Coup de tonnerre : il y a un mois, le légendaire studio japonais tri-Ace, à l’origine des licences Star Ocean et Valkyrie Profile, est racheté par le spécialiste du mobile Nepro Japan. Aussitôt sur le web, on rédige des post-mortem catastrophés et nostalgiques sur cette ancienne gloire du RPG japonais, pleurant déjà des créateurs audacieux dont on nous assure que leur talent ne sera pas utilisé à bon escient sur des projets pour smartphones. Alors, clap de fin pour tri-Ace ? La réalité, elle, est un peu plus nuancée.
Qu’on le veuille ou non, après bientôt vingt années à barouder, le tri-Ace avait semble-t-il épuisé toutes les solutions à sa disposition pour financer son investissement. En deux décennies, il y eut les partenariats de prestige (Square, Sega, Konami), les contrats alimentaires, jusqu’à la prise de risque avec l’auto-édition du free-to-play Judas Code, aujourd'hui condamné. Certes, la société affichait quelques bénéfices (environ 300.000 euros pour l’année fiscale se terminant en mars 2014), mais avec sa structure taillée pour les développements importants et/ou multiples (le studio compterait plus d’une centaine de salariés), il ne restait finalement à tri-Ace que la cession ou le démantèlement. En la matière, on sait l’exercice imprévisible, ainsi que l’ont récemment démontrées les reprises des vieilles maisons Atlus (racheté par Sega sans trop de casse visible), et Hudson Soft. (rapidement dissout dans Konami).
Les trois as
De fait, l’acquisition par le spécialiste du mobile Nepro Japan apparaît comme la solution la plus durable. Car que nous dit ce rachat ? Dans le détail, les trois principaux actionnaires, Yoshiharu Gotanda (actuel président), Masaki Norimoto et Kenji Goshima qui détenaient 90% des actions ont revendu une part majoritaire à Nepro, permettant à ce dernier d’en faire une filiale. Environ 30% des actions restent néanmoins entre les mains des fondateurs, il ne s’agit pas d’une cession complète de l’entreprise. Si l’on ignore les termes exacts du contrat, on peut donc déjà exclure assez facilement une quelconque résignation dépitée du trio dirigeant.
Car au départ ils étaient trois fondateurs, les trois as qui donnent leur nom au studio : Gotanda (actuel président), Norimoto et Asanuma. Tous travaillaient à l’origine chez Wolfteam, propriété de Telenet. Cette année de 1994, le projet qui les occupe se nomme Tale Phantasia, co-financé par Namco, inspiré d'un roman écrit par Gotanda mais jamais publié. Comme souvent chez Telenet, rien ne se passe comme prévu. Usant de son pouvoir d’éditeur, Namco place un certain Eiji Kikuchi (futur directeur des principaux opus de la série) à la tête du développement, et renomme le jeu en Tales of Phantasia. Un imbroglio et quelques difficultés financières plus tard, en mars 1995, une cohorte d’employés quitte Wolfnet pour fonder tri-Ace.
A cette époque, Enix règne presque sans partage sur la scène du RPG japonais. Ainsi Gotanda et ses équipes se dirigent naturellement vers eux avec le premier prototype de leur tout jeune studio : un jeu de rôles inspiré par Star Trek avec des combats en temps réel. Pour Enix, c’est l’occasion rêvée de concurrencer Namco sur son propre terrain. Star Ocean voit donc le jour en 1996 sur une Super Famicom en fin de vie, mais parvient tout de même à s’écouler à 176.000 exemplaires. Le second épisode - paru deux ans plus tard sur PlayStation - et ses 700.000 ventes finiront de convaincre Enix de la viabilité de la franchise. Ils s’occuperaient dorénavant de l’édition et du financement des jeux tri-Ace, même après la fusion avec Squaresoft.
La fin d’une idylle
Pendant un peu plus d’une dizaine d’années, tri-Ace roule tranquillement sa bosse, densifiant au fur et à mesure sa vision systémique du JRPG à travers quelques titres marquants : Valkyrie Profile, Star Ocean 3, Radiata Stories. A l’exception d’Infinite Undiscovery, financé par Microsoft puis récupéré par Square Enix, tous leurs jeux sont bâtis en collaboration avec leur partenaire de toujours, allant jusqu’à répliquer la patte cinématique si caractéristique des Final Fantasy. Jusqu’au jour où les ennuis se font sentir chez l’éditeur.
Voyant arriver la révolution du jeu web et mobile qui monte en puissance au Japon en 2009, la compagnie engage une restructuration censée leur permettre de combler la demande créée par l’arrivée massive des smartphones venus remplacer les téléphones portables japonais. Dans le même temps, la boite cherche désespérément à renouer avec son public occidental. Résultat, le budget placé dans les jeux AAA est revu à la baisse, tandis que d’un côté la division mobile prend de l’ampleur et que de l’autre, le rachat d’Eidos est finalisé. Parmi les personnes déplacées dans l’opération, Yoshinori Yamagishi. Ce producteur a fait ses premières armes au sein d'Enix : après avoir chapeauté le premier Star Ocean, il deviendra progressivement la liaison permanente entre tri-Ace et l’éditeur. De 1996 à 2010, il s’occupe de la totalité du catalogue du développeur, jusqu’à Star Ocean 4. Puis, à la suite des remous internes et de sa nouvelle prise de fonction sur l'improbable TPS Mindjack, il annonce que The Last Hope sera le dernier de la série. Sans son acolyte de toujours et privé de sa plus fructueuse licence, tri-Ace se retrouve pour la première fois de son histoire sans filet de sécurité. Il tente alors le quitte ou double et propose le projet d’une vie à Sega : Resonance of Fate.
La suite du dossier ici:
http://www.gamekult.com/actu/derniere-manche-pour-tri-ace-A145877.html

comme beaucoup d'autre studio japonais car quand on voit star ocean 4
Ils se sont fait tué par leurs propres marché mobile à la con. Dommage
bahamutsupra SO4 etait excellent, je veux bien qu'on apprecie pas l'histoire ou les graph, mais au moins lui etait hyper complet (pleins de villes, de donjons/donjons secret, du gros boss, du boss optionnel, du colisée, du craft, combat ultra dynamique ect...)
iglooo Un coup des Yakuza ?
jinn RoF s'est surtout fait tué par sa date de sortie si tu lis l'article
Cependant l'histoire du jeu est bourré d'incohérence,les personnages sont ratés et ultra cliché (on sent vraiment que c'est un public d'otaku qui est clairement visée une gamine chat ,une femme avec des ailles d'anges,une gamine,les plan de caméra sur les fesses de reimi lors des battle results avec elle et j'en passe) mention spécial pour sarah qui frôle le ridicule.
Les seuls personnages qui rattrape tout ça c'est arumat et myuria et un peu le cyborg (dsl j'ai oublié son nom).
Quand tu vois les artwork style manga tu regrette amèrement qu'ils aient choisi d'opter pour la 3d parce que à cause de ça certain personnage ressemble à des poupée en porcelaine. Edge et Reimi ne font pas leurs âge et ressemble à des gamins et lymle qui a normalement 15ans ressemble à une gamines de 8ans.
Après c'est le seul star ocean que j'ai fait donc je juge uniquement ce que j'ai vu dans celui ci
C'est l'un des seuls j-rpg avec comme thème l'espace c'est pour cela que je l'ai acheté cependant on voit un fossé énorme entre celui-ci et mass effect 1 sortit 2 ans avant. C'est surement pour cela que je suis plus virulent et critique à son égard.
Vue notre specialiste des charts sur ce site... tu peu etre sure que ce genre d'article ne l'interesse pas du tout.
Après, si ça permet de faire rentrer de l'argent "facilement" pour envisager le developpement d'un jeu aussi bon que le 1er Valkyrie Profile...
Il est vrai qu'il manque vraiment d'article comme celui ci sur gamekyo. merci pour le partage guiguif
Euh... C'est expliqué ça, je sais plus si c'est les habitant de sa planète qui sont comme ça ou que le problème vient d'elle...
(on sent vraiment que c'est un public d'otaku qui est clairement visée une gamine chat ,une femme avec des ailles d'anges,une gamine,les plan de caméra sur les fesses de reimi lors des battle results avec elle et j'en passe)
Tout les Star Ocean ont des personnages de ce style, hein ? Le premier a deux femmes chattes et un mec avec des ailes d'anges... C'est juste que le 4 se passe en grosse partie sur la même planète que le 1 donc, c'est un soucis de cohérence... Bref, Star Ocean 2 avait un gamin avec des oreilles de chat (sur lequel on a fait plein de shota...), une gamine "geek" (pro de la mécanique et tout ça), des femmes avec d'énormes boobs et d'énormes décolletés (Celine, Opera...). Le 3 a... Ouais je crois que le 3 passe certainement le mieux au niveau du fan-service au final.
Bref, tout ça pour dire que le fan service et les design un peu "olé olé !" ben ça fait partie intégrante de Tri-Ace. Regarde Tales of Phantasia avec Klein qui est une biatch qui parle de bondage à un moment.
Tiens, visiblement, je suis pas le seul à avoir tilté là-dessus
j'ai confondu les noms.
bah du coup heu le dernier tri ace que j'ai aimé ça doit être le star ocean 3/
Par contre pour Lymle ok pour sa taille mais son comportement et sa manière de parler ressemble à celui d'une gamine de 8 ans quand même
Après c'est juste mon avis j'ai fait star ocean 4 y'a deux semaines y'a des choses que j'ai aimé comme avoir de vrai long DONJON dans un j-rpg enfin !!!
La parti graphique est vraiment réussit pour un jeu de cette époque idem pour le système de combat et l'exploration .
Cependant son gros point faible qui l'empêche d'être un excellent Rpg c'est ses personnages pas attachant du tout et son histoire qui tient sur un post it. Pour un rpg style space opéra tu t'attends à quelque chose d'envergure
surtout après mass effect alors que la non
Si t'aimes ça, je sais pas si tu l'as fait, mais y a Eternal Sonata qui propose des donjons très très longs. Y a aussi Infinite Undiscovery et Resonance of Fate (faits par Tri-Ace aussi d'ailleurs).
[url]Cependant son gros point faible qui l'empêche d'être un excellent Rpg c'est ses personnages pas attachant du tout et son histoire qui tient sur un post it. Pour un rpg style space opéra tu t'attends à quelque chose d'envergure
surtout après mass effect alors que la non [/url]
Je suis bien d'accord. D'ailleurs Star Ocean 3 lui met une sacré volée par rapport au scénario.