J'avais déjà partagé l'histoire de la Gamecube que vous pouvez retrouver ici, celle de la PlayStation 1ici, celle de la Saturnici. puis celle de la Xboxici. On passe maintenant à celle de la PS2. Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante et pas du tout longue. Près de 9min.Mais pour ceux qui préfère lire, j'ai relaté le truc un peu plus bas. Vu que ce qui est écrit est un peu long je vous recommande la vidéo qui est beaucoup plus agréable mais si vous êtes un forçat de la lecture je vous souhaite une agréable lecture . S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
Pour bien comprendre l’origine de la console il est nécessaire de parler de Ken Kutagari. C’est un ingénieur en électronique qui travaille pour SONY (une firme qui propose des produits assez variés). Milieu des années 80, ce Ken Kutagari découvre sa fille jouant à la NES de Nintendo. Il est ébahi par cette machine. Pour lui c’est une certitude le jeu vidéo est un secteur d’avenir. Il s’intéresse du coup de plus près à la firme Nintendo et ça tombe bien celle-ci lance un appel d’offres : Elle a besoin pour sa future console qui sera la Super Nintendo d’un gestionnaire sonore.
Ken Kutaragi exalté sans même en parler à sa direction se lance dans la conception de celui-ci. Norio Ohga, patron de SONY découvre le projet de son employé et il exprime son désaccord : Le jeu vidéo c’est pour les enfants. Ce n’est pas un marché assez rentable pour s’y intéresser. Il laisse quand même Kutaragi mener son entreprise à une condition : Une fois son travail terminé il reprend les activités qu’on lui assigne. Il n’en faut pas plus pour Kutaragi, il finalise son processeur intitulé le SPC 700. Il équipera bien la super Nintendo et sera renommé comme l’un des plus performants de sa génération permettant à la Super Nintendo sur le plan sonore de dépasser sa concurrente la mégadrive. C’est une jolie réussite pour Kutaragi et l’histoire ne s’arrête pas là (c’est dire qu’elle débute à peine, asseyez-vous et buvez un gros coup ).
Plus tard, Nintendo fait savoir qu’elle recherche un partenaire pour équiper la Super Nintendo d’un lecteur CD et SONY est l’une des premières firmes à en concevoir. L’occasion est trop belle, Kutaragi insiste auprès de Norio Ohga : S’associer à Nintendo et couler tout un tas de lecteur CD serait une opération juteuse. Un accord se prépare donc, les deux firmes avancent main dans la main. (Aaaah ça aurait continué ainsi qu’on n’aurait peut-être pas les Sonyais et les N-sex ). Un prototype est même mis en œuvre (confère vidéo: 1min53). Tout est prêt pour être mis en œuvre.
Au consumer electronics show de 1991, SONY annonce même fièrement le partenariat avec Nintendo. Mais quelques jours plus tard, coup de théâtre, toujours au CES et devant un tas de journalistes, le président de Nintendo of America annonce qu’un lecteur CD est bien en préparation avec sa console mais que c’est PHILIPS et non pas SONY qui en est le fournisseur. Tous les gars de chez SONY Ken Kutaragi en tête tombent des nues. Le coup de massue est rude. Pour la p’tite histoire, Hiroshi Yamauchi, président de Nintendo en relisant le contrat se serait aperçu que SONY s’appropriait les droits de tous les jeux sortants sur support CD y compris ceux développés par Nintendo. Jugeant l’accord injuste il aurait pris la décision d’écarter SONY.
Ken Kutaragi insiste auprès de Norio Ohga, le projet était prêt. Il faut proposer sa propre console face aux géants NINTENDO et SEGA. Norio Ohga accepte et Ken Kutaragi est nommé responsable du projet PlayStation. Et ils misent tout sur la 3D (technologie novatrice qui envahissent les salles arcades). Ils démarchent auprès des éditeurs et en attirent quelques-uns comme Namco et plus tard des plus prestigieux éditeurs bla bla (l’histoire de la PS1 est retrouvable ici). Ken Kutaragi réussira son pari. La PlayStation sera l’une des consoles les plus vendues au monde. C’est ainsi que Norio Ohga nomme Ken Kutaragi PDG de la filiale jeu vidéo de SONY.
Il va falloir se remettre au travail, SEGA qui a raté le coche avec sa Saturn (histoire retrouvable ici) souhaite cette fois-ci devancer ses concurrents. Et est la première à dévoiler sa future machine ‘’La Dreamcast’’ qui connaitra des débuts prometteur. NINTENDO n’a encore rien dévoilé mais prépare forcément ce qui succédera à sa Nintendo 64. Et peut-être le plus inquiétant, l’immense Microsoft compte bien entrer dans la danse et prépare en secret la Xbox. La concurrence risque donc d’être impitoyable et Ken Kutaragi prépare donc sa future machine.
Son objectif est très clair dès le départ, comme la PlayStation a su proposer le support CD, la PlayStation 2 misera elle sur le DVD. D’ailleurs pour Kutaragi, la console devrait être bien plus qu’une console. En plus de jouer aux nouveaux titres, il sera possible de lire les titres de la première PlayStation ; on pourra s’en servir pour regarder des films, écouter des CD, la machine se devra être un support familial.
Pourtant les premiers modèles ne plaisent pas à la direction de Sony, jugé trop proche de la Dreamcast. Au cours de leurs recherches l’équipe tombe sur un prototype d’un ordinateur 32 bits d’Atari le Falcon qui n’a jamais vu le jour (voir vidéo Ah ouais je vous avais bien dis qu’elle était bien plus intéressante à regarder ). C’est subitement une évidence, voilà à quoi ressemblera la console qui pourra donc se tenir à la verticale lui conférant un aspect très moderne. Les manettes si ce n’est la couleur seront identiques à la PS1.
La PS2 sera un immense voire un colossal succès. Malheureusement ça se fera au détriment de la Dreamcast. Sega ne pourra que constater à la sortie de la PS2, la chute drastique des ventes de sa console. Le raz-de-marée va être mondial. La Gamecube et la Xbox ne rattraperont jamais Le succès de la PlayStation 2. Ces deux machines parviendront à survivre l’une grâce à ces excellentes exclusivités et l’autre à ses nouveautés et son originalité.
Il y a tout un tas de raisons à ce succès : Tout d’abord la PS2 est à sa sortie l’un des DVD les moins chères du marché ce qui permettra d’ailleurs à standardisé ce nouveau format, la deuxième chose est sa campagne Marketing où Sony la maitrisait de bout en bout : les publicités de la PS1 étaient particulièrement originales, celles de la PS2 seront carrément déroutantes, la plupart du temps on apercevait ni la console ni aucun de ces jeux, l’une d’elle sera réalisé par le célèbre David Lynch, le plus étonnant c’est que cela a fonctionné, les pubs faisaient parler d’elles dressant une sorte de voile de mystère autour de cette fameuse console qu’on apercevait à peine et c’était le but : créer le buzz ; et ensuite la chose la plus importante ce sont les jeux : La PS1 était un immense succès et bien l’intégralité de cette ludothèque magistrale était accessible avec la PS2 cela sans compter les nouveaux titres…
C’est ainsi qu’on retrouve entre autres de célèbres séries comme Gran Turismo, Silent Hills avec un second épisode mémorable de par la maturité de son propos, les Final Fantasy bien-sûr avec ce Xième épisode qui est pour certains joueurs le meilleur de la série, une nouvelle licence de la part de Square Kingdom Hearts, Naughty Dog abandonne Crash Bandicoot pour Jak and Daxter, Insomniac Games abandonne Spyro pour Ratchet and Clank, Konami poursuit sa série Metal Gear Solid avec deux autres épisodes cultissimes ; nous aurons aussi God of War, Okami, Katamari Damacy, Shadow of the colossus. Et bien attendu le jeu le plus vendu de la console GTA San Andreas suivi de GTA Vice City et donc plus largement la série des GTA. Il y a des titres un peu plus atypiques, on peut citer Guitar Heroes qui permet de simuler avec des amis un groupe de musiques en tapant les notes défilant à l’écran et bien entendu l’Eye Toy. Le petit reproche que l’on pourrait faire avec la machine est son système de jeu en ligne assez bancal : Chaque éditeur ayant dû gérer ses serveurs ce qui complexifiait le système. Microsoft s’en sortira bien mieux de ce côté-là.
La ludothèque de la PS2 est phénoménale de par la qualité de ses yeux mais aussi de la quantité. On dénombre plus de 10.000 jeux officiellement sortit sur PS2. C’est juste colossal. Ken Kutaragi a réussi en faisant de la PS2 la console la plus vendues de tous les temps.
ryoporterbridges T'as pas été saoulé à la fin d'okami de devoir te retaper tous les boss ? Et aussi du côté très bavard du jeu pour pas grand chose (avec des dialogues très enfantins selon moi) ?
hyoga57 réellement je pense pas, tu sais quand tu avais xbox et gamecube tu avait deja énormement de jeu a faire, et a cette époque ce n'est pas moi qui payer mes jeu donc je ne pouvais pas tout avoir, j'ai donc fait des choix
revans Non mais honnêtement, moi aussi j'ai eu la gamecube et je me suis regalé, mais tu es passé à côté de grands jeux comme "ico", "shadow of the colossus", "zone of the enders 1 et 2", "okami", "silent hill 2 et 3" (je ne sais plus si ils sont sortis sur xbox), "mgs 2 et 3", "gran turismo 3", "les 3 onimusha", "tous les pes" (si tu aimes le foot), "les devil may cry", plus tous les rpg de qualité qui sont sortis sur la machine
tlj bah enfaite ico je l'ai fait plus tard et silent hill j'ai fait sur xbox , mgs j'aime pas, gt heu j'ai eu forza donc mwé, onimusha pareil tester pas aimer et le foot pas pour moi.
HA oui les DMC sont aussi arrivé sur xbox donc enfaite non j'ai pratiquement rien louper surtout que je n'aime pas le Jrpg, je suis RPG occidental
tlj a la base je suis un joueurs PC donc du RPG j'en ai eu pleins aussi sur xbox, enfaite y'a eu tellement de chose sur gamecube et xbox que j'ai eu de quoi faire sans avoir jamais ressentie le manque ou l'envie d'une ps2
ryoporterbridges Un chef-d'œuvre Okami, mais j'ai connu mieux sur ce support...
En fait je mets Okami au même niveau que MGS3 sur PS2.
HA oui les DMC sont aussi arrivé sur xbox donc enfaite non j'ai pratiquement rien louper surtout que je n'aime pas le Jrpg, je suis RPG occidental