L'année 1998 est une des plus riches qu'ai connu le jeu vidéo. Il me faudrait des dizaines de tests pour, ne serait-ce qu'effleurer le catalogue qui fut proposé par les éditeurs et les trois constructeurs principaux d'alors : Sony, Nintendo et Sega. En cette fin de millénaire, l'industrie est nettement dominée par le nouveau challenger qu'est Playstation. La boite grise de Sony s'est imposée avec une puissance si surprenante que les analystes de l'époque n'avaient rien anticipé. Ouvrant le jeu vidéo à un public bien plus large qu'auparavant, la Playstation enchaine les hits comme des perles et ses figures de proue se nomment Tekken, Tomb Raider, Final Fantasy ou encore Crash Bandicoot. En 98, c'est un peu plus de 32 millions de consoles frappées du logo Playstation qui sont vendues. Ce n'est pourtant qu'un commencement pour une machine qui dépassera à terme les 100 millions, mais déjà la concurrence est larguée loin derrière. Sa plus sérieuse rivale, la Nintendo 64 culmine à moitié moins, souffrant d'une arrivée tardive sur le marché et d'un délaissement brutal des éditeurs tiers assujettit à la toute puissance financière d'un Sony multinational impérial.
Cependant, le leader historique du jeu vidéo ne s'en tire pas si mal puisqu'il bénéficie encore d'une force de frappe incroyable avec ses licences phares et universelles, pour la plupart ayant brillamment passées l'étape délicate de la 3D. Nintendo assure par un savoir faire inimitable et une ambition qu'on ne leur reconnait que très rarement de nos jours. Aux USA, Nintendo enchaine les succès commerciaux dans des proportions effarantes, alignant en 1996 et 1997, excusez du peu, les titres suivants : Super Mario 64, Mario Kart 64 et GoldenEye 007, auxquels viendront se joindre un peu plus tard les célèbres Banjo-Kazooie et autres The Legend of Zelda : Ocarina of Time. Les trois premiers titres cumuleront à eux seuls prêts de 16 millions de ventes rien que sur le sol ricain, une performance que même les meilleurs soft de la Playstation ne peuvent égaler.
À cette époque bénie du jeu vidéo où les exclusivités véritables se faisaient bien moins rares qu'en 2016, Sony avait compris l'importance de détenir un catalogue fort, qui offre une identité à sa machine pour pouvoir s'imposer aux yeux du grand public. En 1998 semble se dessiner l'hégémonie d'une mascotte historiquement rattachée à la marque Playstation, le délirant Crash Bandicoot. Mais les développeurs continuent de tenter leur chance pour s'offrir une part du gâteau. Arrivent alors les Spyro, Croc et autres Klonoa. Il n'en faut pas moins pour lutter contre les légendaires Mario et Donkey Kong. Mais c'est depuis plusieurs années, avant même que la Playstation ne triomphe véritablement qu'un de ses personnages les plus emblématiques naquit dans l'esprit de son créateur Chris Sorrell : Sir Daniel Fortesque !
En 1995, MediEvil, anciennement nommé Dead Man Dan est un projet ambitieux. Son créateur, Chris Sorrell est connu pour avoir développé la série des James Pond sur micro-ordinateur depuis les années 80. Pensé comme un mélange entre Ghost'n Goblins (Capcom, 1985) et le film d'animation de Disney L’Étrange Noël de monsieur Jack, le soft se veut premièrement développé sur Playstation, mais aussi sur Saturn et Windows. Sorrell et ses compagnons, le designer Jason Wilson et le scénariste Martin Pond démarchent activement les éditeurs et investisseurs afin d'obtenir le budget nécessaire à leur création qui est d'un tout autre niveau d'aspiration que ce qu'ils ont fait jusqu'alors. De plus, le studio de Sorrell, Millenium Interactive manque d'employés compétents dans le domaine de la 3D. C'est alors que le géant Sony les repère, acquiert aussitôt le petit studio de Cambridge (ce qui deviendra leur second studio sur le sol britannique, après Sony Liverpool, alias Psygnosis, racheté en 1993) et commence alors une fructueuse participation à la grande et belle histoire de la gamme Playstation.
Conçu comme un shooter à l'aspect manifestement arcade, le soft gagne peu à peu ses composantes le rapprochant d'un jeu d'action et d'aventure. Sous l'impulsion du designer Jason Wilson et de Sorrell lui-même, l'équipe de développement tente d'incorporer une notion d'exploration et de background plus étoffée que pour un pur Ghost'n Goblins-like. Sorrell avouant même récemment à Playstation.Blog avoir voulu creuser plus en profondeur cet aspect pour finir par faire de MediEvil une sorte de jeu à la Zelda en exploitant l'univers sur plusieurs titres. Ambitieux, vous avez dit ambitieux ?
Zarok le seigneur du mal cherchait à conquérir le royaume de Gallowmere et envoyait ses armées de morts-vivants dans ce but. La bataille a fait rage, et Sir Daniel Fortesque, capitaine de la garde du Roi mais avant tout sérieux imposteur, menait la première charge. Une flèche, un mort, Daniel tomba au combat le premier dans la disgrâce la plus totale. Mais plutôt que d'avouer la défaite ridicule de son plus preux chevalier, quand bien même la bataille fut à terme remportée, le roi préféra garder cela sous silence et fit ériger à Danny une crypte luxueuse et des contes épiques furent édictés en son honneur dans tous le royaume. Un siècle plus tard, Zarok refait surface et grâce à sa vile nécromancie réveille les morts, envahit le royaume de ses abominations mais ne prend pas en compte qu'en faisant cela, Fortesque aussi revient à la vie, ce dernier n'étant qu'un minable chevalier mort au combat sans qu'il n’eut jamais l'occasion de causer soucis au sorcier. La conscience intacte, le chevalier déchu décide alors d'aller vaincre Zarok personnellement cette fois-ci afin de regagner son honneur et mériter sa place dans le Hall des Héros.
Un scénario à contre-pied de la plupart des production vidéoludique, peu importe l'époque, qui avaient l'habitude de nous placer dans la peau d'un super héros authentique massacrant à tour de bras des légions entières d'ennemis, dans la gloire et la grandiloquence.
Tandis que Sorrell et Wilson se creusaient la tête pour développer l'univers de MediEvil, c'est Pond qui eut l'idée de faire du héros un perdant dès le départ, un usurpateur. Un pitch original porté par cet aspect "so british" d'un humour décapant habitué à placer en dérision totale les personnages d'une œuvre. Jusque dans son apparence squelettique, à la démarche dégingandée et rigolote, et à la présence de son œil unique qu'on devine pas très avantageux en combat, Daniel Fortesque fait figure de parodie de héros.
La notion de rédemption est par ailleurs prépondérante dans tous le parcours de Daniel Fortesque pendant le jeu. Les têtes de gargouilles vivantes aux répliques acérées et les esprits des héros – authentiques, ceux-là – du Hall des Héros ne cessant de taquiner notre personnage en lui rappelant sans ménagement son risible sort pour finalement accepter sa présence parmi eux comme véritable héros. Finement écrit, les dialogues échangés avec des personnages loufoques et haut en couleur assument le parti prit d'un humour acide. MediEvil est un véritable travail d'ambiance qui paradoxalement prend au sérieux son propos et son univers en ne laissant presque rien au hasard, jusqu'au doublage originaux assurés par des comédiens à l'accent british hors norme. Même les voix françaises, pour l'époque plus que correctes ont tenté d'y ajouter une touche de personnalité tout à fait appréciable.
Fantaisiste et saugrenue, MediEvil l'est surtout dans son aspect visuel, véritable ode en l'honneur de l'univers de Tim Burton. Sorrell ne s'en ai jamais caché et tous dans l'esthétique du jeu de Sony Cambridge renvoi aux films du cinéaste américain : L’Étrange Noël de monsieur Jack et Edward aux mains d'argent en tête. Le soft se caractérise par une manière unique de mêler le macabre au grotesque avec des zombies plus idiots que dangereux, des bâtiments gothiques biscornus et un royaume en proie à la tourmente qui semble s'être transformé en cirque à mort-vivants géant. C'est le carnaval et le bestiaire se fait d'autant plus variés et truculent : zombie, sorcière, gobelin, pirate squelette, citrouille possédée... c'est un véritable panaché de couleur et d'animation rendant l'univers du jeu à la fois drôle et cohérent. MediEvil est un des premiers, si ce n'est le premier jeu à si bien réussir à transposer cette esthétique si singulière en jeu vidéo.
Les limitations techniques de la Playstation, surtout en matière de 3D n'ont pas sut décourager le studio (qui pourtant, des dires de Chris Sorrell bien après la sortie du jeu a eu beaucoup de mal à apprivoiser techniquement la machine de Sony). L'exploit est notamment dut au designer Jason Wilson qui a sut déployer une personnalité affirmée dans tous les niveaux qu'explore Daniel Fortesque. En faisant des faiblesses hardware de la console des atouts pour construire un monde aussi étrange qu'agréable - par exemple en modélisant des bâtiments tordus afin de donner l'illusion d'un univers fantasque et ainsi masquer les problème d'aliasing fortement présent sur les production Playstation -, Wilson a pourvu MediEvil d'une identité graphique exceptionnelle.
Comme dit plus haut, Sony Cambridge a de prime abord eu du mal à dompter la bête. Sony n'ayant, d'après les témoignages, pas été très attentif aux besoins techniques de ses studios, touts jeunes et surtout peu habitués à manipuler de la 3D. Une chose qui changera avec la Playstation 3 qui bien que réputée très difficile à maitriser put accueillir différents projets d'aide à la programmation et au développement technique financés par Sony eux-même (la fameuse ICE Team, par exemple, fondée à l'initiative de Naughty Dog avec les meilleurs informaticiens de Sony Worldwide Studios pour fournir des solutions de programmation et de développement aux studios tiers voulant faire des jeux sur Playstation 3). Pour autant, l'équipe de Chris Sorrell rend un travail qui force le respect. Si d'un point de vue artistique, MediEvil se pare d'un accoutrement charmeur et merveilleusement bigarré, techniquement, le soft assure aussi ! Non seulement les scènes cinématiques en 3D sont de qualité et nous font littéralement penser aux meilleurs films d'animation de l'époque, mais on note aussi beaucoup de relief (des collines, des escaliers...) dans les décors. L'utilisation de la 3D dans un jeu d'action-aventure sur Playstation n'aura que rarement servi aussi bien le gameplay jusqu'à l'arrivée de MediEvil. Ce genre de décors tout en variation de hauteur, pourvus de plate-forme et de pentes favorise le plaisir de l'exploration. Notion qui a son importance puisque les développeurs se sont beaucoup amusé à disséminer une kyrielle de bonus et de trésors à collectionner pour atteindre les 100%. Jamais des cimetières, donjons, marais, forêts hantées et autres labyrinthes n'eurent été aussi intriguant et jubilatoires à découvrir aux côtés de cet espèce d'hurluberlu toqué de Fortesque !
Fouiller les environs sera d'ailleurs salutaire pour obtenir des armes de plus en plus efficaces, et parfois même indispensables pour affronter certain boss (ceux nécessitant une arme longue portée, une arme de jet, tel les couteaux ou l'arbalète). Ainsi, dans chaque niveau se trouvera ce qu'on appelle un Calice des Âmes. Ce récipient maudit se remplira des âmes des créatures que vous vaincrez tout au long du niveau et lorsqu'il sera plein, il se matérialisera et vous pourrez le récolter. Mais il sera souvent bien caché et il vous faudra parfois résoudre une énigme pour ouvrir la porte qui vous bloque le passage. Le Calice des Âmes récolté sera à offrir à un des guerriers du Hall des Héros, le niveau intermédiaire qu'on pourrait qualifier de centre commercial d'arme (c'est pas moi qui le dit, c'est les gargouilles facétieuses du jeu) dans le but de vous voir octroyer une nouvelle arme ou un bonus quelconque.
La variété impressionnante de l'arsenal et de pouvoirs magiques dont dispose Danny est un prétexte pour nous en mettre plein la vue. En effet, l'animation du personnage se fait aussi variée que son armement et on peut assister à un Daniel énergique qui file de gros coups de massue sur la tête de ses ennemis, qui se protège derrière un bouclier, qui balance des éclairs à tout va ou bien encore qui fait la toupie avec son épée. Là où Link dans The Legend of Zelda pivotait sur ses jambes, Daniel, squelette de son état ne fait tourbillonner que la partie haute de son corps, ses guibolles restant immobiles. Un petit détail d'animation qui pourtant fait tout le charme comique du personnage. L'attitude burlesque du protagoniste a été pensé dans les détails pour amuser le joueur. Il n'y a qu'à voir la façon dont il s'empare d'un de ses bras pour frapper ses ennemis lorsqu'il ne dispose plus de couteaux de jet ou de carreaux à arbalète, tel un blessé de guerre qui s'en irait au combat armé de sa pauvre béquille en bois. Ou encore quand il bougonne dans ses dents de squelette pour s'adresser à quelqu'un, comme Mister Bean, une des stars de l'humour à l'anglaise dont le jeu s'inspire probablement !
Mais alors, quel défaut aurait ce MediEvil, on le croirait parfait ? Outre le vaste arsenal et les ruades chargées dont est capable Fortesque, il doit aussi se prêter aux épreuves de plate-forme. Et c'est là qu'on touche un point sensible du soft de Sony Cambridge. La difficulté est progressive et assez bien étudiée, mais les phases de plate-forme s'avèrent délicates. Aujourd'hui, comme il y a vingt ans, le principal problème de la maniabilité de MediEvil réside dans sa caméra capricieuse et indocile. Tare génétique de bon nombre de jeu en 3D de l'époque, ici, il devient parfois compliqué de sautiller sur un parcours de plate-formes étroites quand la caméra décide au dernier moment de pivoter et de se coincer derrière le modèle 3D d'un élément du décors et obstrue au trois quart la vue du joueur. Si il est affaire d'une simple prise en main qui arrive avec le temps, il est parfois regrettable de constater que sieur Fortesque glisse, cour et saute quelques centimètres à côté ce qui fait perdre instantanément une précieuse fiole de vie.
L'un des premiers niveaux du jeu où la principale épreuve consiste à gravir une haute colline de laquelle dévale de gros rochers qu'il faut esquiver est symptomatique d'une maniabilité parfois récalcitrante. Si on fait l'effort de mémoriser le dévalement des rochers qui s'effectue dans un certain ordre, reste qu'il faut manipuler habilement le joystick (l'utilisation du joystick a d'ailleurs été vantée pour la campagne de promotion de MediEvil, ce fut un des tous premiers jeux sortis des studios de Sony supportant cette feature. Les manettes Playstation n'ayant qu'une croix directionnelle entre 1994 et 1997) pour les esquiver et se faufiler entre eux. Les petits renfoncements dans les parois de la colline nous servant à nous mettre à l'abri étant espacés, il est donc indispensable de zigzaguer et de prier pour ne pas trop se prendre de la rocaille dans les gencives. Heureusement, ces passages un poil pénibles ne sont jamais très longs, le jeu est bien rythmé et n'harasse jamais le joueur avec des phases de plate-forme délicates trop intensives. D'autres passages ardus, comme celui où on doit s'aventurer à travers les pales et les hachoirs géants d'une série de machine d'une exploitation agricole hantée sont aussi à noter tant le faux pas est couteux en barre de vie.
Et comme pour définitivement témoigner fièrement de son inspiration Burtonesque, l'aspect musical du jeu n'a pas été fait au hasard. Pas de débat possible, la bande-son est parfaitement adaptée au délire de MediEvil. Chris Sorrell avouera plus tard avoir voulu faire appel à Danny Elfman (Beetljuice, le Batman de 1989, Darkman, Edward aux mains d'argent, Mars Attack !, Sleepy Hollow, Men in Black...), le compositeur attitré des films de Burton pour travailler sur son jeu. Pour des raisons qui nous reste encore aujourd'hui inconnues, ce vœux n'a pas abouti mais la ligne directrice très précise ainsi fixée, le duo de compositeurs Bob & Barn (Paul Arnold et Andrew Barnabas) ont réalisé des merveilles. Soulignant avec caractère le très particulier mélange entre épouvante et comédie, la musique contribue à créer cette ambiance unique. Le style orchestral riche est suffisamment travaillé pour faire illusion malgré les instruments synthétiques. Les harmonies sont colorées, les motifs mémorables, il est clair que la bande-son de MediEvil a toute la féerie d'un dessin animé d'Halloween ou de Noël.
Délicieusement décalé et sinistre, MediEvil place une fois encore en avant son ambiance remarquable mais n'oublie pas pour autant d'être un jeu, un vrai, avec un gameplay. Et c'est ce qui compte.
MediEvil est ce que j'appelle un pur produit de divertissement. Ce genre de jeu qui nous fiche la banane dés qu'on débute l'aventure. Vous savez, comme ces films rigolos et attachants qu'on revisionne en période de Noël en se remémorant avec nostalgie nos tendres années. Maman j'ai raté l'avion, Retour vers le Futur, Gremlins, Les Goonies, La Famille Adams, les dessins animés Asterix... ce genre de jeu plein d'humour qui ne se prend pas la tête. Ce genre de jeu que les développeurs savaient encore faire dans les années 90 avant de viser le sacro-saint photoréalisme moderne et s'abreuver de ultra HD à tout va. Ce genre de jeu que les éditeurs osaient encore nous proposer sans se demander si cela ne donnerait pas une image trop enfantine à leur marque.
MediEvil est donc avant tout un jeu fun, amusant. La synthèse tout ce qui a de plus basique de ce que devrait être un bon jeu vidéo : ludique. Ce n'est rien de moins qu'une œuvre qui a marqué très positivement ce beau loisir qu'est le jeu vidéo et qui a jalonné notre jeunesse de sa présence rassurante. Un peu comme la mamie généreuse qui nous faisait tout le temps des tartes au sucre quand on allait lui rendre visite. Et rien que pour ça, il mérite tout notre respect.
On comprend mieux, désormais, pourquoi les fans font du bruit depuis tant d'année pour voir le retour de sieur Daniel Fortesque sur console moderne.
anakaris Quel joli cadeau. On pourra me dire ce que l'on veux, m'imposer des avis contraires (lol) , Medievil est et restera a jamais mon jeu favoris, celui qui me rappel aux bons souvenirs d'une enfance passée a découvrir toutes sortes de jeux. En conséquence, il m'a toujours paru impossible de lui réserver un article en retranscrivant au mieux mon amour pour le sieur Fortesque. La c'est chose faite et ça dépasse toutes mes attentes, tout est dit et de fort belle manière qui plus est.
Merci pour ce joli cadeau et respect a toi anakaris, Daniel méritait d’être traité avec soin et c'est le cas.
Quel jeu ! L'ambiance était géniale, les cinématiques hyper classes, Sir Fortesque charismatique... Par contre je me souviens effectivement qu'il était vraiment dur par moment.
battossai on lui reprochait l'ajout de certaine feature de gameplay très inutiles (moi le premier, j'avoue) comme ce mode multi joueur hors de propos.
Mis à part ça, il est vrai que niveau gameplay il était très basique pour un jeu d'action-aventure de 2005 (les Jak & Daxter et autres Zelda étaient passé par là quoi...). Le délire répétitif de "trouver la clé-taper les ennemis-avancer-trouver la clé-taper les ennemis-avancer" pendant 6 heures, ça le fait moyen quoi. Depuis le temps, la recette de ce genre de jeu avait évoluée et étaient devenue un peu plus complexe.
En bref, aussi joli soit-il (très même, la PSP montrait déjà qu'elle en avait dans le ventre), ce remake reste... ben un vulgaire remake justement, un remake plat, bête et méchant. Il ne cherche pas à améliorer le gameplay, à ajouter des subtilités, a être un peu plus généreux en contenu que le jeu d'origine (pire, certains niveaux ont carrément sautés et d'autres niveaux ont été fusionnés pour n'en former plus qu'un !).
MediEvil ce n'est pas le game design révolutionnaire d'un GTA, ce n'est pas l'ambition pharaonique d'un Ocarina of Time, ce n'est pas le scénario tordu et alambiqué de Metal Gear Solid, ce n'est pas la cascade incroyable de scènes cinématiques magnifiques de Final Fantasy VIII... ok, ok !
Mais c'est un jeu terriblement attachant qui fait juste super plaisir. Suffit d'aimer le jeu vidéo, le vrai, et savoir apprécier les petits plaisirs d'une bonne partie devant sa console. Sans se soucier de la gue-guerre des pro-machin et des pro-bidule, sans se soucier du qu'en dira-t-on, sans se soucier que le jeu ne soit pas en 4K natif, sans se soucier que la fin soit proposée en DLC, sans se soucier que le réalisateur se nomme Hajime "diable" Tabata alias le tueur de Final Fantasy
Merci pour le test Anakaris, tu sais à quel point j'apprécie ce perssonage. Bravo d'avoir cité les films de Burton. =D Ils ont pensé à la licence sur PS2 et PS3 espérons avec le succès de Ratchet et peut-être celui de Crash N.Sane qu'ils mettront le projet sérieusement en route.
Petite anecdote pour ceux qui ont suivi notre projet. Sachez que le doubleur de Sir Daniel Fortesque dans Playstation All Star Battle, n'est autre que Stéphane Cornicard, qui "double" le seigneur Wratharos dans Vairon's Wrath. (il est la voix française de Liquid Snake, mais participe aussi à un nombre énorme de doublages anglais) =D
squall294 ta vu, comme promis j'ai parlé de la ICE Team
Comme je disais, récemment on nous a annoncé que Ratchet & Clank avait eu plus de succès que prévu, alors que le jeu a rien coûté et à mobilisé une petite équipe. Alors si ça, ça motive pas Sony a relancer sérieusement Sly et MediEvil je pige pu rien
Anakaris, oui espérons que cela continue vraiment dans ce sens. La console pourrait gagner une identité terriblement forte en continuant sur cette voie ! J'ai par contre un peu peur que si Knack 2 se plante ça les refroidisse un peu. ^.^'
anakaris Bon sans plus. Disons que le tout m'a paru bien plus typé "Disney" que l'original avec l'humour simplet qui va avec, la ou l'original jouait sur la double sens voir l'ironie. Coté gameplay j'avoue que pour de la PSP ça claquait parcontre, mais de façon globale j'étais et je reste trop aveuglé par la venue d'un troisième épisode pour être objectif a son sujet.
sorow je crois qu'il faut éviter d'être trop dur avec ce Ressurection.
Pour un jeu de lancement de nouvelle console, une portable qui plus est, je le trouvais honnête. Bon, il est simple, timide, il manque d'envergure et de couille certainement, une touche de pur génie aussi mais ça reste un jeu sympa. Ça se voit en plus qu'il a été fait par une équipe bis.
Le soucis à mon avis c'est que la série se termine sur cet opus qui en soit était sympa. Mais avec le recul, et la frustration de pas avoir un vrai gros MediEvil 3 sur PS2 ou PS3, ça a cristallisé notre rancœur sur ce Ressurection. Il a donc prit un peu à lui seul dans la face toute la frustration interminable de pas voir la suite de la série
anakaris C'est clair qu'il a subi un délit de sale gueule on va dire. Le problème c'est que le jeu aurait été tout aussi sympa en mettant de coté l'idée du remake, d'une parceque le premier était encore assez récent quand il est sorti, mais surtout parceque l'intégralité des petites mécaniques de gameplay ajoutée dans le 2 ont purement et simplement disparues en route. Je sais pas, je me dis que la faute est partagée entre des joueurs trop exigeants et des développeurs un peu flemmards pour le coup.
sorow c'est vrai, c'est comme je disais à Battossai, c'est un remake bête et méchant qui n'essaye pas de donner une petite plus value au jeu d'origine (mis à part des graphismes digne de 2005 évidemment, mais bon, c'est un remake, c'est son rôle, on va pas le féliciter non plus).
Pas de feature de gameplay supplémentaires, pas de niveaux bonus, pas de petits contenus additionnels, pire encore certain niveaux ont été supprimés...
Ça dépend vraiment de comment on se place par rapport à ce jeu en somme.
Soit il mérite des claques, soit il reste un jeu juste sympa mais sans plus.
Mais je serais du coup curieux de savoir ce qui a fait capoter les tentative de retour successif de la série sur PS2 et PS3, parce que annulé tant de fois un projet sur autant d'année d'affilé comme ce fut le cas pour cet éventuel troisième MediEvil, c'est assez rare dans l'industrie ! Il y a dut vraiment avoir une avalanche de problème pour que les projets foirent autant.
Une excellente review (c'est récurrent sur ce groupe) pour un jeu qui gardera toujours une place forte dans mon coeur de nostalgique entre le héros atypique (usurpateur en quête de rédemption), son univers "Burtonesque" (si j'ose dire), un game design spécial où on a un aspect plate-former linéaire avec succession de niveaux accessible depuis une World map et de jeu d'aventure/action avec un soupçon d'exploration, en plus de l'humour british.
anakaris La véritable raison je ne la connais pas, mais avec le temps je pense que Cambridge a surtout été victime d'échecs commerciaux successifs, C-12, Primal, Ghosthunter mais surtout 24, seule réelle daube du lot. Avec tout ça difficile d'avoir la confiance des patrons, c'est même un miracle que le studio soit toujours debout même si affilié a Guerilla maintenant.
sorow C-12 faut pas être trop dur avec lui, j'ai un peu de compassion pour ce pauvre jeu
Développé un peu à la va-vite par une équipe bis (la plupart des gens du studio étaient surtout sur MediEvil 2 et même le directeur du studio, Chris Sorrell était sur Primal (il n'a participé ni à MediEvil 2 ni à Ressurection), sorti en fin de vie d'une machine déjà bien dépassée (la PS2 était déjà là depuis un an ! )... je crois que C-12 a été fait pour permettre à Sony Cambridge de changer un peu de l'univers medieval-fantasy-Burtonesque dont ils avaient l'habitude depuis 1995. Un peu comme Insomniac qui voulait changer d'air avec Resistance après avoir passé dix ans à faire des jeux style Spyro et Ratchet & Clank.
Pour 24 c'est quand même ingrat sachant que c'est Sony en tant qu'éditeur qui a vachement poussé aux cul le studio pour qu'il en fasse un jeu alors que très honnêtement, les gamer en avaient rien à foutre. C'est p'tet une bonne série TV, mais ça s'arrête là, ça n'a rien à foutre sur nos consoles de jeux vidéo...
Quand je vois l’étonnement bon Killzone Mercenary sur VITA (j'ai toujours dis que si Guerrilla Games ne voulaient plus s'occuper de Killzone tout en acceptant que la série continue sans eux, ce devrait être Cambridge qui devait la reprendre), je me dis que l'espoir d'un renouveau est permis.
anakaris Ah mais j'ai adoré C-12 aussi, bien nanar mais aucunement déplaisant avec un feeling old school bien présent. Enfait, hormis 24, j'ai vraiment trouvé toutes leurs productions excellentes avec toujours cette petite touche de je ne sais quoi propre a chacun. Pas besoin de s'attarder trop sur Primal, faut y avoir jouer pour savoir que c'est un indispensable. Parcontre GhostHunter est trop méconnu alors qu'il a le mérite d'aller au bout de son concept le bougre.
sorow jamais joué à Ghosthunter j'avoue, mais je te crois volontiers.
Cambridge possède un petit vivier de licence qui méritent si pas leur retour définitif, que Sony tente au minimum de leur donner une seconde petite chance. Mis à part MediEvil à qui on pense aussitôt, bien sûr Primal qui est un indispensable absolu de la PS2.
Mais je surprendrais plus d'une personne en disant que je veux pas du retour de Syphon Filter (par exemple) mais bel et bien de C-12 dans le même genre.
Les jeux de Cambridge sont presque tous très inspirés de films, MediEvil = Tim Burton, C-12 = Terminator (et plus ou moins Alien, Cyborg...), Primal = un gros mélange bordélique des films fantastiques des années 80 et 90, Ghosthunter = Ghostbusters évidemment... c'est pour cela qu'un C-12 cinématographique avec des graphismes de 2017 ferait un bon TPS bien costaud si le projet est suffisamment pris au sérieux je pense.
Domain Name: MEDIEVIL.COM
Registrar: ASCIO TECHNOLOGIES, INC. DANMARK - FILIAL AF ASCIO TECHNOLOGIES, INC. USA Updated Date: 08-aug-2016
Creation Date: 04-sep-1999
Expiration Date: 04-sep-2017
Croisons les doigts les amis, nous retrouverons peut-être bientôt notre squelette préféré !
grand jeu.
ambiance fantastique, musique elfmanesques superbes, etc...0 un des meilleurs jeux de la console en ce qui me concerne
J avis bien aimé leur autre production, primal, qui est sorti en 2003 (superbes graphismes et musiques)
Il y a plein de jeu Occidentale auquel je n'ai jamais adhérer , comme ce Medievil , mais bien d'autres comme Crash Bandicoot, Pandemonium, Tomb Raider etc, etc et même plus ancien avec des jeux comme Mr Nutz sur super Nintendo , des jeux que je trouve médiocre soit dans leurs contenus, soit dans leurs jouabilité ou voir leurs D.A, bien sur ce n'est que mon avis , Je trouve que les japonais faisaient tellement mieux a la même époque, Mais bon tous le monde n'avais pas accès a l'import qui était assez onéreux et j'ai une Hypothèse de la hype encore maintenant sur ces Jeux que beaucoup de gens encense , peut être, est ce parce que les gens qui aiment ces jeux étaient encore pré ou adolescent a cette époque et on forcement pas le même avis quand on a 25 ans comme moi a la sortie de ces jeux et un souvenir (voir un avis) d'enfance n'est pas le même que celui d'un adulte, enfin bref merci tout de même pour le test
Merci de votre passage, de vos réactions pour faire vivre les articles de Retro Gamekyo ! Joyeux Noël (ou peu importe ce que vous fêtez en cette période de l'année) et portez vous bien !
JOYEUX NOËL SUR RETRO GAMEKYO !
Joli article en tout cas !
Merci pour ce joli cadeau et respect a toi anakaris, Daniel méritait d’être traité avec soin et c'est le cas.
Voilà une licence qui mérite d'être ressuscitée avec les moyens d'aujourd'hui.
Très bon test le bonobo
Sinon il est comment cet opus PSP alors?
C'est quoi les reproches qu'on lui fait?
Sinon j'ai pris un sérieux coup de vieux en voyant la date de sortie Européenne du soft, comment le temps passe vite bordel !
Mis à part ça, il est vrai que niveau gameplay il était très basique pour un jeu d'action-aventure de 2005 (les Jak & Daxter et autres Zelda étaient passé par là quoi...). Le délire répétitif de "trouver la clé-taper les ennemis-avancer-trouver la clé-taper les ennemis-avancer" pendant 6 heures, ça le fait moyen quoi. Depuis le temps, la recette de ce genre de jeu avait évoluée et étaient devenue un peu plus complexe.
En bref, aussi joli soit-il (très même, la PSP montrait déjà qu'elle en avait dans le ventre), ce remake reste... ben un vulgaire remake justement, un remake plat, bête et méchant. Il ne cherche pas à améliorer le gameplay, à ajouter des subtilités, a être un peu plus généreux en contenu que le jeu d'origine (pire, certains niveaux ont carrément sautés et d'autres niveaux ont été fusionnés pour n'en former plus qu'un !).
MediEvil ce n'est pas le game design révolutionnaire d'un GTA, ce n'est pas l'ambition pharaonique d'un Ocarina of Time, ce n'est pas le scénario tordu et alambiqué de Metal Gear Solid, ce n'est pas la cascade incroyable de scènes cinématiques magnifiques de Final Fantasy VIII... ok, ok !
Mais c'est un jeu terriblement attachant qui fait juste super plaisir. Suffit d'aimer le jeu vidéo, le vrai, et savoir apprécier les petits plaisirs d'une bonne partie devant sa console. Sans se soucier de la gue-guerre des pro-machin et des pro-bidule, sans se soucier du qu'en dira-t-on, sans se soucier que le jeu ne soit pas en 4K natif, sans se soucier que la fin soit proposée en DLC, sans se soucier que le réalisateur se nomme Hajime "diable" Tabata alias le tueur de Final Fantasy
Petite anecdote pour ceux qui ont suivi notre projet. Sachez que le doubleur de Sir Daniel Fortesque dans Playstation All Star Battle, n'est autre que Stéphane Cornicard, qui "double" le seigneur Wratharos dans Vairon's Wrath. (il est la voix française de Liquid Snake, mais participe aussi à un nombre énorme de doublages anglais) =D
Comme je disais, récemment on nous a annoncé que Ratchet & Clank avait eu plus de succès que prévu, alors que le jeu a rien coûté et à mobilisé une petite équipe. Alors si ça, ça motive pas Sony a relancer sérieusement Sly et MediEvil je pige pu rien
ICE Team *_*
Pour un jeu de lancement de nouvelle console, une portable qui plus est, je le trouvais honnête. Bon, il est simple, timide, il manque d'envergure et de couille certainement, une touche de pur génie aussi mais ça reste un jeu sympa. Ça se voit en plus qu'il a été fait par une équipe bis.
Le soucis à mon avis c'est que la série se termine sur cet opus qui en soit était sympa. Mais avec le recul, et la frustration de pas avoir un vrai gros MediEvil 3 sur PS2 ou PS3, ça a cristallisé notre rancœur sur ce Ressurection. Il a donc prit un peu à lui seul dans la face toute la frustration interminable de pas voir la suite de la série
Pas de feature de gameplay supplémentaires, pas de niveaux bonus, pas de petits contenus additionnels, pire encore certain niveaux ont été supprimés...
Ça dépend vraiment de comment on se place par rapport à ce jeu en somme.
Soit il mérite des claques, soit il reste un jeu juste sympa mais sans plus.
Mais je serais du coup curieux de savoir ce qui a fait capoter les tentative de retour successif de la série sur PS2 et PS3, parce que annulé tant de fois un projet sur autant d'année d'affilé comme ce fut le cas pour cet éventuel troisième MediEvil, c'est assez rare dans l'industrie ! Il y a dut vraiment avoir une avalanche de problème pour que les projets foirent autant.
Développé un peu à la va-vite par une équipe bis (la plupart des gens du studio étaient surtout sur MediEvil 2 et même le directeur du studio, Chris Sorrell était sur Primal (il n'a participé ni à MediEvil 2 ni à Ressurection), sorti en fin de vie d'une machine déjà bien dépassée (la PS2 était déjà là depuis un an ! )... je crois que C-12 a été fait pour permettre à Sony Cambridge de changer un peu de l'univers medieval-fantasy-Burtonesque dont ils avaient l'habitude depuis 1995. Un peu comme Insomniac qui voulait changer d'air avec Resistance après avoir passé dix ans à faire des jeux style Spyro et Ratchet & Clank.
Pour 24 c'est quand même ingrat sachant que c'est Sony en tant qu'éditeur qui a vachement poussé aux cul le studio pour qu'il en fasse un jeu alors que très honnêtement, les gamer en avaient rien à foutre. C'est p'tet une bonne série TV, mais ça s'arrête là, ça n'a rien à foutre sur nos consoles de jeux vidéo...
Quand je vois l’étonnement bon Killzone Mercenary sur VITA (j'ai toujours dis que si Guerrilla Games ne voulaient plus s'occuper de Killzone tout en acceptant que la série continue sans eux, ce devrait être Cambridge qui devait la reprendre), je me dis que l'espoir d'un renouveau est permis.
Cambridge possède un petit vivier de licence qui méritent si pas leur retour définitif, que Sony tente au minimum de leur donner une seconde petite chance. Mis à part MediEvil à qui on pense aussitôt, bien sûr Primal qui est un indispensable absolu de la PS2.
Mais je surprendrais plus d'une personne en disant que je veux pas du retour de Syphon Filter (par exemple) mais bel et bien de C-12 dans le même genre.
Les jeux de Cambridge sont presque tous très inspirés de films, MediEvil = Tim Burton, C-12 = Terminator (et plus ou moins Alien, Cyborg...), Primal = un gros mélange bordélique des films fantastiques des années 80 et 90, Ghosthunter = Ghostbusters évidemment... c'est pour cela qu'un C-12 cinématographique avec des graphismes de 2017 ferait un bon TPS bien costaud si le projet est suffisamment pris au sérieux je pense.
Non je déconne, passe un joyeux Noël.
Messieurs-Dames de chez SONY bordel on veut une suite ou un remake des aventures de Daniel pour les 20 ans ( en 2018 ) !
Sinon les dernières nouvelles de Medievil c'est un renouvellement de la marque le 08 août 2016, et quand tu cliques sur le lien du site ça te dirige vers le site Playstation : https://www.virustotal.com/en/domain/www.medievil.com/information/
Domain Name: MEDIEVIL.COM
Registrar: ASCIO TECHNOLOGIES, INC. DANMARK - FILIAL AF ASCIO TECHNOLOGIES, INC. USA
Updated Date: 08-aug-2016
Creation Date: 04-sep-1999
Expiration Date: 04-sep-2017
Croisons les doigts les amis, nous retrouverons peut-être bientôt notre squelette préféré !
ambiance fantastique, musique elfmanesques superbes, etc...0 un des meilleurs jeux de la console en ce qui me concerne
J avis bien aimé leur autre production, primal, qui est sorti en 2003 (superbes graphismes et musiques)
La version PSP été vraiment bonne, j'ai vraiment kiffé, par contre j'ai un peu plus de mal à rejouer au second opus par contre.
Joyeux Noël a toi mon pote
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Merci de votre passage, de vos réactions pour faire vivre les articles de Retro Gamekyo ! Joyeux Noël (ou peu importe ce que vous fêtez en cette période de l'année) et portez vous bien !
Merci a toi aussi bonne fêtes
Bonnes fêtes et chapeau pour l'article!