Napple Tale: Arsia in Daydream est un jeu de plate-forme/aventure développé par Chime et édité par Sega en 2000 sur Dreamcast uniquement au Japon et qui a eu le droit à une fantrad anglaise en 2019. Il raconte l’histoire de Porch Arsia qui se retrouve a Napple Town (une sorte de ville entre la vie et la mort) suite a une erreur d’une faucheuse qui s’est trompé de cible. Porche devra retrouver ses « pétales » pour retourner dans le monde des humains et aussi sauver Napple Town.
Le jeu alterne les passages en ville ou vous pourrez notamment débloquer des upgrade pour votre personnage (mais aussi chopper des quetes) et les différents niveaux de plate-formes faisant penser a du Pandemonium/Klonoa en un peu plus ouvert.
Avantages
- Une structure intéressante
- La direction artistique
- De bons niveaux
- De bonnes idées de gameplay
- Une OST sympathique
Inconvénients
- Des boss en mode bourrinage et trop facile
- Le double saut pas assez permissif
- Les quêtes annexes aux récompenses pas très intéressantes
- Un bug lié au patch si vous jouer avec un ISO au format CDI
J’ai beaucoup aimé la structure alternant les phases en ville et les niveaux linéaires ce qui m'a un peu rappelé Nayuta no Kiseki sur PSP (qui ressort bientôt sur PS4/Switch au passage), certains niveaux en débloquant d’autres selon ce qui vous y ferez. Les niveaux sont d’ailleurs globalement très réussis et variés dans leur level design et leurs environnements (notez qu’il y a une mini-map permettant de mieux comprendre la perspective de ces derniers).
La direction artistique et le charadesign n’est pas en reste avec un univers feerique/carnavalesque qui pourra faire penser a du Night Into Dreams.
Le jeu est aussi connu dans les milieux pour être l’un des rares jeux video à avoir une l’OST composée par la célèbre Yoko Kanno (Cowboy Bebop, Escaflowne, Wolf’s Rain, GITS SAC ect…) accompagnée encore une fois par Maaya Sakamoto, chanteuse et comédienne de doublage de renom, qui a chanté plusieurs chansons pour le jeu et qui double l’heroine. L’OST est bonne, mais honnêtement je m’attendais a un peu mieux venant de Yoko Kanno (deux/trois thèmes étant d’ailleurs assez pénible et bouclent trop vite).
Le plus gros défaut du jeu sont les boss qui se résument les ¾ du temps a du bourrinage no brain et vu qu’on fait souvent plus mal qu’eux il n’y a pas besoin de s’inquiéter, on bourre on bourre ça passe.
Le double saut est a l’ancienne, si tu ne re-appuis pas quand le perso est bien en hauteur lors du premier saut c’est le fail assuré, pas moyen de doser donc. Pour terminer j’ai l’impression que la plupart des quêtes des villageois ne servent pas a grand-chose a part débloquer des images dans la gallerie (et si on en fini un certains nombre un quart de cœur).
Petit bémol aussi sur la fantrad anglaise qui a un bug si vous y jouez via format .CDI et non .GDI (donc par exemple si comme moi vous y jouez sur une vrai Dreamcast via un repro ou version gravée), la liste des quêtes disparait quand vous entrez une seconde fois dans le menu dédié donc obligé de reboot le jeu si on ne se souvient plus d’un truc. Rien de grave car on l’utilise très peu, mais c’est à noter.
Bref même si certaines choses comme les boss auraient pu être mieux maitrisés pour un jeu de 2000, j’ai beaucoup aimé Napple Tale que se soit son univers ou son gamedesign.
Une pépite méconnue de la Dreamcast a découvrir pour ceux qui continuent de jouer aux vieux jeux.
https://youtu.be/fBgkQfQ7bH8