Death Stranding...

C'est un jeu qui m'a fait culpabiliser.

Pourquoi passer autant de temps a déambuler dans un jeu, alors que j'ai la nature devant ma porte

Exceptionnel... Au cas où, quand j'vois des gens m'parler de construire des routes etc... pour ramener des trucs, bah Astroneer faisait déjà ça un moment avant pour nous demander de ramener des trucs d'un point A à un point B, c'était parfois pas évident non plus, on pouvait créer un camion pour transporter certains objets, et d'autres demandent juste à pas tomber parce qu'on peut tout simplement pas les accrocher, et là ça se transforme presque en livraison façon les convois de l'extrême... Alors ouais, on peut pas faire pipi et le jeu est pas aussi beau, mais voilà, dans l'idée, le concept n'avait rien pour lui dans Death Stranding.

grievous32 Laisse moi troller un peu Cela dit j'ai kiffé le jeu (sincèrement) autant que je l'ai détesté, c'est comme une... Expérience. J'ai kiffé le scénario, mais parfois ramener les colis on dirait la pire corvée de la Terre

Non merci J ai une entorse à la cheville

plolely Rien que le fait que des jeux comme Death Stranding sortent prouve au contraire que le média évolue.

grundbeld je suis d'accord. Les jeux d'auteur sont pour moi très intéressants car ils font ce qu'ils ont envie et ne suivent pas forcément les standards du JV (les jeux de Ueda grand mais vide, sans PNJ, sans quêtes annexes).

Le jeu est pas parfait mais je salue la prise de risque et cette originalité apportée aux jeux du moment et de la gen (des mondes ouverts, de la couche RPG plus ou moins développés, de l'ARPG etc)

Au delà même du jeu mon expérience avec Death Stranding avait tout du périple, de la randonnée inattendue. Les premières heures étaient délicates, je me suis retrouvé plongé dans un quasi jeu-concept à l’interface particulièrement dense pour ne pas dire brouillonne, qui m’a souvent fait l’effet de me noyer dans une avalanche d’informations. Mais au fil des heures, et avec une insistance que je ne dois qu’au crédit que j’apporte à Kojima, j’ai appris à aimer l’insupportable : déambuler dans un monde ouvert avec des quêtes aussi passionnantes qu’une pantoufle à carreaux. J’ai jamais vraiment cerné le comment du pourquoi l’exercice m’a fasciné mais il m’est arrivé de poser la manette au milieu d’un chemin enneigé, rendu désespérément long par le poids de mes colis et la démarche gênée de mon Sam Porter, à me demander ce que je pouvais bien trouver de plaisant à ça. La magie a opéré, en tout cas celle du gameplay, parce que je reste à l’inverse sur une frustration marquée au fer rouge en ce qui concerne cette ébauche de scénario à la fois simplet et bêtement complexe, tout juste sauver par 20 dernières minutes d’une justesse soudaine.