L'une des sorcières les plus sexy de l'univers est arrivé entre nos mains le temps d'une très longue session. En voici nos impressions.
Cela fait des plombes qu'on attend les nouvelles aventures de la Miss et, malheureusement, les choses n'ont pas aussi si bien commencé que prévu. Ne mentons pas. Une fois le jeu lancé, on atterrit directement sur une session éclatante de jaune où l'on joue sans jouer (on est invincible en somme) pendant qu'une voix-off nous compte l'univers mis en place. Ce qui est à la fois sympa pour une rapide première prise en main, et assez embêtant à suivre vu que le combo « Gameplay + sous-titres FR à lire » n'est jamais très pratique. Passé cela, le jeu débute véritablement avec un prologue et donc une première cinématique... dont les premières secondes surprennent par la médiocrité en terme technique (textures assez moyennes, modélisation au rabais pour certains éléments...). La peur monte, et pourtant, passé ces deux premières minutes, ça défonce non stop.
Pour peu que l'on place les voix japonaises (le doublage US manquant un peu de charme), le trip grimpe à vitesse grand V. En fait, le prologue suffit à lui seul à nous plonger définitivement dedans avec tout ce qu'on attendait de ce nouvel épisode : une mise en scène béton totalement abusé façon Kitamura, une bonne dose d'humour, une héroïne qui prend des poses à la limite du porno, un gameplay toujours aussi béton et enfin un enchaînement de situations totalement folles où l'on démarre la bataille sur un jet en train de se cracher pour finir sur un train pourchasser par un gros streum avant de s'envoler affronter une bestiole géante, le rendu technique de ce combat prouvant à lui seul que la Wii U en a dans le ventre. Et c'est loin d'être le passage le plus impressionnant de cette session d'essai (la fin du Chapitre 4 est juste incroyable, sans spoiler).
Bien sûr, avec seulement cinq chapitres achevés, il faudra attendre la version finale pour faire un rapport véritablement complet mais pour l'heure,
Bayonetta 2 semble être l'un des meilleurs titres de la fin d'année, et surtout l'un des jeux d'action les plus intéressants depuis un moment. Pourtant, on ne pourra pas crier à l'originalité, le titre restant très proche du premier avec sa grosse dose de combo, son système d'esquive simpliste mais impeccable pour actionner les ralentis, ses finish sanglants (on se demande encore comment la PEGI a pu se limiter au +16), la transe pour envoyer tout valser et les quelques armes supplémentaires, que ce soit celles à acheter, ou les temporaires en les ramassant sur certains ennemis. Le système d'objets à crafter fait son retour pour avoir constamment une dose de sucettes pour rétablir points de vie, énergie ou s'octroyer quelques bonus temporaires et en bref, on est en terrain conquis, si l'on excepte la composante multijoueurs où il sera possible de s'adonner à quelques mini-sessions en coopération (équivalente aux stages bonus du solo, mais en beaucoup plus difficiles). Bon, comme vous vous en doutez, il est difficile de trouver du monde en ligne, le jeu ne sortant que dans quelques semaines, et on s'est contenté d'une IA pour nous accompagner. Très balaise d'ailleurs (on n'a battu son score que trois fois, la vilaine).
Un dernier mot tout de même sur le système de progression. A l'instar de
The Wonderful 101 du même développeur,
Bayonetta 2 ne se base que très peu sur l'exploration. Il n'y a jamais d'énigmes (en tout cas pour ce qu'on en a vu) et on suit un peu une ligne droite même si parfois, il sera possible de fouiner un minimum pour récupérer des matériaux de craft ou des boosts (énergie et jauge de magie). Pour faire simple, le titre repose totalement sur son système de combat, ce qui ne dérange pas forcément vu son coté ultra prenant, mais... disons que le rythme n'y est pas toujours. Étrangement. On a beau assister à des scènes jamais vues dans un beat'em all, le jeu est trop souvent entrecoupé de cinématiques, donnant l'impression de revivre les premières heures de
Final Fantasy X. Et l'ennui, c'est que toutes ces cinématiques sont très loin de sa valoir. En fait, pour une raison qui nous échappe (et qui ne peut décemment être lié à un manque de moyens financiers vu que l'argent vient de Nintendo), la moitié des cinématiques sont plus ou moins un enchaînement d'écrans fixes. Très surprenant, souvent injustifié et totalement aléatoire. On peut avoir droit à une scène classique, qui passe soudainement en suite de prises de vue, pour ensuite revenir à du « classique ».
On cherche. On ne comprend pas. Mais bon, les amateurs de jeux Platinum Games le savent, le premier rush ne sert qu'à prendre le jeu en main et suivre le scénario. Rien ne vous empêchera ensuite de vous lancer dans le mode difficile (en New Game + d'ailleurs pour garder tous ses acquis) en zappant la totalité des cinématiques pour cette fois ne vous consacrer qu'à l'action, les derniers bonus à rechercher tout en tentant de chopper les meilleurs médailles, dont la Platine Plus demandant généralement de survivre à un combat sans être touché une seule fois. Et croyez-le, si c'était déjà très bon en mode normal, les sessions en deviennent soudainement jouissives.
Nos Impressions : Retrouver Bayonetta est un plaisir évident tant cette suite prouve s'il en était encore besoin que Platinum Games n'a rien à envier à Capcom et la Team Ninja en matière de jeux d'action. Reste désormais à attendre la version finale fin octobre pour savoir si durée de vie et renouvellement des situations seront au rendez-vous pour offrir la qualité attendue. On n'en doute pas.
Retrouvez l'intégralité du dernier N-Direct spécial Bayonetta 2 :
Si c'est le cas et dans le premier c'était volontaire et il y avait un hommage à viewtiful joe dans cette mise en scéne comics.
ça n'en reste pas moins con.
Si encore ça se contentait d'être dans les dialogues (comme les passages au magasin, comme le premier là encore), ça passe. Mais foutre ça quand y'a du mouvements entre deux vrais cinématiques, ça tourne limite dans le mélange bâtard.
Et pour Viewtiful, ça pouvait passer car y'avait une ambiance et un design comics. Alors que là, ça rappelle certaines prods à petits budgets.
Je sais pas mais quand Sacred 3 te refile la même chose, y'a personne pour dire que c'est un hommage aux comics. On dit que c'est de la merde.
Bayonetta était le titre qui amenait toute l'expérience de clover dans un titre.
BTA facon DMC
Plan figé sur certaines cinématique pour Viewtiful joe
Jeanne = Dante
La transformation panthère pour Okami.
Odin = Jack Madworld
Fin c'est peut être moi qui est imaginé ces rapports, mais c'est ce que je me suis dit.
Après autant sa passait dans le premier opus, je sais pas pourquoi avoir continué de même avec le second...sachant que y avait du budget dérrière...
Mais ce jeu là, plus l'autre, plus un autre, etc... Ca fait réfléchir le gamer moyen qui se dit qu'en fin de compte ya quand même pas mal de très bonnes exclusivités sur Wii U et c'est bien le principal
naru : Avant de venir de n'importe quoi je te conseil de te renseigner, Nintendo leur a donné carte blanche pour le jeu et n'ont certainement pas restreint le développement pour une question d'argent
Je n'ai jamais dit que le jeu allait être mauvais.
flom
Même si je n'ai pas réellement accroché au premier, si si, je l'ai bien fait. Mais s'il fallait choisir dans le même registre, je préfère de loin le reboot de DMC que j'ai adoré.
tripy73
Même si les développeurs ont carte blanche, Nintendo a certainement un oeil dessus. Ils ne vont pas financer un projet qui rentabiliseront à peine.
Je pensais qu'on avait compris dans le 1er que tout le côté kitsch était assumé jusqu'au bout.
Et là je ne sais pas pourquoi cela dérange aujourd'hui dans le 2...
Ouais enfin qu'on avec ou non n'y change rien.
Comme dit dans le texte, les cinématiques sont très nombreuses donc la moindre des choses, c'est qu'elles donnent envie d'être regardé.
shao
Parce qu'on pardonne plus facilement quand y'a moins de moyens financiers.
La seule chose qu'il avait dit, c'est que Nintendo sont des perfectionnistes qui ne laissent pas passer le moindre défauts de gameplay, c'est pas pour rien que leurs jeux sont un exemple à ce niveau.
Après ce que tu n'as pas l'air de comprendre dans le financement du projet par Nintendo, c'est qu'ils veulent avant tout se recréer une image auprès des joueurs en finançant ce genre de jeux ou comme Devil's Third. Ils prennent volontairement des risques que ça leurs rapportent de l'argent ou non, ils comptent avant tout sur leurs titres vendeurs comme les Mario pour remplir les caisses.
Sauf qu'il me semblait bien que ça n'avait rien à voir les moyens financiers dans le 1er.
C'était plutôt un parti pris de la mise en scène pour faire dans le kitchissime à fond et assumé.
Si ce n'était pas un parti pris, ça aurait été plus que gênant, je pense.
D'ailleurs, le premier à été financé par SEGA. On va pas me faire croire que SEGA n'avait plus d'argent au point de laisser PG faire des scènes en images fixes tout au long du jeu et nous faire passer la pilule comme ceci quand même.
Et puis je vois pas non plus les gens ou les testeurs se dire: "Bon, on pardonne vu qu'il n'y a pas trop de budget dans le jeu... allez ça vaut un 19/20"
C'est juste le parti pris de la licence, pour ma part.
Après peut-être que ce n'est au bon goût de tout le monde, mais s'étonner de cela dans le 2 alors c'est omniprésent dans le 1er, je trouve ça juste un peu fort en cacao, c'est tout.
Je crois que nous sommes d'accord sur la qualité du gameplay qui, et comme l'a confirmé Régis dans son aperçu, a l'air de démonter "passé ces deux premières minutes, ça défonce non stop".
Maintenant, dommage que les développeurs ne vont pas plus loin surtout s'ils ont carte blanche car Régis indique "on ne pourra pas crier à l'originalité, le titre restant très proche du premier".
"on ne pourra pas crier à l'originalité, le titre restant très proche du premier".
Ca, ça n'empêchera jamais à un jeu d'être excellentissime.
Par exemple Uncharted 3, c'est 10/10 sur ce site. Pourtant on pourra pas dire que le titre transpire l'originalité non plus.
C'est exactement le même gameplay avec le même genre de mise en scène, le même genre d'énigme, le même genre de gun fight que le 2 avec quelques petites retouches par-ci, par-là et bien évidement, une histoire différente.
Comme pour Bayonetta 2 en gros. Après pour certaines personne, c'est plus flagrant que pour d'autre selon le titre.