JVC 17/20.
Difficile de noter un jeu comme Gorogoa. Impossible toutefois de ne pas le recommander, pour peu que vous appréciez un minimum les puzzle game contemplatifs. Élégant de simplicité, il transpire d'ingéniosité et d'un amour du travail bien fait à chaque instant de jeu.
Plus qu'une simple oeuvre vidéoludique, il s'apparente alors plutôt à une oeuvre d'art, dont les coutures se dévoilent entièrement après l'avoir contemplé avec attention et émerveillement quelques instants. Si on le consomme rapidement, il risque fortement de garder durablement une petite place au chaud dans un coin de votre coeur de joueur.
JeuActu 17/20.
Jouer à Gorogoa pour la première fois procure le même état d'excitation et de délicieuse confusion que de découvrir Braid à l'époque de sa sortie. Le gameplay oblige notre cerveau à réfléchir autrement, libérant ainsi une sacrée dose d'endorphine lorsqu'on réussit à venir à bout des premières énigmes. Et même si l'on finit par saisir pleinement la logique de l'expérience, on continue régulièrement à écarquiller les yeux et à ouvrir la bouche d'étonnement. La durée de vie est bien faible, certes, mais les sensations restent toujours très fortes, malgré une ambiance particulièrement zen, voire méditative.
Gorogoa est incontestablement un très grand petit jeu.
Gamekult 7/10.
Parfaitement adapté aux interactions digitales, Gorogoa se feuillette autant qu'il se joue, sans chercher à vous mettre face à des casse-têtes terriblement complexes. Les changements d'état du pointeur sur PC donnent même un léger avantage dans la résolution des énigmes, sachant qu'on pourra désactiver les aides visuelles en formes d'ondes si l'on préfère chercher soi-même les points à examiner dans les décors. Parfois proche d'un Monument Valley en 2D, l'oeuvre concise et cohérente de Jason Roberts - épaulé par Eduardo Ortiz Frau au sound design et Joel Corelitz aux musiques - brouille davantage les pistes mais parvient toujours à donner un sentiment d'accomplissement dès qu'on imbrique les rouages de sa logique onirique, où rien n'est vraiment là par hasard. Il faut l'observer avec un esprit ouvert mais analytique pour en extraire le sens, au gré de ses habiles tours de passe-passe.

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posted the 12/21/2017 at 01:28 PM by
nicolasgourry