« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
JVC 14/20
“On ne peut pas plaire à tout le monde” dit la maxime : Paper Beast se classe indéniablement dans cette catégorie. Cryptique et assez court, le titre d’Eric Chahi et de Pixel Reef est un titre personnel à prendre ou à laisser. Mais comme chaque oeuvre aussi clivante, il réserve aussi une belle aventure pour quiconque adhérera à son univers. Avec ses créatures de papier, ses dunes de sable et ses teintes pastel, le monde de Paper Beast est fascinant. Tout appel à la curiosité, et le joueur, tel un scientifique équipé d’un casque VR, se fera un plaisir de découvrir les subtilités du monde qui s’offre à lui. Malgré quelques soucis de précision et des énigmes parfois répétitives, le dépaysement est là. A vous de voir si vous souhaitez embarquer avec Eric Chahi ou non.
JeuxActu 14/20
Alors que nous sommes les premiers à militer pour des jeux qui ne se réduisent pas à de simples expériences VR, celle que nous propose Eric Chahi vaut pourtant le détour. Loin d’être une killer app, loin d'être parfait, Paper Beast offre en revanche un monde onirique à nul autre pareil, et laisse au joueur une liberté d’action et de déduction jusqu’à bouleverser ses repères. Au milieu d’une jungle numérique où la faune et la flore ont conservé leurs droits, au milieu d’énigmes – parfois mal fichues – qui donnent un semblant d’objectif, on finit par se faire sa propre interprétation personnelle d’une œuvre qui n’en est pas moins. Rien que pour ce vent de fraîcheur, on remercie Pixel Reef.