description : L'idée de ce blog, c'est de parler des jeux « indépendants » (de notre volonté...à les faire connaître).
Ils prennent une place de plus en plus importante, sur tous les supports, donc nous parlerons des jeux « indés » qui sortiront quelque soit le support (qu'il soit « exclusif » - temporaire ou pas - ).
Editeur : THQ Nordic
Développeur : Black Forest Games
Genre : Plates-formes
Disponible sur PC/PS4/XOne/PS3/Xbox 360/Wii U.
Date de sortie : 25 Septembre 2018 (Switch)
Prix : 29,99€ (Switch/eShop)
-Le jeu est prévu en dématérialisé et Physique sur Switch-
Editeur : 2Dimensions
Développeur : Windy Hill
Genre : Plates-formes
Prévu sur PC/PS4
Date de sortie : 31 Octobre 2018 (PC)
-initialement, le jeu était prévu pour une sortie en 2016-
Vous incarnez un enfant qui est témoin d'une invasion extraterrestre.
Mini Metro est sorti le 30 août dernier, uniquement en démat'. Jeu de simulation de lignes de métro, comme son nom l’indique, initialement paru sur mobiles et PC, le titre minimaliste des néo-zélandais de Dinosaur Polo Club (avec un logo d’une classe incommensurable, comme vous pouvez le constater ici) se voit donc adapté sur la portable de Nintendo.
Première inquiétude à lever pour ceux qui l’attendaient : on peut toujours jouer au tactile, et l’adaptation manette est parfaite en tous points, aucun souci ne viendra faire dérailler l’execution de vos ordres.
Vous pourrez donc tracer vos lignes, placer vos métros ou rames supplémentaires sans pester, et c’est une bonne chose, car le titre vous le demandera, à fortiori en fin de partie.
Car si les débuts vous laissent devant un plan de ville avec 3 stations à connecter, les derniers instants vous verront gérer un réseau complexe, qui demandera d’être réorganisé de manière efficiente. Mini Metro prend comme bases diverses villes mondiales (Londres, Paris, Melbourne, Séoul…) et vous place comme seul maître à bord du réseau métropolitain. Vous allez donc devoir connecter diverses stations (symbolisées chacune par un signe géométrique) en vous assurant qu’aucune d’entre elles n’excèdent ses capacités d’accueil: sur chaque ligne, un métro, capable de contenir 6 personnes, circulera et ramassera les usagers (possédant eux aussi des signes aléatoires) lorsqu’il croisera une station. Ces derniers seront donc symbolisés par des triangles, des ronds, des carrés, voir d’autres formes plus rares au fur et à mesure que la partie avance, et le jeu estimera leur transport réussi (vidant par là même vos métros) lorsqu’ils croiseront une station correspondant à leur signe. Inutile de construire une ligne desservant uniquement des stations rondes : vous vous retrouverez bien vite avec des passagers carrés ou triangulaires en train de faire les poireaux, jusqu’à ce que vos arrêts soient surchargés et qu’ils amènent ainsi le game over.
Parce qu’une courte vidéo de 30 secondes vaut toutes les explications du monde…
Il va donc falloir construire des réseaux de signes hétérogènes, en évitant les goulots d’étranglement, en essayant d’éviter d’avoir des virages en angle aigu (mauvais pour la vitesse de votre ligne) et pouvoir suivre la croissance exponentielle des stations : ces dernières apparaitront en effet en cours de jeu de manière aléatoire, et vous devrez donc les relier en optimisant au mieux vos transports de passagers. Au sujet de celles-ci, le facteur chance joue un rôle, il faut bien l’avouer : alors que certaines parties vous permettront de relier entre eux des signes hétérogènes sans problèmes particuliers, d’autres vous condamneront à un versant ouest de la carte uniquement doté de stations circulaires très éloignées de votre réseau par exemple.
Vous débuterez donc les parties avec 3 lignes potentielles et une poignée de tunnels/ponts (chaque carte comporte des cours d’eau), et chaque semaine un nouveau métro vous sera accordée (que vous pourrez placer sur la ligne de votre choix ou garder de côté pour une future nouvelle ligne ou en cas de coup dur), ainsi que divers bonus à sélectionner. Vous pourrez par exemple choisir d’obtenir une ligne ou des tunnels supplémentaires, une augmentation de la capacité d’accueil d’une station névralgique ou bien encore un wagon à ajouter à l’un de vos métros en circulation.
Vous pouvez constater ci-dessus l’évolution de la carte : les débuts sont aisés, les fins sont quant à elles plus ardues et il ne faudra pas hésiter à remanier vos tracés.
Si les premiers pas sont plutôt tranquilles et ne posent pas de problèmes, les fins de partie seront quant à elles bien plus corsées, avec des tunnels manquants, des séries de 3 signes identiques à la suite, des signes uniques desservis par une seule ligne avec des passagers du même signe qui s’accumulent sur les autres stations du réseau global, et il ne faudra pas hésiter à restructurer ce dernier, quitte à utiliser la pause qu’offre le jeu (il est aussi possible de faire écouler le temps en accéléré), quitte aussi à affecter des métros sur une autre ligne que leur originelle. Sachant que chaque carte a ses particularités, et que vos choix de bonus devront s’adapter à ces dernières : Le Caire ne possède par exemple que des petits wagons de 4 passagers, Osaka vous offre la possibilité d’utiliser le Shinkansen (bien plus rapide que les métros normaux)…
Le jeu propose trois modes : le normal, où vous pouvez réorganiser vos lignes et où la saturation d’une station met fin à la partie, le mode « sans fin », où la saturation n’existe pas, et enfin le mode « extrême », où il vous sera impossible de réorganiser le tracé de vos lignes. Le premier mode suscité permet de débloquer de nouvelles cartes, en obtenant un score défini sur certaines d’entre elles : ce sera cependant toujours relativement simple, étant donné que ça ne dépassera jamais les 500 passagers transportés à atteindre dans le « pire des cas ». Vous aurez aussi accès à un défi journalier, à l'issue duquel vous pourrez comparer votre score à celui d'autres joueurs (au niveau mondial visiblement).
Montreal, Stockholm (avec le mode nocturne activé), St Petersbourg : 3 villes où il faudra savoir gérer vos tunnels afin de ne pas laisser des stations desservies.
Le portage Switch, outre la maniabilité évoquée en début d’article, est propre : les chargements sont rapides, et hors un frame-rate aux fraises sur l’écran de sélection des cartes, aucun ralentissement ne viendra troubler la mise en place de votre réseau.
La conception graphique du titre s’accorde à merveille avec son sujet étant donné sa ressemblance voulue et totale avec les véritables plans de métro qu’on retrouve dans les grandes villes concernées. Vous pourrez passer en mode nocturne si vous le souhaitez, et un mode daltonien est dispo. Le jeu a été « traduit » en français, esperanto et autre foule de langues même si la lecture n’est vraiment pas nécessaire, l’esthétique et les codes visuels du titre expliquant tout ce qu’il y a à savoir.
Mini Metro est un titre qui réveillera le Guillaume Pepy qui sommeille en vous. Avec ses graphismes épurés et ses systèmes simples à appréhender, il arrive à scotcher à l’écran le joueur épris d’organisation via ses parties rapides, parfaites pour de courtes sessions, et la génération aléatoire des stations, qui garantit une rejouabilité certaine et de nouvelles difficultés à appréhender à chaque lancement du jeu. Un bon 7/10, qui, pour les plus maniaques d’entre nous, se voit accorder un point supplémentaire et qui, pour ceux qui auraient souhaité un peu plus de mécaniques de jeu (grèves, travaux, privatisations, touristes...), se voit retirer un point.
Les points TGV :
- Interface graphique soignée, lisible et raccord avec le thème
- Système simple mais efficace
- Bonus aléatoires aux forts impacts
- Cartes aux problématiques spécifiques
Les points RER B:
- Facteur chance présent, avec une distribution des stations parfois (très) hostile
- Quelques mécaniques supplémentaires auraient contribué à des fins plus variées
- Répétitif pour ceux dont la fibre organisatrice est plus faible
Captures d'écran effectuées sur Switch. Le jeu vaut 10 balles sinon sur l'e-shop.
Éditeur : Aspyr
Développeur : Bloober Team
Genre : Aventure/Horreur/Cyberpunk
Disponible sur PC/PS4/XOne
Prévu sur Switch
Date de sortie : N.C. (Switch)
Nous sommes en 2084 et vous incarnez Daniel Lazarski, membre d'une unité de police financée par une corporation. Vous êtes un neuro-enquêteur d'élite connu sous le nom d'Observer dont le but est de s'insinuer dans l'esprit de suspects. Lorsque vous recevez un mystérieux message de votre fils, perdu de vue depuis longtemps et ingénieur haut placé de la toute puissante Corporation Chiron, vous vous rendez dans les bas-fonds miteux de la Classe C de Cracovie pour enquêter. En piratant l'esprit des criminels et de leurs victimes pour trouver des indices, vous devrez revivre leurs peurs les plus profondes. Jusqu'où irez-vous pour découvrir la vérité ?
4 ans après avoir été financé sur Kickstarter, La-Mulana 2 a pointé le bout de son nez sur PC cet été.
Et bien que les paliers de financement pour des versions consoles n’aient pas été atteints, les joueurs de ces machines (PS4, Switch et Xbox One) ne devraient pourtant pas tarder à pouvoir poser la main sur le titre du studio Nigoro, comme la PAX West l’a révélé.
Ce sera donc pour le printemps 2019, avec plus de précisions dans les prochains mois, mais vous pouvez toujours visionner la bande-annonce de lancement de la version PC ci-dessous :
Pour rappel, le jeu est la suite de La-Mulana (logique me direz-vous), metroidvania tortueux rempli d'énigmes qui mettront votre mémoire et votre sens de l’observation à rude épreuve! Accompagnées comme il se doit d'un level-design aux petits oignons, de tonnes de zones et secrets à découvrir, ainsi que de boss épiques. Du moins, c’est ce qu’affirme le membre helvétique le plus connu du site, dont nous attendons toujours le test.
Nouveauté qui fera plaisir à certains d'entre vous (ok, à tout le monde en fait mis à part les 3 puristes et 4 hipsters au fond du site): le jeu est en 16:9, contrairement à son prédécesseur qui poussait le style vieille école jusqu'à adopter le 4:3.
Éditeur : Tiny Build
Développeur : Cradle Games
Genre : A-RPG
Prévu sur PC/PS4/XOne/Switch
Date de sortie : 2019
Embarquez pour un voyage épique à bord d'une station spatiale abandonnée et découvrez une série d'événements étrange qui ont mené à une catastrophe quantique occulte.
-Jouable à 2 en coop.
Développeur : 3rd Eye Studios
Genre : FPS
Disponible sur PC
Prévu sur PS4
Date de sortie : 18 Septembre 2018 (PS4)
Compatible Oculus Rift / HTC Vive / Windows Mixed Reality (PC)
Compatible Casque VR (PS4)
Downward Spiral: Horus Station est un jeu solo ou en coop en ligne qui se focalise pleinement sur la narration visuelle, vous transportant dans un vaisseau abandonné par son équipage. Utilisez votre sens de l'observation pour interpréter la situation et recomposer l'intrigue tandis que vous progressez dans l'histoire environnementale de la station spatiale délaissée...