The Witcher 3 c'est un bon paquet d'interview, dont la plupart tourne vite en rond en nous ressassant toujours les mêmes questions et donc les mêmes réponses sur des infos, dans la majorité des cas, loin d’être réellement inédites.
Cette fois en voilà une qui, a défaut la aussi de nous en apprendre plus sur le jeu, a au moins le mérite d’être originale puisque
l'interviewé n'est nul autre que Doug Cockle le doubleur du Loup Blanc depuis le début des ces aventures vidéoludique. Au programme, son ressenti sur la saga mais aussi une excellente analyse du personnage de Geralt, enjoy ! Pour les anglophobes un petit résumé est disponible juste en dessous.
A retenir
Doug admet n'avoir jamais entendu parler de l’œuvre de
Sapkowski avant de finalement se rendre a l'audition et recevoir quelques infos de la part de l'équipe, afin qu'il puisse saisir un minimum le contexte de l'univers. Par la suite en ayant le rôle, il en appris naturellement plus a mesure que le projet The Witcher avançait.
Par la suite il explique que la durée du doublage va de paire avec la taille du jeu, en comparant le troisième opus au premier, il juge avec raison que
The Witcher est un jeu très « petit » en comparaison avec le dernier épisode et donc que la durée requise au doublage était significativement de moins importance. Pour
The Witcher 3 il aura passé au moins 150 heures en studio.
Au sujet de l'inspiration pour le personnage,
Boris un des membres de
CD Projekt lui suggéra de penser a l'immense
Clint Eastwood, plus précisément a son personnage culte de
l'inspecteur Harry (Dirty Harry) et l'une de ces punchlines « Go on punk, make my day », il en profite d'ailleurs pour ressortir la même réplique mais avec l'intonation de Geralt.
Au détour d'une question purement technique,il raconte tout de même que durant la présentation il a été impressionné de voir le cheval de Geralt (roach ou Ablette en Français) marcher dans une flaque et de constater que des traces d'eau suivait toujours les pas de l'animal encore une dizaine de secondes après.
Doug nous livre ensuite sa vision du personnage auquel il prête sa voix, Geralt De Riv. Pour lui Geralt est un anti-héros, il n'est ni le bon gars, ni le mauvais. Au fond de lui il veux réellement faire le bien, mais il n'est lui même pas quelqu'un de bien, car il est conscient que pour faire de bonnes choses il faut aussi savoir en faire de mauvaises. Il résume cela en utilisant une phrase du trailer « Killing Monsters » tiré du roman « le dernier vœu », il n'y a pas de plus grand mal, ni de moindre mal, juste le mal.
Il n'a jamais joué a un seul épisode. Pour le premier il n'avait pas de PC adéquat, pour le second c'était une Xbox qui lui manquait. Il ajoute qu’après toutes ces heures passées a doublé les jeux c'est un peu comme si il les avaient faits, en effet il connaissait déjà le scénario et la façon dont tout cela se termine. Pour The Witcher 3 il a déjà acheté une console pour s'assurer qu'il jouera lui aussi au jeu.
Il dit avoir été un gros joueurs de jeux online et pour lui TW3 a une approche similaire. Recommencer encore et encore pour essayer différents choix et pouvoir constater vers quel chemin ces choix nous mènent. Quand il ajoute que son fils de douze ans jouera probablement au jeu, l'interviewer en profite pour lui rappeler sympathiquement que le jeu aura un contenu très mature et lui pose la question de son ressenti sur ce sujet. Il répond que
The Witcher 2 va assez loin a ce niveau, au point d'avoir été censuré et privé de toutes scènes a caractères sexuelles en Australie. Il termine en ajoutant qu'il ne condamne pas le jeu, après tout le sexe et la violence font parties de notre vie de tout les jours mais que comme c'est déjà le cas a la télévision et dans d'autres médias il est aussi bon de rappeler ce qui est convenable envers un jeune publique et ce qui ne l'est pas.