Mickey et Donald en visite chez Alice...
Les jeux Sega estampillés Disney ont marqué les joueurs, que ce soit sur Master System et sur Megadrive.
1990, Castle of Illusion Starring Mickey Mouse illuminait la Megadrive, un an plus tard en 1991, c'était le tour de son acolyte Donald Duck qui déboulait dans le fabuleux Quackshot.
En 1992, Sega eut la bonne idée d'intégrer les 2 fameux personnages dans une seule cartouche, World of Illusion Starring Mickey Mouse & Donal Duck. Un titre tout aussi réussit que ces prédécesseurs et apportant son petit lot de nouveautés!
Le scénario de World of Illusion est typique des jeux de plateforme de l'époque, et par conséquence peu développé. De toute façon ce n'est pas le plus important dans ce genre de titre.
L'histoire est donc très simple, Mickey et Donald sont ici partenaires, et réalisent des spectacles de magie. Au cours d'une répétition, l'intrépide Donald remarque une vieille boîte magique, il décide d'y jeter un œil, et d'un coup il s'y retrouve aspiré à l'intérieur. En essayant de le récupérer, Mickey disparait aussi à son tour.
On apprendra qu'un grand magicien est derrière ce double enlèvement. Nos 2 avatars se retrouvent parachuter dans un monde merveilleux, enchanteur. Le magicien qui est en fait Pat Hibulaire, les met au défis, si ils arrivent à le battre, ils les ramènera dans leur monde. Simple et efficace.
Dans les faits, World of Illusion est un jeu de plateforme classique. Au début de l'aventure on a le choix d'incarner Donald ou Mickey, sachant que les 2 personnages ont les mêmes aptitudes, c'est à dire courir, sauter, et éliminer les ennemis avec leur drap bleu magique (en les transformant en animaux kawaï).
Ce qui change c'est certains levels qui sont propres à nos 2 amis, et la nouveauté quand même, c'est que l'on peut jouer à 2, simultanément avec une belle part faite à la coopération. Un vrai plus de cette version par rapport aux "Disney" précédents sur Megadrive.
Différents items seront à récupérer, comme les cartes à jouer. Si on en récupère 52 on gagne une vie supplémentaire. Bonbons et friandises redonneront du HP, et enfin des cartes spéciales (assez rares dans le jeu) permettront de tuer tous les ennemis visibles à l'écran ou être invincible temporairement comme les étoiles dans Sonic.
Durant l'aventure nos personnages apprendront des magies en criant la formule Alakazam!. Ils pourront ainsi manipuler des ennemis, ou respirer sous l'eau par exemple.
Les niveaux sont de bonnes tailles, avec beaucoup de passages pur plateforme. Les stages sont suffisamment variés et agréable, et assez nombreux. Ils sont plus dans l'esprit d'un Castle of Illusion d'ailleurs, que d'un Quackshot. Le seul truc qui nous rappelle Quackshot, c'est le texte des dialogues entre personnages à l'ecran, qui est repris du jeu de Donald.
A noter, et à signaler aussi, un niveau d'eau très réussit, un niveau "pâtisserie" original et plaisant visuellement, le niveau de la bibliothèque géante qui nous parachute à d'autres levels, et surtout un niveau "Alice au Pays des Merveilles", avec comme ennemis les fameuses cartes, Madame Mime et quelques autres clins d'oeil. Le bestiaire est dans l'ensemble très réussit respectant l'univers du jeu, et l'imagerie Disney.
Donc l'aspect technique était très solide en 1992 sur ce support, avec un super scrolling différentiel et multi-directionnel, qui ne saccade jamais! En contrepartie la vitesse du jeu est loin d'être grisante. Les graphismes affichent de superbes couleurs pastels, avec une bonne variété des décors même si ceux-ci peuvent paraître aujourd'hui bien vieillot, mais le charme est toujours présent. Les sprites sont jolis, bien dessinés, et bien animés, surtout nos avatars.
La jouabilité est excellente, instinctive avec une prise en main immédiate. Notons que l'on peut changer notre configuration en début de jeu.
Les musiques respectent très bien l'univers féerique du jeu. En gros elles restituent à merveille à l'oreille ce que l'on voit à l'ecran. A noter des bruitages assez moyens, bien en-dessous des compositions musicales.
Enfin le gros soucis du jeu, c'est sa durée de vie. 1h voilà ce qu'il vous faudra pour le retourner, la grande facilité du jeu n'arrangeant rien. Les boss sont d'ailleurs particulièrement simples à battre. Le vrai gros point noir du jeu. Mais la rejouabilité est intéressante, sachant que l'on peut le faire avec Donald, Mickey ou à 2.
World of Illusion est un jeu de plateforme typique du Sega des débuts des années 90. Bien réalisé, sympathique, doté d'un gameplay simple et efficace, et proposant un mode 2 joueurs bienvenue, World Of Illusion pêche essentiellement par sa durée de vie assez courte, et surtout son manque de challenge. Le jeu étant clairement destiné à un public très jeune.
Néanmoins çà reste une aventure à expérimenter, pour peu que vous aimez les vieilleries et les personnages Disney.
Fiche Technique: Titre: ALIVE! MICKEY & DONALD FUSHIGI NA MAGIC BOX Développeur: SEGA Editeur: SEGA Genre: PLATEFORME Année: 1992 Autres supports: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
NOTE PRESSE (Consoles + 015 - Décembre 1992)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus retro:
Et en bonus, une US medley spécial Noël 1992 qui présente plusieurs jeux dont World of Illusion.
Test complet,celui ci je ne l'ai pas fait mais comme tu le soulignes ,à l'époque un jeu estampillé Disney était synonyme de hit.
Pour ma part j'étais plutôt tourné vers la Master System avec l'episode de Mickey :Castle of Illusions et aussi The Lucky Dime Caper avec Donald.De très bons souvenirs.
c'etait pas vraiment un jeu pour gamer... mais graphiquement il etait superbe, tres conforme à l'univers disney... et jouable à deux.
Comme tu l'as souligné, pas assez dur et trop court.. mais j'y rejouais avec plaisir.
Petit, avec un ami, on n'a jamais réussi à le finir. Dernièrement j'étais dans ma période nostalgique, je l'ai fini en plus ou moins 1h, mais 1h sympathique, et très amusante. Un bon jeu
Pour ma part j'étais plutôt tourné vers la Master System avec l'episode de Mickey :Castle of Illusions et aussi The Lucky Dime Caper avec Donald.De très bons souvenirs.
Comme tu l'as souligné, pas assez dur et trop court.. mais j'y rejouais avec plaisir.