Dans le microcosme du jeu de combat, on connaît tous le fratricide duel entre les anciens piliers du genre que sont les jeux de combat 2D (les Street Fighter à l’ancienne, Darkstalkers, King of Fighters…) contre ceux en 3D (Tekken, Dead or Alive…). Mais au sein même d’une de ces branches, il y avait une autre guerre, celle des jeux de combat 3D qui se voulaient réalistes et techniques, comme Virtua Fighter, et ceux qui frôlait la limite du cartoonesque, rempli de personnage haut en couleur capable de savater très brutalement son adversaire à grand renfort d’effets sonores tonitruants et de technique d’art-martiaux particulièrement acrobatiques. La rigueur martiale d’un Virtua Fighter concentre son gameplay sur le timing et les contres, tandis que celui de Tekken par exemple se base sur les combos interminables nous présentant des enchaînements de folie et des attaques qui mettent aisément la tête à l’envers, digne des meilleurs films de kung-fu Hong-kongais. Bloody Roar fait partie de ces jeux où les combats sont autant de chorégraphies à la gloire des cabrioles improbables et des punchs foudroyants. Et encore, s’il n’y avait que des punchs foudroyants. Mais le soft de Eighting/Raizing propose aussi des colossaux coups de griffes, des sauvages coup de pattes et des incroyables lacérations sanguinolentes. Ah oui, parce que Bloody Roar, ce n’est pas que des artistes-martiaux qui se tapent dessus, ce sont également des bêtes avides de chair fraîche appelées ici Zoanthropes.
C’est la particularité primordiale de toute la saga. Les Zoanthropes, qui font l’objet de bien des convoitises, sont des êtres surnaturels de nature diverse qui ne cessent de se combattre en se transformant en bête féroce. Loup, lion, gorille, tigre, mais aussi quelques espèces un peu plus étonnantes comme le caméléon ou le pingouin, le bestiaire est varié et a ratissé large pour nous proposer un casting aussi féroce que cool tout au long de la série. On regrettera peut-être que sur la fin de la saga, (Bloody Roar Primal Fury/Extreme, Bloody Roar 4…) le concept se soit légèrement perdu pour proposer en sus des animaux des sortes de monstres mythiques plus proches des chimères que de véritables bêtes sauvages (dragons, créature hybride recouverte d’une armure argentée qui me fait plus penser à Guyver qu’à autre chose…), mais je m’égare.
Ce Bloody Roar II, qui fait suite au premier (non, sans blague ? C’est juste une occasion pour moi de vous inviter à lire le test que Docteurdeggman en a fait il y a longtemps !), fait s’affronter une partie du casting qu’on connaît déjà en y accueillant quelques nouvelles têtes. Lorsque la rumeur qui disait que certains humains avaient en eux le formidable pouvoir de se transformer en bête sauvage, la multinationale maléfique Tylon chercha à accaparer leurs pouvoirs et à les réduire en esclavage. Mais ceux-ci ne l’entendirent pas tous de la même oreille, des clans se formèrent, certains voulurent exterminer Tylon, d’autres prirent parti pour le conglomérat criminel en échange de forte récompense. Quelques-uns ont préférés rester indépendants afin de régler leurs affaires privées, tandis que Tylon parvint même à cloner un des Zoanthropes pour donner naissance à un redoutable guerrier : Shenlong, le tigre ténébreux …
Comme vous pouvez le constater, le roster est relativement concis, seulement 9 personnages au départ, et deux à débloquer. 1999 était l’année suivant le monstre Tekken 3 et ses huit millions de ventes supportés par son casting de 23 personnages, ceux étant secrets inclus. L’année suivante, Tekken Tag Tournament enfoncera le clou avec un joyeux melting-pot sans aucun sens scénaristique. À vrai dire, Ultimate Mortal Kombat 3 se plaisait déjà à l’époque à lancer la mode du fourre-tout afin de gonfler sa galerie de combattant à l’excès ; c’était à celui qui aurait le plus de tronche à afficher sur son écran de sélection, quitte à faire des clones et des personnages tellement fantaisistes qu’ils en deviennent injouables et inintéressants en jeu. Bloody Roar II, lui, se concentre sur l’essentiel et opère un renouvellement quasi complet par rapport au premier opus. En effet, trois anciennes têtes disparaissent (Greg le gorille, Mitsuko le sanglier et Fox le…renard) pour se voir remplacer par pas moins de cinq nouveaux challengers : Jenny, Stun, Shina, Busuzima et Shenlong.
Mais qui dit roster restreint ne veut pas nécessairement dire manque d’intérêt. C’est même relativement complet. On a l’éternel héros (malgré lui), un peu badass sur les bords, avec une technique de combat qui pourrait plaire à tout le monde en la présence de Yugo. Une sorte de Jin gonflé à la testostérone, un peu plus brute et moins policé, en somme. Shina serait à mon sens son équivalent féminin, puissante, facile à manipuler, au design relativement simple mais au charisme aussi singulier que son paternel (Gado), elle est un des meilleurs protagonistes pour débuter dans Bloody Roar II. Le jeu comporte également ses petits cadors de la technicité et du combo tels que Bakuryu qui, via quelques manipulations de bouton, pourra se téléporter dans le dos de l’adversaire et réaliser des esquives impressionnantes ; tandis que Long, s’il est bien employé, peut ratatiner son ennemi à l’aide d’enchaînements de coups interminables façon Kenshiro bien vénère ! Enfin, on a les personnages lents et lourds, comme Stun, et exotiques, à la manipulation un brin discordante avec le reste mais plutôt fun à jouer, comme cet hurluberlu de Busuzima. Gado, qui n’a, selon moi, rien à envier au roi des rois Kazuya Mishima, et le maléfique Shenlong, ferme la marche pour un panorama de combattants vraiment intéressant.
En termes de gameplay, même s’il faut un petit temps d’adaptation pour maîtriser le rythme particulier des combos et les esquives, rien n’est vraiment très sorcier. Bloody Roar II est fait pour en foutre plein la face et pour apporter du fun brut de façon immédiate. Si on voulait résumer ça grossièrement, on pourrait dire qu’il y a assez peu de tactique et que la victoire appartiendrait à celui qui serait le plus agressif, car clairement, Bloody Roar II favorise l’assaut effréné au zoning ou à la défense. Bien que certains personnages puissent retourner la situation par le biais de quelques roublardises bien senties, l’ensemble du casting est taillé dans un bloc de brutalité où mandales qui pèsent le poids d'un char d'assaut et charges monstrueuses se côtoient. Le principal atout du jeu étant bien évidemment la transformation des protagonistes, déjà bien violent sans cela, en animaux sauvages. Et il faut avouer que voir un loup (garou ?) de deux mètres de haut savater sauvagement un lion tout aussi bourru après avoir fait sa fête à une sculpturale chauve-souris, ça en jette.
Pour se transformer en monstre à fourrure ou à écaille, rien de plus simple qu’une pression sur le bouton rond une fois que la jauge prévue à cet effet est suffisamment remplie. Mais attention, car si en état bestial on prend trop de dégât, on peut retomber sous sa forme humaine. La gestion de cette jauge est donc primordiale dans les plus hauts niveaux de difficulté. Un joueur avisé ne balancera jamais sa transformation dès les premières secondes du round sous peine de se voir à poil (à poil, quand on se transforme en léopard, c’est cocasse…) face à un ennemi gonflé à bloc et prêt à en découdre. Un combattant sous forme humaine aura bien moins de puissance de frappe et d’endurance qu’un ennemi transformé et pire, il n’aura pas accès à son attaque ultime. Les furies des protagonistes transformés sont littéralement monstrueuses, de véritables boucheries de mise en scène bourrées d’éclats lumineux, d’éclairs, de gerbes d’hémoglobine et de rugissements. On déchiquette, on écharpe, on pulvérise et on écrabouille tout sur notre passage une fois qu’on déclenche cette furie extraordinaire, barbare et souvent fatale. JOUISSIF.
À noter que la barre de santé de nos personnages se séparent en deux partiez. D’abord la jaune, qui est notre santé actuelle. Et la bleue qui apparaît à mesure qu’on se fait frapper. Elle représente en réalité la somme de santé qu’on peut retrouver si on se transforme en animal et à condition qu’on arrive à contrer ou échapper aux coups adverses durant un petit laps de temps. Les dégâts affichés en rouge sont ceux trop insurmontables, irréversibles et qu’on ne peut soigner. Ainsi, savoir se défendre et prendre ses distances quand on vient de subir un énorme enchaînement peut sauver un round car il est toujours possible en se transformant de regagner un peu de vie ! Croyez-moi, face à l’intraitable Gado ou contre l’agressivité hallucinante de Shenlong, cette petite astuce sera salvatrice. Par ailleurs, le jeu ne gère pas les étourdissements comme dans un Street Fighter II, mais il est possible d’exécuter un recover express aérien afin de se remettre sur de bon rail et éviter de se faire enchaîner les gencives comme un chiffon.
J’ai toujours trouvé que les capacités de Kazuya ou de Jinpachi à nous envoyer des rayons lasers ou des boules de feu dans la figure avaient quelque chose de sacrément dissonant avec l’ensemble du gameplay à la Tekken, très orienté combo et arts-martiaux purs. Une touche Dragonballesque légèrement hors propos. Mais dans Bloody Roar II, puisque tous les personnages sont doués de transformations et de furies surnaturelles, le gameplay reste très cohérent. L’impact des coups n’a jamais été aussi palpable. Manette en main, on ressent profondément toute la force et la dureté de chacun des personnages, les joutes sont très dynamiques et globalement, le système est assez simple d’accès pour qu’on s’amuse très vite. Bloody Roar II répond donc très bien aux exigences d’un jeu de combat typé arcade.
Visuellement, Bloody Roar s’oriente vers le manga et l’anime. Les couleurs sont pétantes, les poses des personnages sont évocatrices et leurs designs brassent un assortiment d’inspiration allant du Ken le survivant à Dragon Ball Z en passant par d’autres œuvres, vidéoludiques elles, telles que Tekken et King of Fighters. Un soin tout particulier est assuré à l’enrobage graphique du soft. On sent que l'une des têtes pensantes derrière le jeu (et du premier) est avant tout un graphiste de métier. Shinichi Ōnishi a en effet officié sur bien des aspects visuels (chara-design, graphiste, directeur artistique…) sur des jeux tels que Robo Aleste, Super Bomberman: Panic Bomber W, Naruto : Clash of Ninja, et même Castlevania Judgment sur Wii ! Ainsi, Bloody Roar II présente de jolis atours comme des artworks, nombreux et très bien fichus signés de l’illustre Naochika Morishita, alias Caramel Mama, ayant travaillé sur une tonne de produits dérivés Gundam et Rangers Strike. Le mode story est ainsi conté via des saynètes fixes du plus bel effet, souvent sombres, mettant en scène les protagonistes avec des ombrages très appuyés et des émotions faciales flagrantes. Le cachet est là, l’ambiance y est pesante et on ressent parfaitement l’animosité que certains combattants se portent l’un envers l’autre. Le jeu se paye même le luxe de varier les artworks en fonction du mode de jeu choisi, entre arcade et story, par exemple.
D’un point de vue purement technique, Bloody Roar II ne tient peut-être pas la dragée haute à Tekken 3 car il ne nous abreuve pas copieusement de séquence en CGI comme le hit de Namco. Hormis l’introduction du mode histoire, effectivement, tout le reste est fait avec le moteur du jeu ou les artworks 2D. Mais en jeu, la performance de Eighting/Raizing reste très solide. La modélisation est de qualité, la fluidité est carrément époustouflante, et les effets spéciaux sont nombreux, surtout lorsqu’on se transforme en animal. On peut néanmoins reprocher les arènes parfois un peu faibles en termes de résolution ou de texture, mais elles ont le mérite d’être assez variées et surtout de proposer une feature qui assure une plus-value certaine au fun de Bloody Roar II : leurs murs destructibles. À la fin du combat, si vous portez un coup exagérément puissant à votre adversaire pour le mettre KO, vous pouvez le projeter violemment à travers les barrières du ring et ainsi l’envoyer ramasser ses dents à vingt mètres du tatami dans une explosion sonore monumentale. C’est gratuit, mais bordel que c’est bon. Une jouissance rarement vue dans un jeu de combat qui traduit toute l’ardeur et la fureur qui hante littéralement le moindre polygone du jeu !
Bloody Roar II est manifestement possédé d’une âme et d’un charme bestial qui provoque un état de plaisir intense. Libérateur, jubilatoire, tout est fait pour faire déborder la jauge de fun.
Le caractère tonitruant du jeu est également garanti par sa bande-son, au sens large du terme. Et ça passe par des éléments basiques comme par de petites trouvailles uniques et bienvenues. Tout d’abord, les bruitages sont pêchus, ça claque, on sent que ça tape pour de vrai. Je ne parle même pas des grognements en tout genre que les personnages libèrent dès qu’ils se transforment. Les personnages ont d’ailleurs tous des voix (anglaises), ça ne parait pas grand-chose dit comme ça, mais certaines tirades balancées avant ou après match font souvent leur effet. D’autres petites choses, qu’on finit par remarquer au bout de plusieurs heures de jeu ou au contraire dès la première partie sont également présentes pour renforcer la déferlante d’énergie que nous assène la bande-son ; comme par exemple le cri de douleur avec un effet de réverbération qui retenti lorsqu’une de nos victimes passe à travers les barrières de l’arène avec violence.
Mais le gros du morceau auditif, on ne va pas se le cacher, ce sont les musiques. On va passer rapidement par-dessus les musiques de la version arcade du jeu, plus soft, plus nuancées, quoiqu’elles aussi assez rythmées, pour s’attarder surtout sur les pistes de la version Playstation. Elle vous foute des prunes rien qu’à l’écoute, alors si elles sont couplées à ce gameplay du tonnerre décrit plus haut, autant vous dire que vous pouvez dire adieu à votre brushing (sauf Shanks, qui s’en bat la rate).
Le heavy metal semblait déjà être à la mode dans le jeu vidéo à l’époque, outre les quelques Lords of Thunder (1993, PC-Engine) et autre Battletoads in Battlemaniacs (1993, Super Nintendo), il y avait bien entendu un des pionniers du ‘’tout metal’’ en ce qui concerne l’OST : Guilty Gear, sorti en 1998 sur Playstation. Bloody Roar II se réclame de cette tendance où chacune des musiques ne sont en fait que distorsions de guitares électriques mélodieuses et tambourinages endiablés de batterie en feu. La musique d’introduction, intitulée "Roaring Supreme" et s’accompagnant d’un menaçant rugissement léonin nous écrase le crâne de son riff proche d’un thrash metal lourd et féroce. Pour autant, Bloody Roar II ne se compose pas de metal brut et méchant. N’ayez crainte, nous ne sommes pas en présence du pire des death metal suintant de noirceur et de malveillance. Non, ici, le metal de Bloody Roar se fait groovy, limite dansant et très entraînant, de quoi donner du pep aux bastons et électriser les esprits.
Bref, un très bon travail de Takayuki Negishi (qui n’a pas participé à l’OST version arcade) mais qu’on n’entendra guère plus après Bloody Roar 3 en 2001, dommage. Cette OST est si culte pour moi (et c’est certainement très subjectif) qu’elle est régulièrement en écoute sur mon ordinateur ou dans la voiture, c’est dire.
"Ok, il a encore craqué son slip, le Anakaris", vous direz-vous après avoir vu la valeur nostalgique que j’attribue à Bloody Roar II. Ou peut-être pas. Mais pour comprendre, il faut y avoir joué à l’époque, assurément. Encore que, même dans ces conditions il se pourrait que vous n’ayez pas du tout le même ressenti que moi, qu’à cela ne tienne, j’assume entièrement. Pour moi, Bloody Roar II est carrément un des meilleurs jeux de l’immense ludothèque Playstation, rien que ça. Plutôt beau, visuellement plein de petites intentions pour faire plaisir aux yeux, le soft pêchu et rugissant édité par Hudson dispose d’une vibe éclatante. C’est de la dynamite sur CD-ROM. Il constitue une véritable amélioration de Bloody Roar premier du nom et ceci dans absolument tous les domaines.
Manette en main, son explosivité et son accessibilité sont ses atouts principaux. Il délivre un plaisir de jeu rarement égalé dans un soft de combat 3D, tout simplement. On peut ajouter – et ceci est un jugement encore plus subjectif que tout ce qui vient d’être cité dans cette conclusion – des personnages charismatiques (Long, Shenlong, Shina, Gado…) et des musiques du feu de dieu et on obtient un mastodonte de fun. Le genre de jeu décomplexé (sans pour autant tomber dans l’ultra violence qui n’a ni queue ni tête comme ce vulgaire Succubus) avec une réelle personnalité qu’on ne voit que trop rarement, de nos jours.
Ce jeu le nombre de Yugo vs Long que j'ai fait avec mon frère la bonne époque. Je kiffais tellement le concept avec les transfos. Par contre je haïssais la grosse Mitsuko. Je prenais souvent des beignes contre ce perso. Derrière j'ai un peu joué au 2 par contre je n'ai jamais touché aux opus suivants. J'aimerais bien un retour mais c'est peine perdue. D'ailleurs qui a les droits de nos jours ? Konami ?
sonilka quand tu regarde pourquoi Konami a racheté Hudson en 2012... balancer quelques Bomberman sans intérêt un peu partout sur les plates-formes de téléchargement (PSN, XBLA, smartphone...) sans exploiter d'autres pépites comme Bloody Roar, Tengai Makyō, Neutopia, Hagane, etc...
J'imagine qu'ils ont surtout espéré pouvoir se faire un peu de flouz facile avec Bomberman et quelques compilation retro gaming, manque de bol, même ça, ça n'a pas marché pour eux. Une décision purement commerciale en somme.
Un scandale cette société, Konami est vraiment devenu le pire des éditeurs japonais depuis quelques années...
Le petit détail qui tuait à l'époque, c'était le fait que le perso ayant perdu un round se relevait pour enchaîner le prochain. Pas de foutue coupure comme les autres jeux de fighting.
Le Tobal Quest devait probablement être l'attraction principal du jeu, le petit plus qui a fait vendre le soft au curieux en plus du design de Toriyama
D'ailleurs son concepteur principal est un ancien très réputé: Seiichi Ishii qui a élaboré Virtua Fighter aux côté de Yu Suzuki mais aussi le 1er Tekken car il fut débauché par Namco en 1994 ! Par la suite, le studio responsable des Tobal, DreamFactory fera un jeu relativement moyen mais qui moi perso m'a énormément plu: The Bouncer sur PS2.
anakaris ouaip The Bouncer, c'était une sacré vitrine technologique de la PS2, d'ailleurs la presse en parlait comme tel à l'époque. Comme d'une bombe absolu également. Au final se fut une énorme déception, et niveau durée de vie...c'était pareil pour Type-S, autant dire que les premiers jeux Square Soft sur PS2 c'était pas fameux.
En effet pour Ishii, d'ailleurs en août 2016 il avait dit qu'il était sur un nouveau jeu de baston, mais rien depuis.
Mon jeu de combat préféré, et tout simplement une de mes licences favorites.
Le 1 restera magique à tout jamais pour moi malgré son roster assez faible, j'avais adoré tous les persos, et rien que le concept, j'en rêve encore.
Faut que je re-choppe les deux premiers sur ps1 d'ailleurs.
anakarisjenicris The Bouncer... Payé 30 balles début 2002 chez Hyper U. Petite claque graphique mais après 2h de jeu et vu que je l'avais torché, voici ma GUEULE à l'époque.
purée ce jeu il était vraiment classe quand même.
ah cette époque de fou , j'avais la saturn et j'étais au bout du rouleau de pas avoir la playstation (heureusement que mon beaufrère me prêtait la play souvent)
Si, si faisons les comptes. 2 heures la première partie quand on le finit la 1ere fois, puis 30 minutes pour les deux parties suivantes histoire de le finir avec les trois perso. Ah, et disons 1h bonus parce que au 1er run c'est impossible d'upgrader à 100% ton personnage donc t'es obligé de le finir au moins une deuxième fois avec tout le monde pour avoir full stat.
Pi après ta le mode multi à 4 où tu pouvais jouer Mugetsu, Echidna etc
Perso me suis bien amusé avec un pote en mode multi local avec deux personnages dirigé par le CPU. Ça nous a pas tenu en haleine pendant 10 ans non plus mais voilà.
anakaris J'avais pas très envie de blablater hier, donc je me suis permis de condenser mon ressenti sur ton test et mon amour pour ce jeu en ces quelques mots
randyofmana je te charrie, pas nécessaire de toujours faire des pavés de 10 000 mots, parfois quelques mots suffise amplement (pi bon on en a déjà discuté plusieurs fois, de ce Bloody Roar, en dehors de ce retro test, donc on sait à quoi s'en tenir )
On en a discuté mais rapidement seulement, j'aurais pu raconter en long et en large mes souvenirs du jeu ou aller chercher la petite bête dans ton test, mais ce sera pour une autre fois ^^
randyofmanaaller chercher la petite bête dans ton test
Il n'y a pas de petite bête ici, il n'y a que des grosse bestioles !
Plus sérieusement, je suis particulièrement content d'avoir enfin fais ce test. C'est presque un poids psychologique qui s'appuie sur moi depuis des années qui s'envole.
Quand j'ai commencé à m'investir dans Retro Gamekyo il y a 6 ou 7 ans déjà, j'avais dans l'idée de parler de Bloody Roar II et de quelques autres jeux qui me tenait particulièrement (et excessivement, j'imagine) à cœur. Mais quelque chose m'a toujours freiné. J'avais beaucoup d'appréhension, la peur de la page blanche. Je ne savais pas comment aborder le sujet Bloody Roar II, parce que j'aimais trop ce jeu, alors je voulais vraiment faire les choses bien. Mais quelque part, ça m’intimidait, je me disais "et si je n'arrivais pas à écrire un truc de qualité sur un jeu que j'adore pourtant énormément" ; ou encore "et si j'en faisais trop et que ça devenait vite très lourdingue à lire ?".
Alors j'ai préféré m'attaquer à des jeux moins connus, de qualité certes mais que je plaçait personnellement en moins haute estime dans mon top de cœur. Des jeux avec qui j'avais beaucoup moins d'affect émotionnel pour ne pas être perturbé et intimidé. Mais bon, voilà, un jour il a fallut que je prenne mon courage à deux mains et que je me décide enfin à écrire un bidule sur ce fichu Bloody Roar II, avec tout le respect et l'amour que j'ai pour ce jeu vidéo et ses créateurs.
Et voilà. je me dis que le résultat est pas trop dégueux, que j'ai réussi à surmonter la frayeur de la page blanche et que j'ai sut communiquer de façon assez claire ma passion pour ce jeu. J'ai déjà parlé d'autres jeux qui avaient réellement et profondément une place très très spéciale das mon cœur, comme Final Fantasy VIII, Wild Arms, Dragon Ball Z Hyper Dimension, Resident Evil 3...
D'autres jeux très singuliers pour moi restent encore à faire cependant, comme Dino Crisis, Killer Instinct, Donkey Kong Country, Metroid Prime... m'enfin bon, on verra un autre jour
anakarisIl n'y a pas de petite bête ici, il n'y a que des grosse bestioles
Bien vu !
Eh bah, je pensais pas que Bloody Roar 2 pesais à ce point sur ta conscience ! J'avoue que si j'en avais fait un article, j'en aurais juste parlé en toute subjectivité comme mon jeu du cœur sans trop me prendre la tête, parce que je sais que c'est un jeu un peu moins estimé que les cadors que son Tekken ou Street Fighter, donc je vois pas comment j'aurais pu convaincre qui que ce soit en voulant rester objectif
Mais très franchement, je pense que ça valait le coup de se lancer, car comme tu le vois ça a fait plaisir à tout le monde Et rassure-toi, l'article est très bon !
Cela dit, je peux ressentir la même pression sur d'autres jeux. Pour l'instant, j'ai plutôt voulu parler de jeux plus ou moins méconnus, y compris par moi, donc c'est assez facile d'écrire mon ressenti juste après ma run. Comme tu dis il y a moins d'affect.
Mais j'ai évidemment envie d'écrire à propos de jeux connus et là je sais que je vais galérer pour mettre à l'écrit tout ce que je ressens pour le jeu ! Et en même temps sans en faire trop (ou pas assez), sans assommer les gens, avec des choses intéressantes à raconter et en gardant un bon équilibre subjectif/objectif, et pas juste des éloges sur 15 pages ou au contraire du cassage gratuit... (après de toute façon ici, c'est un peu dur de parler passionnément de quelque chose sans se faire taxer de fanboy à un moment où un autre )
Pour ça que j'ai tenté l'approche de la rétrospective avec FF5, j'avais envie depuis un moment de faire un peu des articles de fond et d'analyse (à ma modeste mesure), et ça a été possible grâce au bouquin (merci encore !), parce que chercher des infos et anecdotes sur le net, ça me prend un temps de dingue ^^'
Bref, c'est dur la vie de rédacteur passionné de jeu vidéo (et encore, moi je fais ça pour mon plaisir et je peux arrêter quand je veux, toi tu animes une rubrique pour faire vivre le site !)
(les deux premiers)
Je maîtrisais tous les persos mais préférence pour le moveset de Bakuryu et l'aerial bien traître de Jenny qui faisait chialer mon frère
Si on me propose d'échanger Tekken, Soul Calibur et Virtua Fighter contre le retour d'une seule série de combat, ce sera Bloody Roar, s'too.
Depuis le premier je jouais avec Yugo et son power up Loup-garou.
Yugo: 7/10
Alice: 7/10
Long: 8/10
Uriko: 4/10
Bakuryu: 7/10
Busuzima: 6/10
Jenny: 7/10
Shina: 8/10
Stun: 7/10
Gado: 9/10
Shenlong: 8/10
jenicris Tobal 2 a pas la moitié du punch et du fun de Bloody Roar 2 mon frère
Bordel cette licence
j'aimerai tellement un retour de cette licence !
J'imagine qu'ils ont surtout espéré pouvoir se faire un peu de flouz facile avec Bomberman et quelques compilation retro gaming, manque de bol, même ça, ça n'a pas marché pour eux. Une décision purement commerciale en somme.
Un scandale cette société, Konami est vraiment devenu le pire des éditeurs japonais depuis quelques années...
Tobal n'était pas aussi fun c'est vrai mais quelle claque a sortie, graphismes haute résolution/60fps et son quest mode.
Le Tobal Quest devait probablement être l'attraction principal du jeu, le petit plus qui a fait vendre le soft au curieux en plus du design de Toriyama
D'ailleurs son concepteur principal est un ancien très réputé: Seiichi Ishii qui a élaboré Virtua Fighter aux côté de Yu Suzuki mais aussi le 1er Tekken car il fut débauché par Namco en 1994 ! Par la suite, le studio responsable des Tobal, DreamFactory fera un jeu relativement moyen mais qui moi perso m'a énormément plu: The Bouncer sur PS2.
gat de vrai guerriers eux, ils ont pas l'temps
En effet pour Ishii, d'ailleurs en août 2016 il avait dit qu'il était sur un nouveau jeu de baston, mais rien depuis.
Le 1 restera magique à tout jamais pour moi malgré son roster assez faible, j'avais adoré tous les persos, et rien que le concept, j'en rêve encore.
Faut que je re-choppe les deux premiers sur ps1 d'ailleurs.
Par contre chaud comment je joue mal.
Bon test anakaris, sinon penses-tu faire un jour un test de ce jeu de combat méconnu ?
https://www.youtube.com/watch?v=QTvCCvVOZcA
ah cette époque de fou , j'avais la saturn et j'étais au bout du rouleau de pas avoir la playstation (heureusement que mon beaufrère me prêtait la play souvent)
gat roh 2h, t'es vache. 3 heures plutôt.
Si, si faisons les comptes. 2 heures la première partie quand on le finit la 1ere fois, puis 30 minutes pour les deux parties suivantes histoire de le finir avec les trois perso. Ah, et disons 1h bonus parce que au 1er run c'est impossible d'upgrader à 100% ton personnage donc t'es obligé de le finir au moins une deuxième fois avec tout le monde pour avoir full stat.
Pi après ta le mode multi à 4 où tu pouvais jouer Mugetsu, Echidna etc
Perso me suis bien amusé avec un pote en mode multi local avec deux personnages dirigé par le CPU. Ça nous a pas tenu en haleine pendant 10 ans non plus mais voilà.
On en a discuté mais rapidement seulement, j'aurais pu raconter en long et en large mes souvenirs du jeu ou aller chercher la petite bête dans ton test, mais ce sera pour une autre fois ^^
Il n'y a pas de petite bête ici, il n'y a que des grosse bestioles
Plus sérieusement, je suis particulièrement content d'avoir enfin fais ce test. C'est presque un poids psychologique qui s'appuie sur moi depuis des années qui s'envole.
Quand j'ai commencé à m'investir dans Retro Gamekyo il y a 6 ou 7 ans déjà, j'avais dans l'idée de parler de Bloody Roar II et de quelques autres jeux qui me tenait particulièrement (et excessivement, j'imagine) à cœur. Mais quelque chose m'a toujours freiné. J'avais beaucoup d'appréhension, la peur de la page blanche. Je ne savais pas comment aborder le sujet Bloody Roar II, parce que j'aimais trop ce jeu, alors je voulais vraiment faire les choses bien. Mais quelque part, ça m’intimidait, je me disais "et si je n'arrivais pas à écrire un truc de qualité sur un jeu que j'adore pourtant énormément" ; ou encore "et si j'en faisais trop et que ça devenait vite très lourdingue à lire ?".
Alors j'ai préféré m'attaquer à des jeux moins connus, de qualité certes mais que je plaçait personnellement en moins haute estime dans mon top de cœur. Des jeux avec qui j'avais beaucoup moins d'affect émotionnel pour ne pas être perturbé et intimidé. Mais bon, voilà, un jour il a fallut que je prenne mon courage à deux mains et que je me décide enfin à écrire un bidule sur ce fichu Bloody Roar II, avec tout le respect et l'amour que j'ai pour ce jeu vidéo et ses créateurs.
Et voilà. je me dis que le résultat est pas trop dégueux, que j'ai réussi à surmonter la frayeur de la page blanche et que j'ai sut communiquer de façon assez claire ma passion pour ce jeu. J'ai déjà parlé d'autres jeux qui avaient réellement et profondément une place très très spéciale das mon cœur, comme Final Fantasy VIII, Wild Arms, Dragon Ball Z Hyper Dimension, Resident Evil 3...
D'autres jeux très singuliers pour moi restent encore à faire cependant, comme Dino Crisis, Killer Instinct, Donkey Kong Country, Metroid Prime... m'enfin bon, on verra un autre jour
Bien vu !
Eh bah, je pensais pas que Bloody Roar 2 pesais à ce point sur ta conscience ! J'avoue que si j'en avais fait un article, j'en aurais juste parlé en toute subjectivité comme mon jeu du cœur sans trop me prendre la tête, parce que je sais que c'est un jeu un peu moins estimé que les cadors que son Tekken ou Street Fighter, donc je vois pas comment j'aurais pu convaincre qui que ce soit en voulant rester objectif
Mais très franchement, je pense que ça valait le coup de se lancer, car comme tu le vois ça a fait plaisir à tout le monde
Cela dit, je peux ressentir la même pression sur d'autres jeux. Pour l'instant, j'ai plutôt voulu parler de jeux plus ou moins méconnus, y compris par moi, donc c'est assez facile d'écrire mon ressenti juste après ma run. Comme tu dis il y a moins d'affect.
Mais j'ai évidemment envie d'écrire à propos de jeux connus et là je sais que je vais galérer pour mettre à l'écrit tout ce que je ressens pour le jeu ! Et en même temps sans en faire trop (ou pas assez), sans assommer les gens, avec des choses intéressantes à raconter et en gardant un bon équilibre subjectif/objectif, et pas juste des éloges sur 15 pages ou au contraire du cassage gratuit... (après de toute façon ici, c'est un peu dur de parler passionnément de quelque chose sans se faire taxer de fanboy à un moment où un autre
Pour ça que j'ai tenté l'approche de la rétrospective avec FF5, j'avais envie depuis un moment de faire un peu des articles de fond et d'analyse (à ma modeste mesure), et ça a été possible grâce au bouquin (merci encore !), parce que chercher des infos et anecdotes sur le net, ça me prend un temps de dingue ^^'
Bref, c'est dur la vie de rédacteur passionné de jeu vidéo