et la difficulté de la marche. D’autres, en revanche, y verront une œuvre originale et audacieuse, un anti-jeu qui ose aller à contre-courant de tout ce que l’industrie propose aujourd’hui. Ce n’est pas un jeu de vitesse ni de performance, mais un jeu d’apprentissage, de lâcher-prise et d’humilité. Il est rare qu’un jeu aussi minimaliste réussisse à provoquer autant de réactions. Baby Steps fait rire, énerve, intrigue, mais ne laisse jamais indifférent. Il s’agit d’une expérience qui force à reconsidérer ce qu’est la progression, non pas en termes de score ou de niveaux, mais en termes d’effort et de patience. En un sens, Baby Steps est une satire du jeu vidéo moderne, mais aussi un hommage à la beauté du mouvement humain, à sa maladresse et à sa persévérance.
ActuGaming 8/10
Si l’on ne savait pas forcément à quoi s’attendre, Baby Steps se révèle être une très bonne surprise. S’il y a quelques écueils évidents, que ce soit dans la narration comme dans son gameplay global, ce Walking Simulator à la sauce Dark Souls dans la progression comme dans son gameplay simpliste, mais très exigeant, fait le boulot sans sourciller. On retiendra aussi un humour malaisant en totale maitrise, mais aussi une construction générale qui nous donne un énorme goût de reviens-y, comme le lait qu’aime boire Nathan à chaque checkpoint. Malgré également ses quelques lacunes dans le contenu qu’il propose et le peu d’interaction, Baby Steps est un titre à quand même posséder absolument, d’autant qu’il n’est pas très cher. De plus, il vous occupera longtemps via sa durée de vie longue et conditionnée par sa difficulté relevée.
Gamekult 8/10
Le traumatisme infligé par Baby Steps me donne envie de lui mettre 1/10 pour me venger de ce qu’il m'a fait subir. Heureusement pour lui, je suis quelqu’un de très pragmatique et derrière cette torture continue, cette hostilité et haine envers son joueur, ça reste une proposition extrêmement drôle de bien des façons, avec un gameplay malgré tout maîtrisé. Voilà, prends ton 8/10 et fous moi la paix, je veux plus jamais entendre parler de toi.
Les Numériques 5/5
Pour sa collaboration avec Microsoft, Asus a soigné sa copie en reprenant les forces de ses précédents essais. La ROG Xbox Ally X se montre véloce, autonome et agréable à prendre en main grâce à son nouveau design. Néanmoins, cette itération aurait gagné à corriger certains de ses défauts de jeunesse, comme sa croix directionnelle peu précise et, surtout, la diagonale de son écran, trop petite pour une bécane de cet acabit... Et à un tel prix. Pour un prochain essai ?
JV 4,5/5
Après deux semaines avec la ROG Xbox Ally X entre les mains, je peux le dire : Asus a franchi un vrai cap. Cette nouvelle version envoie du lourd, plus puissante, plus endurante et surtout bien mieux pensée que la première. On sent que la marque a écouté les retours. En jeu, ça tourne fort, la chauffe reste sous contrôle et, pour une fois, l'autonomie ne fond pas comme neige au soleil. Mais si les specs impressionnent, son talon d’Achille reste Windows, qui n'a toujours pas dans son ADN la simplicité d'une vraie interface console. Asus a beau avoir fait de gros efforts pour rendre l'expérience plus fluide, on sent toujours que c'est un PC qui joue à être une console. Certains y verront un inconvénient, d'autres au contraire un atout. Et c'est peut-être là que réside toute la complexité et la singularité de cette machine.
Gamergen 18/20
Avec cette machine, Asus ne se contente pas d’une simple révision technique. Le constructeur affirme une conviction, celle qu’un jeu portable peut réunir puissance, confort et polyvalence. La conception respire la réflexion, chaque choix semble pensé pour le plaisir du joueur, sans excès ni compromis marketing. En refermant ce test, une conclusion s’impose. La ROG Xbox Ally X n’est pas parfaite sur divers points, mais elle ouvre une voie nouvelle. Elle prouve que le futur du jeu vidéo se situe entre la console et l’ordinateur, dans cet espace où la mobilité rencontre la performance. Cette machine marque une étape importante dans la convergence des deux univers et mérite déjà une place à part dans le paysage du jeu nomade.
ActuGaming 9/10
Et si Xbox, grâce à son partenariat avec Asus, tenait là l’une, si ce n’est la meilleure console portable actuellement présente sur le marché ? En proposant ce modèle premium avec 24 Go de mémoire vive, 1 To de disque dur et un tout nouveau processeur basé sur l’IA, la première collaboration de ce type entre les deux mastodontes des nouvelles technologies va faire parler, grâce à ses performances accrues très nettement palpables comparativement aux autres bécanes disponibles, son ergonomie et sa prise en main améliorées, sa polyvalence et sa compatibilité avec les autres boutiques via l’application Xbox Plein écran pour profiter de milliers de jeux en natif ou en Cloud Gaming, mais aussi et surtout à cause de son prix, qui rebutera forcément le grand public et même une frange de gamers habitués à jouer sur de plus grands écrans ou sur console, sans optimisation supplémentaire de leurs jeux. Une machine forcément pas faite pour tout le monde et qui demandera encore quelques concessions par moments. En proposant un mini-PC portable de ce calibre au prix deux fois supérieur à celui d’une Nintendo Switch 2 (incomparable en termes de performances) et même 100 € plus cher qu’une PlayStation 5 Pro, Xbox et Asus prennent le pari, celui de l’innovation, de l’excellence aussi, si on est prêts à y mettre le prix. Quitte à repousser encore un peu l’accès au commun des mortels à ce genre de technologies ultra-calibrées.
GAC 8,4/10
La ROG Xbox Ally X représente une évolution logique et réussie du modèle précédent. Asus améliore l’ergonomie, l’interface et la puissance sans trahir l’esprit de la machine. Le nouveau Ryzen Z2 Extreme offre des performances solides, notamment sur les jeux AAA, tout en maintenant une bonne stabilité thermique. L’écran reste efficace, même si un futur passage à l’OLED serait bienvenu. L’autonomie progresse aussi, permettant des sessions plus longues sans compromis. Au final, c’est une console PC portable plus aboutie et plus agréable à utiliser, taillée pour les joueurs exigeants.
O1net 4/5
Plus qu'une mise à jour matérielle à la marge, l'Asus ROG Ally X est la version la plus aboutie de la console-PC d'Asus. Elle conserve ce qui est, à notre avis, son plus gros défaut : l'interface de Windows qui n'est pas très adaptée à une console. Il est aussi un peu dommage que les performances n'aient pas reçu un petit coup de boost, même si elles demeurent suffisantes sur ce form factor. Un écran Oled n'aurait pas été de refus.
Ceci étant posé, pour le reste, Asus nous gratifie sans doute de la console-PC la plus aboutie du moment. Son autonomie ridiculise tout simplement la concurrence en allant tutoyer les 4 heures sur des jeux AAA. La nouvelle coque assure une prise en main qui relève de la masterclass et l'écran est bien calibré et fluide.
L'Asus ROG Ally est donc un très bon produit qui plaira à quiconque veut jouer en nomade sur PC. À condition de ne pas avoir peur de bidouiller quelque peu sur le chemin.
-------------------Sans note--------------------
Frandroid
Autant le dire tout de suite : nous ne pouvons pour le moment pas noter cette ROG Xbox Ally X. On vous explique pourquoi à la fin de cette conclusion.
En prenant pour elle la marque gaming de Microsoft, la ROG Xbox Ally X permet d'accéder à une expérience vidéoludique bien plus approfondie que le simple Windows classique. Et si le système d'exploitation a encore des choses à ajouter ou optimiser, on ne peut nier que les fondations sont bien là pour adapter toujours plus l'usage pour une exploration à la manette, ce qui est très agréable sur une console portable de la sorte. L'absence de limite de Windows commence doucement, mais sûrement, à s'allier à la facilité de prise en main d'un SteamOS.
La formule de la ROG Ally X évolue peu, mais dans la bonne direction. Si l'on peut s'esclaffer du fait qu'il ait fallu tant de temps pour qu'une console portable prenne enfin la forme définitive du manette à écran intégré, les gains ergonomiques sont évidents. Et ces vibrations ! Quel plaisir.
Maintenant... Nous ne sommes pas encore en position de juger des performances de la console, et donc lui donner une note, faute des soucis explicités dans notre test. Un constat qui concerne aussi l'autonomie de la ROG Xbox Ally X. Pour toute décision d'achat, nous vous invitons plutôt à faire preuve de patience en attendant que ces problèmes soient corrigés par Asus et Microsoft. Nous mettrons à jour notre test lorsque ceux-ci le seront.
Gamekult
Par son design léché, son ergonomie plaisante et ses performances, sans conteste supérieures à la plupart des autres appareils du même genre, la ROG Xbox Ally X s'impose aisément comme une alternative sérieuse au Steam Deck, pour ne citer que lui. Reste que son tarif bien supérieur (presque le double !), couplé aux affres habituels de Windows (qui n'est toujours pas optimisé pour une telle expérience) viennent gâcher un tableau pourtant positif. Pour faire clair, la ROG Xbox Ally X s'adresse à un public bien spécifique de technophiles (dont l'auteur de ces lignes ne cache pas faire partie) à la recherche des meilleures performances possibles pour un appareil portable. Jouer à Elden Ring, Cyberpunk 2077, Avowed, Silent Hill f, Baldur's Gate 3, Clair Obscur : Expedition 33 ou Kingdom Come Deliverance 2 avec un framerate respectable, c'est non seulement possible ici, mais aussi un plaisir de chaque instant. Encore faut-il pouvoir lancer les jeux sans se traîner un système d'exploitation aux fraises, ce malgré les quelques ajustements apportés par les surcouches Xbox & Armoury Crate. Alors à la question : la ROG Xbox Ally X est-elle une bonne machine, il sera difficile de répondre négativement. En revanche, ce n'est évidemment pas un produit pour tout le monde, et l'on a du mal à imaginer comment il pourrait ne serait-ce que talonner les ventes d'un Steam Deck moins onéreux, mais aussi plus doux dans l'expérience utilisateur.
PS : Il sera donc nécessaire de le compter dans vos dépenses (c'est 70€ de plus pour le chargeur officiel chez ASUS).