C’est l’heure du bilan 2017 en cette fin d’année de folie, où les encours n’ont jamais été aussi nombreux. Ok il reste un mois avant la St Sylvestre mais d’une, c’est mon blog, je fais ce que je veux (c’est un blog personnel tout simplement

), de deux, ça a été écrit y’a déjà un bon mois (contrairement à certains, si vous voyez ce que je veux dire) et Square a visiblement décidé d’être sympathique dernièrement (entre la "gestion" d'I/O et la sortie de
Romancing SaGa2), ce qui rend caduque et grotesque un certain acharnement, de trois, mon temps de jeu va être occupé jusqu’à la fin de l’année par des jeux rétros grâce à l’excellent travail de traduction d’amateurs (avec de gros guillemets sur ce terme) amoureux de la Super Famicom, de quatre, j'en ai absolument rien à secouer de Xenoblade 2 (affectueusement surnommé
Xenotron) et autres grosses sorties du mois de décembre. Sur ce, c’est parti.
Entre la sortie de la grotte des N-Sexs, la fierté retrouvée des Pro-M et des Sonyais en position défensive prêts à désosser et déterrer la hache de guerre devant les assauts de la concurrence, on peut déjà dire que Gamekyo aura eu cette année son lot de
dramas, bien plus lus que ceux de M. Boucle. Mis à part cette franche rigolade (ou pas selon votre capacité au second degré ou affectivité quant à l’importance des guéguerres) sur votre site favori, avec des recrues estivales
neymaresques au possible, des contrôles de haute technicité dans tous les sens, des commayrages diaboliques, des photos des personnalités les plus marquantes du site et des
punchlines dont on se souviendra quelques années en attendant que la barre soit à nouveau dépassée par de jeunes talents ou de vieux briscards aguerris aux joutes verbales, on regrettera la disparition de figures emblématiques de la scène
trollesque…
Sur Twitter, carburant ma foi fort efficace pour les affrontements stériles, ce fut encore une fois le grand festival de la connerie avec des esclandres d’une binarité effrayante même pour le plus extrémiste des religieux, et malgré l’augmentation à 280 caractères, vu le niveau, pas sûr que cela débouche sur plus de nuances. Ca nous permettra cependant d’encore plus rire jaune, et ça, c’est pas plus mal.
Niveau JV, force est d’avouer que ça a pété dans tous les sens, avec une diversité et un calendrier qui n’a pas laissé une semaine de répit à quiconque jouait sur plusieurs machines, à fortiori si vous êtes le cœur de cible des
chinoiseries (©). Les sorties l’ont joué à la Poutine et nous ont même poursuivis jusque dans les chiottes avec l’arrivée de la nouvelle portable de Nintendo, d’un Zeldieu méritant à nouveau son surnom et d’un Mariole qui ont déchainé des torrents de foutre de la part de N-Sex enfin sortis de l’abstinence dont ils ont souffert durant la période WiiU. La fin d’année a toujours été entachée des traditionnels travers de certains éditeurs avec des formules
Pay to Win, voir même
Pay to get the ending dans le pire des cas, des DLC toujours plus honteux mais OSEF puisque les
fanboys ou plus attaqués par l’ambiance politico-économique ne considèrent pas vraiment l’honnêteté d’un modèle avant de lâcher leurs brouzoufs et qu’au milieu des arnaques, il est toujours possible de se trouver des havres de paix entre les indés et éditeurs au projet durable. Un
rising de MS avec la Xbox One X a sans aucun souci revitalisé les fans de la marque de Redmond et augmenté et les coms sur Gamekyo et le fanboyisme des adhérents à la secte des deux constructeurs salon, ce qui est une excellente nouvelle pour les périodes creuses au travail, avec des hordes de hyènes prêtes à démolir les hérauts du camp d’en face, et une moins bonne nouvelle pour la
courtoisie.
Comme à son habitude, le public a honteusement boudé certaines licences peu porteuses malgré leur qualité démontrée. Vous allez me dire, avec toutes ces sorties, le bide de certains est peut-être plus compréhensible. En tout cas, la gen’ semble vraiment lancée après ces deux années pleines. Nintendo, avec le regroupement de ses forces vives, n’est pas en reste (que l’on aime ou pas ses sorties) et semble avoir définitivement achevé la Vita avec des indés qui privilégient maintenant la dernière du constructeur Kyotoïte plutôt que la mal-aimée de Sony (ou méconnue quand on voit ce soudain attrait pour les indés de la part de joueurs plus Nintendophiles).
Place à mon top de l’année maintenant, un classement garanti 100% subjectif et pur
Console Master Race (
80 Days ne sera donc mentionné, n’étant pas disponible sur nos glorieuses machines).
LES JEUX QUI MERITENT UNE MENTION

Parce qu’un top 20 ça ressemble à rien, mais que ça fait du mal cette année de ne pas mentionner des jeux malgré leur qualité qui les auraient fait briller en 2014 ou 2015, voici donc ceux qui n’ont pas démérité, loin de là.
-
Sonic Mania, ou Sega qui laisse les fans faire un excellent Sonic (enfin ?). Beau (pour ceux qui aiment la bouillie), riche, vendu à petit prix, cette déclaration d’amour à la mascotte bleue fut pour la série à l’image de sa date de sortie, un rayon de soleil ardent. Certains en perdirent tant la raison qu’ils en espérèrent même pour Sonic Forces par la suite. Pardonnez leur, car on n’est pas sérieux quand on est amoureux.
-
Rime, c’était beau, un chouilla trop long, simpliste au niveau des énigmes mais l’histoire abordait un thème peu rencontré sur consoles et une aventure plaisante, loin de la débâcle qu’on craignait à la même époque il y a deux ans. C’est en outre l’un des jeux de l’année pour les Femens gamekyoïte.
-
SMTIV : Apocalypse, aka le Pokemon des trentenaires. Toujours aussi bon, un
avis plus détaillé a été donné en début d’année sur ce titre de la fin 2016. Vivement le V sur Switch sa mère !
On pourra aussi citer
Dishonored : La Mort de l’Outsider, qui n’est après tout que l’extension du véritable GotY 2016 en ce qui concerne le
gameplay et
gamedesign, à savoir le sublime Dishonored 2, ainsi que
Super Robot Wars V ou la sortie pour la première fois en anglais du porno tactique pour fans de
Mechas. Défis proches du néant absolu mais alors au niveau enrobage, avec ses séances animées, la patate des attaques, les bruitages et son scénario plus perché qu’un Hunter Thompson à Las Vegas dans sa prime jeunesse, le jeu est un
fan service tellement japoniais qu’il ne peut qu’inspirer sourires et bienveillance.
J’aurais aussi pu vous parler plus amplement de
Mario Odyssey qui démontre que Nintendo a, sur la concurrence, autant d’années d’avance dans le genre plateforme que son matériel d’années de retard, mais ça va probablement tartiner les différents classements plus que de raison, jusqu’à en avoir plein la casquette. Il n’en reste pas moins un bon jeu, à faire par petites sessions espacées à mon sens, avec quasiment autant de « vrais » clins d’œil à l’univers du JV que de lunes. Il est, avec Zelda, deux brillantes synthèses de Nintendo pour leur style de jeux respectifs. Il faut aussi citer le RotY de l’année avec
Wonder Boy : The Dragon’s Trap (même jeu qu’à l’origine mais avec des graphismes entièrement remaniés et interchangeables à tout moment avec la version de base),
Steamworld Dig 2,
sympathique suite du premier du nom ainsi qu’un
Wolfenstein II : The New Colossus viscéralement (ça faisait longtemps que vous aviez pas entendu ce terme, je sais que ça vous manquait) jouissif selon les retours de personnes de confiance.
Sachant que pour les deux jeux Bethesda cités, je ne les aient point faits, la faute à une
SNES Mini accaparant mon temps de jeu de manière plus que déraisonnable, avec la traduction anglaise de
Tengai Makyou Zero disponible 22 ans après sa sortie sur SFC (en attendant
Romancing Saga 3,
Treasure Hunter G et autres nombreux J-RPG) ainsi qu’un
Bahamut Lagoon et
Tactics Ogre se disputant l’espace alloué pour les tactiques. Tout ça sans compter les nombreux jeux d’arcade disponibles sur la machine via son
hack. Entre les
Metal Slug, les divers
Fatal Fury : Real Bout et un
X-Men vs Street Fighter ne demandant pas d’échanger comme un bourrin l’adaptateur pour jeux étrangers et une cartouche 4 Mega lors de l’apparition d’un logo constructeur (

), le coefficient multiplicateur de nostalgie de Nintendo remplit son rôle au-delà des promesses initiales. Et permet de vérifier que bien que
Virtua Racing ait été révolutionnaire à l’époque, c’était tout de même une sacrée bouillie de pixels sur Megadrive ou 32X.
LE ONZE TYPE
Parce que comme Emery je le ferai pas trop tourner, parce que pour 2018 des exemplaires des meilleurs jeux de l’année seront brûlés dans l’hendécagone les jours de sortie des DLC de CoD, Destiny et autres mastodontes afin que les esprits du JV soufflent l’inspiration sur l’année à venir.
GOLF STORY
8, mais rien à voir avec la voiture du peuple, et 6 plus rationnellement
La surprise de l’année
personnellement. Sorti plus rapidement qu’une balle enfoncée dans un
bunker par Tiger Woods, bénéficiant d’une communication marketing agressive et efficace sur Gamekyo grâce à Birmou et ce gros N-Sex croisé avec le démon développant les Sonic 3D qu’est
Rbz, le jeu de Golf à la sauce J-RPG des australiens de Sidebar Games est une franche réussite pour les amoureux de la formule Inazuma ou Mario Golf RPG.
Vivement le prochain donc, à moins que le pognon amassé avec le succès du jeu les aient convaincus de passer le reste de leur vie à dresser des taupes sur les
greens de Melbourne. Ce serait dommage pour nous mais juste pour eux.
UNDERTALE
7, soit la durée de vie du premier run en jouant (très) lentement
Une
hype démesurée ainsi que des influenceurs helvétiques trop agressifs sur ce jeu, outre les graphismes immondes, d’où cette note, et j’ai pourtant plongé totalement ignorant des tenants et aboutissants de cette aventure (Pour votre bien-être, ne mentionnez jamais à M. 290 que vous comptez toucher ce jeu : ne cherchez pas à comprendre, vous me remercierez plus tard). Les textes, les musiques, le principe des combats et le WTF général sont cependant réussis et permettent de comprendre (une partie de) l’emballement autour de ce titre. Le jeu dispose aussi d’un des personnages les plus emblématiques qu’il m’ait été permis de croiser dans le JV, et il se murmure qu’une statue à son effigie serait en cours d’érection à Mantes la Folie. A faire, mais quel dommage que la partie graphique générale soit si laide. Après ça fourmille tellement d’idées, de délires et moments sidérants pour le joueur que malgré cette tare, le jeu restera gravé un bon moment dans votre esprit et qu’il a fait date à raison et avec des moments de
maestria véritable, malheureusement non continus.
NIER : AUTOMATA
7, parce que Puyo avait (encore) raison
Ou la SF à la sauce Yoko Taro, soit un bon jeu flirtant avec l’exceptionnel par moment, entaché malheureusement de quelques défauts (mineurs dans le grand ordre des choses) : techniques (
frame-rate toussotant par intermittence,
aliasing prononcé ou le second jeu du mois de Mars tentant de nous faire porter des lunettes, après Zelda) et de
game-design (combats saoulants sur la fin avec cette tendance au
hack’n slash), cependant rattrapés par des qualités rarement rencontrées, à savoir une gestion de la caméra folle et explosive pour le rythme général (ou lorsque le moteur 3D sort de ses carcans habituels et qu’on exploite ses possibilités au-delà des traditions), des phases de jeu variées (du
shoot intercalé au milieu de l’exploration ou des combats traditionnels), une OST épique à la mesure de l’aventure, une narration qui monte, qui monte jusqu’à un final grandiose, plein de révélations et avec une poignée d’idées fortes (et qui rattrape un début plutôt quelconque au final).
HITMAN
7, parce que le online et ses limitations, non merci
Tout d’abord, un rire jaune général pour Square-Enix. Voilà, après cette constante récente (quoique...), on peut parler du retour du chauve le plus célèbre du monde du JV (dans le monde du JV, je sais bien que sur Gamekyo le choix ne serait pas forcément le même, qu’on soit le Jackson Five blanc du site ou un spectre errant au dessus des coms depuis son ban’ def et s’épanchant plus que de raison sur Twittron). Retour réussi avec brio si l’on met de côté tout ce merdier avec la connexion obligatoire pour profiter du jeu à 100% (bien qu’IO en ait profité pour créer tout un tas de défis régulièrement MàJ et qui ne dépareilleraient pas dans le nouveau mantra des
fanboys Xbox). Nul besoin du PS+ inflationniste cependant, et les amateurs d’infiltration et niveaux denses devraient se procurer ce dernier opus, mi-retour aux sources mi-
«6Gb de mémoire, on va pouvoir en mettre des trucs dans le niveau foulala». On attend maintenant des nouvelles d’IO en serrant bien fort la corde à piano autour du cou de deux trois types chez Square. Oui c’est violent mais que voulez vous, après le "massacre" de
Deus Ex l’année dernière, Square remet une balle en pleine tête à ses clients les plus exigeants. Et c’est pas deux, trois
artworks de Shinkawa et un
Left Alive alléchant qui rattraperont ce fait.
Mais la question qui se pose, c’est : que fout MS à ne pas avoir racheté IO, alors que ces derniers ont mis en application le nouveau crédo de la firme avec brio et que ça pue la mort chez Redmond niveau exclus ?
La bonne nouvelle, c’est qu’une saison 2 est apparemment en développement, avec des nouvelles à venir durant l’année 2018. Si la qualité est maintenue, le genre infiltration aura donc bientôt une nouvelle pépite.
Sinon, pour conclure : ta race Square-Enix. Ou pas avec
ces infos qui tombent.
PERSONA 5
7,5, soit le nombre d’injonctions de Morgana par demi-heure
Pour bien commencer, Morgana a plus de charisme dans un fil de tissu de son écharpe que dans tout Teddy. Pour continuer dans cette optique, force est d’avouer que le titre d’Atlus a mis un KO dès le deuxième round à la concurrence J-RPG traditionnelle. On se retrouve donc en 2017 et en Occident avec le roi du genre sur consoles de salon. Quelques esprits chagrins pesteront contre ce
« vulgaire shonen à peine du niveau d’un Tales of » ou une formule classique et sans surprises pour qui a expérimenté les précédents, mais cette DA d’une classe digne d’un dieu nordique, le cadrage des cinématiques, le système de combats et des thématiques plus matures et actuelles que les J-RPG traditionnels permettent à ce Persona de se hisser sans souci à un niveau de qualité dont on rêvait depuis quelques années, la mort de Squaresoft ayant fait beaucoup de mal au genre. Les quelques perles dans le désert ne suffisent pas à revigorer le style sur salon, mais Atlus gratifie encore les plus anciens d’entre nous d’un opus digne du temps investi et des dizaines d’heures passées devant l’écran.
Si on devait reprocher des choses à cet opus, au risque de se prendre un coup de Mjolnir sur la tronche, ce serait un jeu encore trop verbeux pour être verbeux, un rythme qui part en déliquescence au fil de l’aventure et des persos qui auraient gagné à évoluer un peu plus.
L’équipe de dev’ est maintenant sur un projet de fantaisie, et on peut d’or et déjà être sûr que leur nouvelle licence distribuera les mandales plus surement que Morgana les incitations à aller se coucher.
HORIZON : ZERO DAWN
8, parce que c’est bien mené
Et bien, pour une première et en fonction de vos attentes, le « monde-ouvert » de Guerrilla Games est une pure tuerie. Je me suis
déjà exprimé dessus mais entre des combats viscéraux comme on dit dans le jargon videoludique et un scénario qui se laisse suivre avec plaisir, ce premier jet est une belle réussite du studio batave. Les méchas-dinos éjecteront vos yeux de leurs orbites devant la qualité de leurs modélisations et animations, et la trame de fond vous poussera à vous aventurer toujours plus loin avec votre héroïne. On pourra regretter une formule un peu classique, un FOV réduit, mais le second épisode devrait décrocher une bonne droite dans les gencives si Guerrilla conserve les points forts du premier épisode et s’inspire des meilleurs pour le reste, ou, soyons fous, innove de manière pertinente.
SALT’N SANCTUARY
9 dans mon cœur, 8 en vrai
Avec un an de retard, l’
Igavania-Souls like 2D de Ska Games a débarqué sur Vita. S’en est suivi une soixantaine d’heures de plaisir intense et démembrement d’âmes damnées bien que ce jeu n’ait pas d’âmes à récolter (quant à la question de savoir si ce jeu a une âme, seuls les plus éminents experts Gamekyoiens seront à même de répondre). Un avis plus développé est disponible
ici. C’était bon, maitrisé et calibré, et j’attends avec une impatience non dissimulée le prochain jeu du studio.
HYPER LIGHT DRIFTER
9, parce que c’est l’année des jeux qui tuent tout
Jeu en retard de 2016 (avec un
backlog qui s’est encore plus allongé en 2017…), honteusement annulé sur Vita au nom de prétextes médicaux fallacieux (Les boites de sous-traitance pour les portages, ça existe, si, si, si) mais à cause d’un codage avec le cul en vrai, HLD a bénéficié d’une
hype certaine l’année de sortie d’
Invisible Inc. sur PS4 (c’est cadeau, c’est gratuit cette référence, mais jouez y quand même). Et vous savez quoi ? C’était amplement mérité. Ca tue, c’est beau malgré la grossièreté apparente des graphismes, la bande-son m’a interpellé (ce qui est suffisamment rare pour m’indiquer sa qualité, personnellement), c’est jouissif lors d’une première partie et mis à part sa durée de vie minime pour qui ne cherche pas le 100%, c’est limite parfait. J’en avais déjà mis de partout avec
cet avis, et je réitère sans honte ici-même. Allez, une sortie sur Switch que je puisse exercer mon roucoulement et tout ira pour le mieux. D’la bouillie de pixels de qualité comme ça, j’en demande tous les jours.
ZELDA: BREATH OF THE WILD
9, mais un gros 9, pas comme la formule adoptée
Je le mets pas en GotY puisque tout le monde va le placer en haut du podium cette année mais ces 100h de plaisir m’ont replongé dans l’esprit de découverte du premier Zelda il y a plus de 20 ans. Un avis avec les quelques défauts qu’on pourrait lui reprocher a été posté
là, mais devant le plaisir de jeu de cet opus, les joueurs ne peuvent que se réjouir des prochaines aventures de Link si Nintendo améliore la formule et rajoute quelques bons gros donjons à l’ancienne pour les nostalgiques, des ennemis plus variés et deux trois notes de piano supplémentaires. La grosse turbo-baffe de cette année, avec une DA sublime, un monde ciselé à l’extrême et un plaisir de jeu immense personnellement. Le genre de jeu qui lance une console avec
« syle » et justifie les 300€ investis quand t’es un gros bourgeois, un passionné ou une personne qui vient de toucher ses indemnités de fin de mission d’intérim après un an de taf.
SHADOW TACTICS : BLADES OF THE SHOGUN
9, comme le nombre de Samurais dans le film
Et le GotY est décerné à 11 bavarois responsables de la résurrection d’un genre oublié avec une telle maîtrise et une telle implication du joueur tout au long de son aventure que ne pas récompenser cette pépite reviendrait à se faire
seppuku sans aucune raison valable. Pour ceux qui hésiteraient sur ce successeur des Commandos et Desperados d’antan, si les tests de
PC Waypoint ou
Gamekult ou l’
avis du guignol que vous êtes en train de lire ne vous avaient déjà pas convaincus (La mort viendra vous frapper avec violence et sadisme devant tant de mauvais goût), une démo est disponible sur consoles et PC.
Ca tourne nickel, c’est beau, c’est bien adapté au pad, la durée de vie est immense pour les amateurs de défis, y’a même un scénar’ pas dégueu, son seul « défaut » est son ambiance du Japon féodal qui risque de briser le cœur des fans de Tenchu désespérés de l’attente du retour de leur licence et plus sérieusement, un manque de réglage de l’I.U. Pour les fans de tactique, c’est l’indispensable de l’année sur consoles. En espérant qu’il ait cartonné sur nos machines et que Mimimi poursuive dans cette voie abandonnée, ce qui semble être le cas si l’on en croit les devs sur les forums Steam ou leur Discord. Ce ne sera pas une suite directe mais ce sera probablement tout aussi bon.
PREY
9, comme le nombre d’acheteurs sur Gamekyo
Et le second GotY (oui parce qu’apparemment c’est à la mode d'en avoir plusieurs) est décerné à Arkane Austin suite à un bourrage des urnes de Voxen, totalement validé par le président du bureau de vote ici écrivant. Des louanges ont déjà été chantées
ici-même, sans divulgâchage comme on dit au pays du diable, mais encore une fois après le sublime et génial Dishonored 2 (dispo dans toutes les bonnes crèmeries pour 10€), Arkane vient montrer à la concurrence et les 3 clampins qui achètent ce type de jeu ce qu’est l’
immersive sim’. Doté cette fois-ci en plus d’un scénario à la hauteur (et malin comme un K. Dick sur le milieu de son oeuvre avec une mise en abyme géante de la séance d’intro et des rappels incessants au niveau thématiques/situations de jeu), Prey est à l’instar des autres titres du studio une franche réussite sur la DA, l’univers et le
gameplay, qui distribue à nouveau des torgnoles à l’industrie. Pour tous les fans de FPS science-fiction et nostalgiques de
System Shock, c’est clairement l’indispensable de cette année et un jeu qui grandira en prestige avec le temps. Pas de DLC à la con qui plus est. Il faut juste une extension maintenant, et du succès pour ce genre de jeu, afin que nos neurones de joueur ne finissent par émuler celles des supposés antagonistes du titre. Ou alors Arkane sera obligé de suivre la courbe médiante et leurs jeux perdraient malheureusement une grande partie de leurs intérêts.
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LES ATTENTES DE 2018
Outre la tripotée d’indés dont on peut espérer une sortie (
Aztez,
Blasphemous,
Eastward et ses pixels hypnotiques de beauté,
Darkest Dungeon en mode roucoulade maximale,
Hollow Knight sur Switch,
Katana Zero,
Kentucky Route Zero,
The Last Night si le dev’ s’est pas fait démembrer avant,
Little Devil Inside,
Monster Boy,
Moonlighter,
Pathway ou l’éclosion de Robotality comme un studio de qualité aussi ébouriffante que la moumoute de Rudi Voller au sommet de son art,
Pixel Noir,
Wargroove aka le Advance Wars-
killer, sans oublier
Death’s Gambit et
Dark Devotion pour le petit fix d’Igavania-
like, peut-être même l’arlésienne
Below avec un peu de chance), sur Switch si possible afin d’éviter une descente de mendiants sur les forums, 2018 sera placé sous le signe du Far West avec un
RDR2 qui réussira sans doute à conserver la force du « premier », à savoir son monde ouvert et ses parties de poker sous un soleil de plomb(s).
Le début d’année signalera aussi l’ouverture de la chasse avec un
Monster Hunter World décidemment de plus en plus aguicheur avec chaque information dévoilée, que l’on soit un vétéran ou un novice de la série. On pourra la poursuivre avec un
Shadow of the Colossus remaké par BluePoint en attendant leur premier titre original. Côté surprise, on aura enfin un jeu de combat
DB qui aurait mis en transe les membres de Gamekyo il y a 20 ans (quoique ce soit le cas même maintenant à bien y réfléchir…) ainsi qu’un
Left Alive aguichant qui devrait sortir à l’heure vu que Nomura n’a pas mis les pieds dans le projet. Je me demande juste comment Square va pouvoir flinguer le projet

On devrait aussi avoir des nouvelles de
Metro : Exodus dont la sortie est prévue en 2018. L’ajout de Stalker dans le potage (ou goulasch pour faire plus local) donne forcément envie de gouter à la nouvelle recette, et on pourrait bien se retrouver avec le FPS de l’année si l’alchimie fonctionne.
A Way Out sera à surveiller pour les amateurs de collab’ ainsi que le
Vampyr de Dont Nod. Le premier a le potentiel pour être un
sleeper-hit comme on dit du côté de l’Atlantique où les présidents portent des écureuils morts sur la tête.
La petite dernière de Nintendo devrait elle se voir nourrir par intermittence de J-RPG goûtus avec
Octopath Traveler (soit de la « bouillie de pixels » de qualité pour reprendre l’expression du meilleur générateur de clics sur Gamekyo),
Fire Emblem si ce n’est pas devenu la foire à la
Waifu/Husbando et une tétra-chiée d’indés (soit le bien, qu’on investisse 300 balles dans un Kickstarter ou pas) maintenant que la Vita a été remisée dans les souvenirs dorés. Pour
SMT V, ce ne sera probablement pas avant 2019 malheureusement.
Outre les jeux susnommés, et vu le planning plus flou que les graphismes de la N64, pas vraiment d’attentes en ce qui me concerne. Les quadruples A Sony ne résonnent pas profondément en mon cœur de joueur mais si un shoot de graphismes est voulu (tellement au dessus de la concurrence niveau ambiance, hors rares cas, que ça en devient indécent, à l’image de la séquence de
TLOU2 montrée lors de la PGW), on sait où le trouver. Enfin, elles ne résonnent pas… Ca c’était juste qu’à ce que Sucker Punch balance sa B.A. pour
Ghost of Thushima, qui en deux minutes a réussi à se hisser au sommet de mes attentes. Japon médiéval + Action/Infiltration ? Où peut-on précommander ?
Cuphead, ce sera toujours pas sur PS4 ou Switch en 2018 (mais ça tourne sur un 3310, donc bon…

).
Tout ça sans compter le retard accumulé de 2016-2017, entre les différents
Fire Emblem de la 3DS,
Dark Souls III, les deux jeux Bethesda cités plus haut et les sorties du mois à venir, avec
Okami HD (Oui, j'ai une ascendance volatile et l'assume totalement

) ainsi que l'inespéré
remake de
Romancing Saga 2 et
Papers Please sur Vita.
On me susurre dans l’oreillette qu’un
Metal Gear Survive sortirait aussi en 2018. Ah ah ah

L’accueil public risque d’être aussi froid que sa saison de sortie. En vrai, si en deux ans de dev’ avec la base MGSV et le
Fox Engine ils n’arrivent pas à faire une pure tuerie…
TL : DR - Résumé:
Moi:
Toi:
Bonne fin d’année à tous, et que 2018 vous procure autant de plaisir vidéo ludique que 2017.
10.
Je l'ai acheté hier.
10€ justement
C'est 7 alors
Je me le prendrai sur Steam un de ces quatres
shanks 10, comme la note de cœur de voxen ainsi que le nombre de coquines appréhendées donc. C'est une conspiration
Pour votre bien-être, ne mentionnez jamais à M. 290 que vous comptez touchez ce jeu : ne cherchez pas à comprendre, vous me remercierez plus tard
Je confirme. Ne tentez pas le diable. Comme dirait Gandalf : "Fuyez, pauvres fous".
Good job, et rendez-vous en 2018 pour de nouvelles aventures vidéoludiques on l'espère toujours plus passionnantes.
Sinon, jette un oeil à Ys VIII : Lacrimosa of Dana, il vaut clairement le détour.
Et oh incroyable ! Prey remporte la compétition ! Comme est-ce possible ? Je veux dire, nous sommes 9 ach... 10 acheteurs mais le monde reconnait la vérité : devant Dieu, on Prey
voxen
hyoga57 y'a une démo? Je suis tellement plein au niveau du planning que se rajouter un jeu est irrationnel. Je me suis même remis aux shoots avec la SNES Mini (Thunderforce, Progear et Eco Fighters que je ne connaissais pas (
sonilka ah bah ça, on te l'avait dit, t'as pas voulu nous écouter, cheh! ©
kevisiano gantzeur terminagore hyoga57 voxen
Ps : Si tu veux du shmup sympa sur PS4, jette également un oeil à Raiden V : Director's Cut et Darius Burst : Chronicles Saviours.
Après c'est clair qu'à la sortie on aura droit à un potentiel bashing du jeu de la part de personnes qui se disent grandes défenderesse de la liberté d'expression. Tant que cette liberté ne s'exprime pas
de manière contraire à leurs idées, bien entendu ^^
Une année vraiment sympathique niveau jeu vidéo, du moins pour ma part, avec le grand retour de Nintendo et une scène indépendante sous son meilleur jour, pour le grand nostalgique que je suis.
L'année n'est pas fini, mais la prochaine s'annonce aussi bonne et pour tous les goûts.
grundbeld oui, j'ai entraperçu ça, sur Twitter il a pris cher
madness7 je pense sincèrement que de ne pas réussir à trouver son compte avec les deux années écoulées indique une perte d'intérêt pour le JV de la personne plutôt qu'une baisse de la qualité générale. Comme toi, c'est ultra-varié, il y en a vraiment pour tous les goûts, les sorties abondent si l'on ne se concentre pas sur les AAA, et ce, en mettant de côté le PC (Parce que pour la personne qui joue et sur PC et sur consoles, je ne vois décemment pas comment il peut suivre le rythme des sorties, à moins d'habiter sur Pluton