Parfois, j'avoue, la violence fait son effet, et il est des fois ou le-dit effet est jouissif. Une phrase tordu me direz-vous ? pas tout a fait, car Shutter island c'est tout ca a la fois : une cinglante giffle, qui fait du bien.
Une ile etrange, centre nervraligue d'une histoire pour la moins troublante, sur laquelle deux enqueteurs trimbalent leur doute. Une femme a mysterieusement disparu, mais pourquoi ?
Ce film a bien sur de nombreux paralleles avec bien des long-metrages connu (dont je ne citerai pas les noms, enfin de ne pas gacher l'intrigue), mais reste une experience deroutante, tant sur le point psychologique que emotionnel.
Les acteurs sont tous, sans exception, parfaits, de Leonardo (oscar es-tu la ? prestation enorme, pour ne pas dire parfaite, touchante, emouvante et je tais bien des eloges) à Elias Koteas (un role de 8secondes, mais putain j'adore cet acteur).
Martin a la realisation nous livre là un travaille sans trop plein de mauvais gout ou clichés vexants ; rien que du bon, pour du bon avec du bon.
Suffoquant comme il faut. Stressante comme il se doit.
L'intrigue ? branchez vos cervelles en HDMI, car là, c'est pertinent de haute definition. J'avoue sans une certaine honte que j'etais absolument sur de ne pas comprendre ce film : alors qu'en réalité je ressort de la salle avec un leger rictus de complaisance, il me semble avoir tout compris(ou presque j'ai encore 2 ou 3 questions a poser a ceux qui le veulent SVP
moi pas pouvoir dormir sinon).
Ma note : 9/10