Les nouveaux propriétaires Webedia y pensaient, c'est officiel, jeuxvideo.com va quitter Aurillac et monter à Paris. Voici ce qu'on peut lire sur la page Facebook de Thomas Cusseau (Yukishiro) rédacteur en chef du site Gamekult
Thomas Gamekult
Je ne connais pas les salariés de Jeuxvideo.com personnellement ou même professionnellement, mais je me sens néanmoins obligé de dire ici mon soutien et ma sympathie pour ceux qui vont s'en aller, suite à la nouvelle du déménagement à Paris de la rédaction.
Il y a dans cette décision quelque chose de singulièrement choquant et d'injuste, pour cette équipe qui a non seulement su bâtir un géant du web, mais aussi imposer un modèle original défiant depuis dix sept ans toutes les certitudes jacobines de cet entre-soi qu'on appelle les médias. J'ai toujours soutenu que la décentralisation sera à la fois un challenge et une opportunité pour de nombreuses économies dans les vingt prochaines années, et notamment pour les métiers du net, où les salaires ne peuvent souvent parfaitement s'indexer sur l'inflation des loyers parisiens. Jeuxvideo.com en a été pour moi le modèle et l'indiscutable validation, à une époque où l'on n'avait pas les facilités que l'on a aujourd'hui avec la dématérialisation et les services de communication, que c'était effectivement réalisable.
Je n'ignore rien des complications logistiques quand on siège à Aurillac, a fortiori si la stratégie est de faire de la vidéo, mais je pense surtout que lorsqu'on vaut 90 millions d'euros et que l'on pèse plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires, quelques allers-retours en avion ne doivent pas mettre à risque leurs profits. La décision de Webedia de déraciner JV.com de ses bases historiques n'est pas seulement une forme de renoncement du management, persuadé que l'on travaille mieux lorsque l'on travaille près, c'est aussi la résurgence d'un réflexe de vieux médias que le web, dont Jeuxvideo.com, s'employait précisément à dépasser. Mon soutien et affection pour ceux qui perdront leur emploi, ainsi qu'à leurs familles.
Source :
https://www.facebook.com/thomas.gamekult
En même temps, on apprend que Webedia vient d'avoir la licence de la marque IGN pour l'utiliser en France (et au Bresil)
Webedia lance IGN en France et au Brésil au travers d'un accord de licence avec le Groupe Ziff Davis
IGN est la plus large plateforme d'information sur la thématique des jeux vidéo au monde
Webedia renforce son leadership sur cet univers après les récentes acquisitions de jeuxvideo.com et de millenium.org
Le Groupe Webedia annonce avoir conclu un accord avec Ziff Davis, groupe de media faisant partie des leaders mondiaux sur l'univers de la high-tech, du lifestyle masculin et des jeux vidéo, pour développer la licence du site www.ign.com, site de référence mondiale dans l'univers des jeux vidéo.
IGN constitue aujourd'hui la plus grande plateforme internet dédiée au divertissement et aux jeux vidéo, disposant désormais de 23 éditions internationales en 17 langues, et couvrant ainsi plus de 100 pays dans le monde pour une audience globale de plus de 60 millions d'utilisateurs uniques par mois (source : Google Analytics, Novembre 2014).
Grâce à cet accord Webedia lancera, début 2015, IGN en France (à l'adresse fr.ign.com) et au Brésil (br.ign.com), pays dans lesquels le Groupe se positionne aujourd'hui parmi les leaders de l'information de divertissement.
Les sites IGN développés par Webedia viendront compléter la présence, déjà forte, du Groupe dans l'univers des jeux vidéo. Aux côtés de Jeuxvideo.com, référence incontestée du jeu vidéo du web francophone, de Millenium.org site de référence en France dans le e-gaming, et de GamesPilot.de récemment lancé en Allemagne, les sites IGN, qui s'adresseront au grand public et aux joueurs occasionnels, viendront enrichir significativement et élargir l'offre de contenus de Webedia à destination des joueurs de jeux vidéo.
Aujourd'hui le pôle jeux vidéo de Webedia représente 4,5 millions de visiteurs uniques par mois, plus de 60 millions de pages vues et 40 millions de vidéos visionnées.
Véronique Morali, Présidente de Webedia a déclaré : " Nous avons une très forte ambition dans le domaine des jeux vidéo. Cet accord avec IGN constitue une étape majeure dans le développement de notre offre destinée aux joueurs tant occasionnels qu'experts et passionnés. IGN est une franchise mondialement connue et reconnue qui va nous permettre de nous positionner très fortement en France et au Brésil sur la thématique du jeu vidéo qui constitue un marché en pleine expansion sur lequel le Groupe entend occuper une place de leader incontournable. "
Adam Doree, Directeur du développement international de Ziff Davis a ajouté : "Nous sommes ravis d'accueillir le groupe Webedia dans la grande famille Ziff Davis qui réunit les plus grands éditeurs du monde. Webedia est un éditeur de médias online d'envergure internationale présent -entre autres régions- en France et au Brésil qui a su démontrer sa capacité à innover dans les contenus premium avec d'excellentes marques dans l'univers du divertissement et du lifestyle. IGN a connu une croissance rapide dans chaque nouveau marché dans lequel il s'est implanté à l'international au cours des deux dernières années. Nous avons pris le temps et le soin de choisir le meilleur partenaire possible. Webedia est à notre sens le partenaire idéal pour permettre à IGN de pénétrer de nouveaux marchés à fort potentiel.
La présence d'IGN à l'international représente aujourd'hui une opportunité unique pour les entreprises dans le secteur du divertissement et les annonceurs qui souhaitent cibler les hommes entre 18 et 34 ans sur le marché des médias dédiés aux jeux vidéo. En tant que leader sur son marché, ING apporte à ses partenaires à la fois la puissance de sa marque et sa pertinence sur chaque marché local plus que toute autre acteur de sa catégorie ".
Retrouvez une carte présentant la couverture d'IGN dans le monde : http://world.ign.com.
Source :
http://www.afjv.com/news/4560_webedia-lance-ign-en-france-et-au-bresil.htm
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comments (49)
Par contre j'avoue que c'est chaud pour ceux qui vont devoir quitter JVC à cause du déménagement.
Quant à :
"Je n'ignore rien des complications logistiques quand on siège à Aurillac"
C'est plutôt l'inverse, puisque Aurillac propose des avantages fiscaux non négligeables (la raison pour laquelle le QG s'y trouvait historiquement).
Qui l'aurait cru bordel ?
Se que tu as écris est un torchon...
Romendil, Dinowan ou encore rivaol sont là depuis longtemps et leur travail est de qualité.
en tout cas j'aime vraiment pas la nouvelle apparence de JV.com... genre un apparence sous window 8
C'est qu'ils veulent toujours plus de $$$
Ou alors l'envie de tenter autre chose ou aller grossir et aller vers du challenge, n'empêche c'est les gars de JV qui vont en faire les frais
Une question: les articles seront-ils toujours en Français (traduits par Google en direct d'IGN US, bien sûr)?
Et les contributeurs principaux de JV.com étaient déjà à l'extérieur d'aurillac ( et pas forcément à paris)...
Enfin bon, à l'heure du Web, j'aurais pensé qu'on pouvait faire vivre son entreprise même au fin fond de la campagne la plus perdue.... A Croire que c'est malgré tout impossible.... le web ne sert à rien donc ?
Sinon pour les rendez-vous éditeurs, je confirme, même si on est pas à Paris c'est pris en charge. J'ai moi même un press tour de prévu dans 2 jours en Angleterre et je prends l'avion à Marignane.
Tu m'étonnes qu'ils se croient les rois du monde ces peknos...
L'utilité de s'entasser à Paris quand tu fais du web ....
Ah, ah, ah ! Elle est drôle ta blague !!!
Comment ça, c'était pas une blague ?
Mais je trouve cette affaire scandaleuse.
Je pense aux ancien du site, installé dans leur maison au calme en famille, obligé de faire un choix entre la vie de famille et partir à Paris dans la fourmilière.
Je ne comprends aussi pourquoi un site qui est devenu aussi fort et populaire en étant à Aurillac, aurait besoin de déménager à Paris.
Ca se trouve, ils vont se planter.
Et là dernièrement t'as airparif qui te sors les chiffres de la polution de l'air ... Mais non osef on va interdire les feux de cheminé et hop affaire réglée
Les pauvres paysans de provinciaux (genre aurillac) ne revent que d'y aller