The Guardian nous apprend que Shigeru Miyamoto était préoccupé par le côté violent de GoldenEye 007, selon les dires d'un des concepteurs du jeu lors du festival britannique Game City.
Invité pour une conférence, Martin Hollis s'est remémoré le développement du FPS sorti sur Nintendo 64 et très apprécié, notamment, pour son mode multijoueur à quatre. Il affirme que Miyamoto avait envoyé un fax à Rare contenant quelques remarques : "Le premier point évoqué dans ce fax était qu'il y avait trop de meurtres rapprochés. Il trouvait ça un peu trop horrible. Mais je ne pense pas avoir tenu compte de ce retour." Hollis poursuit : "Le second point concernait le fait qu'il trouvait le jeu trop tragique en raison du nombre de meurtres. Il a alors suggéré que cela pourrait être sympa si, à la fin du jeu, vous serriez la main de tous vos ennemis à l'hôpital."
L'homme précise que le jeu était assez gore au début de son développement mais que l'équipe avait déjà bien revu cet aspect à la baisse avant les remarques de Miyamoto. Même s'il pas incorporé la scène de réconciliation souhaitée par le papa de Mario, Hollis ajouta le générique de fin dans lequel les différents personnages du jeu sont présentés à la manière des acteurs d'un film, pour rappeler le côté fictionnel des meurtres.
Le producteur se souvient aussi de l'attitude décontractée de Nintendo lorsque Rare avait refusé d'enchaîner sur une adaptation Tomorrow Never Dies, pour travailler sur un autre projet qui allait devenir Perfect Dark et que Martin Hollis qualifie de "réelle suite spirituelle" à Goldeneye 007, malgré l'absence de licence James Bond. Les inspirations de départ étaient d'ailleurs tirées de deux films : Nikita de Luc Besson et Dishonored (Agent X 27 en France) de Josef von Sternberg.
Moi je trouve ça génial ! Ca aurait été sympa, et pourquoi pas aussi dans le films, en bonus après le générique "Allez Trevelyan on se fait un calin, sans rancune"
"jeu mature" ne veut pas forcement dire "jeu plus interessant", c'est juste le contenu que change (plus de violence par exemple) pas la mécanique d'un jeu.
famimax d'ailleurs Martin Hollis va dans le sens de Miyamoto en quelque sorte quand il dit "L'homme précise que le jeu était assez gore au début de son développement mais que l'équipe avait déjà bien revu cet aspect à la baisse avant les remarques de Miyamoto. Même s'il pas incorporé la scène de réconciliation souhaitée par le papa de Mario, Hollis ajouta le générique de fin dans lequel les différents personnages du jeu sont présentés à la manière des acteurs d'un film, pour rappeler le côté fictionnel des meurtres."
Et vue que personne d'autre que Platinum Games ne voulait faire une nouvelle IP ou un spin off basé sur une de leurs IP actuelle c’était ça ou rien. D'autant que le jeu était assez avancé dans son développement donc prise de risque minimale.