Voici le trailer de The Road, de John Hillcoat avec Viggo Mortensen et Charlize Theron qui met en scène un homme et son fils qui parcourent les routes des États-Unis dans un monde ravagé et dépeuplé. Chaque jour constitue une lutte acharnée pour survivre...
Que dire à part que sa s'annonce franchement sympa !

Nos deux monstres sacré du cinéma sont réunis pour la première fois dans un même film sous la patte de Paul W.S. Anderson.
Une mystérieuse onde de chaleur, émanant du coeur de la banquise, se propage à travers l'Antarctique. Pour étudier ce phénomène, Charles Bishop Weyland finance une expédition scientifique pilotée par Alexa Woods.
L'équipe découvre une pyramide renfermant des vestiges de civilisations aztèque, égyptienne et cambodgienne. Constituées d'un labyrinthe de "chambres", les issues se referment brutalement sur plusieurs membres de l'expédition.
Des Predators retiennent captive une reine Alien dont ils livrent les descendants aux jeunes Predators lors de rituels.
On se demande comment ils ont pu faire un script pareil ? Le scénario est bidon et totalement fantaisiste. Premier carton rouge pour Alien Vs Prédator et ce sera pas le seul. Visuellement le film est bien foutu, de ce coté là pas de soucis. Mais le problème est que nos deux monstres préféré du cinéma d'horreur ( je le précise ), se retrouvent dans le rouleau compresseur Hollywoodien, surtout quand on tombe avec ces tacherons de la Fox. Ce qui veut dire que c'est censure et effets spéciaux gogo. Pas une goute de sang dans Alien Vs Prédator ! Une honte quand on pense aux origine des Aliens et des Prédators. De plus nos monstres passe leur temps pendant tout le film a ce bastonnés comme a la cour de récréation pendant que les humains se la joue rebelle. On se demande comment on pouvez faire pire ? Et bien si, ils ont fait pire !!! Voilà qu'on nous fait le coup de l'alliance Prédators/Humains. On voit notre belle métisse joué par Sanaa Lathan prendre la tête d'un Alien comme bouclier et la queue comme arme accompagnant notre amis Prédator, le tout finissant dans un combat grotesque avec maman Alien. Pas utile que je vous spoil la fin mais sachez que c'est encore plus débile.
Ok le film a pas que des défauts, on peut noté que les Aliens et les Prédators ont une certaines classe et que les scènes d'action bien que ridicule sont bien foutu. N'empeche que la Fox et Paul W.S. Anderson nous ont fait un sale coup avec ce Alien Vs Prédator.

Ridicule ! Voilà comme je nommerais ce Alien Vs Prédator. Censuré a mort et doté de scènes de combats à se tordre de rire. Alien Vs Prédator est une insulte à nos deux monstres favoris du cinéma d'horreur. Seul la réalisation et le design des deux monstres s'en tire bien .

3/10

Après le bouleversant Million dollar baby, Clint Eastwood revient de nouveau devant la caméra avec Gran Torino.

Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le vœu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables, à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains " qui croient faire la loi ", de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino... Walt tient comme à la prunelle de ses yeux à cette voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la chaîne.
Lorsque le jeune et timide Thao tente de la lui voler sous la pression d'un gang, Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. Sue, la soeur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Surmontant ses réticences, ce dernier confie au garçon des "travaux d'intérêt général" au profit du voisinage. C'est le début d'une amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.
Grâce à Thao et sa gentille famille, Walt va découvrir le vrai visage de ses voisins et comprendre ce qui le lie à ces exilés, contraints de fuir la violence... comme lui, qui croyait fermer la porte sur ses souvenirs aussi aisément qu'il enfermait au garage sa précieuse Gran Torino.
Derrière ce scénario plutôt simple ce cache en fait une mine d'or, Clint Eastwood a le pouvoir a travers une histoire simple d'en faire un récit bouleversant et il le prouve encore une fois avec Grand Torino.
Clint Eastwood a travers son personnage nous montre bien l'Amérique il y a quelques années ou le racisme régné. Mais on voit bien que derrière ce dur vétéran de la guerre du Corée qui est devenu avec cette évènement marquant de sa vie raciste ce cache un homme au grand cœur. Gran Torino enchaine les rires et les pleures sans jamais que l'on s'ennuie malgré l'action peu présente. On pourra juste reproché à ce Gran Torino que les acteurs secondaire ne marqueront pas vraiment nos mémoires. La fin du film est bouleversante et nous sortons du cinéma avec les larmes aux yeux. Juste magnifique !!

Mêlant les rires et les pleures, Gran Torino est une totale réussite. Clint Eastwood nous montre encore une fois qu'il est le maitre du cinéma que ce soit a la réalisation ou en tant qu'acteur. Un chef d'œuvre !!

9,5/10

Après un La Colline a des Yeux version Wes Craven en 1977 vraiment mauvais, le français Alexandre Aja décide en 2006 de faire un remake de ce petit nanar. Et on avait de quoi craindre le résultat vu la gueule de l'originale.
Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.
Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille.
Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...
Et dès les premières minutes Alexandre Aja annonce la couleur avec un début bien gore. Et il faut dire que c'est pas grand chose comparé au reste du film. Alexandre Aja arrive a installé une ambiance pesante et poisseuse qui se fait rare dans les films d'horreurs de nos jours. On voit cette pauvre famille ce faire attaqué par des humains mutants pratiquant le cannibalisme. On a très vite pitié de cette famille qui n'a rien demandé a personne
Au fil du film les scènes gore ce multiplies, ainsi que le coté brutale du titre qui ne fait pas pattire le scénario qui tient bien en halaine. La mise en scène est impeccable et les scènes sont filmé avec brillot. Les musiques du film type années 70 sont vraiment excellente. Les acteurs jouent bien le jeu et sa ne tombe jamais dans le ridicule.
Le tout devient très vite un jeu de chat et de la souris ce qui fait que le film retrouve les chemins balisés du genre mais l'ambiance poisseuse reste intacte. On pourra regrété juste le coté un peu trop bourrin ainsi que le coté héroïque du film mais sa serait vraiment faire la fine bouche.

Violent et dérangeant, La Colline a des Yeux version Alexandre Aja est une pure réussite. Rare de nos jours sont les films d'horreurs qui arrive a nous mettre une ambiance aussi poisseuse. La Colline a des Yeux ce hisse a coté du Halloween de Rob Zombie.

8/10