Hajime Tabata indique que le jeu tourne à une fréquence généralement stable de 30 FPS dans une résolution dynamique oscillant entre 900 et 1080p sur PlayStation 4. Sur Xbox One, le nombre d'images par seconde est également stable, mais la résolution plus faible (entre 756 et 900p). Les développeurs continuent à optimiser ces performances jusqu'à la sortie du jeu. Il est également question d'améliorer le niveau de détail des éléments — notamment les arbres — à longue distance.
Structure en monde ouvert :
Selon Tabata, la première moitié du jeu se déroulera dans le monde ouvert que l'on a pu entrevoir dans les nombreuses vidéos de gameplay ces derniers temps. Ce monde ouvert permettra au joueur de progresser à son rythme, de découvrir de nombreuses activités annexes (la pêche et les courses de chocobos par exemple) et de découvrir toute la richesse que le monde d'Eos peut offrir. En revanche, la seconde moitié du jeu sera plus linéaire : les quatre héros se déplaceront en train, et plus en voiture. Cette progression sur rails (vous l'avez ?) permettra de donner une importance toute particulière à l'histoire, qui se concluera à l'issue du seizième chapitre.
Chapitre 0 :
Le fameux chapitre 0 correspond à la séquence d'introduction du jeu, qui se situe en réalité chronologiquement plus tard dans l'aventure — probablement à la fin, mais Hajime Tabata se garde bien d'en parler bien entendu. Le réalisateur indique que la créature que l'on voit n'est pas le boss de fin, mais qu'il s'agit en réalité d'Ifrit. Il souhaitait confronter les joueurs à une première scène marquante et mystérieuse, comme Final Fantasy II en son temps.
DLC et Season Pass :
Le réalisateur reconnaît que l'annonce du Season Pass et des contenus téléchargeables était précipitée. Il précise toutefois que le report de la date de sortie, communiqué quelques jours plus tard, a été décidé tardivement. Une timing et une communication très maladroits, il faut l'admettre. Hajime Tabata maintient que les 6 DLC annoncés seront de très grande qualité, et que d'autres seront également proposés par la suite. Il communiquera de nouvelles informations à leur sujet une fois le jeu terminé.
Brotherhood :
Ce n'est pas une surprise, mais le dernier épisode de la série animée Brotherhood sera diffusé à l'occasion du Tokyo Game Show, entre le 15 et le 20 septembre. Il sera consacré à Noctis, et notamment à son coma évoqué dans la dernière démo jouable proposée au grand public, la Platinum Demo.
La saga mythique de jeux de rôle japonais revient sur 3DS avec un remake tout en 3D pour Dragon Quest 7. Préparez-vous à un menu très copieux !
Tout un monde à reconstruire
Véritable institution au Japon, la série Dragon Quest s'exporte sur le Vieux Continent depuis maintenant quelques années, avec d'excellents remakes sur DS et des épisodes localisés dans la langue de molière depuis le 8e épisode. Cette année, Arte Piazza revient avec un nouveau remake, un peu particulier, puisqu'il s'agit d'une refonte technique complète du 7e épisode de la série. Sorti uniquement au Japon et aux Etats-unis sur Playstation, DQ7 est un opus un peu à part dans la série, avec une construction scénaristique originale à base de voyage dans le temps et de reconstruction du monde grâce à de mystérieux fragments cachés un peu partout et qui permettent au héros de découvrir de nouvelles îles, chacune correspondant à un arc scénaristique qui finira par avoir de grosses répercussions sur le plan global après quelques dizaines d'heures de jeu. Très dense, mais aussi très maladroite, la narration de Dragon Quest 7 irrite autant qu'elle accroche, la faute à des allers-retours interminables dans lesquels le joueur devra slalomer entre les PNJ pour quelques lignes de dialogues imposées. On pourra toujours rétorquer qu'il s'agit d'un titre «à l'ancienne», mais difficile de donner quelque crédibilité à cette excuse lorsqu'un certain Final Fantasy IX sortait la même année. Qu'à cela ne tienne, le jeu réussit tout de même à nous accrocher grâce aux thèmes qu'il aborde et à certaines historiettes particulièrement touchantes. Le sentiment de prendre part à une grande aventure est également très bien retranscrit, avec de nombreuses scènes de camaraderie, quelques bons rebondissements et de jolis moments de bravoure.
Vingt mille lieues sous l'amer
Pour ce qui est du gameplay et de ce que nous avons pu en juger pour le moment, il s'agit du gameplay bien cadré des Dragon Quest, avec du tour par tour tout ce qu'il y a de plus classique, agrémenté d'un système de vocations qui permet d'orienter l'apprentissage de compétences de vos personnages. Rien qui ne nous fasse tomber à la renverse, mais du solide qui fonctionne parfaitement , merci à la courbe de difficulté particulièrement bien gérée et aux sessions de farming facilitées par quelques coins à gluant de métal faciles à dénicher. Finalement, il est assez difficile de décrire la satisfaction que l'on ressent à parcourir Dragon Quest 7 à moins d'y jouer soi-même : le gameplay, la direction artistique, l'histoire... Une alchimie se crée et l'on se retrouve à engloutir les heures de jeu en faisant fi de ses menus défauts, comme le framerate quelque peu capricieux et son interface préhistorique. D'autant que techniquement, Grezzo tape très fort, en convertissant un jeu en 2,5D de 2000 en 3D intégral avec un rendu surpassant celui du 9e épisode de la série. Alors certes, le clipping est omniprésent et les mêmes modèles de PNJ reviennent régulièrement, reste que le soft impressionne sur 3DS. A l'heure où ces lignes sont écrites, nous avons dépassé les 40 heures de jeu et nous pensons être à un peu moins de la moitié de l'aventure, autant dire que côté durée de vie, c'est du très lourd !
L'avis de la rédac'
Après 40 heures de jeu sur cette version 3DS de l'immense Dragon Quest VII, nous savons déjà que nous avons à faire à un monument du RPG japonais. Certes le jeu agace avec des allers-retours lourdingues qui prennent parfois plusieurs dizaines de minutes, mais peu importe, la formule DraQue fonctionne toujours à merveille et l'on se sent vraiment transporté dans une grande épopée faite de petites histoires très touchantes. Une sensation renforcée par le remake de grande classe tout en 3D de la part de Arte Piazza qui sublime le character design caractéristique de Monsieur Toriyama. On se revoit d'ici 50 heures de jeu supplémentaires pour le test !
J'avais kiffé le premier a l'époque mais après avoir découvert MH j'ai eu beaucoup de mal a revenir sur ce type de gameplay sans lourdeur, ce qui fait que je n'avais pas vraiment apprécié la démo du 2 ...
mais le jeu étant traduit en FR j'ai envie de saluer encore une fois l'effort de namco même si les voix japs ont sautés.
puis ça me permet de dépoussiérer ma vita qui meurt peu a peu.
Bref ça sera parfait histoire de passer le temps en attendant le GOTY