Si vous avez encore en travers de la gorge la fausse bonne surprise Spelunker Z là où on attendait tous (avec un peu d'abus, faut-il l'avouer ?) Secret of Mana & co, sachez que Square-Enix avait prévu une annonce supplémentaire au Japan Amusement Expo de Chiba qui se tient ce week-end. Et sans nous faire faux bond, la firme japonaise vient de lâcher le morceau sur sa fameuse annonce, il s'agit d'un nouvel opus de la saga de jeu de combat DISSIDIA !

Pour rappel, les deux DISSIDIA Final Fantasy déjà existant sur PSP sont de très bons jeux de combats réunissant les héros et bad guy principaux de touts les Final Fantasy fondateurs sortis à ce jour. Un casting de rêve en somme, vous vous en doutez.

Pour ce troisième jeu, les premiers personnages confirmés sont le Guerrier de la Lumière de Final Fantasy, le Chevalier Oignon de FFIII, Terra Branford de FFVI, Cloud Strife de FFVII, Lightning de FFXIII, et surtout Y'Shtola de FFXIV pour la première fois dans le casting. Plus encore plus d'explosivité, cette fois, nous pourrons combattre à 3 contre 3 et bien entendu, connaissant Square-Enix, la qualité graphique devrait être au rendez-vous (les DLC aussi, ).

De plus, même si aucune console ne fut évoquée lors de la soirée de présentation, on imagine que l'apparente ambition du jeu repousse presque aussitôt l'éventualité de voir le jeu sur PS VITA. La continuité avec les deux premiers jeux sur PSP ne sera donc pas assurée, les Playstation 4 et Xbox One sont probablement plus indiquées.

En plus de nous dévoiler un sympathique trailer, Squix nous donne rendez-vous le 10 avril pour en apprendre plus !

Alors, bonne surprise ou pas ? C'est autre chose que Spelunker Z là quand même !

C'est en tout cas ce qu'on pourrait croire quand on prend connaissance du drôle de Tweet de Ed Boon, un des deux créateurs de la saga de jeu de baston sanglante (le second étant Tobias John).



Ce qui interpelle bien sur c'est le "klowning" écrit à la mode de Mortal Kombat (avec un K, selon les créateurs de la franchise, ça évoque la langue allemande et donc ça donne une image directement plus brutale dans l'esprit des gens. À vous de juger si c'est véridique ou pas).

Ce qui ne serait pas tellement surprenant en soi puisqu'à voir a dégaine du personnage, ça colle parfaitement à l'ambiance des jeux de NetherRealm Studios. De plus, un autre personnage de chez SONY a déjà fait un détour par chez Scorpion et Sub-Zero, à savoir le colérique Kratos de God of War! Ce ne serait donc pas une première.

Burnout Paradise sorti en 2008 sur PC, Playstation 3 et Xbox360 est le dernier né de la franchise Burnout, et ça fait déjà un moment. Aujourd'hui, on sait que Criterion est au travail sur un nouveau projet pour le moins peu commun, une sorte de compilation de sport extrême en monde ouverte où on doit enchainer les épreuves: quad, basejump, conduite d’hélicoptère etc.

Aussi, on se souvient que Paradise était le premier volet de la série à réellement proposer un univers ouvert où les courses de toutes sortes pouvaient être sélectionnées comme on le sentait. Le directeur du studio, Marc Webster nous explique ce qui a été fait pour comprendre le comportement des joueurs face à ce jeu à l'époque et ce qui en résulta pour l'avenir de leur travaux:

''Nous avons en tête de faire de Burnout Paradise un jeu pour les fan de courses automobiles purs et durs, et nous avons mis énormément de chose en œuvre pour analyser le ressenti des joueurs et récolter un maximum de retour auprès de ceci.''

Et à sa grande surprise, le jeu offrait tant de possibilités qu'il semblerait que les joueurs ne faisaient pas tout à fait ce qui était attendu d'eux!

''Après quelques semaines de commercialisation, nous avons commencé à recevoir des avis de nos enquête. Et il nous ai apparu que 10% des joueurs environ jouait de façon classique, et que prêts des 90% restant jouait d'une façon qu'on avait absolument pas prévue. C'est à ce moment là qu'on s'est dit qu'on aurait dut accentuer encore plus le sentiment de liberté que nous avons essayer d’insuffler à Burnout Paradise, car il nous semblait clair que c'est ce que les joueurs recherchaient."

Cette révélation a aussi changer profondément la façon de travailler du studio et la façon de s'entretenir avec leurs fans. Il explique:

''Ce n'est pas toujours facile avec les éditeurs, ils ont des impératifs économiques et c'est tout à fait compréhensible, nous en avons nous aussi. Mais nous aimerions autant que possible échapper à la tradition et aux méthodes classiques de communication autour de nos projets futurs. En général, les gros jeux sont révélés 6 à 12 mois avant leur sortie, les éditeurs diffusent des captures d'écran et des vidéos souvent très hollywoodiens et c'est là que les joueurs réagissent. Nous, nous voudrions faire l'inverse, nous adresser aux joueurs, leur demander ce qu'ils aimeraient pouvoir faire dans nos jeux futurs, prendre en compte la moindre anecdotes qui peut avoir son importance et façonner le jeu en conséquence. Nous avons déjà employé ce genre de méthode mais jamais de façon aussi poussée. La plupart des développeurs partent de leurs propres idées et la propose aux joueurs, ça va du haut de la pyramide jusqu'en bas. Mais nous, nous partons d'en bas, des joueurs, pour remonter jusqu'au sommet, là où mon équipe et moi-même donneront naissance au jeu. Je pense sincèrement que c'est une bonne méthode pour que notre prochain jeu reste cohérent un maximum avec ce qu'il doit être et avec ce que les joueurs attendent de lui. Et c'est très probablement ce que nous mettrons en œuvre si nous devions faire un nouveau Burnout à l'avenir."

Il est clair que de la cohérence, il va en falloir quand on connait la nature très vaste du prochain projet de Criterion. En attendant des nouvelles plus concrètes, voici le premier trailer du jeu présenté à l'E3 2014.

Les États-Unis d'Amérique. Quelle belle patrie, nation des libertés individuelles absolues, du Mc Donald, du rock'n'roll et à jamais aussi le seul et unique pays à avoir envoyé une bombe atomique sur des civils. (Je m'égare déjà, ça va être chaud c't'histoire)

Le pays aussi des class action, ces fameux recours en justice collectif pour attaquer une entreprise sur des motifs aussi absurdes que farfelus et opportunistes. Et bien aujourd'hui c'est SONY que ça concerne, plus particulièrement la division jeu vidéo puisqu'une class action vient d'être portée aux tribunaux de Californie. La raison: fausse déclaration par négligence, publicité mensongère, concurrence déloyale et fraude dans l'incitation.

Les faits incriminés à SONY sont liés à Killzone: Shadow Fall sur Playstation 4. Concrètement, et selon le dossier, on apprend que les développeurs, Guerrilla Games auraient utilisé la technique de la "reprojection temporelle", ce qui semble-t-il est différent de l'upscalling habituel (débrouillez vous avec Kayama). Faisant de Killzone: Shadow Fall un jeu en 1080p biaisé, non natif, et donc "impur" aux yeux de certain.

Jusqu'à là rien de si grave, sauf que SONY aura communiqué plusieurs fois sur le fait que son FPS blockbuster de line-up pour sa Playstation 4 était bel et bien en 1080p natif, il n'en fallait pas de plus pour faire monter au créneau une bande de malcontent prébendier déterminée à ponctionner pas moins de 5 millions de dollars à la firme!

Une bien drôle d'affaire encore que cela. Drôle aussi de constater que le recours en justice ce soit fait prêts de 10 mois après la sortie du jeu incriminé. Sait-on jamais, au cas où il n'aurait pas eu de succès, inutile de porter plainte contre peut-être?

Ah, et si vous voulez tout savoir, la plainte provient du collectif Edelson LLC, déjà responsable de la class action contre le jeu Aliens: Colonial Marines pour des motifs identiques (en sus, les plaintifs soulignent le fait que le jeu ne fut pas d'aussi bonne qualité qu'espéré... alors si dans le monde du jeu vidéo on commencer à porter plainte contre une entreprise parce que son jeu est moins bon qu'attendu, on a vraiment pas finit !!! ). De quoi leur faire réclamer pas moins de 4,5 millions de $ à SEGA et Gearbox Software!

À Noter tout de même que jamais aucun de ces recours en justice (pas même le fracassant contre la "fin décevante" de Mass Effect 3) n'aura porté ses fruits. Gageons que cela continue dans ce sens ...

La GamesCom ouvrira maintenant dans 8 jours, et Deep Silver nous informe que plus de 150 bornes seront jouables. Pour la première fois, on pourra jouer à du Dead Island. Beaucoup de jeux seront sur PS4, dont Metro : Redux. La GameCom se déroulera en Allemagne à Cologne.

Dead Island 2

Metro : Redux

Cette société est méconnue des joueurs. Pourtant, sans elle, nombre de jeux vidéo n'auraient jamais trouvé leur place sur les linéaires du Vieux Continent. "Ce n'est pas notre but d'être célèbre chez les gamers", assure Klemens Kundratitz (haut diplômé de direction marketing, une très grande pointure du métier en somme). Le PDG de Koch Media savoure le succès de son entreprise, qui fête cet été ses vingt ans. Fort de ses 300 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel et d'un total de 310 employés (la société n'a pas licencié une seule personne depuis 2008 !), la société, basée à Munich, est aujourd'hui le premier distributeur de jeux vidéo en Europe. "Nous avons bâti au fil des années des relations de confiance avec des acteurs majeurs du secteur, comme SEGA ou Square-Enix. Ils sont rassurés de travailler avec une société indépendante qui n'a jamais connu de difficultés financières."

Koch Media s'occupe de la commercialisation et de la promotion en Europe de grands blockbusters conçus ailleurs dans le monde, comme Tomb Raider (Canada) ou Final Fantasy XIII (Japon). Mais la société prend également en compte les spécificités de chaque pays pour y importer des jeux destinés à des publics plus restreints de passionnés. "En Allemagne, il y a un intérêt pour les jeux de stratégie et d'aventure. Les Italiens adorent les jeux de course. La France est elle très sensible aux productions japonaises et à la culture manga", détaille Klemens Kundratitz.



"Ces caractéristiques locales rebutent généralement les autres distributeurs, qui ne veulent pas prendre le risque financier de sortir un jeu pour un seul pays." Koch Media, lui, préfère travailler ces marchés de niche locaux, réduits mais fidèles. Ce grand écart entre titres vendus à quelques milliers d'exemplaires et blockbusters "est nécessaire pour garder un chiffre d'affaires stable. Entre chaque Tomb Raider, il peut se passer trois à cinq ans!", souligne l'homme.

Outre son activité de distribution, Koch Media édite ses propres productions sous le label Deep Silver. Tourné à l'origine vers le marché allemand, Deep Silver a soudainement pris une ampleur mondiale avec le jeu d'action Dead Island. La bande-annonce du titre, sorti en 2011, avait fait sensation sur Internet, donnant au jeu une publicité internationale. "Dead Island a prouvé que nous pouvions passer à la vitesse supérieure." Mis en confiance, Koch Media entreprend en 2013 le rachat pour près de 30 millions de dollars de studios appartenant à un éditeur américain en faillite, THQ. L'allemand fait notamment main basse sur une licence très appréciée des joueurs, Saints Row en acquérant Volition, puis Metro pour les sommes respectives de 22.312.925 et 5.877.551 $. "Nous voulions démontrer que nous pouvions aller au-delà d'un seul succès, et bâtir notre portefeuille de jeux maison", indique le PDG.

Récemment, c'est la licence de FPS Homefront (racheté en 2013 par Crytek à THQ puis aussitôt céder à l'autre groupe allemand) qui vient d’atterrir dans leur escarcelle.
Présente sur consoles et PC, la société souhaite désormais s'attaquer au marché du jeu mobile en ciblant les joueurs passionnés, prêts à investir une dizaine d'heures sur un titre. Koch Media a fait l'acquisition en décembre 2013 du studio spécialisé FishLabs. "Nos licences peuvent être déclinées sur mobile ou sur tablette. Nous débutons avec l'adaptation sur iOS de Secret Files Tunguska, notre jeu d'aventure-réflexion." Une nouvelle aventure que Klemens Kundratitz aborde avec confiance. "Nous avons vingt ans, mais ce n'est que le début de notre histoire."