Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l'annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte - un fait qui ne s'est pas produit depuis une vingtaine d'années - et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre. (allociné)
Ma critique : Bon v'la il faut être honnête et ne pas se mentir, le scenario parait plus que bateau pour ne pas dire "vu et big-revu"(quoi que il est question aussi ici de ségrégation, racisme, xénophobie : c'est pas rien). Car rien dans le fond rien ne laisse présager une petite perle, en effet "le fils de l'homme" en est une. Reste avoir sur quels points...
La réalisation !!! Ce film m'a soufflé, tant sur l'ingéniosité que sur la technique. Une prouesse, que dis-je ?? des prouesses !!!
Bon nombre de scènes crachent a la gueule "numérique" de ces grands réalisateurs Hollywoodiens fans absolu du pixel. "Le fils de l'homme" fait preuve du intelligence monstre sur des séquences tournées en un plan (l'ordi doit y être pour quelque chose mais pas a outrance comme certainS) et laisse bouche bée d'admiration ... A tel point que l'on souhaite se refaire ces quelques passages pour comprendre et encore se délecter ...
Je ne cite que la scène de la voiture (12minutes tout de même) qui rit au nez de celle très connu de "la guerre des mondes" ou la camera de Spielberg entre et sort du véhicule... car ici pas d'effet spéciaux mais beaucoup de cervelle !! J'aime la cellule grise dans une réalisation plutôt que l'effet numérique a tout va (je pense au premier trailer de "alice" de Tim burton ou même les yeux des acteurs sont retouchés : merci qui ? merci David Fincher d'avoir ouvert la voie avec "Benjamin Button")
Bref "le fils de l'homme" mérite d'être vu pour le travail plus que remarquable de Emmanuel Lubezki (chef op) et surtout celui de Alfonso Cuaron (réal.)