description : Au commencement il n’y avait que quelques articles sur un blog puis celui-ci est devenu un groupe bien des années plus tard, son nom faisant écho a son sujet premier : The Witcher. Un espace ayant fait la part belle cinq années durant a l’œuvre d’Andrzej Sapkowski devenue par extension celle de CD Projekt Red. Le temps a passé et l’heure est désormais au Cyberpunk année 2077 mais l’idée reste plus que jamais la même : partager et le faire si possible avec charisme. Amis Sorceleurs et Punk, que vous soyez Cyber ou non, considérez-vous comme les bienvenues ici-bas. BEEP.
Sous le poids du planning qui s’étoffe chaque jour de plus en plus, c’est tout naturellement que CD Projekt intensifie à grandes enjambées sa communication axée sur le double retardataire mais toujours unanimement attendu Cyberpunk 2077. Un lancement maintenu au 19 novembre prochain sur PC et consoles de générations disons « plurielles ». L’année 2020 ayant balayé d’un revers de la main toutes nos certitudes, c’est encore sans compter sur un atout dans la manche des Reds qui continuent à promouvoir leur poulain par le biais des « Night City Wire ». Un rendez-vous devenu épisodique depuis sa première tenue en Juillet dernier a l’occasion du « Summer of Gaming » en sa qualité de substitut à l’E3. « The show must go on » donc, au moins jusqu’à la date butoir, tel doit être le credo des Polonais qui s’apprêtent à diffuser un troisième opus de leur show hebdomadaire. De quoi judicieusement rappeler que d’autres sont programmées à des dates ultérieures. Au programme de cet épisode :
NIGHT CITY PLEIN PHARES:
À l'aube du vingtième siècle, le déclin d’une nation. Devenue « première nuisance » mondiale, l’Amérique telle que nous pensions la connaître n’est plus. Fuyantes, les mêmes étoiles qui façonnèrent jadis les contours d’une terre de liberté auront une à un fait vœux d’indépendance. Comme un souvenir douloureux du passé qui fut et ne sera plus jamais, un trait d’union rayé des annales pour un ensemble d’états plus si unis. Forgée dans les braises encore brûlantes de la défunte bienséance : « Coronado City », ville de l’État libre de Californie. Naguère, elle eut été un nouvel eldorado pour les âmes en peines qui partagèrent alors un idéal commun en la promesse d’un renouveau providentiel promis par Richard Night, un mécène des plus fortunés, soit le premier des « grands rêveurs ». Promise a la grandeur, celle qui aura par la suite été renommée « Night City » en hommage à son fondateur sacrifié au nom du capitalisme n’est plus tant un symbole du progrès qu’un spectre de l’histoire qui tend irrévocablement à se répéter de génération en génération. La paix ? Une chimère qui ne vaut même plus la peine d’être poursuivie. Night City, reine aux royaumes des fous. Le théâtre privilégié d’une succession d’événements tragiques, mais toujours debout envers et contre tout. De plein pieds sur ses six piliers, elle est une scène foulée par biens des légendes d’hier et demain viendra l’heure pour l’une d’elles à en devenir d’immerger des coulisses.
LES GANGS:
Au chevet d’une ville a l’agonie, nos reporters Polonais vous proposent un voyage en immersion totale auprès des principaux artisans du chaos. À la manière de cellules cancéreuses, ils se développent chaque jour de plus en plus jusqu’à porter atteinte aux fondations mêmes de l’institution. Les gangs : littéralement des morts de faim privée de toutes discussions à la table des grands ducs, soit les corporations pour user du langage moderne. Aux abords de la ville, dans ce vaste néant que l’on nomme les « Badlands », ils sont les « Aldecaldos », une famille de nomades aux proies avec leurs compatriotes les « Wraith ». Deux clans, une seule terre, leurs méthodes varient, leur sens de l’hospitalité aussi. En ville, les « Valentinos » cabotinent en suspension le séant vissé à leur low-rider tandis que les « Moxes » pérennisent le commerce du sexe a « Winston ». L’on peut regarder et même consommer, seulement elles ne se contentent pas de balancer le porc, elles le traitent avec autant de finesse que peut-on fournir une batte de base-ball ou encore une hache. Les « Tyger Claws » en auront d’ailleurs fait les frais du vivant de feu Elizabeth « Lizzie » Borden. Quand la haute technologie se heurte à la bestialité des siècles passés, les « Voodoo Boys » de sang Haïtien établi(e)s à « Pacifica » parcourent le net dans le confort de leurs églises désinfectées sous la menace constante d’une horde d'« Animals » biberonnée au « jus »qui leur confère des caractéristiques surhumaines. En outre la guerre ne se déroule pas que sur le champ de bataille, c’est un souvenir, une douleur fantôme qui converge de consciences en conscience. Un cri de douleur pour signal de ralliement aux « 6TH Street », vétérans de la Quatrième guerre corporate que l’on peut retrouver à « Vista Del Rey » entrain d’imposer la loi à leur façon. Sans oublie le « Maelstrom », consortium d’individus qui aura définitivement oublié la notion même d’humanité. Mélangez le tout et vous obtiendrez une bien belle fresque a la gloire de l’anarchie.
BONUS:
C’est un changement de dernière minute annoncé par CD Projekt, ce troisième épisode ne contiendra aucune séquence réservée a la composition sonore comme initialement programmé. D’une durée attendue de vingt-cinq à trente minutes, le show devrait ainsi se clôturer avec une surprise teasé sur les réseaux sociaux et qui pourrait bien signifier une divulgation des configurations requises pour faire tourner Cyberpunk 2077 dans des conditions aux minimums « acceptables » sur PC. De la spéculation pour le moment.
- Dans leur grande mansuétude, CD Projekt viennent de mettre en ligne un site totalement méta sur la vie a Night City. Une plate-forme toute trouvée pour satisfaire la curiosité des nouveaux venus disponible a cetteAdresse
CONFIG PC
-Ça n’aura échappé a personne, Cyberpunk 2077 entame d’un pas désormais assuré la dernière ligne droite de sa communication. Mais avant de pouvoir y jouer dés le 19 Novembre prochain, il convient d’abord a CD Projekt de remplir les formalités d’usages. Loin d’être anecdotique, la charte technique visant a faire tourner leur futur bébé dans des conditions au moins « conseillées » se révèle dés a présent de manière officielle histoire de déjouer le jeu des pronostics.
Naturellement cela ne concerne que les joueurs PC, et dans l’attente d’enfin découvrir si oui ou non une remise a niveau reste a envisagée chez tout a chacun, les consoleux peuvent d’or et déjà dormir sur leurs deux oreilles avec une sortie toujours prévue sur PS4/PS5 et Xbox One/Serie X avec mise a jour gratuite d’une génération a l’autre, sans oublier une version Stadia en prime. Encore faut-il que les Polonais daignent dévoiler un morceau de gameplay sur ces machines, ce qui ne semble pas être l’une de leur priorité. Mais avant de s’alarmer face a ce silence, peut-être faut il rappeler qu’un certains The Witcher 3 n’aura guère été plus ponctuel.
Nombreux l'auront pronostiqué en Octobre mais contre toutes attentes CD Projekt vient de nouveau de déjouer toutes les attentes en annonçant a la surprise générale la tenue d'un nouveau Night City Wire vendredi prochain (18 Septembre), toujours a 18H. Un troisième opus qui nous amènera a visiter plus en profondeur les rues de Night City avec un accent privilégié sur les gangs qui y font régner la terreur. En sus, les développeurs nous parleront plus en détail du travail de composition de la bande son, avec pourquoi pas une annonce de la tracklist complète a la clé, soyons fous.
C’était attendu suite a la diffusion d’un première épisode en Juin dernier et c’est désormais officiel, Cyberpunk 2077 se dotera d’un second Night City Wire pas plus tard que lundi prochain (10 août), toujours a 18H. Au programme de cette nouvelle présentation sont attendues de plus amples informations quant au système de Lifepath, un arrêt en images sur l’arsenal mis a disposition des joueurs ainsi qu’un mot sur la transformation du groupe Refused grimé en SAMURAI pour les besoins de la dernière production signée CD Projekt Red. Quant au produit final, est-il seulement nécessaire de préciser une sortie le 19 Novembre prochain sur PC, PS4, Xbox One ainsi que leurs petites sœurs sans omettre Stadia.
Tandis que son actualité frôle dangereusement avec le fait divers quand il ne s’agit par pour ses développeurs de se travestir en marchands de tapis via le marchandising de masse, voila dix mois que Cyberpunk 2077 ne nous avait pas fait les honneurs d’une présentation en bonne et due forme. Un certain don pour cultiver le secret qui n’a pas eu son pareil pour cristalliser l’attente désormais difficilement contenue du public. 2020 désormais cataloguées année noire a juste titré, les Polonais de chez CD Projekt reprennent enfin la parole pour tailler de nouveau le portrait de leur dernier rejeton en date. Le « Night City Wire » de son nom, débarque ainsi pour faire la lumière sur le « Dark Future » promis depuis 2012. Au programme des réjouissances, vingt cinq minutes de gameplay histoire de marquer comme il se doit le lancement de la compagne marketing du titre à échéance du 19 novembre prochain sur PC, Playstation 4, Xbox One. Sans oublier la nouvelle génération à venir dans des « eaux environnantes ».
Mais ce n’est pas tout car en leur qualité d’hôte CD Projekt ont pris la peine d’aiguiser leurs ustensiles pour nous dégoter un repas cinq étoiles entrée, plat, dessert, avec la promesse d’un nouveau trailer et « plus encore ». Enfin les journalistes rejoignent également l’effort de guerre avec leurs premiers avis basés sur quelque quatre heures de jeu à déguster sans modération passée le direct live. À noter que cette petite incursion à Night City ne devrait être que la première dédiée à présenter l’univers adapté du jeu de rôles de Mike Pondsmith avec pour thème du jour la Braindance. Aussi vous souviendrez vous peut-être de cette technique au détour de la toute première conférence donnée à l’annonce du jeu en 2012 lors de laquelle il y était fait mention via une note d’attention désormais rendue caduque par la simple évocation d’un jeu aussi bien jouable a la première qu’a la troisième personne. Un sujet de bien des études et il tarde à votre serviteur de s'aventurer au-delà des images pour en extraire toute la sève en temps voulu.
Petite surprise du soir avec l’annonce de « Cyberpunk : Edgerunners ». Une série animée de dix épisodes a paraître sur Netflix en 2022. S’inscrivant en marge de Cyberpunk 2077, l’histoire nous contera les pérégrinations d’un enfant de la rue qui tente de survivre au chaos fait de nouvelles technologies qui gangrènent le monde de demain. Pour cela il va devenir un Edgerunner, un mercenaire hors la loi. Si il faudra se contenter de ce synopsis, pour l’heure le projet vaut surtout le détour pour l’équipe technique en charge du projet, voyez plutôt :
Director : Hiroyuki Imaishi (Gurren Lagann, Kill La Kill, Promare)
Asissant Director : Masahiko Otsuka (Gurren Lagann, Promare)
Creative Director : Hiromo Wakabayashi (Kill La Kill)
Character Designers: Yoh Yoshinari (Little Witch Academia, Brand New Animal)/Yuto Kaneko
Screenplay : Masahiko Otsuka/ Yoshiki Usa (SSSS, Gridman, Promare)
Original Score : Akira Yamaoka (Silent Hill)
À bien des égards l’année 2020 à peine entamée de moitié restera gravée dans l’inconscient collectif comme marquée du sceau de la malédiction. La faute a l’épidémie déclarée suite au virus Covid 19 d’abord, somme toute indépendante a la volonté des hommes. De retour à un semblant de calme restauré via la levée progressive du confinement sur le sol Européen alors que de nouvelles tensions raciales déchirent en ce moment même les États-Unis, il est désormais claire qu’un retour a une certaine forme combien même branlante de normalité n’est pas tout à fait pour demain sinon à proscrire du calendrier annuel. En des temps d’incertitudes, la surenchère l’emporte donc sur la raison et en cela la passion demeure source inépuisable de confort pour quiconque inspire à la paix. Coûte que coûte la flamme doit être maintenue et c’est pourquoi l’industrie vidéoludique dans sa globalité, artisans comme influenceurs, se charge à qui mieux que mieux de nous divertir le temps d’un été qui s’annonce en préambule d’une fin d’année place sous le signe de la nouvelle génération de consoles. Soit deux machines conçues par deux constructeurs que tout oppose mais que la fatalité a sue réunir comme de nouveaux idéaux a atteindre. D’aucuns diraient un phare a la lumière bienfaitrice, quasi providentielle, au terme d’un voyage éprouvant en eaux troubles. Ainsi l’E3 n’est plus. Sans doutes est-il trop tôt pour en tirer quelconque conclusion sur l’avenir, aussi serait-il peut-être plus indiqué de le déclarer sous coma dans l'attente de premiers résultats effectifs de son substitut le plus direct : le « Summer of Gaming ». Un événement colossal sur le papier car organisé en marge de n’importe quel salon si ce n’est celui des joueurs et joueuses du monde entier généreusement convié(e)s au bal incessant de l’actualité quelque trois mois durant. Sur la piste de danse sont attendus les habituels fêtards qui rivalisent déjà de prouesses physiques pour épater leurs convives. Or il est entendu que le show ne puisse se conclure que par une valse enflammée et celle-ci se danse en duo. Sony et Microsoft emportés dans une seule et même chorégraphie à se tirer la bourre à qui aura le dernier mot, si ce n’est le dernier pas. N’oublions surtout pas un Nintendo volontairement en retrait mais jamais le dernier à remuer de son basin quand le rythme l’impose. Là-dessus chacun sera libre prêter allégeance à une marque, puis en définitive de tenter de ruiner l’instant, en vain. Le fait est que le jeu vidéo a été, est, et sera toujours irrévocablement une fête.
À cet instant le média vidéoludique entame donc bon gré malgré sa mue en même temps que le globe subit de plein fouet quelques secousses susceptibles, à termes, de refaçonner nos lendemains. Surtout la passion n’est plus tant a retrouver en position plus ou moins adéquate le nez devant l’écran a vivre le frisson propre aux grandes œuvres que dans l’actualité seule à nous laisser miroiter de nouvelles perspectives futures. Après tout telle est la juste place des retardataires et nombreux sont les éditeurs/développeurs à avoir fait l’école buissonnière pour préférer suivre les cours du soir. Avec le confinement vient l’isolement, développer un jeu n’est plus affaire de cohésion sociale mais de progrès à l’unité non plus au sein d’une structure mais chacun chez soi. En ce temps quasiment terminé et par ailleurs déjà daté, The Last of Us Part II fut par exemple l’une des victimes collatérales de la pandémie de Coronavirus. Un report avec pour alibi un souci de logistique, justification sommes toutes assez cohérente en vue du climat d’alors. Le bien nommé TLOU 2 qui truste actuellement la place de jeu de l’année comme attendu de la part de Naughty Dog malgré une ambiance de travail plutôt morose à en croire les indiscrétions côté coulisses. En outre la fin justifiera peut-être les moyens a l’heure du bilan bien que la concurrence ne se soit pas privée de tirer à balles réelles. Citons notamment un Half-Life Alyx tout bonnement exceptionnel sans oublier Final Fantasy VII Remake dans son costume de faiseur de rêve taillé sur blu-ray sans surprises sujet à débat quant à sa nature réelle. Quant à l’omission d’une liste de prétendants a la couronne plus diverse, libre a tout à chacun d’inscrire le nom de son champion via l’espace commentaire.
Naturellement il est de ceux qui se réclament à la ferveur populaire, Cyberpunk 2077 se peaufine actuellement au sein de la même serre qui aura vue fleurir une certaine trilogie aujourd'hui devenue partie intégrante du patrimoine vidéoludique. En ce moment même décortiqué sur l’ensemble des territoires par la presse le temps d’une virée à Night City longue de quatre heures, le futur dernier né des Polonais de chez CD Projekt cultive le mystère en même temps qu’il joue avec les nerfs des joueurs un temps studieux dans l’attente d’un titre annoncé il y a huit ans déjà. Souvenez-vous, c’était en 2012 lors d’une conférence toute en sobriété. En ce temps la Playstation 3 et Xbox 360 chantèrent toutes deux leur chant du cygne dans l’intervalle d’une année qui les séparaient de leurs remplaçantes encore tenues au secret de polichinelle. Prés d’une décennie en arrière, Cyberpunk 2077 lui se destinait déjà à nos consoles actuelles. Une annonce hâtive pour ce qui n’était dans les faits rien de plus qu’une lueur ludique dans les yeux de ses pères, une note d’intention dans le jargon. Un Sorceleur en maraude puis tout un tas de productions associées plus tard, l’adaptation du jeu de rôles signé Mike Pondsmith aura depuis su se faire une place dans l’inconscient collectif le temps de deux E3. Déjà largement chroniquée ici même comme partout ailleurs, l'édition 2018 signifiait le retour en grâce d’une production flirtant allègrement avec le statut de « vaporware ». Un retour d’outre-tombe pour l’occasion stylisé avec un soin tout particulier pour la mise en scène évoquant la piraterie informatique. Le « hack » ici utilisé à des fins de revendications, la promesse d’un renouveau suggérer en vidéo en conclusion de la conférence du mécène de toujours, Microsoft.
Un enthousiasme confirmé un an plus tard pour un énième E3 désormais a la limite de l’anachronisme pour ce qui s’annonçait d’emblée comme l’ultime édition pour convaincre avant mise en rayon selon les proclamations de divers développeurs. Des propos qui trouvent un écho tristement favorable aujourd’hui. Mais tout comme Ben Kenobi dans le déni de ses actes sur la planète Mustafar, tout n’est que question de point de vue. Cyberpunk 2077 n’aura donc plus jamais fait le voyage au Convention Center, soit. Aussi perdure le souvenir d’une surprise gravée dans toutes les mémoires. De l’écran géant a la scène, Johnny Silverhand et Keanu Reeves vinrent se confondre en une seule et même entité. Nonobstant le caractère forcément formaté grand spectacle propre à la Mecque du jeu vidéo, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre qui prit vie devant nos yeux ébahis. Johnny, le musicien apôtre de l’irrévérence d’un côté est Keanu l’acteur respectueusement acclamé comme petit ami du net en récompense de sa résurgence artistique. Coïncidence, tous deux partagent une existence en marge du système, l’un en le toisant de son art, l’autre par le biais de son image publique. Il n’en fallait ainsi guère plus pour susciter l’intérêt général de la plèbe sinon la date fatidique des retrouvailles établie au 16 avril 2020. Mais après les réjouissances vinrent les doutes, dont un très justement émis a l’encontre de la fébrilité apparente des Polonais a dévoilé du gameplay passé une démonstration vieille de dix mois. Comme d’habitude il fallut donc s’en remettre à la bonne foi des journalistes présents sur place pour témoigner des nouvelles avancées en date. Toutes furent ensuite réunies pour être concentrée en une petite quinzaine de minutes pour figurer dans une vidéo « Deep Dive ». C’était en août dernier pour marquer la dernière vraie sortie médiatique recensée incorporant du gameplay inédit tandis que CD Projekt faisait le tour des conventions pour des représentations certes plus complètes mais encore et toujours forgée du même matériau.
Sur un plan théorique, le retour en grâce de Silverhand dans la sphère Cyberpunk s’inscrit dans une volonté manifeste d’offrir à cette nouvelle production un personnage phare avec lequel le publique peut interagir à défaut de pouvoir s’y identifier. Conçue telle une coquille à demi-vide, V est une personnalité de façade pour le joueur libre de lui insuffler une âme au travers de son look et de sa personnalité future. Je suis, tu es, nous sommes V et son existence n’est régie que par associations des choix à leurs conséquences directes ou indirectes. En passant du jeu de rôles sur papier aux écrans de nos téléviseurs, les fiches personnages ainsi que les dés cèdent leur place à l’interactivité plus immédiate permise par le jeu vidéo mais le principe reste peu ou prou similaire : un contexte, un personnage, un scénario. Dans tout cela et depuis l’annonce de la participation de Keanu Reeves pour lui prêter un peu de son image visuelle et sonore, Silverhand a tout lieu de prétendre au titre de pion le plus émérite du gigantesque échiquier imaginé par Mike Pondsmith. Aussi faut-il préciser que cela fut déjà plus ou moins le cas avec l’ultime extension à Cyberpunk dans sa version 2020 : Firestorm. Avant cela le bon Johnny n’avait en effet d’intérêt qu’entant que figurant peuplant tout le « star-system » de la saga.
Un personnage que l’on retrouvait certes avec grand plaisir dans toutes ses aventures a travers les colonnes de livres de jeux qui restaient néanmoins sommes tout inaccessibles par voie officielle. Aussi et jusqu’à l’arrivée de Firestorm donc, sa participation à un scénario ne dépendait qu’à la bonne foi d’un maître du jeu à l’esprit débordant suffisamment d’idées pour absorber toute une tablée dans un contexte de son propre cru. De la fan-fiction pour résumer la chose sans arrières pensés péjoratives. Ce qui constitue d’ailleurs une prérogative essentielle a l’essor d’un titre du genre ne comportant généralement qu’une poignée de scénarios principaux assortis de leurs règles spécifiées par l’auteur en personne seul garant des fondations de son univers et que les utilisateurs peuvent venir garnir de leur imaginaire a l’envie. Alors les extensions entrent en scènes et le cycle se perpétue jusqu’à épuisement de part et d’autre. Car le succès d’un jeu de rôles papier ne se mesure pas seulement en chiffre, il faut encore savoir susciter l’inspiration et c’est pour cette raison qu’a la manière de Cyberpunk 2020, d’autres ténors du milieu arrivent encore à subsister même après cessation d’activités par le concours de l’inventivité inépuisable des fans.
Arrivé à décembre le public peut toutefois se satisfaire du son à défaut de l’image avec de premières informations concrète quant à l’identité sonore du titre avec la révélation aux VGX d’une première liste d’artistes collaborant a la composition, toujours avec Marcin Przybyłowicz en chez d’orchestre. Encore que la présentation scénique qui s’ensuivit assurée par la musicienne auto compositrice Canadienne Grimes, accessoirement campagne d’Elon Musk lui aussi présent dans la salle, eut de quoi ravir les mirettes des fans les plus assidus. En cause, un mini-concert conçut en deux temps où Grimes « abandonne » son enveloppe charnelle pour investir les couloirs du « Cyberspace » et devenir ainsi Lizzy Wizzy, starlette tout de chrome vêtu déjà aperçu dans le trailer de 2018 à gravir les tapis rouges. Mais le clin d’œil n’en reste pas là puisque le « clip » contient également des plans furtifs sur quelques figures emblématiques de l’univers, dont Saburô Araska. Le Cyberspace royaume d’une certaine Alt Cunningham d’ailleurs au centre de bien des interrogations car clé de voûte d’un scénario encore maintenu sous-scellé. Tout au plus nous est-il spécifié qu’il suivra le quotidien de V, un ou une Edgerunner. Un grand rêveur qui devra se frayer un chemin entre les six districts qui composent Night City en 2077 mais également tenter une incursion en périphérie de la ville sur les terres désolées nommées les Badlands pour s’extraire les données relatives à la puce insérée via implant cérébral, prétendument réponse à la vie éternelle et synonyme de visions, dont celle holographique de Johnny Silverhand. Pour plus de détails votre serviteur vous invite à prendre connaissance de cet article. La pub est gratuite.
La suite, tout le monde la connaît, symptomatique d’une communication disparate, elle s’inscrit peu ou prou dans la mouvance actuelle narrée en préambule a l’écriture de ces lignes. Reporté une première fois d’avril à Septembre, la « bonne » nouvelle veut que l’attente de cette seconde date butoir se révèle de courte durée car très vite déplacée à Novembre. Un mal nous dit-on nécessaire à une expérience de jeu optimal. Comprenez par là que Cyberpunk 2077 profitera du prisme de la nouvelle génération pour y figurer parmi les titres pionniers du jeu vidéo de demain. Une rétro compatibilité qui plus est gratuite a la seule condition de posséder le jeu dans sa version current gen. Dans le cadre d’une version spécifique mais toujours sans frais supplémentaires il faudra en revanche prendre son mal en patience le temps d’une année ou plus, ce qui corrobore les rapports établis en 2017 sur la base d’un Red Engine 4 modulable à de plus grands desseins, avez-vous dit Enhanced ? Subsiste tout de même quelques inconnus dont le statut réservé a la contrepartie PC du titre, d’ailleurs seule version présentée et maintenant jouable pour la presse. En sus il y a fort à parier que la présentation synonyme au Night City Wire ne s’aventurera pas au royaume des consoles, la future conférence hautement attendue de Microsoft semblant se prêter plus à l’exercice au milieu des exclusivités attendues de la machine, dont pourquoi pas un certain retour de Fable et plus encore.
Le Night City Wire justement, soit la seconde attraction de ce mois de juin qui s’achève passée la révélation officielle de la Playstation 5. Un événement lui aussi reporté suite aux mouvements de protestations survenues en Amérique. Plus que tout et tandis que cinq mois nous séparent de sa sortie, il n’est pas rare d’observer une certaine réserve d’une partie du public pour qui un jeu ne se vend pas sur la base d’un nom, encore moins celui d’un développeur. En effet, et quitte à froisser une fan base déjà acquise à sa cause, le spectateur plus mesuré ne manquera pas de souligner le manque de temps forts qui émane de l’ensemble de la carrière promotionnelle du titre autrement que par les effets d’annonce du genre à avoir tôt fait de se diluer sur les sites spécialisés. À cet effet le Night City Wire semble arriver à point nommé pour faire montre de toute l’étendue artistique ou bien même graphique d’un jeu jusqu’à la prompte à alimenter les ragots plutôt que de tenir à bras le corps sa partition d’outsider. Qui vivra verra, et Ils ne nous restent plus qu’a nous donné rendez-vous demain en souhaitant qu’il soit plus prolifique que la veille. Breathtaking, indeed.
Si les premiers bruits de couloirs estiment la diffusion live du Night City Wire à 18H (heure locale) pour une durée de 25 minutes, la presse sera quant à elle tenue au silence une journée de plus, exception faite de Geoff Keighley, premier intervenant autorisé à prendre la parole. Un petit mot sur cette fameuse phase de tests internationale avec pour commencer l’interdiction formelle pour les participants de ne rien filmer de leurs exactions à Night City. Ce qui n’empêche en rien certaines langues de se délier, notamment un journaliste Chinois tout fier d'avouer avoir créé un personnage féminin avec "un gros pénis", hype. Plus mesuré (sans mauvais jeu de mots), l'un de ses compatriotes a quant à lui décider de parler de "miracle" au terme de ses quatre passées sur le jeu. Comme de coutume, nos chers amis les journalistes ne font donc pas dans la demi-mesure (sans mauvais jeu de mots toujours). Point notable, la « Braindance », technique fictionnelle de projection mentale via réseau et matériel dédié est d’or et déjà annoncée comme point d’orgue des annonces. Heureuse coïncidence d’en avoir déjà évoqué la teneur a cette adresse...
UP: Tout n'est question que de timing, dans leur grande bonté CD Projekt vient ide dévoiler une nouvelle série de Screenshots dont certains directement issus de leur collection a l'effigie de Cyberpunk 2077 a télécharger gratuitement sur GOG. Le tout assortie de quelques concepts arts dont vous pouvez retrouver un échantillon juste en dessous. Notez enfin que le compte twitter officiel du titre évoque clairement la notion "d'épisodes" pour le Night City Wire, de quoi en tirer les conclusions qui s'imposent...
Comme d'habitude avec CD Projekt quand les Polonais se livrent a quelques confidences, il devient difficile de juguler le flot d'informations qui en dècoulent. Aussi lors d'un rapport cette fois-ci "dèfinitif" (jusqu'a nouvel ordre), nous apprenons entre autre que 600 developpeurs se penchent activement au chevet de leur nouveau poulain. Le studio saisi également l'occasion pour spècifier les modalités de leur passage a la nouvelle génération, lequel sera en double partie.
En effet, si l'uppgrade promis pendant ou peu après le lancement de la nouvelle monture de Microsoft (il faudra encore attendre des précisions de la part de Sony) figure toujours dans les plans (avec l'ensemble des patch et DLC disponibles, le tout gratuitement pour tous possesseurs d'une version antèrieure) , nous savons dèsormais qu'il faudra s'attendre a bien plus a l'avenir. Car c'est dèsormais un fait, une version intégralement développée pour tirer le meilleur partie de la nouvelle génération qui s'annonce est actuellement aussi dans les tuyaux (pour une sortie beaucoup plus tardive et surtout payante, c'est entendu) .
Pour résumer Cyberpunk 2077 aura le droit a son portage comportant moult micro amèliorations graphiques avant de rentrer de plein pieds dans le futur pour ce qui s'annonce être un remaster en bonne et due forme... A moins, soyons fous, qu'il ne faille parler de "Enhanced Edition" pour reprendre un terme cher au coeur et a l'histoire de CD Projekt. En attendant Cyberpunk 2077 débarquera une première fois sur nos bonnes vieilles machines actuelles et PC le 17 Septembre prochain.
UP
Face a la portée litigieuse des commentaires émis en direction d’une version entièrement pensée et dédiée pour les consoles de nouvelle génération, CD Projekt par la voix de Michal Nowakowski reviennent préciser un peu plus leur position sur le sujet. Dans les faits il apparaît que la seule et véritable offre Next-Gen prendra la forme du patch déjà annoncé pour la version Xbox Serie X a venir « après » la sortie de cette dernière.
Afin que la chose soit plus claire : au lancement quelque part en fin d’année de la nouvelle machine de Microsoft, tous les possesseurs d’une copie de la version One pourront continuer ou achever leur partie sur sa petite sœur si tel est leur désire, et ce gratuitement via l’offre Smart Delivery. D’une certaine manière un portage que l’on imagine forcément un minimum rehaussé techniquement.
Le fameux Patch lui arrivera donc plus tard pour cette-fois-ci permettre a Cyberpunk 2077 de tirer d’avantage partie des spécificités techniques de la console. Biensur rien ne dit si lui aussi sera gratuit (moyennant une copie) ou mème si il ne sera pas d’une certaine façons « mis en boite » au moment voulu pour ceux qui auront eut la patience d’attendre d’ici la (avec donc DLC, mises a jours et pourquoi pas une première extension pour parfaire l’emballage). Biensur pour ne pas se faire calife a la place du calife, discuter du sort d’une contrepartie PS5 de ce mème patch ne rentre pas dans les fonctions de CD Projekt mais gageons une issue similaire pour la suite des opérations a venir. Quoi qu’il en soit, l’auteur de cette news tient a s’excuser humblement pour la retranscription passablement erronée de l’information originale.
L’essentiel de son développement étant assuré par télétravail pour toute la durée du confinement, Cyberpunk 2077 ne se refuse pour autant pas à quelques révélations en attendant que la communication reprenne à nouveau de plus belle. Aujourd’hui c’est par le biais d’une session de questions-réponses aux actionnaires que CD Projekt prend la parole pour préciser leurs plans futurs quant à « l’après » Cyberpunk 2077.
Nous apprenons ainsi qu’à l’instar de The Witcher 3 avant lui, le titre toujours prévu pour le 17 septembre prochain sur Playstation 4, Xbox One, Stadia et PC (puis « plus tard » au moins sur Xbox Series X officiellement) bénéficiera d’une campagne de DLC gratuits quel que soit le support et avec la garantie de détails à paraître « prochainement » comprenez quelques bons mois avant la date de sortie effective du jeu.
Mais ce n’est pas tout, puisque dans leur volonté de recopier la feuille de route du toujours omniprésent The Witcher 3, les Polonais semblent suggérer un total de deux extensions minimum pour compléter le voyage a Night City et même pourquoi pas au-delà. Quant à leur contenu ou même leur durée, il faudra pour l’heure se satisfaire d’une promesse d’informations plus conséquentes à l’approche de la date fatidique. Notons enfin que comme déjà évoqué, le mode multijoueur n’est biensur pas compté dans le lot, si tant est qu’il s’agisse bien d’une simple extension a l’arrivée et non d’un jeu à part entière.
Il a beau être de tous les grands rendez-vous depuis son retour sous les feux des projecteurs il y a plus d’un an, Cybepunk 2077 non reste pas moins l’un de ces jeux qui savent cultiver le secret dès lors que les caméras ne sont plus braquées sur eux. Aussi, et parcequ'elle rejoindra peut-être la liste des nominés l’an prochain, la future production de CD Projekt Red ne pouvait décemment pas cracher sur une bonne occasion de créer l’événement lors des vidéo Games Awards cuvée 2019. Au programme cependant point de nouveau trailer et donc encore moins de gameplay, mais un bref passage en revu d’une partie des artistes qui participeront a la bande originale. Un choix éclectique preuve qu'a Night City la musique se consomme a tous les ages, partout, et de tous temps.
En bonus la prestation live de Grimes. En adéquation avec les thèmes du jeu, celle-ci voit la chanteuse Canadienne s’introduire dans le Cyberspace pour y livrer un concert dépassant toutes frontières physiques. Notons sa troublante ressemblance avec une certaine Alt Cunningham, personnage hautement populaire auprès des amateurs du jeu de rôle original, et accessoirement l’ex compagne d’un certains Johnny Silverhand.
Toujours prévu sur PC, PS4 et Xbox One le 16 Avril prochain, rappelons aussi que la sortie du titre sera complétée par une composante multijoueur un jour prochain, si ce n’est pas avant quelques années.
Voilà déjà quasiment une année que Cyberpunk 2077 ne s’était pas dévoilé au monde entier. Un laps de temps durant lequel la dernière production de CD Projekt aura eu tout le loisir de faire le show sur la scène de Microsoft en Juin dernier a l’occasion de l’E3 ou encore plus récemment a Cologne pour la Gamescom. Deux sorties médiatiques profitant surtout aux professionnels du milieu tandis que les internautes devaient quant à eux se contenter d’impressions et d’une bonne brouette de screenshots en guise de lot de consolation. Aujourd’hui, et au lendemain d’un dernier rapport financier on ne peut plus positif, The Witcher 3 confirmant une nouvelle fois son statut de poule aux œufs d’or, il est désormais temps pour son successeur désigné de briller à la vue de tous.
Au programme 15 minutes de gameplay donc. Une sorte d’amalgame de l’ensemble des diverses démonstrations autrement plus imposantes offertes jusque-là uniquement a la presse (et dont vous pouvez en lire un compte-rendu par ici #pub). De quoi tout de même permettre aux joueurs d’enfin admirer Keanu Reeves en action dans la « peau » de feu Johnny Silverhand. Une icône rock également figure de proue d’un mouvement contestataire à ses heures perdues, pour vulgariser toute la riche documentation a son sujet. De son coté, V, notre protagoniste, n'est pas non plus en reste puisque la question de la conception entièrement personnalisable de son existence constitue l’un des sujets phares de cette nouvelle vidéo. Là-dessus, et si les développeurs nous avaient déjà clairement annoncé la couleur par l’intermédiaire des journalistes, le joueur moins attentif y découvrira une approche plus souple et donc permissive du genre auquel peut appartenir V. Bien que le classique choix Homme/Femme soit encore de la partie.
Entant que digne héroïne de l’univers instigué par Mike Pondsmith et parce qu’elle a toujours été traitée comme telle, Night City se voit également valorisé comme il se doit, spécifiquement par le biais de l’un des six quartiers que compte la mégalopole en 2077 : Pacifica. Un ancien terrain de jeu pour investisseurs zélés devenu l’expression parfaite de leur déchéance. Guère moins belliqueux, les gangs s’y réunissent désormais pour tenter de faire main basse sur le peu qui reste de semblant de rêve Américain quelque part enseveli entre deux buildings tombés en désuétude. C’est notamment le cas des Voodoo Boys, un ensemble d’individus d’ascendance Haïtienne établis dans d’anciennes églises désinfectées, symbole de leur implacable foi. À leur tète se trouve un certain Placide, énième élément scénaristique intégré à la quête personnelle de V : identifier et éventuellement extraire le puce dernier cri intégré à son implant neuronal. Idéalement la réponse au mythe de la vie éternelle, dans les faits une source d’hallucinations responsables de tous les malheurs récents survenus dans la vie autrefois banale d’un Edgerunner tel que V, cette fameuse puce pourrait dans tous les cas trouver sa fonction dans un monde ou le concept de vie ou de mort n’a plus lieu : le Cyberspace.
Enfin le gameplay, le vrai, se taille fort logiquement la part du lion en faisant montre d’un faible échantillon d’approches possibles envers diverses situations imposées aux joueurs. L'affrontement direct est une solution possible, la discrétion en est une autre. Quelque part entre ces deux opposés se trouve le Netrunning, un don possédé par tous… moyennant un petit sacrifice d’ampleur cérébral. Mieux encore, une problématique à la conclusion potentiellement explosive peut tout à fait se solutionner en amont par la force du dialogue et dépendamment du profil social de notre V. Une donnée à définir d’entrée de jeu en remplacement du choix alloué au héros d’enfance appartenant désormais au passé. Au rayon des changements comme ils peuvent se compter en dizaines pour qui souhaite tout scruter à la loupe, tachons de ne soulever que l’abandon de la boussole au profit d’une mini map incrustée dans le coin inférieur gauche de l’écran (nonobstant un éventuel effort de personnalisation a ce niveau). Un adieu chaleureux qui ne vous empêchera a coup sur en rien de vous délecter de cette fameuse séquence de gameplay.
Cyberpunk 2077 est toujours attendu pour le 16 Avril prochain sur les supports habituels mais aussi sur Stadia comme annoncé la semaine dernière
Avec la Gamescom de Cologne en ligne de mire à compter du 21 août prochain, date à laquelle sera assurée la première des quatre présentations de gameplay offerte aux visiteurs au sein même du stand CD Projekt, tandis que la presse aura le droit à une nouvelle démonstration privée et que les internautes devront quant à eux attendre la PAX West (du 30 août au 2 septembre) pour enfin se faire une idée de la bête, Cyberpunk 2077 gère confortablement son temps et se permet même de s’afficher chez de nombreux magazines. L’un d’eux n’est autre que le magazine officiel Xbox dans sa version Américaine qui va jusqu’à nous gratifier de deux nouveaux screenshots. bien sûr une telle exclusivité ne saurait satisfaire la plèbe dans sa quête perpétuelle de nouvelles informations à se mettre sur la dent et c’est pourquoi CD Projekt a fait le tour des magazines et autres sites pour y délivrer ici et là quelques nouvelles indications quant au contenu de leur dernière production. A venir le 16 Avril prochain, rappelons-le. Inutile de faire dans le détail, voici sans plus attendre les principales données à en retenir :
BADLANDS, COMPÉTENCES ET STREET CRED.
-Nous le savions déjà mais Night City ne sera pas le seul et unique terrain de jeu proposé. Au-delà des limites physiques de la mégalopole se trouvent les badlands, une vaste terre de non-droits dominée par plusieurs factions de Nomads. Deux d’entre elles, les « Wraights » et les « Aldecados » se jouent depuis quelque temps une guerre de contrôle et leur rapport avec V/le joueur varie de l’hostilité la plus totale pour les premiers à une possible forme de complaisance avec les seconds. Pour autant il n’y a aucune forme de camaraderie possible au sein d’un lieu régie par l’anarchie, ce qui implique de s’y rendre armé jusqu’aux dents ou bien avec les compétences de circonstance.
-Ce qui nous emmène au second point : la personnalisation des compétences. De manière classique, un nouveau skill s’obtient en échange d’un point obtenu à chaque niveau supplémentaire. Celui-ci peut également intervenir dans la progression des attributs liés notamment à la force, l’endurance, l’intelligence ou encore le côté « cool » de notre protagoniste. Plus un attribut compte de points, plus nombreuses seront les puces mises a disposition du joueur, lesquelles fournissent bien sur là aussi de nouvelles capacités en adéquation avec ses choix, et son style de jeu par extension.
-Concernant l’équipement, ce dernier sera de plus en plus performant à mesure de l’intensité de son utilisation. À titre d'exemple, plus le recourt à une arme de poing est sollicité, plus son utilité sera d’importance, ce qui vaut aussi pour toutes autres catégories d’armes mais également les compétences de mêlée ainsi que les talents de hackeur. Naturellement le loot occupe une grande place dans la création d’armes et autres équipements, la curiosité sera en ce sens largement récompensée puisque bon nombre d’augmentations spéciales s’obtiendront en fouinant ici et là. En tendant bien l’oreille en direction de certaines PNG, il sera toutefois possible de faciliter les investigations à l’aide de précieux indices. L’achat reste néanmoins la solution la plus viable pour la plupart des équipements et les plus uniques d’entre eux ne seront proposés à la vente que lors d’un court laps de temps a une période bien spécifique. Un dernier détail, une gestion du poids de l'inventaire est bien entendu de la partie.
-Enfin la « Street Cred » jouera un rôle proéminent dans l’obtention d’atouts plus efficaces encore. Dans Cyberpunk 2077 il n’existe aucun panneaux de quêtes similaires à ceux de The Witcher 3, V acquiert de nouvelles missions au sein même de la ville et « venir en aide » à la populace lui permet de glaner quelques précieux points d’expérience mais également de Street Cred donc. Avec celle-ci, sa réputation se fait de plus en plus grande et il se voit de se faire ouvrir les portes d’un monde qui lui resterait étranger autrement. Il est ici question de se payer les services de vendeurs plus compétents encore dans leur domaine de prédilection et ce n’est là qu’un seul exemple parmi d’autres. Acquérir la renommée de ses concitoyens et leur confiance par la même occasion débloquera également des quêtes plus avancées, et par conséquent plus difficiles.
EN VRAC
-Pour compléter la seconde information principale en chiffre, chaque attribut compte dix niveaux de progression, de même pour les compétences. Ajoutez à cela quelque soixante capacités (actives ou passives) quant à elles modifiables jusqu’à cinq niveaux maximum.
-Combien même Cyberpunk 2077 ne proposera pas l’ombre d’un seul panneau de quêtes, il existe bien un implant permettant de mettre en évidence un point d’intérêt ou bien un PNJ désireux de s’offrir les services d’un edgerunner.
-Implants toujours, Night City compte quelques experts dans le coaching de compétences de hacking, partir à leur rencontre sera un énième moyen de perfectionner nos aptitudes de Netrunner. Quelque part l’équivalent « hacking » des ripper docs quant à eux spécialistes des augmentations physiques. V aura d’ailleurs impérativement besoin de leurs talents pour installer le nec plus ultra du transhumanisme. Débrouillard malgré tout, il lui sera possible d’opérer d’éphémères modifications sur le terrain, tel qu'appliquer du poison sur ses lames mantis.
-V n’a pas de noms encore moins de prénoms mais son genre est lui totalement laissé a l’appréciation du joueur. Il peut donc être aussi bien un homme qu’une femme ou encore être transgenre. Dans les faits lui est donc possible d’avoir une apparence féminine mais de disposer d’une voix d’homme par exemple. Tout ceci en sachant que la perception des PNJ variera en conséquence.
-Dans le genre sujet « délicat », la religion constituera une partie intégrante du jeu. S'il est fort improbable de pouvoir choisir sa foi, celle-ci imprégnera fortement l’univers. Un exemple existe déjà avec les « Voodoo Boys », un gang de fervents Catholiques établis dans des églises abandonnées en guise de bases d’opérations. En faisant cela, le but de CD Projekt n’est toutefois pas de susciter la polémique, mais simplement de représenter un échantillon complet des citoyens de ce futur sombre.
-De la même manière que la ballade de Priscilla dans The Witcher 3, Cyberpunk aura lui aussi le droit à sa séquence musicale néanmoins annoncée comme étant plus aboutie encore. Inutile d’y voir la confirmation de la présence d’un artiste musical pour autant, non définitivement Lady Gaga ne sera pas de la partie.
-Un New Game Plus sera bien disponible.
-Comme à l'accoutumée, Cyberpunk proposera plusieurs conclusions possibles, toutes seront en adéquation avec les choix effectués tout au long de la partie. Petite nouveauté : les quêtes annexes auront aussi leur petite importance lors de la synthèse finale.
-La relation avec les PNJ se veut amplement complète. Hormis l’inévitable option de romance, se lier d’amitié platonique avec un personnage rentre tout à fait dans l’ordre du possible. Mais si une relation amicale vire a l’amour, alors rien n’obligera le joueur à prêter vœu de fidélité… attention cependant, de même que l’orientation sexuelle de V n’est définie que par les joueurs, un PNJ ne la partagera pas nécessairement.
-Instant Keanu « Breathtaking » Reeves : la motion capture s’est étendue sur deux semaines dans le plus grand des secrets. Très professionnel, le futur monsieur Silverhand a tenu à voir de ses propres yeux l’avancement du projet depuis son implication, sans oublier de retenir l’intégralité des noms des développeurs l’ayant côtoyé.
-Au rayon sonore et pour conclure, Marcin Przybyłowicz se dit plus enthousiaste que jamais face à ce nouveau défi que représente la perception musicale d’un monde future. Là ou les compositions servaient à accompagner l’univers médiéval de The Witcher, dans Cyberpunk elles font parties intégrantes de Night City qui disposent toujours d’une source de diffusion. À la radio, dans les Night Clubs, ou encore dans la rue via des postes, la musique est partout. Le groupe Suédois Refused se charge des à présent de capturer les sons du mythique groupe fictif Samurai mais d'artistes devraient ajouter leurs noms à la bonde sonore finale.... De quoi nous quitter en musique !