Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo
Fort de ses années d’expérience comme syndicat majoritaire de l’industrie du jeu vidéo, le STJV a pu dresser un bilan de celle-ci, devenue un véritable cirque patronal. Nous avons pu établir un plan d’action pour que nous, travailleur·ses du jeu vidéo, puissions améliorer durablement notre industrie.
Pour exiger que l’industrie devienne enfin mûre et stable, que les travailleur‧ses bénéficient de conditions de travail dignes et puissent avoir confiance dans l’avenir, le STJV appelle tous les travailleur‧ses et étudiant‧es à une grève générale du jeu vidéo le 13 février 2025.
Nous exigeons :
Le maintien des emplois, l’annulation des licenciements et la responsabilisation des décisionnaires qui doivent se sacrifier en priorité quand leur entreprise est en difficulté.
La transparence des entreprises sur leurs finances et santé économique, pour que les travailleur·ses puissent se projeter sur leur futur, et le partage des bénéfices avec elleux.
La prise en compte de la santé au travail et de la vie personnelle, par la réorganisation du travail et la réduction du temps de travail.
La participation directe des travailleur·ses aux prises de décision dans leur entreprise pour éviter les erreurs de leurs directions et contrôler le bon usage des financements, privés et public
Ces revendications sont très concrètes, et viennent répondre aux décennies de mauvaise gestion des entreprises, d’opacité et de négation des souffrances des travailleur·ses. Par exemple, au moment de la publication de cet appel, les travailleur‧ses de Don’t Nod sont en grève contre un plan de licenciement causé par des années de mauvaise gestion, et d’alerte de travailleur‧ses non écoutées. N’hésitez pas à soutenir leur caisse de grève.
Si nos patron‧nes ignorent systématiquement les demandes polies, les travailleur‧ses ont pour elleux le nombre et la solidarité qui les relie. Nous devons nous organiser partout. Nous vous encourageons à aller à la rencontre de vos représentant‧es syndicaux pour en parler, à nous contacter, à organiser des actions et discussion chez vous, et à rejoindre ensemble les rassemblements qui vont s’organiser le 13 février prochain.
Nous rappelons que cet appel couvre le champ d’action du STJV dans le secteur privé, et concerne donc toute personne employée par une société d’édition, distribution, services et/ou création pour le jeu vidéo quel que soit son poste ou son statut et quel que soit le domaine d’activité de sa société (jeux, consoles, mobile, serious games, VR/AR, moteurs de jeu, services marketing, streaming, produits dérivés, esport, création de contenu en ligne, etc.), ainsi que tous·tes les enseignants·es travaillant dans des écoles privées dans des cursus en lien avec le jeu vidéo. Puisqu’il s’agit d’un appel national à la grève, aucune démarche n’est nécessaire pour se mettre en grève : il suffit de ne pas venir travailler.
S+JV
La transparence des entreprises sur leurs finances et santé économique Toutes les entreprises cotées en bourse ont déjà obligation de dévoiler leurs résultats. (Bon, c'est vrai qu'il faut savoir lire...)
La participation directe des travailleur·ses aux prises de décision dans leur entreprise pour éviter les erreurs de leurs directions Donc, le sous-entendu, c'est que les travailleurs, eux, ne feront jamais d'erreur. Ils doivent être certainement parfait. Ok, pourquoi pas. Pour ma part, j'aurai tendance à penser que si un travailleur n'est pas un patron, c'est qu'il y a une raison. Quant à ceux qui se sentent (ou se croient) capable de diriger une entreprise, libre à eux de démissionner et de la créer.
Faut vraiment qu'on leur dise, à ces gens-là : LE COLLECTIVISME ÉCONOMIQUE N'A JAMAIS FONCTIONNÉ ET NE FONCTIONNERA JAMAIS.
fonctionne du tonnerre
Ils savent pas la chance qu'ils ont d'être salariés dans une entreprise gérée par autrui.
lz
À vomir cette écricrabouilla
le partage des bénéfices avec elleux Tiens encore une nouvelle tentative d'invention de mot inclusif à rajouter à la liste de ce que je connais déjà...
defcon5 : tu as très bien résumé la réalité face à leurs revendications de bisounours, sans parler du fait que les gars demandent plus de transparence alors que c'est déjà le cas, mais bon faut croire qu'ils sont pas capable d'aller lire un bilan financier.
"Toutes les entreprises cotées en bourse ont déjà obligation de dévoiler leurs résultats." tout les entreprises ne sont pas cotées en bourse, donc la transparence pour toutes les entreprises tu es pour ?
"La participation directe des travailleur·ses aux prises de décision dans leur entreprise pour éviter les erreurs de leurs directions Donc, le sous-entendu, c'est que les travailleurs, eux, ne feront jamais d'erreur. Ils doivent être certainement parfait. Ok, pourquoi pas. Pour ma part, j'aurai tendance à penser que si un travailleur n'est pas un patron, c'est qu'il y a une raison. Quant à ceux qui se sentent (ou se croient) capable de diriger une entreprise, libre à eux de démissionner et de la créer." Mauvais fois quand tu nous tiens, tu peux avoir une entreprises ou le "patron" est choisi par les salariés, comme les Scop.
Le taux de pérennité à 5 ans continue d’augmenter, il est de 79 % pour les coopératives du Mouvement en 2023, contre 61 % pour l’ensemble des entreprises françaises (source INSEE).
https://www.les-scop.coop/chiffres-cles-2023
Le groupe spécialisé dans le design des bâtiments souffrait avant la mise en place de cette mesure d’un très fort taux de départ de ses employés. Depuis la siatuation a radicalement changé.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/bientot-chez-vous/bien-etre-au-travai-au-japon-une-societe-propose-a-ses-employes-de-choisir-leur-manager_6546404.html
«Une entreprise qui implique ses salariés est une entreprise performante économiquement»: pourquoi trois projets de Scop sur quatre passent la barre des 5 ans
Des échecs retentissants ont terni l’image de ce modèle d’entreprise. Mais s’il est réalisé à temps, il offre un taux de succès insoupçonné.
https://www.lefigaro.fr/societes/une-entreprise-qui-implique-ses-salaries-est-une-entreprise-performante-economiquement-pourquoi-trois-projets-de-scop-sur-quatre-passent-la-barre-des-5-ans-20240902
"Maintenant ils veulent peut être que tout le monde puissent savoir combien chaque employé est payé, mais c'est illégale il me semble." ça c'est pertinent comme réflexion.
"La rémunération des autres salariés est confidentielle. Du moins en théorie, car il est en pratique possible de savoir combien gagnent ses collègues."
https://emploi.lefigaro.fr/remuneration/guide-de-la-remuneration/1929-salaire-collegues/