Plus que fort que Robocop!!
14 juillet 1990, la fête nationale bat son plein en France, alors que le même jour au Japon, les geeks de cette époque se retrouvaient dans les boutiques d'Akiba et consorts pour se procurer la mouture Megadrive d'un titre de Sega transfuge de l'arcade, ESwat Cyber Police.
Je préfère vous dire tout de suite que je n'ai jamais pratiqué la version arcade, donc on va se concentrer exclusivement sur cette version 16 bits.
Le visuel du jeu en version EURO, très 80's
L'action de ce titre se situe dans un futur proche où un jeune capitaine de la police décide de regler le compte à une organisation terroriste qui répond au nom de EYE responsable de désordres et traffics en tout genre dans la ville.
Notre héros fait donc partit des SWAT, une élite de police américaine crée dans les années 70 à Los Angeles dans notre réalité. Notons que le E précédant le SWAT signifie "Enhanced" ou "amélioré" en français, un SWAT cybernétisé à la manière de Robocop personnage cinématographique très à la mode à ce moment-là.
ESWAT propose donc 8 niveaux d'action pure, mélangeant la plateforme au shooting pédestre, le tout avec gardien de fin de niveau. Dans les 2 premiers levels, nous dirigeons notre flic, vêtu d'un uniforme banal et ayant comme seul arme un petit flingue assez minable. C'est à partir du 3e stage que les choses sérieuses commencent, quand notre policier revêt son armure d'acier jusqu'à la fin du jeu.
En mode "cyborg", notre avatar pourra voler pendant un laps de temps très court grâce à son jet-pack intégré dans sa combinaison. Une barre nommée Burner permet donc d'utiliser cette compétence, sachant qu'elle se recharge toute seule (assez lentement d'ailleurs) une fois vide. On peut aussi la recharger avec des items disponibles dans les stages. A noter concernant cette aptitude, on peut rester sur place en lévitation, sans que cela consomme de la barre de Burner.
Autre point, une fois robotisé, notre flic pourra customiser son armement avec d'autres styles de tir qui sortent de son bras canon. Il peut balancer des rockets, des lasers, etc... 5 armes différentes en tout, qui se récupèrent d'ailleurs dans les niveaux. Et oui comme Megaman, l'armement de notre avatar se trouve dans son bras, et autre point commun ils sont tous les 2 bleus ^^. Concernant les armes, il faut savoir que quand on perd une vie (ce qui arrive très souvent) on perd la dernière arme récupérée, ce qui est embêtant. A signaler (petit spoil) que l'arme Fire est très puissante, et qu'il vaut mieux la laisser au chaud pour le combat contre le dernier boss (avec cette arme l'issue de la bataille ultime devient très favorable).
Donc le gameplay se résume à un bouton pour tirer, un autre pour changer d'armes, et un dernier pour sauter et voler/planer. Les niveaux sont assez grands, les ennemis sont variés, on trouve aussi bien des humains, que des cyborgs, des robots, ou tout simplement des espèces de forme de vie bizarre.
Le level-design de ce jeu est inégal, certains niveaux sont inspirés, assez jouissifs pad en main, d'autres se résument à un défilement horizontal on ne peut plus plat, digne d'un Altered Beast sur la même machine. Globalement le constat à ce niveau-là est plutôt mitigé.
Nous n'allons pas nous étaler sur l'aspect technique du soft, c'est assez ridicule au vu de l'âge de ce produit. Le jeu était globalement assez joli pour son époque et pour la Megadrive en particulier. Les décors ne sont pas super variés, on reste vraiment du début à la fin dans une espèce de métropole futuriste à l'ambiance cyber-punk propre aux années 80/90. Seul le stage se situant dans les égouts tranchent un peu avec le reste.
L'animation est rudimentaire, les ennemis poppent souvent à des endroits stratégiques qui cassent un peu notre progression. Certains ennemis apparaissent même au dernier moment, et demandent donc un minimum d'anticipation sinon c'est la collision garantie! Aussi je n'ai constaté aucun ralentissement ou bug graphique. Par contre les déplacement de notre cybercop est assez lent.
La jouabilité est correct, même si certaines manipulations sont délicates à sortir comme se maintenir en l'air, et changer d'armes, mais globalement l'ensemble est jouable.
Les musiques sont très valables, entraînantes, collant bien à l'action et à l'ambiance qui se dégage du soft de Sega. Par contre elles ne sont pas nombreuses, seuls 4 pistes sont présentes dans le jeu, d'où une répétition musicale assez agaçante. Les bruitages sont datés, quand on détruisait un boss, une voix bien viril nous annonçait mission completed, çà faisait son petit effet à l'époque lol.
Enfin la durée de vie de ce jeu d'action-shoot était assez faible, par contre mon dieu que c'est difficile!! La difficulté était élevé, le jeu ne disposant d'aucune sauvegarde ni de passwords. Seul 4 continue (au maximum en plus!) était disponible, autant dire que le finir en une traite est une mission très délicate, n'est-ce pas Sergent? Bref, les hardcore-gamers seront une nouvelle fois aux anges, encore un ancien titre qui propose un vrai challenge old-school pour son utilisateur.
ESwat était un bon titre de la Megadrive, en ces temps qui nous paraissent aujourd'hui bien désuet. Un titre comme Sega savait les faire, même si, il faut l'avouer, il comporte quelques défauts, et quelques imperfections qui l'ont empêché d'accéder au rang de classique. Je reproche surtout une jouabilité assez laborieuse par endroit à cause d'une difficulté mal-dosée, mais aussi des levels tantôt bon et long, tantôt plats et court.
Quoi qu'il advienne ce titre est à conseiller pour tous ceux qui veulent parfaire leur culture Sega, et aussi qui souhaitent un vrai challenge ludique, ils seront servis!!
Fiche Technique: Titre: ESWAT CYBER POLICE Développeur: SEGA Éditeur: SEGA Genre: ACTION-SHOOTING Année: 1990 Autres supports: MASTER SYSTEM, ARCADE (Sega System 16B), COMMODORE 64, AMSTRAD CPC, ATARI ST Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
vyse69 --> Oui
vous allez avoir pas mal de tests retro, dont un que je suis en train d'écrire, qui va être énorme en terme de longueur.... si vous aimez lire vous serez gatés mdr
Et oui, de retour finalement çà a pas été très long
Enfaite, non pas vraiment, j'en ai jamais entendu parler
Le menu de sélection des armes me fait penser à R-Type
Glad your back on track bud
vous allez avoir pas mal de tests retro, dont un que je suis en train d'écrire, qui va être énorme en terme de longueur.... si vous aimez lire vous serez gatés mdr
Bon retour rapide parmis nous, n'arrête plus tes articles !