IGNFrance 8/10
Quelque soit la manière dont on aborde Pacific Drive, c'est l'ambiance qui prévaut : le ton, l'environnement visuel, sonore, la bande originale, l'écriture des personnages, les sensations de conduite, l'aventure qui peut tourner au drame à chaque instant... On sent qu'Ironwood Studios a vraiment misé sur le fait de marquer durablement le joueur avec finalement les moyens d'un indé. Nul doute qu'on aurait pu aller plus loin dans le scénario, dans le gameplay, mieux lier les deux et créer une progression encore plus maitrisée pour un final parfait. Mais, eh, l'imperfection fait aussi partie de son charme.
GameWave 16/20
Pacific Drive est un jeu qui marque par son concept très original. Fort de sa direction artistique, qui mélange plusieurs styles, de ses multiples ambiances et de sa bande originale réussie, le titre de Ironwood Studios est accrocheur.
Pacific Drive n'est, évidemment, pas exempt de défauts. La boucle de gameplay est intéressante, mais parfois un peu redondante, surtout en ce qui concerne le farm et les trajets vers certaines intersections clés qui peuvent paraître longs. Les interfaces sont majoritairement réussies, hormis la carte, dont la position peut gêner par moments.
Pacific Drive est le premier jeu de Ironwood Studios, et c'est une belle réussite dans l'ensemble.
JV 15/20
Il faut accorder à Pacific Drive le temps qu’il mérite pour comprendre sa myriade de paramètres et pouvoir les apprécier correctement. Mais l'atmosphère qui s'en dégage et la relation spéciale que vous créez avec la voiture élèvent vraiment l'expérience à un niveau tout à fait plaisant. Naturellement marquant par son concept attrayant, le jeu d'Ironwood Studios compense une boucle de gameplay redondante par un cachet unique.
Gamekult 7/10
L'important n'est pas la destination, mais le voyage. Pourquoi terminer Pacific Drive, au juste ? Pourquoi s'extraire de la Zone d'Exclusion Olympique quand son ambiance incomparable ne s'étendra pas hors des murs ? C'est tout le paradoxe accidentellement imposé par Ironwood Studios qui peine quasiment à nous donner des raisons d'aller jusqu'à la conclusion, mais nous donne tout le temps envie de retourner poser les pneus sur le bitume, déraper dans la boue, s'infiltrer dans des quartiers abandonnés pour y dénicher des ressources vitales avant de s'enfuir à toute berzingue dans la tempête avec du folk dans la radio. Ils sont sympas, Ironwood, de nous offrir un jeu complet presque en compagnon de cette fabuleuse bande-son à bombarder sans vergogne dans l'autoradio... Pacific Drive trouve vraiment ses moments de gloire dans ces instants de solitude partagés entre la contemplation de l'environnement, assez splendide, et l'angoisse latente, qui rôde comme un serpent entre les arbres. Un joli petit tour d'équilibriste que ses fioritures (notamment au niveau de l'interface) n'arrivent pas à faire vaciller.
ActuGaming 5,5/10
Pacific Drive n’est réellement pas un mauvais jeu. Au contraire, sa narration arrive à nous emporter dans son univers et le mélange des genres est à première vue grisant. Mais après quelques heures, on se rend compte qu’on est face à boucle de gameplay passablement répétitive et lassante, et l’interface, tout comme les divers bugs, ternissent l’expérience et le plaisir de jeu. La frustration interviendra aussi à cause d’une difficulté relevée avec les options par défaut, mais aussi quelques idées de gameplay sous exploitées ou un aspect survie barbant. Pour un premier jeu, le résultat est juste correct et plutôt générique, malgré une richesse folle du côté de la génération procédurale des zones. Sous son bel enrobage, Pacific Drive est un titre qui divisera probablement de par son approche, bien qu’il possède un certain charme.