L'ambition semble devenir démesurée chez Guerrilla Games. Après avoir signé un très bon jeu de lancement (bien qu'un peu "classique") de la Playstation 4, à savoir Killzone: Shadow Fall, le studio s'est aussitôt remis au travail. Arguant depuis quelques temps qu'ils développent une nouvelle IP, et en parallèle de leur fonction de soutien de Guerrila Cambridge (anciennement Sony Cambridge, créateur de Killzone: Mercenary sur PS VITA mais aussi MediEvil et Primal), le studio ne cesse de se solidifier et de recruter à tour de bras pour mener à bien un projet qui parait imposant.

Aussi, aujourd'hui, on apprend que le studio a atteint le seuil fatidique des 200 employés (25 nationalités différentes), ce qui les fait arriver dans la cour des mastodontes de l'industrie aux côtés de Santa Monica (Sony), DICE (Electronic Arts), Treyarch (Activision), Rockstar North (Take Two) ou encore Ubisoft Montréal.

Mais ce n'est pas fini puisque le studio recherche toujours 4 directeurs du son qui formeront une équipe pour travailler avec Guerrilla Games! L'annonce évoque naturellement la musique mais aussi des bruitages d'armes à feu, des doublages (notamment des voix masculines fortes et graves), et beaucoup d'effets sonores naturels à savoir gérer, générer et mixer de façon très propre. Le studio est à la recherche de poids lourds, en somme. Mais impossible de réellement savoir si il s'agit de recrutement pour le nouveau projet du studio.

Et si vous voulez en savoir un peu plus, sachez que la fourchette de salaire annuel de chacun de ses ingénieurs sons est de 88-115 000 $ (65-85 000 €).

Comme le titre de la news l'indique, United Front Games, le studio développeur du très apprécié Sleeping Dogs (mais aussi de ModNation Racers, Little Big Planet Karting et déjà au travail sur la suite de leur titre phare, sous-titrée Triad Wars) veut aussi se lancer dans la mode des jeux free-to-play.

Stephen van der Mescht, CEO du studio vient de confirmer plusieurs informations.
Ce sera Nexon America qui devrait éditer le soft et s'occuper du suivi commercial, un créneau très vaste fut arrêté à 2015 et il devrait débarquer vraisemblablement sur PC et console next-gen en priorité.

"Nexon apporte une richesse de connaissance inégalée dans le secteur des jeu vidéo free-to-play à gros budget, ils connaissent le marché et prennent de très bonnes décisions stratégiques. Nous sommes donc très content d'avoir l'opportunité de nous allier avec eux pour bâtir notre projet. Nous allons bientôt dévoiler officiellement le jeu, nous sommes certains qu'il saura se faire apprécier des joueurs."

Nous dit Stephen van der Mescht avant que Owen Mahoney, président de Nexon n'ajoute:

"Nous somme en train d'élaborer un plan de distribution pour proposer plusieurs free-to-play AAA de nouvelle génération sur le marché américain et européen et notre partenariat avec United Front Games n'est qu'une partie du gros chantier entreprit. Le studio a de bons antécédents et de l'ambition créative et technique, ce sera un partenariat très fructueux pour tout le monde. Il faudra attendre 2015 pour voir ce que nos forces combinées peuvent produire."

Après avoir annoncé la suite de Sleeping Dogs, comme dit plus haut, et après avoir évoqué un Sleeping Dogs porté sur next-gen en "very HD", voilà que United Front Games créé la surprise.

Il faudra néanmoins être patient pour en apprendre plus à ce sujet.

Le patron de SONY a présenté ses excuses pour les difficultés de son groupe aux actionnaires réunis en assemblée générale. Mais il a alimenté leur mécontentement en supprimant les petits gadgets traditionnellement offerts aux présents.

Il a promis un retour aux bénéfices pour l'exercice s'achevant en mars 2016. En attendant, SONY, qui n’a pas su s’adapter aux changements du marché de l’électronique, restera dans le rouge encore une année. Et son patron, Kazuo Hirai, en est désolé. Il s'est formellement excusé jeudi devant les actionnaires du groupe, réunis en assemblée générale : « Nous n'avons pas su répondre aux attentes de vous tous, actionnaires », a-t-il déclaré, en introduction de cette réunion annuelle.

Pour rappel, lors de l'exercice passé, du 1er avril 2013 au 31 mars 2014, SONY a accusé une perte nette de 128,4 milliards de yens (environ 920 millions d'euros), creusée par des dépenses de réorganisation des activités en mauvaise santé, alors qu'il avait dégagé un bénéfice net de 43 milliards de yens un an plus tôt. Le groupe perd de l’argent sur les téléphones portables, les téléviseurs , qui seront placés dans une entité à part en juillet, et les ordinateurs, dès le mois prochain entre les mains d’un fonds d'investissement japonais. SONY a enclenché une réduction de ses effectifs et de ses coûts de fonctionnement de son siège. Une lourde restructuration qui devrait être achevée cette année, a encore une fois répété Kazuo Hirai.

Ses propos n’ont cependant pas suffi à apaiser les craintes des investisseurs présents lors de l’assemblée générale. « Je ne suis pas rassuré par le fait de s'en remettre à M. Hirai pour que SONY change », a critiqué un petit porteur, quand d'autres se sont inquiétés de la fuite des techniciens ou ont jugé que Sony n'offrait plus de produits surprenants.

Mais leur grogne était aussi alimentée par un élément plus anecdotique : SONY a décidé de ne plus offrir de petits cadeaux aux actionnaires assistant à son assemblée générale. Les années précédentes, il distribuait de menus présents comme des tickets de cinéma, des montres, des GPS ou des piles électriques, et organisait également un concert privé. Des gestes supprimés par mesure d’austérité. Et d’équité également, a insisté SONY, expliquant qu’il ne souhaitait pas frustrer les actionnaires ne pouvant se déplacer. Résultat : 4.662 actionnaires ont participé à la réunion de cette année dans un grand hôtel de Tokyo, une chute de plus de moitié comparé aux 10.693 présents l'an passé.

L'ambiance peu enjouée de cette assemblée générale n'a toutefois pas contaminé la Bourse de Tokyo, où le titre SONY a progressé de 3,71 %, à 1.705 yens.

À en croire Kaz Hirai himself, en tout cas!

"La PlayStation 4 serait déjà bénéficiaire sur la base de chaque unité vendue" : l'annonce est signée Kazuo Hirai, PDG de SONY, qui s'est exprimé vendredi sur le site japonais Impress Watch. Contrairement à la Playstation 3, qui était trop onéreuse à produire et a mis des années à devenir rentable, la PS4 a réussi ce pari en six mois environ. Cette différence est en partie due aux composants de la console, moins chers à produire que ceux de sa grande sœur, mais aussi à un "écosystème tout à fait différent des précédentes générations de machines".

La fin de la gratuité pour le service en ligne de SONY, le Playstation Network, a notamment permis de compenser les coûts liés à la fabrication de la dernière Playstation. Sur les 7 millions de PS4 qui ont trouvé acquéreur dans le monde, chiffre arrêté au 6 avril, le PDG de SONY indique que près de la moitié sont connectées au service payant Playstation Plus. Au total, SONY annonce 52 millions d'utilisateurs actifs dans le monde pour le Sony Entertainment Network, dont 4,5 millions ont déjà téléchargé l'application PlayStation App pour smartphones et tablettes. Les ventes de jeux, sur lesquelles SONY touche des royalties, sont également à mettre au crédit de ces bons résultats : plus de 20,5 millions d'unités ont trouvé preneur depuis le lancement de la machine "Il est probable que la PS4 sera la plateforme qui dépassera les bénéfices réalisés avec la PS2", pronostique le PDG de Sony.