« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Si l'on oublie les poteaux télégraphiques et autres objets au premier plan qui ont parfois pu nous gêner (et qui font encore l'objet d'une réflexion de la part des studios), la lisibilité des affrontements n'a quasiment jamais été prise en défaut. Grâce à des couleurs vives et marquées ainsi qu'un généreux contour noir sur les sprites, ce Streets of Rage 4 est aussi lisible que ses ancêtres, si ce n'est plus.
Soulagement égal du côté de la direction artistique, difficile à définir lors de l'annonce. C'est maintenant chose faite avec des sprites dessinés avec soin, des décors finement travaillés (aidés par de très jolis effets de trame) et des animations chaloupées et pleines d'énergie. Il suffit de voir Axel avancer d'un air déterminé vers ses adversaires ou en prendre un pour l'exploser au sol pour se sentir instantanément à la maison. On reconnaît d'ailleurs parfaitement la patte Lizardcube dans le choix des couleurs mais également - surtout - dans certains visages cartoonesques, distordus par une patate dans le ventre. Dernière friandise visuelle : les sprites sont superbement éclairés et il n'est pas rare de les voir s'ombrager ou se colorer en fonction du décor.
En résumé
S'il ne compte pas révolutionner la recette écrite en 1991 et perfectionnée en 1992, ce Streets of Rage 4 avance toutefois de sacrés arguments pour nous donner envie de lui courir après. Avec des petits détails comme les rebonds contre les murs ou la récupération de vie, cet épisode expérimente tout en semblant aller dans la bonne direction. Il nous reste encore beaucoup de questions, mais on s'estime déjà heureux d'avoir pu faire disparaître nos inquiétiudes initiales.
J’ai hâte d’y jouer sérieux même si je sais qu’ont va avoir une durée de vie de caca comme mega man 11 j’aimerais tellement des jeux avec des bonne durée de vie ont est plus en 1990 bordel