... et coûter bien plus cher"

@Cyr Lexar, très appréciée des créateurs de contenus, a annoncé hier, la PREMIERE CARTE 1TB au monde pour Nintendo Switch 2.

Sur la fiche technique, nous pouvons lire :

"Avec jusqu'à 900 Mo/s en lecture et 600 Mo/s en écriture1, la carte PLAY PRO microSDXC™ Express offre les vitesses les plus rapides au format de carte microSD Express et offre aux joueurs une puissance de performance épique qui permet des chargements de jeux plus rapides et des téléchargements accélérés. Avec une capacité allant jusqu'à 1 To***, il offre également de l'espace pour de nombreux grands jeux AAA. Il est rétrocompatible avec les appareils hôtes UHS-I et UHS-II (aux vitesses UHS-I), mais est évolutif pour les systèmes de jeux portables de pointe de demain et d'autres appareils à venir qui exploiteront cette technologie de nouvelle génération."


Ensuite, un article de Les Numériques :

"C’était l’un des détails les plus techniques — et les plus discrets — du Nintendo Direct du 2 avril 2025 : la Switch 2 n’acceptera pas les cartes microSD classiques. À la place, Nintendo impose un nouveau format bien plus rapide : les cartes microSD Express. Une exigence qui risque de surprendre, voire de frustrer certains, mais qui répond à une logique claire.


Plus rapides, plus chères, mais surtout incontournables. Que cache ce changement de format ? Pourquoi la Switch 2 en a-t-elle besoin ? Et à quoi faut-il s’attendre côté portefeuille ?


Mais alors, c’est quoi, une carte microSD Express ?

Pour comprendre ce changement, il faut revenir aux fondations techniques. Une carte microSD classique, comme celles utilisées sur la première Switch, repose sur le standard UHS-I, avec des vitesses maximales d’environ 90 à 100 Mo/s. C’est suffisant pour de la vidéo HD ou des jeux plus anciens. Mais aujourd’hui, et demain ? C’est un goulot d’étranglement.Les cartes microSD Express, elles, reposent sur une interface PCIe Gen 3 x1 (oui, la même qu’un SSD NVMe) et utilisent le protocole NVMe 1.3, conçu pour maximiser les performances.

Résultat : on atteint des vitesses théoriques proches de 985 Mo/s en lecture, et environ 400 à 500 Mo/s en écriture. Le tout dans un format identique aux microSD que vous connaissez — mais avec un contrôleur interne beaucoup plus musclé.

Parce que la Switch 2 vise un niveau de fluidité et de réactivité qui impose une bande passante bien plus large. Jeux plus beaux, textures plus lourdes, mondes ouverts plus denses… mais aussi mises à jour fréquentes, installation rapide, chargements instantanés. Tout cela repose sur un stockage rapide.

Et plutôt que de forcer un SSD interne (coûteux et potentiellement moins modulable), Nintendo mise sur une carte détachable, mais haut de gamme.

Et côté portefeuille ?

En France, SanDisk propose déjà des microSD Express à partir de 54,99 € pour 128 Go, et environ 70,99 € pour 256 Go. C’est deux à trois fois plus cher que les microSD UHS-I classiques de même capacité. Pour 512 Go, il faudra probablement compter autour de 120 €, selon les premières estimations. À noter que, pour le moment, l’offre est limitée, et les prix pourraient baisser avec la montée en volume.

Le coup est rude pour ceux qui espéraient simplement transférer leur carte actuelle dans la Switch 2. Mais ce nouveau format, aussi technique soit-il, est la condition sine qua non pour suivre les ambitions de Nintendo. C’est une contrainte… au service d’un vrai gain. Et si tout se passe bien, c’est peut-être la dernière fois qu’on se plaindra d’un écran de chargement sur une console Nintendo.

Rien que pour ça, on peut lui faire une petite place dans le budget.