Près de dix ans après
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain et sept ans après le controversé
Metal Gear Survive, la franchise
Metal Gear s’apprête à opérer un tournant inédit.
Avec le lancement de Metal Gear Solid Delta : Snake Eater le 28 août, Konami ne cherche pas seulement à capitaliser sur la nostalgie : l’éditeur tente clairement de pérenniser la série en formant une nouvelle génération de développeurs, cette fois sans Hideo Kojima à la barre.
Il faut rappeler que
la relation entre Kojima et Metal Gear a toujours été ambivalente.
L’intéressé a annoncé à de multiples reprises son intention de quitter la saga après chaque épisode majeur : MGS2, MGS3, puis surtout MGS4, censé être développé sans sa supervision… avant que la réalité ne le rattrape. Tant que
Kojima était là,
Konami pouvait compter sur ce jeu de dupes. Depuis 2015, le divorce avec
Konami impliquant son départ définitif pour fonder
Kojima Productions, la page s’est brutalement tournée : l’éditeur doit désormais composer avec une licence orpheline de son créateur.
Pour gérer cette transition délicate,
Konami s’appuie sur deux vétérans de l’ère
Kojima Productions :
Noriaki Okamura, créateur de Zone of the Enders et aujourd’hui producteur attitré de la franchise, et Yuji Korekado, également producteur et déjà visage de la série lors des lancements de Metal Gear Solid HD Collection et Metal Gear Rising : Revengeance. Tous deux sont chargés de transmettre le savoir faire historique de la saga à une nouvelle génération de créateurs, tout en garantissant
la fidélité de l’expérience à l’ADN original de Metal Gear.
Le mot d’ordre est clair :
« Nous vieillissons. Nous n’avons plus beaucoup d’années devant nous pour faire des jeux. Si nous voulons que l’héritage de Metal Gear continue, il faut transmettre le savoir-faire maintenant. » (Okamura)
Cependant,
il serait faux de prétendre que Metal Gear n’a jamais existé sans que Kojima ne tienne les rênes. Plusieurs titres de la franchise ont été réalisés sans sa direction directe :
Metal Gear Solid : Ghost Babel (Game Boy Color),
le remake Twin Snakes (Nintendo GameCube), les
Metal Gear Acid et
Portable Ops (PSP) ou encore
Metal Gear Rising : Revengeance (par PlatinumGames sur PS3 et Xbox 360) en sont les meilleurs exemples. Toutefois,
Kojima restait systématiquement impliqué à la production, veillant à la cohérence globale et validant les grandes orientations. La situation actuelle est différente :
pour la première fois, la licence avance sans aucune implication, même indirecte, de son créateur.
Konami positionne donc Metal Gear Solid Delta à la fois comme un remake haut de gamme et comme laboratoire de transmission. Les jeunes développeurs sont formés aux mécaniques d’infiltration, à la rigueur narrative et à l’attention au détail qui ont fait la réputation de la saga. L’objectif :
bâtir une équipe capable d’assurer la continuité, voire de concevoir de futurs opus totalement inédits.
L’enjeu est évident :
le succès de Delta déterminera la capacité de Konami à perpétuer la licence, sans renier l’héritage ni trahir les attentes des fans historiques. A contrario, un échec condamnerait sans doute la franchise à l’immobilisme et aux redites.
Hideo Kojima, de son côté, a d’ores et déjà fermé la porte à toute implication ou même curiosité : il a publiquement déclaré qu’il ne jouerait pas à ce remake. Pour la première fois depuis 1987,
Metal Gear s’apprête à affronter l’épreuve du feu sans la supervision de son créateur.
Metal Gear Solid Delta : Snake Eater sera disponible le 28 août 2025 sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
Même un Remake de Metal Gear 1 et Metal Gear 2, il y a moyen de faire un truc de fou avec le scénario.
Les origines du Ninja, l'affrontement entre Snake et Big Boss, etc...
(Je parle de Metal Gear, pas Metal Gear Solid.)
Après, c'est pas vraiment un mal que Kojima ne supervise plus la licence, étant donné qu'il n'a plus rien fait de bon après Metal Gear Solid 4.
Mais cela pourrait effectivement déranger certains fans.
La question est de savoir si les fans voudront d'un jeu "sans Kojima".
Stop la branlette sur ce Hasbeen, il ne lui reste qu'une chose c'est des notes assez haute qu'il ne mérite pas, elle sont dû a une presse complaisante.
Ouais enfin c'est un lifting graphique, tout est pareil, ça reste un jeu supervisé par Hideo Kojima à la base.
Le futur de la licence c'est surement un remake de MGS1 puis le 2.
Le fait de commencer par le 3 n'est pas anodin pour la chronologie comme avec Dragon Quest 3 HD 2D.
Après pour créer la surprise je serai pas contre un remake des épisodes MSX ou un Metal Gear Rising 2.
Tout ce qui passe après n’est pas canonique malheureusement ça ne m’intéresserait pas, s’il avait nommé un ou une successeur ok mais c’etait pas une rupture à l’amiable
konami devait y penser avant de l’embeter et l’obliger à enlever des chapitres à MGS V, le flan est retombé malheureusement…
Konami peut tres bien reformer un studio avec une tete pensante nouvelle qui aura de bonnes idées. Moi j'y crois en tout cas car Delta à l'air vraiment super.
Ils pourraient carrement remaker Metal Gear 1 et Metal Gear 2, ceux de la MSX, ce serait de nouveaux jeux car quasi personne les a fait en vrai et ils ont incroyablement mal vieillis et on aurait enfin les debuts de Solid Snake en 3D.
A suivre
Dans un avenir proche, ces deux jeux vont entrer en conflit, la guerre est lancée.
Rendez-vous en 2035
Mais MGS4 avec Kojima était une purge d'un autre genre. Il avait avait peine redressé la barre la avec MGS5, incroyablement fadasse et répétitif.
Donc pourquoi pas ?
Un autre remake ? Ce serait le plus safe mais ça ne me déplairait pas un nouvel épisode. Si c'est le cas, avec Solid Snake ou Big Boss, je ne sais pas trop ce qu'il pourrait y avoir à raconter de plus.
mibugishiden Je pense que ce serait la meilleure solution par rapport a ce que j'ai dit plus haut car MG1 et 2 sont méconnus (et très vieux) et ça ferait suite à MGSV pour boucler la boucle avec MGS1.
Ce qu’il a fait à MgSV un jeu avec un bon gameplay mais un scénario éclaté, tellement eclaté qu’il faut écouter des putain de cassette pour comprendre le peu d’histoire qu’il y a