Ah bah non en fait! . GTA existait déjà bien avant. Mais j'ai voulu juste surfer sur l'article plus bas car ça m'a donné envie de partager ce jeu qui est dans le même esprit que GTA et je me rappelle avoir passé de très bons moments sur ce dernier. Dommage qu'on a plus d'autant d'alternatives à ce dernier qui plus est dans un univers autre que américain. Le jeu n'était pas incroyable en vrai face à un GTA III ou Vice city sorti bien avant mais pour l'époque où j'étais biiien plus jeune, j'avais absolument aimé.
Contexte du jeu :Ernesto Cruz un policier mexicain et agent de la DEA est assassiné à l'issue d'une mission, trahi par l'agent Johnson. Son fils, Tommy Cruz lui-même agent à la DEA décide d'enquêter et de remonter jusqu'à l'assassin en infiltrant le gang de César Morales une organisation criminelle basée à Los Toros une ville mexicaine fictive et dangereuse à 2 pas de la frontière américaine. Après avoir été blessé en mission de manière particulièrement stupide Tommy ne peut poursuivre sa mission. En désespoir de cause lui et ses compères les agents Andreasen, Piersson, Johnson et Colding décident alors sans en informer le colonel Truth de faire sortir de prison Ramiro, le frère jumeau de Tommy pour que ce dernier s'infiltre à sa place et retrouve le meurtrier de leur père. Le gros défaut de Ram est qu'il agit à sa manière et va mettre Los Toros à feu et à sang. S'ensuit un jeu basé sur l'humour.
avec le très bon thème du jeu
Une suite devait voir le jour et avait même été annoncé avant d'être annulé : Total Overdose 2: Tequila Gunrise. Initialement prévu sur PS2 et PC, le jeu a finalement été transféré vers la PS3 et Xbox 360.
Deadline Games (le studio) a commencé à travailler sur un moteur graphique complètement actualisé pour l'utiliser dans cette suite de la prochaine génération, mais le jeu n'a jamais été terminé. En mai 2009, Deadline Games a déposé son bilan, quelques mois seulement après avoir sorti Watchmen: The End Is Nigh. La société aurait eu du mal à trouver de nouveaux projets et des éditeurs pour leurs jeux : Shadow Hunter, Faith and a .45, Killing Pablo Escobar et Total Overdose 2: Tequila Gunrise, ont disparu avec la fermeture du studio.
NB : Avec la saison 4 de SNK qui vient de sortir et au cas où vous auriez oublié certains détails, voilà un article qui retrace l'histoire de SNK à partir de l'origine des titans et est garantie SANS SPOIL pour les gens qui ne suivent que l'animé et qui sont à jour dans celle-ci (Saison 1 à la Saison 3).
(Petit ost pour l'ambiance)
L'AN 0 : Ymir Fritz, jeune fille, venait de recevoir en nouant un mystérieux pacte le pouvoir des titans avec une personne en particulier, ce qui fit d’elle le titan originel lui permettant de changer sa descendance en titans pures.
Elle fonda une famille royale en son nom (les Fritz) et donna naissance à 3 filles et créa l’empire Eldia qui régnera sur le monde pendant 2000 ans grâce aux titans.
13 ans plus tard : Ymir Fritz trouve la mort d’une façon inconnue laissant ses 3 filles Sheena, Maria et Rose orphelines. Elle divisa à sa mort son âme en 9, 9 morceaux du titan originel qui a l’aide d’un chemin invisible allait trouver refuge dans un nouveau né eldien.
Un morceau d’âme est dédié à la famille royale pour contrôler les 8 autres. Suite à ça, Ymir lança une malédiction sur les futurs détenteurs de son âme qui ne pourront vivre + de 13 ans.
Après la mort d’Ymir, Eldia déclara la guerre au continent voisin : les Mahr. La famille Fritz, non-sûre de ses amis s’entoura d’une famille qu’elle allait elle-même créer : la famille Ackerman, soldats à la force dévastatrice contre les titans.
Les Ackerman devinrent l’épée et le bouclier du roi.
Année 370 : Eldia ne cesse de s’expendre et décide d’anéantir Mahr pour gouverner le monde entier.
Année 1885 :Carl Fritz, 145eme roi d’Eldia est dévasté par les erreurs commises par son peuple.
Le roi Fritz utilisa le pouvoir du titan originel pour réaliser une exode de masse. Il dirigea la majorité de son peuple sur une île : l’île du Paradis, laissant les 8 familles détentrices de titan sur le continent.
Il créa à l’aide de l’originel une armée infinie de titans colossaux qu’il disposa en cercle afin de forger un triple rempart imprenable pour son peuple. Les 3 murs furent nommés : Maria, Rose et Sheena.
Le roi Fritz trouva une solution pour la rédemption de son peuple. Carl Fritz utilisa le pouvoir de l’originel pour effacer la mémoire des sujets d’Ymir qu’ils soient sur le continent ou sur l’île du Paradis.
Seuls furent épargnés les Ackerman et les Asiatiques, ces 2 familles dorénavant devenus trop dangereuses sont chassés par les Fritz.
La mémoire de ses sujets effacés, il ne reste plus qu’à la famille royale de disparaître sous le nom de la famille Reiss en déléguant le pouvoir à une autre famille qui désormais portera le nom de Fritz.
Pour assurer l’héritage de l’originel, le roi Fritz construisit une caverne afin de repérer secrètement le rituel de passation. Une chapelle sera érigée par dessus pour évacuer tout soupçon.
Cette année là, l’humanité fut dévorée par les titans et les derniers survivants réussirent à construire un triple rempart pour se protéger contre les titans.
Année 1922 : Des eldiens, parqués dans les camps Mahr n’abandonnent pas leur foi et ouvrent un culte qui capture une jeune fille Eldienne orpheline et à la rue et lui donne le nom d’Ymir. Son rôle est de s’affirmer comme réincarnation même de la grande déesse.
1927 : Les autorités Mahr découvrent le culte et déportent ces fidèles sur l’île du paradis.
1948-1951 :Grisha Jaeger est né le 26 janvier 1948. Sa soeur, Faye Jaeger est né 3 ans plus tard le 24 novembre 1951. Ensemble, ils vont vivre une enfance très difficile dans les camps d’internement Mahr.
1959 : Grisha et Faye s’aventurent au-delà du camp sans permission et se font attraper et séparer. Grisha se fera corriger par un soldat Mahr tandis que Faye sera tuée. Son père, pour s’assurer que cela ne se reproduise plus, rappelle à son fils les horreurs de son peuple.
1961 : Un certain Eren Kruger erré du titan assaillant, titan aillant disparu depuis la fin de la grande guerre des titans.
1966 : Grisha Jaeger devenu jeune adulte, rejoint un groupe clandestin ayant pour but de remettre Eldia sur le trône mondiale. Grâce à un informateur surnommé la chouette, il apprend les circonstances de la mort de sa sœur dévorée par des chiens Mahr.
Devenu médecin, Grisha rencontrera dans le groupe Dina Fritz, dernière descendante royale restée sur le continent. Elle tombera amoureuse de Grisha et mènera la révolution avec son mari (Grisha).
1967 : Leur enfant, Sieg Jaeger est né. La même année, de l’autre côté des eaux, le père de Erwin Smith raconte à son fils qu’il soupçonne le roi d’avoir effacé la mémoire de ses sujets.
Le jeune Erwin partagera cette hypothèse à l’ecole. Rapidement, l’hypothèse parvient jusqu’à la milice royale qui capturera le professeur (père de Erwin) le torturera, et le tuera. Erwin comprit et se jure de découvrir la vérité sur ce monde.
1971 :Kenny Ackerman, découvre le harcèlement constant que sa famille subit et qu’ils sont obligés de vivre comme des rats. Kenny décide de chasser le véritable roi afin de venger son clan. Voilà que l’épée du roi, se retourne finalement contre lui.
Kenny tente d’assassiner le roi mais échoue. Le roi se prosterne devant Kenny le suppliant de le pardonner pour les erreurs de son grand-père. Kenny accepte de servir le roi en redevenant son bras droit et le bouclier des Fritz. (devoir originel des Ackerman)
[pos]
Cela estompe le harcèlement envers sa famille. La même année il découvre sa sœur inanimée et prend la décision d’élever son fils devenu orphelin, Livaï Ackerman.
[pos=centre]
1974 : Après que les autorités décident de créer une unité militaire unique composé d’Eldien, qui serviront de réceptacle pour les futurs titans, Grisha et Dina veulent que leur enfant Sieg devienne un membre de cette unité, un guerrier.
Subissant la pression constante de son père et ses échecs, Sieg prend le terrible choix de dénoncer ses parents pour éviter une déportation totale de sa famille. (il y a un truc que j'ai envie d'ajouter là mais je préfère me taire pour les fidèles de l'animé )
Deportés sur l’île du paradis, Dina se voit transformer en titan sous les yeux de Grisha. Lui se voit sauver par un soldat Mahr qui trahit ses collègues et se dévoile être la chouette (Eren Kruger).
Il arrive a la limite de ses pouvoirs et décide de faire hériter à Grisha le titan Assaillant afin de pénétrer le royaume du roi Fritz et lui dérober l’originel pour rendre a Eldia sa grandeur qu’il a lâchement abandonné.
Grisha Jaeger mena secrètement une nouvelle vie et se maria à Carla afin d’enquêter sans soupçon le royaume du lâche Fritz.
1975 : Grisha et Carla ont un enfant qu’ils appelleront Eren.
Grisha trouva la caverne des Fritz où tous les 13 ans l’originel traverse les générations de la famille royale.
1984 :Frida, dévore son oncle (roi Fritz) afin d’hériter du titan originel.
5 nouveaux guerriers sont choisis pour attaquer l’île du paradis et ses resources naturelles : Annie (titan féminin), Reiner (titan cuirassé)
et Bertolt (titan colossal) (Oh j'en ai cité que 3 ? )
1986:Erwin Smith convainc Livaï Ackerman d’intégrer le bataillon d’exploration et d’utiliser ses talents afin de combattre la menace qui pèse sur les murs. Sa jeune cousine Mikasa perd tragiquement ses parents par meurtre et sera recueilli par la famille Jarger.
1987: Mahr lance son opération conquête du paradis et envoie ses guerriers sur le territoire du roi Fritz. Erwin Smith devient le chef du bataillon d’exploration.
Arrivée face à Maria, Bertolt est prit d’un vertige terrible et soudain se transforme.
Merci d’avoir lu en entier. L'histoire n'a prit en compte que l’animé et non les scans pour ne pas spoil. Les vérités sont donc en fonction de ce qu’on sait en étant à jour dans l’anime. Ah et puis ce résumé ne vient pas vraiment de moi. Certes j'ai retouché certaines parties pour ne pas spoil mais dans l'ensemble je me suis inspiré ici et là pour pondre tout ça. On continue lorsque la saison 4 sera complète.
NB : Prochainement je regrouperai le tout en enlevant les petits spoils en Partie 1.Contrairement à la Partie 1 qui contenait quelques petits spoils (spoils nécessaire pour narrer l'histoire depuis l'origine des titans), cette Partie 4 ainsi que les Parties 2&3(dont les lien sont plus haut) ne contiennent aucun spoil pour ceux qui ne sont qu'à l'animé et qui sont à jour dans celle-ci. Pour rappel cet article dans la continuité des parties 1&2&3 retrace l'histoire de SNK de l'origine des titans en essayant d'éviter le maximum de spoils pour les gens qui ne suivent que l'animé.
Subissant la pression constante de son père et ses échecs, Sieg prend le terrible choix de dénoncer ses parents pour éviter une déportation totale de sa famille. (il y a un truc que j'ai envie d'ajouter là mais je préfère me taire pour les fidèles de l'animé )
Deportés sur l’île du paradis, Dina se voit transformer en titan sous les yeux de Grisha. Lui se voit sauver par un soldat Mahr qui trahit ses collègues et se dévoile être la chouette (Eren Kruger).
Il arrive a la limite de ses pouvoirs et décide de faire hériter à Grisha le titan Assaillant afin de pénétrer le royaume du roi Fritz et lui dérober l’originel pour rendre a Eldia sa grandeur qu’il a lâchement abandonné.
Grisha Jaeger mena secrètement une nouvelle vie et se maria à Carla afin d’enquêter sans soupçon le royaume du lâche Fritz.
1975 : Grisha et Carla ont un enfant qu’ils appelleront Eren.
1979 : Grisha trouva la caverne des Fritz où tous les 13 ans l’originel traverse les générations de la famille royale.
1984 :Frida, dévore son oncle (roi Fritz) afin d’hériter du titan originel.
5 nouveaux guerriers sont choisis pour attaquer l’île du paradis et ses resources naturelles : Annie (titan féminin), Reiner (titan cuirassé)
et Bertolt (titan colossal) (Oh j'en ai cité que 3 ? )
1986:Erwin Smith convainc Livaï Ackerman d’intégrer le bataillon d’exploration et d’utiliser ses talents afin de combattre la menace qui pèse sur les murs. Sa jeune cousine Mikasa perd tragiquement ses parents par meurtre et sera recueilli par la famille Jarger.
1987: Mahr lance son opération conquête du paradis et envoie ses guerriers sur le territoire du roi Fritz. Erwin Smith devient le chef du bataillon d’exploration.
Arrivée face à Maria, Bertolt est prit d’un vertige terrible et soudain se transforme.
Merci d’avoir lu en entier. L'histoire n'a prit en compte que l’animé et non les scans pour ne pas spoil. Les vérités sont donc en fonction de ce qu’on sait en étant à jour dans l’anime. On continue lorsque la saison 4 sera sortie.
Vous pouvez retrouver l'histoire de la Gamecubeici, celle de la PlayStation 1ici, celle de la Saturnici celle de la Xboxici, celle de la PS2ici. Et aussi pour la Nintendo 64ici.
On passe maintenant à celle de la NES : Console de plus de 30 ans et mythique pour beaucoup.
Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante et pas du tout longue. Près de 7min.Mais j'ai relaté le truc un peu plus bas pour les forçats de la lecture.Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture .S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
En 1983, c’est le krash du jeu vidéo, les consoles qui dominaient le marché à savoir : l’Atari, la ColecoVision et la Vectrex voient leur vente chuter.
Krash dû à l'inondation du marché avec une offre largement supérieure à la demande; à un sysème économique où lorsqu'un jeu se vend mal, ce dernier est réexpédié à l’éditeur en échange d’argent et de nouveaux titres et lorsqu'il n’y a pas de nouveaux titres, les mêmes jeux sont réexpédiés jusqu’à écoulement total des stocks (système qui est l'une des causes principales); aux médias qui en parlaient d'une façon si apocalyptique que ça faisait fuir des investisseurs. Entrainant par exemple la faillite de plusieurs entreprises du secteur et surproduction de cartouches de jeu détruites par Atari. Ci-dessous des images des déchets Atari retrouvés lors de l'excavation de 2014, conséquence du krach de 1983.
Et pour couronner le tout, l’informatique s’implante de plus en plus dans les foyers : les micro-ordinateurs proposent eux aussi de très bons titres.Beaucoup y voit la mort définitive du marché des consoles.
Pourtant une société du nom de Nintendo, prospère au Japon notamment avec ses consoles les Color TV-Game et son hit de l’arcade Donkey Kong. Hiroshi Yamauchi président de Nintendo et Gunpei Yokoi son second qui a souvent eu les idées les plus novatrices rêvent d’une console surpuissante et à moindre coût. Ils demandent donc à leurs ingénieurs de leur préparer ce petit bijou technologique.
Mais ces derniers expliquent à Hiroshi qu’il va falloir revoir à la baisse ses ambitions. Il faut choisir : Soit on privilégie la puissance mais la console sera forcément chère aux prix des composantes pour l’assembler ou si on propose une console bon marché, celle-ci sera forcément peu novatrice (la console sera menu d’un processeur 8-bits au lieu de 16). Au grand drame d’Hiroshi qui est bien contraint de trancher pour proposer la console à un public assez large. Il fait tout de même pression sous les sous-traitants leur demandant de baisser au maximum leurs prix en leur promettant des commandes à grandes échelles : Précisément il leur promet des ventes à plus de 3 millions d’exemplaire alors que ses Color TV-Game ne dépassent pas le million.
Malgré les nombreux appels et les recommandations, Hiroshi n’écoutera pas et la console est bel et bien financée intitulé « FAMICOM », elle est vendue au prix record de 100 Dollars munie de trois succès de Nintendo de l’arcade : Donkey Kong, Donkey-Kong Junior et Popeye. Et bien c’est réussi pour Hiroshi et c’est un véritable succès au pays du soleil levant. Une console si peu chère proposant les jeux pour lesquelles tout le monde fait la queue dans les salles d’arcade. Mais Hiroshi aurait-il les yeux plus gros que le ventre ? IL SOUHAITE VENDRE SA CONSOLE A L’ETRANGER !!!
Alors que les Etats-Unis et l’Europe semble toujours profondément touché par le Krash du jeu vidéo. Les joueurs de ces contrées lointaines privilégient d’ailleurs dorénavant les microordinateurs. Nintendo tente tout de même sa chance en proposant une alliance commerciale avec Atari pour diffuser la FAMICOM sur le sol américain. Atari refuse immédiatement en tant que leader mondial du jeu vidéo (oui à cette époque ils le sont encore). Atari compte en effet rester le numéro 1 en commercialisant notamment l’Atari 5200 puis la 7800. Mais la lassitude est déjà bien présente chez le public. Comme on dit « La mayonnaise ne prend plus ». C’est un échec cuisant pour la société qui avait pourtant une énorme chance avec la proposition de Nintendo. Qu’à cela ne tienne, la firme japonaise se débrouillera toute seule. Seulement il parait évident que le marché américain parait frileux sur les consoles. Comment parvenir à s’y implanter ?
Nintendo compte bien s’adapter en ajoutant quelques gadgets histoire de dire ‘’ on vous propose bien plus qu’une simple console ‘’. La firme commence en changeant le design de la console, ressemblant davantage à un magnétoscope et est donc par la même occasion rebaptisé « NES (Nintendo Entertainment System) ». On ajoute un pistolet optique à la console et un robot ayant été utile sur de rares jeux. Elle donne bien l’illusion de s’approcher davantage du jouet que de la console de jeu histoire de ne pas faire penser à une certaine Atari 2600.
Pour tester le marché étranger, la NES est tout d’abord commercialisé uniquement à New-York. Les passants peuvent l’essayer dans des kiosques adaptés. Eh bien! ces derniers semblent adorer la machine. Beaucoup de jeunes s’attroupent dans le seul espoir de squatter les kiosques. La console se vend donc assez facilement. Et donc en 1986, la console se vend sur l’ensemble du territoire américain.
En Europe, c’est MATTEL qui s’occupe de la distribution et la firme ne parvient pas à mettre assez en avant les qualités de la NES notamment face à sa concurrence la Master System. Les européens ne se doutaient aucunement que la NES était la console la plus vendue dans son pays d’origine. Et c’est ainsi qu’en Europe, il y a eu deux consoles qui ont fait à peu près jeu égal : La NES et la console de SEGA. SEGA qui survivra justement grâce au marché européen.
Le succès de la console est immense et quasi monopolistique et nous doit en partie à un homme : SHIGERU MIYAMOTO et son jeu phare SUPER MARIO BROS. qui fait de Mario LA véritable mascotte du jeu vidéo grâce à son univers si riche, peut-être le premier si bien adapté à ce média qui est encore rappelons-le à ses balbutiements.
Nintendo pour ne pas répéter les yeux d’Atari, LIMITE LES ÉDITEURS TIERS A CINQ JEUX PAR AN QUI DOIVENT PRÉALABLEMENT ÊTRE APPROUVES PAR NINTENDO afin d’éviter de véritables bouses comme il y en a eu une certaine quantité sur l’Atari 2600. A travers ces jeux, Nintendo révolutionne aussi le gameplay notamment en mettant fin aux jeux à scoring très typé arcade où le but est d’atteindre le plus de points possibles en repoussant la mort inéluctable ce que proposait aussi les jeux de consoles de l’époque.
Nintendo semble comprendre que les consoles ont la possibilité d’apporter plus d’implication pour le joueur pour l’imprégner dans un univers plus conséquent. Des aventures et scénarios bien plus matures entrent alors en scène. De véritables épopées avec notamment Zelda, Kid Icarus, Metroid, Castlevania et plein d’autres. La console accueille aussi les premiers RPG Japonais qui sont encore bien connu aujourd’hui qui ne sont que Dragon Quest et Final Fantasy.
Et oui la NES prospère jusqu’à la fin de l’année 1988 qui voit arriver la mégadrive et donc l’ère 16 Bits. Mais bon tout cela est une autre histoire
Vous pouvez retrouver l'histoire de la Gamecubeici, celle de la PlayStation 1ici, celle de la Saturnici. puis celle de la Xboxici. Ah j'oubliais voici celle de la PS2ici.
On passe maintenant à celle de la Nintendo 64.
Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante et pas du tout longue. Près de 9min.Mais j'ai relaté le truc un peu plus bas pour les forçats de la lecture.Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture .S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
En 1983, Nintendo s’impose comme le leader du marché des consoles avec sa NES. Puis fin des années 80, la firme perd du terrain. La Megadrive de Sega fera presque jeu égal avec la Super Nintendo.
Débutons… Pour ne rien vous cacher, ça ne débute pas sur les chapeaux de roues. C’est même tout le contraire.La 3D dans les salles d’arcade impressionne. Et donc tout naturellement, Sega annonce une console capable de reproduire ces fameux polygones : LA SATURN. Mais nous avons aussi la sortie de la 3DO et le retour d’Atari avec sa JAGUAR et pour couronner le tout, un nouveau et pas des moindres entre dans la danse : Sony qui annonce sa PLAYSTATION. Une chose est certaine, la concurrence sera plus féroce que jamais.
Dès 1993, Nintendo annonce le développement d’une nouvelle console avec un nom de code : PROJECT REALITY. Les capacités techniques de celle-ci seraient aux dires de Nintendo bien supérieur à ce que l’on peut voir chez la concurrence.
En 1994, la firme prend une décision, peut-être LA décision qui causera le plus de tort à la firme : LA CONSOLE CONSERVERA LE SUPPORT CARTOUCHE afin d’éviter les temps de chargement et bien sûr baisser le prix de vente de la console. En effet, à cette époque, les lecteurs CD ont un certains coûts et en intégrer un par machine augmenterait sensiblement le prix de chacune d’elle. LES ÉDITEURS SONT CLAIREMENT DÉÇU PAR CE CHOIX SUR CARTOUCHE : les capacités de stockages sont bien moins importantes.
Dès l’été 1994 on connait le nom que portera la console : L’ULTRA 64. Une photo de la console est présenté ainsi que 2 jeux : Killer Instinct et Cruis'n USA. Les titres impressionnent. Nintendo a une horde de fans à travers le monde qui n’attendent qu’une seule chose : Cette fameuse console. Seulement il va falloir faire preuve de patience. Alors que la Saturn et la Playstation sont en vente, il n’y a aucune trace de l’Ultra 64 et la console de Sony est en train de se faire une petite place dans le marché puisqu’elle connait des débuts très prometteurs puisque la plupart des éditeurs tiers ont fui Nintendo et son support cartouche. La firme est donc contrainte de retarder la sortie de sa console si elle souhaite proposer un catalogue de jeux assez étoffés.
En 1995, il faut bien dévoiler quelques informations pour démontrer que le projet est toujours d’actualité. Et cette fois-ci, c’est la manette qui est présentée. En effet, les fans de Nintendo ont de quoi se réjouir. Celle-ci est tout à fait novatrice. On peut la tenir de différentes manières selon le jeu auquel on joue, elle dispose d’un joystick offrant une plus grande liberté de mouvements, une gâchette de plus est présente à l’arrière de la manette, quatre boutons de directions seront présente pour gérer l’angle de la caméra ; la manette semble avoir complètement été imaginé pour la 3D contrairement à celle de la Playstation qui est une simple copie de celle de la Super NES. Et pour couronner le tout, deux jeux sont en démonstration dans un salon japonais : Shadow of the empire qui est tout simplement magnifique et enfin Super Mario 64 avec un Mario en 3D dans un monde ouvert qui laisse bouche bée pour ceux ayant connu les opus précédents. Nintendo compte bien montrer que Sony ne fera pas cavalier seul et devra compter sur la présence de l’Ultra 64.
La console est enfin annoncée pour l’année 1996 et est même par la même occasion renommée plus sobrement ‘’ Nintendo 64 ‘’. La sortie de la console est accompagnée par Super Mario 64 qui a défini les codes du jeu de plateforme en 3 Dimensions et qui reste encore aujourd’hui l’un des plus grands jeux de l’histoire du jeu vidéo puis comme le présentait Nintendo, le stick analogique s’adapte parfaitement à ce monde ouvert. Avec seulement trois jeux présents en rayon (Japon) : Pilotwings 64, Saikyō Habu Shōgi et Super Mario 64, la console connait un très bon démarrage.
Attardons-nous sur les titres de la console et c’est principalement Rare et Nintendo qui vont lui offrir ces plus beaux titres. Et oui le manque d’éditeurs tiers contraint Nintendo à développer de nombreux jeux et à les travailler un maximum afin de pouvoir proposer un catalogue de qualités à la console. Et pour cela il n’y a pas vraiment à s’en faire.
La firme dévoile tout son savoir-faire dès la sortie de la console avec Super Mario 64. Mais Nintendo va aussi impressionner l’ensemble de la critique avec Zelda Ocarina Of Time et plus tard Majora’s Mask, c’est donc à présent le jeu d’aventure qui se retrouve dans un univers en 3 Dimensions et la transition est plus que réussi. Continuons avec Lylat Wars, aussi connu sous le nom de Star Fox 64, le jeu de course Mario Kart 64 toujours aussi fun et particulièrement entre amis (Contrairement à la Playstation, la Nintendo 64 disposait directement sur la console de 4 ports pour y brancher 4 manettes). Si nous continuons dans le multi impossible de ne pas citer Mario Party dont le concept se rapproche du jeu de plateau. Du côté des jeux Rare, le plus célèbre reste GoldenEye 007 dont le côté multi-joueurs entre amis laisse des souvenirs impérissables même si le solo est également très bon, Perfect Dark sera l’aboutissement du FPS sur la 64. En plus d’être un vrai plaisir à parcourir, le jeu est magnifique, d’une fluidité impressionnante avec des effets visuels toujours plus saisissants, Rare dévoile l’étendue de son savoir-faire. Mais ce qui avait fait la renommée du studio c’est Donkey Kong Country, donc il est tout à faire normal de les retrouver sur un épisode 3D Donkey Kong 64. Des mêmes développeurs on a Banjo-Kazooie qui est avec Super Mario 64, l’un des meilleurs jeux de plateforme de sa génération. Notons également Resident Evil 2, Rayman 2 et bien sûr le tout premier Super Smash Bros qui est un véritable émerveillement.
La plupart de ces titres font partie des plus grands classique de l’histoire du jeu vidéo et on pourrait presque se dire que la Nintendo 64 n’a pas souffert du retard qu’elle avait accumulé sur les autres consoles… Sauf que non. La console n’a pas eu le succès qu’espérait Nintendo. Bien entendu c’est un monument, n’en doutez-pas, sauf que ça ne s’est pas passé aussi bien qu’avec la NES et la Super NES. Pour la première fois en termes de ventes, elle a été distancée. Et assez largement par la Playstation.
A cause du support cartouche, bon nombre de grandes licences sont passés chez Sony : Final Fantasy, Dragon Quest, Metal Gear Solid, Castlevania et d’autres.On dénombre 375 jeux sur la Nintendo 64, c’est peu comparé au millier environ sur la Playstation 1. Nintendo a échappé de peu à un véritable échec de sa console.
Heureusement trois choses l’on sauvé :
- Tous ceux après avoir connu leurs plus belles heures de jeux sur la NES et la Super NES ont cru et attendu patiemment la sortie de la Nintendo 64
- La qualité des titres qu’a su proposer Nintendo : de véritables chefs d’œuvres
- Le côté multijoueur de la console qui en a attiré plus d’un. Nintendo a souhaité mettre cet aspect en avant : Le jeu vidéo est aussi une expérience qui se partage.
La Playstation a su proposer des jeux un peu plus matures s’affranchissant de l’image assez enfantine qu’on attribuait au jeu vidéo. Quand à Nintendo épaulé par Rare, ils ont su proposer des titres exceptionnels et aussi imposer sa console comme la référence du multijoueur.
En vérité la Playstation et la Nintendo 64 sont deux consoles immenses qui ont su marquer profondément l’histoire du jeu vidéo mais peut-être plus encore le cœur des joueurs des années 90.
J'avais déjà partagé l'histoire de la Gamecube que vous pouvez retrouver ici, celle de la PlayStation 1ici, celle de la Saturnici. puis celle de la Xboxici. On passe maintenant à celle de la PS2. Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante et pas du tout longue. Près de 9min.Mais pour ceux qui préfère lire, j'ai relaté le truc un peu plus bas. Vu que ce qui est écrit est un peu long je vous recommande la vidéo qui est beaucoup plus agréable mais si vous êtes un forçat de la lecture je vous souhaite une agréable lecture . S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
Pour bien comprendre l’origine de la console il est nécessaire de parler de Ken Kutagari. C’est un ingénieur en électronique qui travaille pour SONY (une firme qui propose des produits assez variés). Milieu des années 80, ce Ken Kutagari découvre sa fille jouant à la NES de Nintendo. Il est ébahi par cette machine. Pour lui c’est une certitude le jeu vidéo est un secteur d’avenir. Il s’intéresse du coup de plus près à la firme Nintendo et ça tombe bien celle-ci lance un appel d’offres : Elle a besoin pour sa future console qui sera la Super Nintendo d’un gestionnaire sonore.
Ken Kutaragi exalté sans même en parler à sa direction se lance dans la conception de celui-ci. Norio Ohga, patron de SONY découvre le projet de son employé et il exprime son désaccord : Le jeu vidéo c’est pour les enfants. Ce n’est pas un marché assez rentable pour s’y intéresser. Il laisse quand même Kutaragi mener son entreprise à une condition : Une fois son travail terminé il reprend les activités qu’on lui assigne. Il n’en faut pas plus pour Kutaragi, il finalise son processeur intitulé le SPC 700. Il équipera bien la super Nintendo et sera renommé comme l’un des plus performants de sa génération permettant à la Super Nintendo sur le plan sonore de dépasser sa concurrente la mégadrive. C’est une jolie réussite pour Kutaragi et l’histoire ne s’arrête pas là (c’est dire qu’elle débute à peine, asseyez-vous et buvez un gros coup ).
Plus tard, Nintendo fait savoir qu’elle recherche un partenaire pour équiper la Super Nintendo d’un lecteur CD et SONY est l’une des premières firmes à en concevoir. L’occasion est trop belle, Kutaragi insiste auprès de Norio Ohga : S’associer à Nintendo et couler tout un tas de lecteur CD serait une opération juteuse. Un accord se prépare donc, les deux firmes avancent main dans la main. (Aaaah ça aurait continué ainsi qu’on n’aurait peut-être pas les Sonyais et les N-sex ). Un prototype est même mis en œuvre (confère vidéo: 1min53). Tout est prêt pour être mis en œuvre.
Au consumer electronics show de 1991, SONY annonce même fièrement le partenariat avec Nintendo. Mais quelques jours plus tard, coup de théâtre, toujours au CES et devant un tas de journalistes, le président de Nintendo of America annonce qu’un lecteur CD est bien en préparation avec sa console mais que c’est PHILIPS et non pas SONY qui en est le fournisseur. Tous les gars de chez SONY Ken Kutaragi en tête tombent des nues. Le coup de massue est rude. Pour la p’tite histoire, Hiroshi Yamauchi, président de Nintendo en relisant le contrat se serait aperçu que SONY s’appropriait les droits de tous les jeux sortants sur support CD y compris ceux développés par Nintendo. Jugeant l’accord injuste il aurait pris la décision d’écarter SONY.
Ken Kutaragi insiste auprès de Norio Ohga, le projet était prêt. Il faut proposer sa propre console face aux géants NINTENDO et SEGA. Norio Ohga accepte et Ken Kutaragi est nommé responsable du projet PlayStation. Et ils misent tout sur la 3D (technologie novatrice qui envahissent les salles arcades). Ils démarchent auprès des éditeurs et en attirent quelques-uns comme Namco et plus tard des plus prestigieux éditeurs bla bla (l’histoire de la PS1 est retrouvable ici). Ken Kutaragi réussira son pari. La PlayStation sera l’une des consoles les plus vendues au monde. C’est ainsi que Norio Ohga nomme Ken Kutaragi PDG de la filiale jeu vidéo de SONY.
Il va falloir se remettre au travail, SEGA qui a raté le coche avec sa Saturn (histoire retrouvable ici) souhaite cette fois-ci devancer ses concurrents. Et est la première à dévoiler sa future machine ‘’La Dreamcast’’ qui connaitra des débuts prometteur. NINTENDO n’a encore rien dévoilé mais prépare forcément ce qui succédera à sa Nintendo 64. Et peut-être le plus inquiétant, l’immense Microsoft compte bien entrer dans la danse et prépare en secret la Xbox. La concurrence risque donc d’être impitoyable et Ken Kutaragi prépare donc sa future machine.
Son objectif est très clair dès le départ, comme la PlayStation a su proposer le support CD, la PlayStation 2 misera elle sur le DVD. D’ailleurs pour Kutaragi, la console devrait être bien plus qu’une console. En plus de jouer aux nouveaux titres, il sera possible de lire les titres de la première PlayStation ; on pourra s’en servir pour regarder des films, écouter des CD, la machine se devra être un support familial.
Pourtant les premiers modèles ne plaisent pas à la direction de Sony, jugé trop proche de la Dreamcast. Au cours de leurs recherches l’équipe tombe sur un prototype d’un ordinateur 32 bits d’Atari le Falcon qui n’a jamais vu le jour (voir vidéo Ah ouais je vous avais bien dis qu’elle était bien plus intéressante à regarder ). C’est subitement une évidence, voilà à quoi ressemblera la console qui pourra donc se tenir à la verticale lui conférant un aspect très moderne. Les manettes si ce n’est la couleur seront identiques à la PS1.
La PS2 sera un immense voire un colossal succès. Malheureusement ça se fera au détriment de la Dreamcast. Sega ne pourra que constater à la sortie de la PS2, la chute drastique des ventes de sa console. Le raz-de-marée va être mondial. La Gamecube et la Xbox ne rattraperont jamais Le succès de la PlayStation 2. Ces deux machines parviendront à survivre l’une grâce à ces excellentes exclusivités et l’autre à ses nouveautés et son originalité.
Il y a tout un tas de raisons à ce succès : Tout d’abord la PS2 est à sa sortie l’un des DVD les moins chères du marché ce qui permettra d’ailleurs à standardisé ce nouveau format, la deuxième chose est sa campagne Marketing où Sony la maitrisait de bout en bout : les publicités de la PS1 étaient particulièrement originales, celles de la PS2 seront carrément déroutantes, la plupart du temps on apercevait ni la console ni aucun de ces jeux, l’une d’elle sera réalisé par le célèbre David Lynch, le plus étonnant c’est que cela a fonctionné, les pubs faisaient parler d’elles dressant une sorte de voile de mystère autour de cette fameuse console qu’on apercevait à peine et c’était le but : créer le buzz ; et ensuite la chose la plus importante ce sont les jeux : La PS1 était un immense succès et bien l’intégralité de cette ludothèque magistrale était accessible avec la PS2 cela sans compter les nouveaux titres…
C’est ainsi qu’on retrouve entre autres de célèbres séries comme Gran Turismo, Silent Hills avec un second épisode mémorable de par la maturité de son propos, les Final Fantasy bien-sûr avec ce Xième épisode qui est pour certains joueurs le meilleur de la série, une nouvelle licence de la part de Square Kingdom Hearts, Naughty Dog abandonne Crash Bandicoot pour Jak and Daxter, Insomniac Games abandonne Spyro pour Ratchet and Clank, Konami poursuit sa série Metal Gear Solid avec deux autres épisodes cultissimes ; nous aurons aussi God of War, Okami, Katamari Damacy, Shadow of the colossus. Et bien attendu le jeu le plus vendu de la console GTA San Andreas suivi de GTA Vice City et donc plus largement la série des GTA. Il y a des titres un peu plus atypiques, on peut citer Guitar Heroes qui permet de simuler avec des amis un groupe de musiques en tapant les notes défilant à l’écran et bien entendu l’Eye Toy. Le petit reproche que l’on pourrait faire avec la machine est son système de jeu en ligne assez bancal : Chaque éditeur ayant dû gérer ses serveurs ce qui complexifiait le système. Microsoft s’en sortira bien mieux de ce côté-là.
La ludothèque de la PS2 est phénoménale de par la qualité de ses yeux mais aussi de la quantité. On dénombre plus de 10.000 jeux officiellement sortit sur PS2. C’est juste colossal. Ken Kutaragi a réussi en faisant de la PS2 la console la plus vendues de tous les temps.
J'avais déjà partagé l'histoire de la Gamecube que vous pouvez retrouver ici, celle de la PlayStation 1ici, puis celle de la Saturnici. On passe maintenant à celle de la Xbox. Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante et pas du tout longue. Près de 12min.Mais pour ceux qui préfère lire, j'ai relaté le truc un peu plus bas. Vu que ce qui est écrit est vraiment long je vous recommande la vidéo qui est beaucoup plus agréable mais si vous êtes un forçat de la lecture je vous souhaite une agréable lecture . S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
Tout débute avec Seamus Blackley et un bide celui de son jeu dénommé Trespasser l’adapatation de Jurassic Park. Mais ne vous y méprenez pas, le titre faisait preuve d’une réelle ambition, proposer un jeu d’exploration, le joueur doit se débrouiller par lui-même pour survivre dans un magnifique univers 3D avec des dinosaures admirablement modélisés, la possibilité d’interagir avec quasiment tous les objets du décor etc. Dans l’idée il y avait de quoi proposer un jeu monumental mais dans les faits il en sera autrement face à un manque de budgets et surtout de temps, le jeu sera commercialisé alors qu’il sera affreusement buggué.
Suite à cet échec, le développeur du jeu Seamus Blackley entrera en dépression. C’est qu’il s’était fait un nom dans l’industrie du jeu vidéo notamment avec Flight Unlimited unanimement salué par la profession. Mais pour Blackley à ce moment Jurassic Park Trespasser ruine sa carrière. La décision est prise, c’est qu’il ne travaillera plus jamais dans le jeu vidéo.
En 1999, il trouve un job chez Microsoft en tant que responsable de programmation graphique. Bon, à moins de vivre dans une grotte on connait tous Microsoft ( leader de l’informatique avec son système d’exploitation windows et son dirigeant Bill Gates qui n’est à ce moment ni plus ni moins l’homme le plus riche du monde).
La PS2 est annoncée par SONY et l’un des superviseurs de Blackley lui demande de réaliser un dossier comparatif entre l’architecture d’une PS2 et celle d’un PC. Bien malgré lui, le voilà plongé d’une certaine manière dans le monde du jeu vidéo. Cela émoustille forcément notre ancien programmeur, l’échec de Trespasser n’a jamais cessé de le hanter et pendant qu’il étudie la structure de l’éventuel PS2, il rumine, continue à s’interroger et en vient à la conclusion que s’il a raté son jeu Jurrassic Park , c’est en partie parce que programmer sur PC est une véritable horreur sachant que chaque foyer possède un PC différent. Blackey et son équipe se sont cassé les dents à développer un jeu qui se devait d’être capable de tourner sur un maximum de PC aux architectures extrêmement diverses. C’est évident, c’est ce qu’il l’a empêché lui et son équipe de tenir les délais et de sortir un jeu qui n’était absolument pas terminé.
Il annonce donc à son supérieur qu’avec la technologie dont dispose Microsoft, il est aisément possible de faire mieux que la PS2 et pour attirer les éditeurs, proposer des jeux à la pointe de la technologie, il serait essentiel que les développeurs puissent travailler sur une unique architecture.En gros, Blackey émet doucement l’hypothèse que Microsoft propose sa propre console de jeux.
Il parle de son idée à d’autres employés de la firme, les trois frustrés du PC qui sont tout à fait d’accord sur l’idée de proposer une unique machine et rejoignent Blackley. Il s’agit de Kevin Bachus, Ted Hase et Otto Berkes. Leur idée est simple: utiliser la technologie Direct X qui fait tourner les jeux PC pour une console qu’ils nomment pour le moment Direct X Box. Tous les 4 ils obtiennent une réunion avec le Boss de Microsoft Bill Gates et lui propose leur idée mais celui-ci est sceptique.Il préfèrerait rester concentré sur le marché de l’informatique.La dernière intrusion de la firme sur le marché des consoles de salon s’est soldée par un échec (la dreamcast de SEGA qui utilisait justement un système Windows).Mais quelque chose titille l’esprit de Bill Gates, dans le passé il avait rencontré le PDG de SONY, il lui avait proposé dans le passé les outils de programmation Microsoft. SONY avait poliment refusé préférant faire cavalier seul et dominait à présent le marché des consoles de Salon. Bill Gates conserve une petite amertume de ce refus mais proposer une concurrence à SONY,difficile d’affirmer, toujours est-il qu’il accepte d’octroyer des fonds pour de la recherche et développement sur cette fameuse direct X box. Blackey et ses trois acolytes travaillent comme des acharnés au sein de ce projet.
Très rapidement la PS2 sera disponible et c’est un énorme carton. Il sera difficile de faire mieux. Mais Blackley et son équipe dispose d’un atout. Développer sur la PS2 est une belle galère, la faute à plusieurs processeurs centraux et graphiques au sein de la même machine.La direct X Box serait bien plus accessible. Un unique processeur, une seule puce graphique. De toutes les façons c’est l’objectif initial de Blackey, expérience qu’il tire de son échec sur Trespasser.Tout doit être mis en œuvre pour faciliter le travail des développeurs.Cependant une concurrence retardera beaucoup le projet Direct X Box. La concurrence de SONY ? Non ! Pas du tout. Il s’agit de la concurrence de Microsoft. Oui une concurrence interne car une autre équipe va proposer un autre projet.
Et celui-ci n’est autre que la Webtv.Une sorte de console à brancher sur la tv ayant comme principale fonction de naviguer sur internet. Très rapidement une réunion est organisée avec Bill Gates avec la présence des deux équipes.Il faut choisir. Microsoft ne peut pas proposer deux consoles.Voici donc les arguments : Pour l’équipe Xbox ce sera donc une console assez chère à la pointe de la technologie cherchant à contrer directement Sony et sa PS2 ; l’équipe Webtv joue sur un autre tableau, une console bon marché accueillant des logiciels, des petits jeux vidéo et surtout donc permettant de naviguer sur internet depuis sa tv. Bill Gates hésite mais un argument va le faire pencher vers la direct X Box baptisé à ce moment tout simplement Xbox. C’est celui de transposer tout simplement toute l’architecture du pc dans une console ; Microsoft avec sa technologie a de quoi proposer une superbe machine et Bill Gates voit déjà ce que ça pourrait donner : Les foyers seraient équipés de deux machines microsoft ; le pc dans la chambre ou le bureau et la Xbox dans le salon.Il propose même que tous les jeux soient compatibles Xbox---PC. Ce que refuse immédiatement Blackey et son équipe. Si la console ne dispose pas d’exclusivités, personne ne voudra se la procurer et les joueurs se contenteront du PC.Le projet Webtv est donc annulé au profit de la Xbox.
Blackley et son équipe finalisent le projet et vont toquer à la porte des grands éditeurs avec un argument de taille, celui d’y développer les jeux avec facilité. Tout un tas de firme sont emballés par le projet et annoncent qu’ils adopteront leurs jeux pour la machine de Microsoft : Konami ; Namco ; Capcom ; Acclaim ; Electronic Arts… Il y a aussi des acquisitions comme Bungie Software qui travaille sur un certain Halo prévu sur PC et acceptera donc que le jeu soit finalement un jeu Xbox, Tecmo est aussi rallié à la firme ce qui fera que Dead or Alive 3 sera une exclusivité, Harry Poter sera envisagé comme mascotte de la console mais J. K. Rowling réservera les droits à Electronic Arts préférant voir son univers disponible sur toutes les consoles et donc pour tous les joueurs ; Microsoft tentera aussi de rallier Naughty Dogs ( les crash bandicoot, Uncharted etc ) mais les dirigeants hésitants décideront de rester chez SONY.
Le 10 mars 2000, à l’auditorium de San José en californie, Bill Gates en personne présente enfin face à une foule de journalistes la console: Microprocesseur Intel, Cartes Graphiques Nvidia, plus de 150 millions de polygones affichables par seconde, incontestablement la console est bien supérieure à la PS2. Le design de celle-ci parait novateur avec cet orbe vert qui encercle le X de la console. La manette dispose ses sticks directionnels d’une manière bien étrange mais sera rapidement réputé pour être la manette la plus ergonomique de toute console confondu. Le marketing de Microsoft centrera la publicité sur deux jeux : Halo et Dead or Alive 3 les deux exclusivités de la machine même si pas moins d’une quinzaine de jeux seront disponibles à son lancement le 15 novembre 2001 aux Etats-Unis.
Petit tour d’horizon de ses meilleurs titres : Halo le jeu ayant fait vendre des consoles Xbox avec son ergonomie entièrement pensé pour être jouer à la manette utilisant les deux joysticks l’un pour déplacer le personnage et l’autre pour déplacer sa vue, un système que reprendra par la suite quasiment tous les fps ; Halo 2 sera un des ambassadeurs du Xbox live avec une entrée réussi de Microsoft dans le jeu en ligne sur console de salon ; Oddworld la fureur de l’étranger à travers son mélange western et son mélange de vue à la première personne pour les actions et de vue à la troisième personne pour l’exploration est un des grands indispensables de la console, Stars Wars Knights of the old republic est tout simplement l’un des meilleurs jeux stars wars toutes consoles et générations confondues , le sensationnel Fable avec son univers héroïque fantaisiste extrêmement accrocheur, Project Gotham Racing l’un des meilleurs jeu de course de sa génération, Splinter Cell d’Ubisoft qui était à la base une exclu Xbox avant que le jeu ne soit par la suite adapté sur les autres machines, Ninja Gaiden un beat them all qui proposait un réel challenge. Vous savez aussi que Microsoft acquerra la firme Rare anciennement affilié à Nintendo et donc la Xbox aura un magnifique Conker Live and Reloaded une aventure bourrée d’humour. L’un des autres principaux fournisseurs de la Xbox n’est autre que SEGA qui suite à la mort de la Dreamcast s’associera à Microsoft et proposera certains de ses plus grands hits : JetSetRadioFuture qui apporte un peu de folie à une console qui propose des jeux assez sombres ; Panzer Dragoon Orta avec un univers onirique de toute beauté et bien sûr les hits de la dreamcast qui ressortiront sur la Xbox comme les Shenmue, Crazy Taxi…
Blackey et son équipe sont donc parvenu à proposer une alternative même si pour le moment Microsoft n’est jamais parvenu à dévancer SONY sur ce marché, la Xbox est parvenu à s’imposer sur ce marché. Elle dévancera même la Gamecube de l’immense Nintendo à tel point que pour les générations suivantes il ne restera que deux consoles High Tech Microsoft et SONY. Nintendo ira sur un autre terrain en proposant des consoles plus originales.
Le point d’orgue de la réussite de Xbox est peut-être avant tout ce qu’a pu apporter l’expérience de Blackey, son échec avec Trespasser et son amour pour la programmation lui auront permis de comprendre une chose : Une console c’est avant tout des jeux et les développeurs doivent être mis dans les meilleures conditions afin qu’une bonne idée ne soit pas gâché par des considérations techniques. C’est ce qui aura permis entre autres de rallier des éditeurs au projet Xbox, d’y voir certains des plus grands titres de notre média et pour Blackey enfin de vaincre ses démons, d’être parvenu à transformer le plus grand échec de sa vie en une expérience positive qui fût concrétisé par une console qui fit rêver avec ses jeux des millions de joueurs à travers le monde.
J'avais déjà partagé l'histoire de la Gamecube que vous pouvez retrouver ici puis celle de la PlayStation 1ici, maintenant on passe à celle de la Saturn. Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante. Un peu plus de 7min.Mais pour ceux qui préfère lire , j'ai essayé de résumer (bon ce n'est pas vraiment un résumé) le truc un peu plus bas. S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
Avant de débuter, on rappel la franche réussite de SEGA of America qu’on doit en partie à un homme son dirigeant Tom Kalinske. Souvenez-vous, la mégadrive ne connaîtra pas un franc succès au pays du soleil levant totalement dominé par la Super Nes. Mais aux States, Kalinske adopte une stratégie nettement plus offensive avec deux mesures phares : baisser le prix de la console et avoir une équipe de développement afin de proposer des jeux destinés au marché américain.
De son côté, Sega of Japan prévoit déjà une nouvelle console pour pallier son semi-échec qui a les faibles ventes au Japon, une console qui reprendrait le concept 32 bits de certaines bornes arcades. Kalinske trouve cette idée ridicule. Les ventes de la mégadrive au moins en occident sont plus que correct. Pourquoi mettre à mort une console qui se porte si bien ?
Hayao Nakayama le patron de Sega n’a que faire de l’avis de Kalinske et annonce fièrement une console nouvelle génération baptisé Saturn. Après il n’y a rien à craindre; la super Nes est encore toute récente et ce n’est certainement pas l’apparition d’une Atari Jaguar qui vont effrayer Sega l’un des deux leaders du marché mondial des consoles. Et pourtant SONY annonce sa propre console, la playstation et celle-ci semble se munir d’une technologie bien plus avancé que ce qu’avait prévu SEGA. Pour ne pas être largué, Nakayama exige que l’on revoit le projet de la Saturn et pour booster ces capacités, un second processeur sera intégré à la console.
C’est en novembre 1994, que la console sort au Japon et c’est un pari gagnant pour Nakayama. La console connait des débuts très prometteur et notamment grâce à un jeu qui fait énormément de bruits dans les salles d’arcade Virtua Fighter. Voilà qu’il est possible de jouer chez soi à un titre criant de réalisme. La saturn impressionne et les ventes sont supérieurs à celle de la PlayStation. Niveau design la console reste très proche de son aîné. On conserve la couleur noire bien qu’elle soit un peu plus imposante. La manette ressemble elle-aussi à celle de la mégadrive même si on y retrouve bien-sûre les fameuses gâchettes qu’a démocratisé celle de la Super NES.
La saturn va accueillir de très bon titres: nous allons avoir d’excellentes conversions des hits d’arcades de Sega. Sega Rally ou Daytona USA sont des jeux techniquement impressionnants qui cartonnent en Salle et la saturn est capable de les faire tourner sans le moindre ralentissement ; House of the dead un classique du jeu de tir, Sega Worldwide Soccer 98 est pour l’époque à couper le souffle de plus le jeu possède les licences de la FIFA , Athlete Kings est également très réussi, Guardian Heroes est un excellent beat them all avec ses mécaniques propres aux RPG qu’il incorpore , pour les jeux d’aventures il y a les excellents Residents Evil et Tomb Raider, un peu moins connu il y a Panzer Dragoon un shoot them up et il s’agit sans aucun doute d’une des meilleurs exclusivités de la console, culte pour beaucoup il y a Nights into dreams, pour du frisson Sega développera un bon titre à la Resident Evil nommé Deep fear, terminons par Burning Rangers un jeu d’action qui sortira en fin de vie de la console.
Nous sommes chez SEGA ça c’est une évidence mais pour exister sur le marché mondial il va falloir s’imposer au pays de l’oncle Sam . On l’a dit la saturn est un réel succès au Japon. Ainsi Kalinske pressé par Sega of Japan doit annoncer la console pour le marché américain à l’E3 de 1995. Celui-ci annonce que la console se trouve déjà au magasin au prix de 400 dollars. Seulement quelques instants plus tard c’est Sony qui annonce sa console au doux prix de 300 dollars. C’est un énorme coup dur pour la saturn. Deux consoles aux caractéristiques assez proches mais avec une différence de 100 dollars. Ce n’est pas rien. Il faut réagir, trouver une solution et vite. Nakayama est formel; la production de la mégadrive, le marketing, les jeux, tout doit être stoppé pour focaliser l’intégralité du budjet à la saturn. Kalinske proteste et pointe Nintendo, la Super Nes continue à se vendre et de nouveau jeu porteur sortent sur la machine. Mais rien à faire, Sega ne compte pas louper le coche avec sa saturn. Kalinske donnera alors sa démission de Sega of America. Et combattant jusqu’au bout Sega tentera de faire au moins jeu égal avec la playstation. Ce qui ne sera jamais le cas. Cette dernière étant un immense succès aux Etats-Unis puis en Europe. Et quand Sony annoncera un certain Final Fantasy VII même au Japon le rapport de force finira par s’inverser. C’est un échec cuisant. Sega est obligé d’abandonner sa saturn au grand désespoir des fans qui attendaient de nombreux jeux annoncés qui ne verront donc jamais le jour.
Elle aura eu le mérite de bousculer Sony, d’être la concurrente principale avant l’arrivée de la Nintendo 64 de la PlayStation avec de très bons titres dont certains figurent encore aujourd’hui dans les grands classiques du jeu vidéo.
J'avais déjà partagé l'histoire de la Gamecube. On passe un peu à celle de la PlayStation 1.
Puisque un peu de rappel ça ne tue pas, je vous invite à regarder la vidéo, elle est vraiment intéressante. A peine 7 min. Mais pour ceux qui préfère lire , j'ai essayé de résumer (bon ce n'est pas vraiment un résumé) le truc un peu plus bas. S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite à me la notifier dans les commentaires.
En 1985, le CD-Rom fait de plus en plus parler de lui. Déjà implanté pour l’audio, beaucoup y voit l’avenir du jeu numérique vu qu’il permet de stocker plus de donnée qu’avec une seule cassette ou disquette. SONY, un des leaders de l’électronique maitrise ce nouveau support. Et justement les dirigeants de la firme ont une petite idée. Concevoir et commercialiser leur propre lecteur CD à destination du Jeu vidéo. Seulement c’est un domaine que SONY ne maitrise absolument pas. Il sera donc plus prudent de s’associer avec un partenaire un peu plus expérimenté.Et bien ce sera avec Nintendo qui semble emballer que se fera ce projet afin d’offrir à la Super NES une extension de CD qui se nommera PlayStation. SEGA propose justement le méga-CD. Il ne faut donc pas perdre de temps et contre-attaquer rapidement. Ci-dessous un prototype de la NINTENDO-PLAYSTATION :
Seulement d’après les rumeurs, c’est en relisant le contrat que Hiroshi Yamauchi,président de Nintendo s’aperçoit que SONY possèdera juridiquement tous les jeux qui sortiront sur le lecteur CD de la Super NES. Hors de question pour une grande société comme Nintendo de céder une si grande part de leurs titres. Mais comment réagir si le méga-CD cartonne et que Nintendo n’a rien à proposer ? C’est ainsi que Nintendo dans le dos de SONY va s’associer avec Philips qui lui propose sa CD-i comme support CD avec des conditions bien plus favorables pour Nintendo.
C’est donc au CES 1991 que Nintendo annonce son lecteur CD-Rom fabriqué paaar … Philips. Le responsable du projet chez SONY tombe des nues. C’est un véritable coup de poignard dans le dos. Et pour la direction c’est pire. Une entreprise Japonaise a trahi une autre entreprise Japonaise pour une européenne. C’est ainsi qu’à partir de son propre CD, SONY fabriquera elle-même sa propre console. Nintendo aura donc participé à l’émergence de son concurrent le plus redoutable (Ha ha… On aurait pu en faire un film). Et vous le savez surement la super NES CD ne verra jamais le jour.On en sait pas vraiment quels en sont les raisons.
C’est le 3 décembre 1994 que sort la PlayStation au Japon. La console a un design très simpliste. Deux ports sont présents pour les cartes mémoires et les manettes. Ces dernières sont très proches de la Super NES avec deux gâchettes en plus.
SONY est confronté à un premier problème. Comment attirer les éditeurs ? La plupart sont chez Nintendo. Il faut donc les attirer. L’un des premiers sera Namco qui n’est jamais véritablement parvenu à s’imposer sur le marché des consoles. La firme réalisera l’un des premiers titres phares de la PlayStation, une adaptation de Ridge Racer presque aussi beau que sur Arcade puis pour concurrencer le Virtua Fighter de la Saturn, Namco adaptera son Hit Tekken. SONY bénéficie de moyen financier conséquent et va de ce fait complètement écraser la Saturn. D’abord aux Etats-Unis puis en Europe et enfin au Japon. C’est ainsi qu’en ralliant les différents éditeurs, les hits vont s’enchainer au fil des années sur cette console ( Gran Turismo pour la référence du jeu de course, Wipeout pour des courses futuristes, Crash Team Racing le Mario Kart-Like dans l’univers de Naughty Dog, Tekken 3 véritable phénomène à l’époque, Fighting Force un Beat them all en 3D, Crash Bandicoot pour du jeu de plate-forme ou encore Spyro, Le magnifique Medievil pour le jeu d’action, pour les RPG il y a les Final Fantasy, pour les Survival il y a les Resident Evil et bien sûr le premier Silent Hill, sans oublier Metal Gear Solid un jeu cultissisme et bien d’autres pour ne citer que ceux-là)
SONY avec sa première tentative est parvenu à s’imposer comme l’un des leaders du jeu vidéo.
Puisque un peu de rappel ça ne tue pas, je vous invite à regarder la vidéo, elle est vraiment intéressante. A peine un peu plus de 9min. Mais pour ceux qui préfère lire , j'ai essayé de résumer le truc un peu plus bas.
On est chez Nintendo. Mario 64 révolutionne le jeu de plateforme. Ocarina of time, le jeu d’aventure 3D. Golden eye est le premier FPS convaincant sur console de salon. Portant ça ne change rien. Les ventes restent décevantes. La Nintendo 64 est un semi-échec.
C’est dans ce contexte que se trouve Nintendo en 1998. La concurrence n’a jamais été aussi rude. SONY est un ogre et la PlayStation 2 suscitera l’objet de toutes les convoitises. SEGA a aussi en cœur de revenir dans la course avec sa Dreamcast qui s’annonce prometteuse.
Cette génération de consoles risque bien de représenter un tournant dans l’histoire du jeu vidéo qu’il s’agirait pour Nintendo de ne pas rater. Ainsi un projet est mis en chantier. Le projet Dolphin. C’est Nintendo of America qui lance le premier indice. Nintendo se serait associé au Géant IBM pour un nouveau processeur à la pointe de la technologie. La firme Retro Studios enchaine. Ils seraient en train de travailler sur un nouveau Métroid. Impossible pour ce moment d’en savoir plus.
La console se devra être une machine de jeu privilégiant le multijoueur. Tout comme la N64, 4 ports de manette seront immédiatement intégrés. La console sera petite, carrée, facilement transportable avec sa poignée. Nintendo prend enfin la sage résolution d’abandonner le support cartouche. Seulement, les dirigeants de la firme regrettent les temps de chargement qu’impose le CD-Rom. Ils misent alors sur des mini DVD de 1,5 giga qui baissent drastiquement les temps de chargement et qui ont en plus le mérite d’être très complexe à pirater.
La console se prépare et un nom est enfin annoncé. LA GAMECUBE ( ou le Gamecube si vous voulez ). Étrangement c’est loin d’être l’euphorie. C’est que la PlayStation 2 débarque. Et la console va être un carton encore inégalée aujourd’hui. Elle est et reste la console la plus vendue de l’histoire. SEGA ne va pouvoir que constater à la sortie de la PS2, les chutes drastiques des ventes de sa console. Ce premier obstacle pour Nintendo va très vite être accompagné d’un second. Les grands éditeurs n’ont d’yeux que pour la console. Et comment leur en vouloir ! Puisque la console est un succès colossal qui leur promet des ventes pharaoniques. La Gamecube n’a même pas encore vu le jour que la montagne qui lui fait face semble infranchissable. Pire ! Microsoft qui se tenait à l’écart jusque-là, entre dans la danse avec sa Xbox. D’ailleurs les deux consoles sortent en 2001 avec quelques mois d’intervalle. La bataille s’annonce extrêmement rude.
Pourtant gros coup de la part de Nintendo. La firme n’a pas menti. D’un point de vue graphique, la Gamecube rivalise totalement avec la PS2. Les décors sont magnifiques. Les effets de l’eau dans Wave Race sont saisissants. La puissance technologique de la machine est bien réelle. Sans compter l’excellent Luigi Mansion. Les débuts ne sont pas si catastrophiques et s’avèrent même plutôt prometteur. Alors oui Rare, la firme mythique associé à Nintendo se fera racheté par Microsoft pour une somme colossale. Rare aura juste eu le temps de sortir pour la Gamecube le très bon Fox Adventure. Nintendo arrive cependant à s’associer à un grand nom du jeu vidéo Capcom, qui sortira les Capcom Five. 5 jeux uniquement prévu pour la gamecube. Il s’agit entre autres de Resident Evil 4, Death phoenix (annulé), Viewtiful Joe, Killer 7 et P.N.03. Nintendo de son côté prévoit de son côté de nouvelles aventures à Mario (Mario Sunshine l’un des meilleurs jeu de sa génération) , Zelda Wind Waker qui est une véritable ode au voyage. Metroid Prime a su se renouveler brillamment avec une jouabilité exemplaire pour ne citer que ceux-là. De plus ,il est possible de connecter sa GBA à la console pour jouer sur la tv ou se servir de la console comme manette. Autre nouvelle, SEGA suite aux mauvaises ventes de sa Dreamcast est bien contraint de trouver un nouveau partenaire pour publier ses jeux. SEGA choisit Nintendo et chose totalement impensable quelques années auparavant, Sonic fait son apparition sur la Nintendo Gamecube.
Nintendo n’a pas lésiné une seule seconde sur sa console. La firme a adopté une stratégie offensive afin de tenter tout ce qu’elle pouvait afin de ne pas reproduire l’échec de la N64. Mais voilà… La PS2 a frappé un tel coup que Nintendo peine à vendre sa console. Les ventes des jeux Capcom Five s’annonce tellement décevantes que Capcom sort tout de même certains de ces jeux sur la PS2.
Ce qui faisait aussi du tort à la Gamecube est que c’est une simple machine de jeux pensé comme tel par Nintendo alors que la PS2 se définissait comme une console multimédia. Nintendo s’est heurté à sa course à la technologie vu que malgré que la Gamecube fût plus puissante que la PS2, la différence ne se ressentait pas assez au niveau des jeux par rapport aux les autres consoles (même si la différence se ressentait au niveau de certains jeux comme Resident evil 4 par exemple). Quelque chose que corrigera Nintendo plus tard avec sa Wii.