De Sony a Microsoft, d'EA a Ubisoft, les abonnements afflut de plus en plus mettant en avant leur prix bas pour un maximum de jeux. Si pour beaucoup de joueurs c'est une nouvelle façon de "consommer" le jeux video, chez les développeurs l’inquiétude s'installe et quand le navire va couler.
C'est notament le cas de Devolver Digital, l'un des éditeurs indépendant les plus connus notament pour avoir sorti des titre comme Hotline Miami, The Messenger, Katana Zero, Ruiner ou encore Enter the Gungeon.
"Le monde des abonnements nous préoccupe" a avoué le cofondateur Graeme Struthers à GameSpot. "Et on est actifs dans ces domaines, donc on ne peut pas rester en marge et se plaindre. On participe au Game Pass, au PlayStation Plus et à Apple Arcade. On se demande si l'on va arriver à un stade où il y a tellement de contenus qu'ils vous poussent dans le précipice. C'est ce qui nous tient éveillés la nuit. Ça, Donald Trump et Boris Johnson".
Au mois d'août l'éditeur No More Robots partageait son enthousiasme concernant la publicité offerte par le Xbox Game Pass et les belles performances financières qui semblaient en découler. "Cela va au sommet avant de s'effondrer, au moment où la saturation se fait sentir", anticipait néanmoins l'homme d'affaires en songeant à une future ludothèque devenue étouffante.
Pour l'heure, Microsoft clame dès que l'occasion se présente que son jeune service profite aussi bien au temps de jeu qu'à la diversité et aux ventes, et nul ne sait si et quand le vent tournera.
Ah putain !
http://giphygifs.s3.amazonaws.com/media/EyKkUwFA65iQE/giphy.gif
Les services d'abonnement se doivent d'avoir du contenu, un maximum de contenu, et pas forcément tous bons.
Comme de toute façon personne ne regardera tout, l'important c'est de noyer les quelques bons trucs dans un océan de trucs moyens ou médiocres, pour donner l'impression d'en avoir pour son argent.
C'est une fuite en avant.
On vit déjà un âge du jeu vidéo très faste, jamais autant de jeux ne sont sortis, et il est très difficile de faire le tri : qu'il s'agisse de trouver un jeu de qualité dans le tas, ou d'avoir suffisamment de temps pour jouer a tout ce qu'on voudrait.
Perso j'ai jamais eu autant envie de jouer à tout ce qui sort, et j'ai jamais eu aussi peu de temps pour jouer... Grosse frustration.
Et ce flot hebdomadaire de nouveaux jeux, AAA ou indés, c'est impossible à suivre en terme de temps.
C'est une boulimie de JV. Au point que j'ai du mal à comprendre comment tous ces jeux peuvent avoir un public, comment la demande arrive à soutenir une telle offre pléthorique.
Trop pléthorique.
Et on n'est qu'au début de la consommation par abonnement. On sature déjà le marché, mais je sens que ça va être de pire en pire.
Et les bons jeux, noyés parmi les boudes, risquent d'avoir du mal à se faire connaître.
Cette prolifération d’abonnements ne peut qu’être vu d’un mauvais œil pour une personne qui réfléchit un minimum.
Bien résumé.
Ca va surtout inciter les joueurs à surconsommer du jeu vidéo en ayant un choix pléthorique, jouer à plein de jeux jusqu'à plus soif pour au final n'en finir aucun. Sans parler de la qualité générale du dit contenu.
C’est « trop facile » et on n’y ressens plus aucun plaisir...