Au début des années 1990, il y avait deux eldorados dans le monde du jeu vidéo. Le premier, c’était le jeu de plate-forme, de préférence avec une petite mascotte rigolote et dans un monde chatoyant, coloré, pour les n’enfants. Ça, Capcom l’avait bien compris. Non seulement ils s’étaient bien installés là-dessus avec leurs Megaman, mais ils s’étaient carrément offert les services des meilleures mascottes pour enfants d’époque : Mickey Mouse et les p’tits potes de la Bande à Picsou. La seconde cocagne fut les RPG. Toutes les consoles du moment se devaient de détenir une armada de RPG japonais (sur PC et micro-ordinateur, c’était différent) car c’était un véritable argument de vente. Le RPG était souvent synonyme d’aventure longue, de système de jeu riche et d’histoire sophistiquée. Ça tombe bien, ça aussi, Capcom l’avait compris, c’est ainsi qu’il se sont lancé dans l’aventure pour concurrencer Dragon Quest, Final Fantasy et consort en alignant dans les boutiques nippones en 1993 un certain Breath of Fire.
Breath of Fire nous raconte l’histoire d’un immigré clandestin d’origine portoricaine qui dans le Los Angeles des années 1970 décide de jouer le tout pour le tout et de bâtir son empire du crime. Non, bien sûr que non. On nous présente en vérité Ryu (pas celui qui gueule Hadōken, mais l’autre), descendant du peuple des dragons de lumière, ceux-là même ayant vaillamment lutter contre les dragons noirs par le passé. Dans le temps, les peuples dragons cohabitaient ensemble mais vint une déesse nommée Tyr, affiliée au désir et à la passion. Celle-ci promit à ses ouailles le pouvoir et la richesse, et les guerres se succédèrent. L’empire des dragons finit par s’effondrer tandis que le monde, voué au Chaos était au bord de la destruction. Un héros fit son apparition, aidé de ses sept compagnons, il entrava les pouvoirs de la déesse avec six clés ensuite éparpillées aux quatre coins du globe. La paix revint, le clan des dragons de lumière, meurtri mais survivant put perdurer. Mais de longues années plus tard, l’ombre des ténèbres revint à la surface, un seigneur nommé Zog, à la tête du clan des dragons noirs revenus à la vie se manifesta, de nouveau la destruction et la désolation commençait à envahir le monde. Les quelques dragons de lumière restant n’ont malheureusement plus les pouvoirs nécessaires pour lutter contre leurs ennemis ancestraux, d’autant qu’on murmure qu’une déesse leur insuffle des pouvoirs terrifiants. Dans le village de Drogen, premier à subir la soif de destruction des dragons noirs, Ryu se réveille une nuit d’incendie. Son village en proie aux flammes est ravagé par l’assaut des dragons maléfiques. Ryu sent qu’il porte en lui une entité surnaturelle, un dragon bien sûr, mais pas n’importe lequel, probablement le plus puissant de tous, le roi des dragons, et il se sait porteur d’une destiné hors du commun. Il quitte les ruines fumantes de son village à la poursuite des dragons noirs pour lutter et ramener la lueur de paix à travers le monde.
Ryu est la réincarnation du dragon ultime, donc. Mais ça, en vérité, on ne le sait jamais, en fait, le jeu ne nous donne pas naturellement la possibilité de profiter des formidables pouvoirs dragoniques (Dragonesques ? Dragoniens… bon, bref. Of fire. Bref of Fire. Non ? Ok, j'arrête. ) du personnage central. On peut passer complètement à côté sans jamais se douter que la particularité de la saga Breath of Fire est de pouvoir changer son héros en dragon destructeur lors des combats. On passe à côté de beaucoup de chose dans Breath of Fire, en fait, si on n’y fait pas attention. Car le jeu est cryptique et très ‘’roots’’ dans sa façon d’accompagner le joueur. Mais je manque à toutes mes obligations les plus élémentaires, avant de parler de tout ceci, intéressons-nous plutôt aux bases du système de jeu.
Breath of Fire est un RPG japonais au tour par tout des plus classiques. Tous les codes du genre sont là, jusqu’à quatre guerriers sur le terrain de combat, des rencontres aléatoires sur le map ou dans les donjons, des menus donnant accès aux sempiternelles attaques-magies-objets-fuite, des points de vie et des points d’aptitudes pour envoyer des techniques spéciales apprises au fur et à mesure du gain de niveau et d’expérience. L’équipement, généralement acquit en échange de pièces sonnantes et trébuchantes dans les échoppes de chaque villages (parfois également dans les donjons) est le meilleur moyen de procurer à nos personnages un petit up de statistiques. Salvateur avant de se lancer à l’aventure dans un nouveau donjon, car sans se montrer aussi impitoyable qu’un Dragon Quest à l’ancienne, Breath of Fire peut parfois vous opposer une belle résistance si vous commencez à vous balader n’importe où, n’importe quand. Et le problème, c’est qu’on en arrive vite à se balader n’importe où, n’importe quand, dans ce jeu. En effet, le triangle d’or du J-RPG basé sur l’alternance village-donjon-exploration est bien entendu ici de mise. Mais là où dans un Final Fantasy par exemple, l’aventure est déjà à l’époque très ‘’story driven’’, dans Breath of Fire, le joueur-aventurier est laissé pour compte, avec sa carte en papier, son baluchon et sa quéquette sous le bras. Breath of Fire est brut de décoffrage, son aventure se vit pleinement, les longues heures à tourner en rond à la recherche d’un indice sur la prochaine destination qui vont avec.
Deux ou trois exemples concrets sont nécessaires pour bien comprendre de quoi je parle. Le premier, est le moindre d’entre eux. Au début du jeu (disons dans les cinq premières heures), l’accès à une forêt (qui est en fait un petit donjon) nous est interdit. La cause étant qu’un gros arbre nous barre le passage. Un arbre qui bloque l’accès à une forêt, en soi c’est déjà assez con, pas la peine d’en rajouter. Que faire, alors ? Eh bien aller à la rencontre du forgeron du village d’à côté afin de lui donner un matériau métallique, trouvé au préalable dans un coffre random du donjon d’avant, pour qu’il vous fabrique une scie, nécessaire pour couper l’arbre et ainsi libérer la voie. On peut se poser la question de savoir pourquoi le héros ne lui a pas foutu un méchant coup d’épée dans l’écorce, à ce satané chêne, ou pourquoi il n’a tout simplement pas été possible de contourner le vénérable édifice boisé. Mais bon, on est dans un jeu d’aventure, la logique n’a plus beaucoup de sens et il faut garantir au joueur une durée de vie convenable sous peine de finir au bûcher. D’ailleurs, la durée de vie est garantie, Breath of Fire, puisqu’il multiplie les coups tordus et les courses à l’indice improbable de ce genre nous permet de voir les heures facilement défiler au compteur. Le protagoniste qu’on récupère dans l’équipe juste après ce passage, du nom de Bo, est d’ailleurs capable de faire franchir au groupe tout entier les forêts sur la map, si seulement celui-ci est placé en position de leader. Vous ne le saviez pas ? C’est normal, en fait, personne ne vous le dit, et c’est pourtant bien utile pour continuer l’aventure. Plus tard dans le jeu, Nina, l’héritière du peuple des Ailés souffrira d’amnésie, il faudra dès lors récolter des ingrédients pour la soigner. S’ensuit une chasse au trésor afin de réunir divers objets bien planqués un peu partout pour concocter une potion de mémoire. Si globalement, tous les objets réclament recherche et jugeote pour être déniché, un en particuliers demande de la ténacité. Un poisson, dont la chair est utile pour la potion de mémoire (sacré mixture, ça doit être dégueulasse à boire ) doit être péché dans un courant d’eau empoisonné. Si vous ne trouvez personne pour vous le dire, jamais ça ne vous viendrait à l’esprit d’aller pécher un poisson dans un fleuve que vous savez empoisonné pour guérir un de vos compagnons. Mais là, c’est ce qu’il faut faire.
Ça me rappelle le déroulement de Dragon Quest II qui prenait la notion d’aventure et d’exploration probablement un peu trop au pied de la lettre. Breath of Fire est du début à la fin perclus de ce genre de situation où rien ne nous est clairement dit et où on prend un malin plaisir à brouiller les pistes. Cependant, si la chasse aux objets pour fabriquer une potion de mémoire peut paraître sympathique, par principe, d’autres situations sont autrement plus agaçantes. Effectuer un long troc d’objet à travers le monde - à tel point qu’au bout de quatre heures à farfouiller tous les villages à la recherche d’un péquenaud qui veut bien nous échanger un bidule contre notre machin, on en oublie ce qu’on recherchait à la base -, c’est naze. Devoir faire l’aller-retour dans une cité entre le jour et la nuit (oui, car BoF gère le jour et la nuit, tiens) juste pour transmettre des messages inintéressants à deux PNJ à la con qui peuvent très bien se rencontrer eux-mêmes puisqu’ils habitent dans la même putain de ville, c’est également énervant. On sent clairement que certaines quêtes et péripéties, souvent obligatoires car ancrées dans l’aventure principale du jeu d’ailleurs, ont été fait de telle façon à ce qu’elles étirent la durée de vie artificiellement. Pire. Perdu dans ce flot de sous intrigues et de péripéties contraignantes, certaines choses très importantes et qui peuvent réellement donner de la saveur au jeu se noient et passent inaperçues. Comme les fameuses facultés de se transformer en dragon du héros que j’évoquais plus haut, et qui sont totalement optionnelles, un comble pour celui qui est censé porter la force du dragon ultime.
D’autres petits couacs, notamment d’accessibilité et de lisibilité sont à mettre au crédit de ce Breath of Fire. Si c’est Capcom qui l’a développé au Japon, c’est Squaresoft qui l’a édité aux États-Unis. Déjà désireux de s’exporter à travers le monde (choses qui leur sera réellement permis avec l’aide de Sony et de leur Playstation), on ne peut que saluer la volonté des papas de Final Fantasy. Malgré cela, on ne serait que trop leur prier, la prochaine fois, de garder leur traduction boiteuse qui handicape franchement pas mal la compréhension du jeu par endroit. Pour cause de problème technique ne permettant pas l’affichage de nombreux caractères alphabétiques dans les cadres de dialogue ou les menus, on se retrouve ainsi avec énormément d’objets, de noms ou d’appellations tronqués ou abrégés de façon incompréhensible. Bronze Shield devient dès lors BShield, ou Coconuts se change en C.Nuts. Et encore, ce n’est pas si grave que cela puisqu’avec la fonction qui permet d’analyser chaque objet de votre inventaire (et même ceux des étals de marchand, précieux afin de savoir ce qu’on doit acheter ou pas), on peut éclaircir un peu tout ce merdier. Ce n’est pas de trop car l’inventaire, avec jusqu’à huit personnages à gérer, devient facilement bordélique. Une autre idée à la con, que je ne parviens pas à m’expliquer, et cette manière de ranger les objets par paquet de neuf. Lorsque vous avez dix herbes de soin (et vous en aurez vite besoin), neuf sont rangées ensembles sur une ligne (avec ‘’x9’’ écrit à côté pour bien signifier que c’est un paquet de neuf items d’un même genre) et le dixième est rangé sur une seconde ligne (avec cette fois-ci le ‘’x9’’ qui devient ‘’x1’’). Plutôt que de faire comme dans à peu près tous les autres J-RPG du moment qui classaient les objets par paquet de 99 (souvent le maximum que l’on pouvait stocker d’un même objet dans notre inventaire), les concepteurs de BoF ont préférés multiplier les lignes d’objets d’un inventaire déjà pas très limpide même sans cela. Vous comprenez donc qu’avec des abréviations pas toujours très pratiques et une traduction US foireuse, le jeu peut s’avérer pénible dans ces phases de micro gestion et de changement d’équipement pour upgrader ses personnages. Et c’est un RPG, donc par définition, il y a régulièrement ce genre de phase de rangement et de micro gestion de son inventaire. Bref.
Avec tout cela on pourrait croire que Breath of Fire est un mauvais jeu. Il est vrai qu’on aborde de façon très directe les défauts de conception et ce qui fait l’agacement du joueur lors de son aventure avec Ryu, Nina et consort. Mais au fond, et avec un regard rétrospectif, on se rend compte qu’à l’époque, tout cela n’était peut-être pas si invalidant que cela. On a tendance à dire qu’avant, les gamins que nous étions étaient plus enclins à errer de longues heures dans un monde inconnu à la recherche d’on ne sait quoi, à essayer tous les trucs possibles, même ceux qui n’avaient pas le moindre sens, pour trouver la solution à une énigme. Et ceci sans jamais perdre une once d’amour ou de passion pour le jeu qui nous subjuguait, sur le moment. C’était dans l’air du temps, les solutions ultra complètes sur Internet n’existaient pas et rentabiliser une cartouche ayant coûté quelques quatre ou cinq cents francs étaient plus une mission qu’une volonté de la part des jeunes joueurs.
Pour autant, Breath of Fire, ce n’est pas que cela. Car le jeu, s’il souffre de quelques mauvaises idées et de défauts qu’on pourrait rattacher au manque d’expérience dans le domaine de Capcom (ou aux codes poussiéreux du genre, ankylosant dans une lourdeur conceptuelle le J-RPG, qui a besoin de modernisme et de fluidité pour se rendre plus agréable à jouer), possède également plusieurs bons points. D’abord son univers qui fut l’objet d’un travail semble-t-il assez passionné de l’équipe de développement. Cette dernière a conçu un monde qui se veut cohérent, avec ses races et ses légendes. Breath of Fire se pare d’atours d’heroic-fantasy classique mais n’use pas pour autant de ficelles élimées a maintes reprises par le genre. Ici, pas de nain ou d’elfe. Des dragons, certes, mais également des hommes-bêtes, qui constitueront une des principales caractéristiques rendant les jeux de la saga unique. Malgré les errances et la pénibilité de certaines péripéties évoquées plus haut, on ne peut nier que le jeu est riche en aventure. Il y a beaucoup de choses à faire, d’étapes à franchir, et même si on a l’impression que le scénario ne décolle pas réellement avant plusieurs dizaines d’heures, on peut remarquer que le jeu nous pousse presque toujours en avant. Peut-être un peu trop, même, car lorsqu’on résout un problème (tous les villages en ont un, la rencontre de chaque personnage occasionne la naissance d’une sous-intrigue qu’il faudra parcourir avant de rejoindre le tronc scénaristique central) ou qu’on rencontre un compagnon inédit prêt à se joindre à vous dans la lutte contre les dragons noirs, on a la fâcheuse impression que tout est expédié trop vite. On boucle un donjon en sauvant un otage, on croise un personnage qui décide d’une phrase à l’autre, quasiment sur un coup de tête, qu’il va vous accompagner dans le danger et l’adversité parce que ‘’les méchants dragons sont méchants’’. Les émotions, leitmotivs, caractères et pensées des trois quarts des personnages manquent d’exposition et le tout manque de consistance.
Mais qu’importe puisqu’on va soigner un roi mourant ; on va réanimer un robot de pierre géant ; on va assister à une super fête donner en notre honneur à Camlon ; on va explorer la profondeur des océans et plein d’autre chose. Le déroulé de l’aventure est pleine de petits évènements pour donner du rythme autant que faire se peut. Capcom a tout essayé pour faire en sorte que l’aventure ne soit pas ennuyeuse et déjà-vu.
Ceci passe également par les graphismes et surtout la représentation des combats. Dragon Quest avait repris le modèle des RPG occidentaux en ne faisant voir que les monstres comme si on assistaient au combat au travers des yeux du personnage ; Final Fantasy optait pour une vue intégrale de côté. Breath of Fire lui préfère une vue de trois quarts, de dos. Une autre façon de mettre en scène les joutes qui apporte un peu d’identité à la future série de Capcom. Salutaire quand on sait que les combats de ce premier Breath of Fire se font assez statiques. En effet, les animations sont relativement minimalistes mais les sprites sont jolis. Pas mal de monstres ont un design qui contribue à la personnalité du jeu. Des cavaliers squelettiques, des lézards humanoïdes et épéistes, des espèces de petites bestioles courtes sur pâtes, si bien casquées d’un gigantesque heaume d’acier que cela recouvre l’ensemble de leur tête ; des cactus mutants cyclopéens, des scorpions à crâne humain particulièrement effrayant, des monstrueuses fleurs maléfiques… bref, un joli bestiaire qui, s’il ne comporte pas de mascotte comme dans Dragon Quest a au moins le mérite d’être suffisamment varié et cohérent pour accompagner le jeu sur la longueur.
Le design des personnages répond également au critère de la variété. Dans le souci de construire un monde vaste et différent du reste de la production japonaise d’époque, les développeurs ont inventé un tas de races mi-homme mi-bête. Ça a déjà été dit, mais il est important de le rappeler pour souligner son avantage dans le cadre d’un visuel riche et non redondant. Malheureusement, dans sa globalité, Breath of Fire n’impressionnait guère d’antan, et encore moins aujourd’hui. Coloré, certes, les graphismes sont cependant simples. Pas simplistes, juste simples. De bonne facture lors des combats, ils sont ternes sur la worldmap (pas si grave que cela, les Final Fantasy ne faisaient guère mieux) et carrément répétitifs en ville. Les donjons quant à eux manquent d’envergure, de détails et on a trop souvent l’impression d’errer dans des couloirs maussades et gris, beaucoup trop carrés et trop bien rangés pour faire véritablement croire à un donjon crasseux et hanté.
L’effort de faire un jeu qui essaye de se démarquer, au moins visuellement et intrinsèquement de la part de Capcom ne se retrouve hélas pas dans le gameplay. Ses rouages sont solides et tournent correctement, bien qu’ils soient encrassés par de la vétusté et une sensation de déjà-vu évidente. Le tour par tour est classique mais efficace et l’interface, à noter, est d’une limpidité universelle. Par icônes, le jeu nous propose donc d’utiliser des attaques physiques classiques, des objets ou des techniques et magies spécifiques. Une option, bienvenue lors des combats les plus faciles et les plus ennuyeux nous propose de faire attaquer nos combattants automatiquement durant un certain nombre de tour sans qu’on ait à toucher la manette. Une sorte de mode automatique comme dans Final Fantasy XII, en beaucoup plus archaïque. D’autres idées bien pensées améliorent la simplicité d’accès comme la possibilité de constater les améliorations d’un équipement neuf qu’on s’apprête à acheter au marchand d’un simple coup d’œil avant même de mettre la main au portefeuille. Pratique pour éviter d’acheter n’importe quoi, qui par mégarde affaiblirait d’une quelconque façon notre guerrier ! On peut également paramétrer quelques boutons comme on le désire pour que ceux-ci nous donnent rapidement accès à notre inventaire ou le menu des statuts de notre équipes. C’est toujours un plus.
Doté de qualités aussi évidentes que de défauts, ce Breath of Fire dénote surtout de la volonté de Capcom de faire de son RPG un jeu bien de chez eux. Prenant naturellement modèle sur deux des cadors du genre, Capcom disposait de suffisamment de ressource créative pour donner de la personnalité à son jeu. À l’époque, c’était donc un jeu très décent, parfait pour débuter une série, pour bâtir le socle d’une saga prospère dans le temps. Beaucoup d’éléments identitaires de la saga sont déjà installés et quand bien même le jeu a largement souffert du temps, Breath of Fire offrait une alternative très honnête aux Dragon Quest et aux Final Fantasy. Son classicisme pouvait être synonyme de solidité et de qualité en 1993 mais ses mécanismes ont hélas mal vieilli et on ne pourra désormais en tirer qu’une relative satisfaction de simplicité d’accès. L’histoire se laisse néanmoins parcourir avec plaisir, bien que parfois, on a tendance à s’ennuyer un peu et à sacrément tourner en rond. Une frustration décidément propre aux J-RPG old school. Si on prend un peu de recul, on peut constater que Capcom a fait des efforts pour garnir généreusement son aventure de moult péripéties. Le déroulé du scénario manque certainement d’envergure et d’envolée épique comme l’auraient proposé Final Fantasy IV et V par exemple, mais l’univers accrocheur et personnel de Breath of Fire fait sensiblement pencher la balance vers une appréciation plus complaisante du soft.
À noter également la bande-son, pas évoquée dans le corps du texte mais qui est digne d’intérêt. Signée de la jeune Yoko Shimomura (ayant déjà travaillée sur les mythiques mélodies de Street Fighter II, et rejoignant plus tard Squaresoft pour Parasite Eve, Kingdom Hearts, et bien plus tard Final Fantasy XV), elle comporte quelques pistes sympathiques et s’accorde à merveille avec les graphismes et la direction artistique.
Et même si avec un regard analytique plus performant qu’à l’époque on note de gros manquements et certains aspects pénibles ou vieillots au sein du soft, on arrive aisément à comprendre pourquoi il pouvait être considéré comme un bon, voire très bon jeu dans son domaine en 1993. Pour bien apprécier Breath of Fire, définitivement, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit là d’un jeu honnête, avec un bon fond et qui sert d’apéritif pour lancer une saga qui ne fera que se bonifier avec le temps.
Il faut bien commencer par quelque chose, comme le dit le dicton.
Anakaris merci pour le test. De la bombe comme d'hab.
Comme tu le dis c'est un jeu quand même très solide pour démarrer une licence. Dommage que Capcom n'y fasse plus attention. Avec un peu de chance vu les choix intelligents qu'ils font depuis quelques temps on aura le droit à un nouvel opus sur Switch par exemple.
Pas eu la chance de le faire, j'ai commencé la série avec le 3 que j'ai adoré à l'époque
Le 4 était sympa, sans plus et le 5 (Dragon Quarter), malgré ses graphismes cell-shading que j'ai détestés, j'ai reçu une petite claque, il y avait une vraie ambiance pesante, les musiques de Sakimoto y sont grandement pour quelque chose
On va espérer qu'un Breath Of Fire Next-Gen sorte un jour
Excellent test pour ce jeu que je prévois de me faire depuis une éternité. Vu qu'il est dispo sur Switch dans la liste des jeux rétro, je pense enfin réussir à trouver le temps de me le faire bientôt.
icebergbrulant Sakimoto n'était pas tout seul pour le cinquième opus, il y avait également Mitsuda.
zekkicebergbrulant C'est mon épisode préféré en plus. C'était limite un Breath of Fire avec un côté Souls like. T'étais obligé de te taper des Game Over pour avoir du contenu supplémentaire.
anakaris Très bon test pour un très bon jeu. La dernière fois que j'y ai joué, c'était sur GBA, mais directement sur TV grâce au GBA Player de la Game Cube.
Et dire qu'on n'a pas eu de Breath of Fire inédit sur consoles depuis novembre 2002, ça date et c'est vraiment très con.
Bonne review, qui met (gentiment) en avant que ça reste un premier épisode qui a pas mal vieilli.
Je conseillerai plus aux néophytes de commencer par l'épisode 2 qui est bien mieux maitrisé, même si je garde une sympathies pour les épisodes 3 et 4 sur PS1.
Dans l'ensemble, les BoF ont une écriture assez nébuleuse d'un point de vu ambiance et univers où on va mélanger des univers colorés, et parfois des thématiques bien glauques, voir sombres (le 4 qui a une révélation bien traumatisante quand j'étais petiot). J'ai parfois l'impression qu'ils ne vont pas jusqu'au bout de leurs buts souhaités, mais les BoF, ont un petit charme et une volonté de vouloir devenir une grande saga... mais qui réussira pas tant que ça au final.
hyoga57 c'est le mien aussi ! c'est ce genre de jeux difficile que j'apprécie beaucoup ! pour moi à l'époque c'était vraiment couillu, je regrettes quand même que ce marché est dicté par la course aux plus beaux graphismes. ça casse complètement ce genre d'initiative
Me revoici pour poster mon avis dont tout le monde se fiche
J'aurais été un poil plus positif sur le jeu quand même Il est clair qu'il a vieilli et reste trop cryptique pour le joueur d'aujourd'hui (faut se rappeler que pas mal d'informations comme les capacités des personnages sur la worldmap et probablement les pouvoirs de dragon de Ryu étaient généralement sur la notice du jeu... Quand on joue sans ça aujourd'hui, normal qu'on soit perdu !), mais faut aussi se rappeler qu'en 93 il y avait déjà une pelletée de RPG sur la machine au Japon, et Capcom a su tirer son épingle du jeu.
Pour se sortir du lot, BoF avait quand même son univers atypique, centré sur les clans de dragons (y a-t-il plus classe que de mettre un héros qui peut se transformer en dragon ? ), une réalisation plus qu'honnête pour l'époque, et ses jolis sprites détaillés en combat qui se peaufineront avec les épisodes suivants pour devenir des véritables oeuvres d'art dans le 3 et le 4.
Le seul vrai souci effectivement, c'est le manque d'indication, mais ça n'était pas forcément un problème à l'époque comme dit dans l'article, les infos tournant assez vite dans les cours de récré (au Japon j'imagine qu'il devait y avoir un guide prévu comme de coutume)
C'est d'ailleurs quelque chose que j'aime bien retrouver dans les vieux RPG comme les premiers Dragon Quest, l'idée qu'on est lâchés dans la nature (comme dans Zelda BotW...) et que l'on doive être attentifs aux NPC et aux situations rencontrées pour comprendre la marche à suivre. Finalement, poursuivre l'aventure était déjà une petite énigme en soi, et quand le jeu était bon il y avait généralement suffisamment d'indices logiques pour s'en sortir. Même si parfois les choses demandées par le jeu pouvaient paraître absconses en termes de réalisme...
Je suis en train de le faire, marrant que ce test sort Pour moi le plus gros point négatif, se sont les combats aléatoires... Bien trop nombreux !! Même si une bille permet de les éviter, ce qui n est pas mon style de jeu... Puis les combats sont peu techniques dans l'ensemble en faisant de l'auto sauf pour les Boss. Ça reste un bon jeu pour l'époque, perfectible en bien des points mais bon.
Fait avec le remake Gba qui était en Français grâce à infograme ou ubisoft, l'épisode 3 est mon 1er Rpg (hors zelda) et mon 1er jeu psone le 2 je l'ai skipp sur gba car il était en vosta, le 4 était vraiment bien avec les deux scénario entremêlés quand au darksoul des breathof fire il m'a bien vite soulé
J'ai oublié, mais bien sûr merci pour ce chouette article sur ce chouette jeu ! J'ai bien aimé les petites touches d'humour à droite à gauche (encore qu'associer Breath of fire à une histoire immigré portoricain, faut le faire... )
Randyofmana en général les gens qui viennent sur ce genre d'article s'en fichent pas de l'avis des gens de manière générale, on est tous des passionnés du gaming quand on vient lire un article sur un jeu comme Breath Of Fire. =D
Je me souviens d'un BOF ultra facile au début puis vient le boss de fin complètement craqué qui tuer ton groupe en 1 ou 2 tour xD. D'ailleurs, tu avais le choix entre Ryu qui reste dans la tour ou bien combattre le mec.
Breath of Fire nous raconte l’histoire d’un immigré clandestin d’origine portoricaine qui dans le Los Angeles des années 1970 décide de jouer le tout pour le tout et de bâtir son empire du crime.
Anakaris Bah alors? Je ne suis pas dans ta liste des amateurs de JRPG? Enfin bref, je l'avais commencé mais il m'a saoulé quand j'ai vu toutes mes économies partir dans un lingot d'or (un truc dans le genre) pour continuer la suite du jeu x).
Excellent test Anakaris, complet et détaillé comme d'habitude d'ailleurs c'est toujours un plaisir de te lire.
randyofmanaLe seul vrai souci effectivement, c'est le manque d'indication, mais ça n'était pas forcément un problème à l'époque comme dit dans l'article, les infos tournant assez vite dans les cours de récré (au Japon j'imagine qu'il devait y avoir un guide prévu comme de coutume)
Ça n'aurait pas été un problème si on avait pas eu fréquemment cette sensation que certaines quêtes et certaines péripéties font exprès de paumé le joueur juste pour allonger un peu la durée de vie, en fait. Mais sinon oui, c'était commun aux RPG d'époque.
J'ai bien aimé les petites touches d'humour à droite à gauche (encore qu'associer Breath of fire à une histoire immigré portoricain, faut le faire... ) poliof & randyofmana j'avoue que quand j'ai commencé à sortir le délire de l'immigré portoricain j'ai pris une pause de minutes, je me suis demandé où est-ce que ce test commençait à m'emmener, pi j'me suis dis "bon aller, je la garde cette vanne, on verra bien". Visiblement ça a fait son petit effet.
weldarmais qui réussira pas tant que ça au final.
Oui, les chiffres de ventes ne doivent pas être fous, et c'est pas faute d'avoir essayé à cinq reprises sur les consoles les plus populaires de leurs époques. Quand on voit que Dragon's Dogma à lui seul (PS3, 360 et PC) par exemple a égalé le score de la saga BoF au grand complet, Capcom a des raisons de ne pas persévérer pendant des siècles avec cette saga, malheureusement pour nous.
squall294prochain test c'est quoi ? =D
Tu dois être le seul à ne pas le savoir sur Gamekyo j'te promets
airzoomPour moi le plus gros point négatif, se sont les combats aléatoires... Bien trop nombreux !!
Ça c'est l'ADN des RPG japonais, surtout ceux des années 1980-1990
rbzalors il me semble qu'on dit draconiens
Draconien veut dire extrêmement sévère ou exigeant, ça vient de l'homme de loi Dracon, un grec du VIIème siècle avant JC. Ça n'a rien à voir avec les dragons, c'est un faux ami de la langue française
neoaxleop4 désolé, je n'avais pas le pseudo de tut le monde en mémoire
sonilka tu embaume l'air de ton inutilité flamboyante, nous t'en remercions pour cela
Merci de votre passage et de vos mots d'encouragement en tout cas !
op4 comme bien des jeux Super Famicom, beaucoup ont put le découvrir sur Gameboy Advance en effet, car plus abordable (sorti en France, parfois traduit, un peu relifté et/ou simplifié etc)
Anakaris C'est pas la fin du monde tkt.
Je ne sais pas si j'aurai le courage de les refaire, par contre j'ai le 3 et le 4 sous la main. Pour le 3 c'est mitigé entre génial et horrible ton avis perso?
neoaxle alors pour résumé, le 3 j'ai bien aimé sa plastique, sa 2D est encore aujourd'hui très mignonne. Mais le scénario m'a pas transporté, pire, les combats m'ont soulé sur la longueur car j'ai trouvé la progression de nos combattants très lentes (les monstres qui donnent peu d'exp, les armes et objets très chers, la vitesse de déplacement de notre personnage proche de celle de mon grand-père en déambulateur...). Le jeu tente d'implémenter des nouveautés (le mini-jeu de gestion du village des fée façon SimCity ) et dieu merci on peut enfin profiter convenablement des pouvoirs de dragons du héros m'enfin bon. Pour une première sur Playstation, on pouvait espérer mieux de Breath of Fire. Un brin décevant mais quand même pas trop mal.
Le 4 en revanche reste pour moi la pièce maîtresse de la série. Direction artistique superbe, très typé manga, ENFIN Ryu pète la classe et devient le héros iconique que la franchise mérite.Le système de combat est la quintessence de ce qu'a développé la saga depuis son 1er opus en reprenant les bonnes idées des trois premiers volets: transformation en dragon (enfin ici on doit parler d'invocation de dragon car Ryu ne se transforme plus lui-même), upgrade des stats avec les maîtres et les objectifs a remplir en fonction de ceux-ci (principe tiré du 3), etc. À noter que comme dans The Legend of Dragoon dont je viens de publier le test hier, l'exploration est assez "pauvre" dans le sens où on a pas réellement accès à une wordmap, dommage. En revanche, le jeu propose plein de mini-jeu sympa qui varie l'action. Pour une fois que des mini-jeu ne sont pas emmerdant, fat le reconnaître.
Enfin, le scénario est rythmé à souhait, c'est le plus palpitant de toute la saga pour moi. Vraiment une grande réussite, il me tarde d'en écrire un article d'ailleurs !
Donc en résumé:
1° Breath of Fire 4
2° Breath of Fire 3
3° Breath of Fire 1 et 2 ex-æquo (ils sont très similaires, le 2 n'est pour moi qu'une petite amélioration logique du 1er, on peut à peine parler de suite).
Breath of Fire V reste à part, donc je ne le compte pas.
Anakaris j'en dis que tu fais bien de mettre Dragon Quarter à part. =D
J'ai a peu près le même classement que toi, j'aurais peut être mis le 1 et 2 au dessus du 3, mais c'est peut-être plus la nostalgie qui parle qu'autre chose.
P.S : J'ai vu le test de Legend Of Dragoon, mais pas encore eu le temps e le lire xD. Je te dirais dès que c'est fait.
Comme tu le dis c'est un jeu quand même très solide pour démarrer une licence. Dommage que Capcom n'y fasse plus attention. Avec un peu de chance vu les choix intelligents qu'ils font depuis quelques temps on aura le droit à un nouvel opus sur Switch par exemple.
Le 4 était sympa, sans plus et le 5 (Dragon Quarter), malgré ses graphismes cell-shading que j'ai détestés, j'ai reçu une petite claque, il y avait une vraie ambiance pesante, les musiques de Sakimoto y sont grandement pour quelque chose
On va espérer qu'un Breath Of Fire Next-Gen sorte un jour
Ah si, test de qualité comme toujours
Je vais partir là, mais pas de souci, je reviens plus tard pour lire l'article et participer aux commentaires
je fais le 3 actuellement, le petit kiff
pouvoirs dragoniques (Dragonesques ? Dragoniens… alors il me semble qu'on dit draconiens
Superbe test.
Merci pour le test en tous cas !
J'avoue au début, tu souffres bien comme il faut mais comme tout jeu, lorsqu'on comprend 2-3 trucs, ça passe
Je dis oui direct pour un Remake
zekk icebergbrulant C'est mon épisode préféré en plus. C'était limite un Breath of Fire avec un côté Souls like. T'étais obligé de te taper des Game Over pour avoir du contenu supplémentaire.
anakaris Très bon test pour un très bon jeu. La dernière fois que j'y ai joué, c'était sur GBA, mais directement sur TV grâce au GBA Player de la Game Cube.
Et dire qu'on n'a pas eu de Breath of Fire inédit sur consoles depuis novembre 2002, ça date et c'est vraiment très con.
Je conseillerai plus aux néophytes de commencer par l'épisode 2 qui est bien mieux maitrisé, même si je garde une sympathies pour les épisodes 3 et 4 sur PS1.
Dans l'ensemble, les BoF ont une écriture assez nébuleuse d'un point de vu ambiance et univers où on va mélanger des univers colorés, et parfois des thématiques bien glauques, voir sombres (le 4 qui a une révélation bien traumatisante quand j'étais petiot). J'ai parfois l'impression qu'ils ne vont pas jusqu'au bout de leurs buts souhaités, mais les BoF, ont un petit charme et une volonté de vouloir devenir une grande saga... mais qui réussira pas tant que ça au final.
hyoga57 c'est le mien aussi ! c'est ce genre de jeux difficile que j'apprécie beaucoup ! pour moi à l'époque c'était vraiment couillu, je regrettes quand même que ce marché est dicté par la course aux plus beaux graphismes. ça casse complètement ce genre d'initiative
J'aurais été un poil plus positif sur le jeu quand même
Pour se sortir du lot, BoF avait quand même son univers atypique, centré sur les clans de dragons (y a-t-il plus classe que de mettre un héros qui peut se transformer en dragon ?
Le seul vrai souci effectivement, c'est le manque d'indication, mais ça n'était pas forcément un problème à l'époque comme dit dans l'article, les infos tournant assez vite dans les cours de récré
C'est d'ailleurs quelque chose que j'aime bien retrouver dans les vieux RPG comme les premiers Dragon Quest, l'idée qu'on est lâchés dans la nature (comme dans Zelda BotW...) et que l'on doive être attentifs aux NPC et aux situations rencontrées pour comprendre la marche à suivre. Finalement, poursuivre l'aventure était déjà une petite énigme en soi, et quand le jeu était bon il y avait généralement suffisamment d'indices logiques pour s'en sortir. Même si parfois les choses demandées par le jeu pouvaient paraître absconses en termes de réalisme...
En revanche oui, la traduction était assez mauvaise et pouvait même induire en erreur... Une tare partagée sur un peu toute la série malheureusement, et BoF II est probablement l'un des pires à ce niveau ! : https://legendsoflocalization.com/this-be-bad-translation-12-breath-of-fire-ii
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Voilà, et sinon ça fait partie des jeux que j'ai commencé étant ado sans jamais le finir (ok, j'admet avoir été bloqué après le premier tiers du jeu...), j'ai réparé cette erreur il y a quelques années avec la version GBA
Anakaris prochain test c'est quoi ? =D
Excellent test Anakaris, complet et détaillé comme d'habitude d'ailleurs c'est toujours un plaisir de te lire.
Je vous conseille absolument de faire le Breath Of Fire 3 si jamais fait, car lui c'est une PERLE !!!!!!!!!!!!!!!!
Ça n'aurait pas été un problème si on avait pas eu fréquemment cette sensation que certaines quêtes et certaines péripéties font exprès de paumé le joueur juste pour allonger un peu la durée de vie, en fait. Mais sinon oui, c'était commun aux RPG d'époque.
J'ai bien aimé les petites touches d'humour à droite à gauche (encore qu'associer Breath of fire à une histoire immigré portoricain, faut le faire... )
poliof & randyofmana j'avoue que quand j'ai commencé à sortir le délire de l'immigré portoricain j'ai pris une pause de minutes, je me suis demandé où est-ce que ce test commençait à m'emmener, pi j'me suis dis "bon aller, je la garde cette vanne, on verra bien". Visiblement ça a fait son petit effet.
weldar mais qui réussira pas tant que ça au final.
Oui, les chiffres de ventes ne doivent pas être fous, et c'est pas faute d'avoir essayé à cinq reprises sur les consoles les plus populaires de leurs époques. Quand on voit que Dragon's Dogma à lui seul (PS3, 360 et PC) par exemple a égalé le score de la saga BoF au grand complet, Capcom a des raisons de ne pas persévérer pendant des siècles avec cette saga, malheureusement pour nous.
squall294 prochain test c'est quoi ? =D
Tu dois être le seul à ne pas le savoir sur Gamekyo j'te promets
airzoom Pour moi le plus gros point négatif, se sont les combats aléatoires... Bien trop nombreux !!
Ça c'est l'ADN des RPG japonais, surtout ceux des années 1980-1990
rbz alors il me semble qu'on dit draconiens
Draconien veut dire extrêmement sévère ou exigeant, ça vient de l'homme de loi Dracon, un grec du VIIème siècle avant JC. Ça n'a rien à voir avec les dragons, c'est un faux ami de la langue française
neoaxle op4 désolé, je n'avais pas le pseudo de tut le monde en mémoire
sonilka tu embaume l'air de ton inutilité flamboyante, nous t'en remercions pour cela
Merci de votre passage et de vos mots d'encouragement en tout cas !
Je ne sais pas si j'aurai le courage de les refaire, par contre j'ai le 3 et le 4 sous la main. Pour le 3 c'est mitigé entre génial et horrible ton avis perso?
Le 4 en revanche reste pour moi la pièce maîtresse de la série. Direction artistique superbe, très typé manga, ENFIN Ryu pète la classe et devient le héros iconique que la franchise mérite.Le système de combat est la quintessence de ce qu'a développé la saga depuis son 1er opus en reprenant les bonnes idées des trois premiers volets: transformation en dragon (enfin ici on doit parler d'invocation de dragon car Ryu ne se transforme plus lui-même), upgrade des stats avec les maîtres et les objectifs a remplir en fonction de ceux-ci (principe tiré du 3), etc. À noter que comme dans The Legend of Dragoon dont je viens de publier le test hier, l'exploration est assez "pauvre" dans le sens où on a pas réellement accès à une wordmap, dommage. En revanche, le jeu propose plein de mini-jeu sympa qui varie l'action. Pour une fois que des mini-jeu ne sont pas emmerdant, fat le reconnaître.
Enfin, le scénario est rythmé à souhait, c'est le plus palpitant de toute la saga pour moi. Vraiment une grande réussite, il me tarde d'en écrire un article d'ailleurs !
Donc en résumé:
1° Breath of Fire 4
2° Breath of Fire 3
3° Breath of Fire 1 et 2 ex-æquo (ils sont très similaires, le 2 n'est pour moi qu'une petite amélioration logique du 1er, on peut à peine parler de suite).
Breath of Fire V reste à part, donc je ne le compte pas.
Qu'en dis-tu squall294 ?
J'ai a peu près le même classement que toi, j'aurais peut être mis le 1 et 2 au dessus du 3, mais c'est peut-être plus la nostalgie qui parle qu'autre chose.
P.S : J'ai vu le test de Legend Of Dragoon, mais pas encore eu le temps e le lire xD. Je te dirais dès que c'est fait.
Mais j'ai décidé de lui laisser une chance à BoF 3 grâce à toi.
Pour le 4, j'en ai entendu que du bien, je compte bien le faire.
Il faut juste que j’attende que ma phase de rétrogaming s'active.