« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
JeuxActu 18/20
On s’attendait à un titre d’exception et Capcom ne nous a pas menti : Resident Evil Village est un grand jeu et surtout un excellent Resident Evil. Véritable mélange entre l’horreur du septième épisode et l’action méticuleuse du quatrième volet, ce nouvel opus résulte d’une expérience particulièrement bien calibrée et complète, elle-même découlant du savoir faire incontestable de Capcom en la matière. Le travail minutieux de la firme d’Osaka ces dernières années porte plus que jamais ses fruits et Village instaure alors une aventure à l’atmosphère lourde, à la technique clinquante et à la rejouabilité pertinente. Et même si le titre n’est pas exempt de petites coquilles - un dernier quart d’aventure un peu trop fougueux dans ses idées notamment, ainsi qu’une aventure plus courte que l’on imaginait - il n’en demeure pas moins un périple éprouvant, s’appuyant des mythes et légendes obscurantistes pour soigner son récit ténébreux. Un nouveau grand classique à ajouter à sa ludothèque, indubitablement, en attendant un troisième épisode pour boucler cette probable trilogie dédiée à la maudite famille Winters.
IGNFrance 9/10
Capcom a vu grand avec Resident Evil Village. Il s’agissait là de répéter le succès du passage à la première personne de la série, et de poursuivre l’aventure d’Ethan Winters. On prend un plaisir immense à suivre l’histoire d’Ethan, qui passe de p’tit nouveau au rang de personnage majeur de la série. Son périple bourré de rebondissements nous pousse à nous attacher à ce père prêt à tout pour sa fille, et arrivés aux crédits de fin, on ne peut s’empêcher d’être impatients d’avoir la suite. Mais Resident Evil Village se donne également pour objectif de proposer un voyage à travers l’histoire de la série et du jeu d’horreur en général, multipliant les surprises et les revirements d’ambiance, tout en ajoutant quelques éléments nouveaux pour enrichir encore davantage la proposition. Le résultat est bluffant à tous les niveaux, et une réussite totale. 25 ans plus tard, Resident Evil n’a pas pris une ride et n’a jamais été en meilleure forme.
Gamergen 17/20
Capcom continue sur sa lancée avec ce Resident Evil Village qui fait suite à Resident Evil 7: Biohazard. La firme s'inspire énormément du quatrième opus (ambiance, trame, mécaniques) pour proposer aux joueurs une nouvelle expérience plaisante, avec de légers défauts par-ci, par-là.
Chose fort agréable, les développeurs ne sont pas tombés dans la facilité en positionnant à tout-va des jump scare tout au long du jeu. Non, l'équipe joue avec notre respiration et notre rythme cardiaque, via des sons, des bruits, des effets en tout genre, pour nous oppresser et nous angoisser. Ce huitième épisode amuse comme il se doit, peut décevoir certains fans, mais l'univers est tellement burlesque et décalé qu'il est difficile de décrocher.
Millenium 85%
Malgré un ventre mou d'une poignée d'heures en milieu de partie, Resident Evil Village poursuit avec brio la voie tracée par RE7, en lui insufflant l'ADN de RE4 avec succès. Grâce à sa technique et à son récit (mais pas à sa narration), le dernier épisode canonique de la licence à succès de Capcom dispose de tous les arguments nécessaires pour plaire à la fois aux habitués de la série, mais aussi aux nouveaux venus. Une aventure d'une dizaine d'heures menée tambour battant qui va en faire voir de toutes les couleurs à ce cher Ethan Winters et que nous vous recommandons vivement.
Gameblog 8/10
Resident Evil Village parvient à faire de nombreuses choses à la fois : il est la suite directe de l'intrigue entamée dans Resident Evil 7 biohazard, un titre qui s'inscrit dans la mythologie générale de la saga, un épisode qui tente de surprendre en matières de narration et de gameplay (tout en proposant également des choses plus familières), et la nouvelle référence graphique de la série (mention spéciale à la gestion de l'éclairage). Les développeurs de chez Capcom étaient inspiré et cela se voit. Ce "Resident Evil 8" avance à un rythme effréné et ne laisse jamais le temps au joueur de s'ennuyer. Mais il n'en oublie pas pour autant bien faire stresser et sursauter le joueur. Les amateurs de Survival Horror au sens le plus strict du terme reprocherons peut-être au jeu sa dernière phase très linéaire et très (trop ?) orientée action. D'une manière générale, le constat global reste plus que positif. Pour les 25 ans de sa série vedette, Capcom lui fait un beau cadeau avec Resident Evil Village.
JVC 16/20
Plus abouti que son prédécesseur à qui il pique éhontément sa structure, Resident Evil Village est une expérience complète comblant avec une force tranquille toutes les cases nécessaires au succès d’un survival-horror en vue subjective orienté action. Bien qu’il puise ses inspirations du fond des oubliettes espagnoles appartenant au quatrième volet, le titre de Capcom parvient à tirer son épingle du jeu grâce à son ambiance teintée de fantastique originale pour la saga. L’absence impardonnable de réalité virtuelle et la présence d’un sentiment de “déjà joué” l’empêchent toutefois de prétendre au titre de chef éminent du village. Pas de quoi initier une querelle de clocher cependant : ce nouveau Resident Evil est une réussite.
JVLive 14/20
On pouvait craindre que Capcom ne rebascule dans l'action pour Resident Evil Village, et ça n'a malheureusement pas loupé! Penchant clairement du côté de RE4, plutôt que de celui de Resident Evil 2 (2019) ou Resident Evil 7, RE Village ne parvient pas à mélanger les deux dimensions qui sont pourtant là depuis les débuts. La flippe est absente et c'est un immense regret lorsque l'on pense à une certaine séquence qui montre que la peur aurait pu être de la partie avec de la bonne volonté. Les antagonistes valent clairement le détour (ainsi que leurs transformations)... mais sont très clairement sous-exploités, Lady Dimitrescu en tête, et témoignent aussi d'une communication en décalage avec la réalité. Très loin d'être le meilleur survival horror à ce jour - au hasard, le remake de Resident Evil lui passe le bonjour - ressemble davantage à un boss rush où les énigmes auraient pu être supprimées que nous n'aurions pas vu la différence. Des choses et des scènes intéressantes, oui à n'en pas douter, mais cet RE8 est trop irrégulier pour se hisser ne serait-ce qu'au niveau de RE7.
Gamekult 7/10
Après un premier tiers en crescendo variant les registres de l’horreur et les très bonnes surprises avec maestria, Resident Evil 8 Village perd peu à peu de sa grinta pour réciter une partition certes solide mais nettement plus convenue. Qu’on ne s’y méprenne pas : cela n’enlève rien à l’efficacité des différentes situations dans lesquelles le jeu nous plonge. Il y a d’ailleurs un signe qui ne trompe pas : en dépit de quelques faiblesses de rythme, de zones de jeu assez inégales et de combat de boss spectaculaires mais sans génie, Capcom parvient à nous happer d’un bout à l’autre de l'aventure, et il s’avère bien difficile d’en décrocher. Une réussite qui doit beaucoup aux emprunts à l’illustre Resident Evil 4, garants de confrontations enlevées, tandis que la gestion de l’inventaire, sans être révolutionnaire, gagne beaucoup en la présence du Duc et du système de fabrication de munitions et d’objets de soin. Enfin, si son univers aux multiples inspirations est une indéniable réussite, on ne peut pas en dire autant de sa mise en cohérence avec tout ce qui l’a précédé. Capcom peine à créer du lien avec les précédents opus de la saga et la cohérence interne de l’histoire est sérieusement mise à mal par des choix scénaristiques inconsistants. Une suite imparfaite à Resident Evil 7, donc, mais qu’on prend malgré tout plaisir à traverser durant une petite dizaine d'heures, et vers laquelle on retournera beaucoup plus volontiers pour se frotter à ses modes de difficulté les plus relevés.
Perso sur plusieurs points négatifs relevés, je ne me sens pas du tout concerné:
- Genre la manette je m'en fou car dans une vue à la 1er personne c'est clavier/souris pour moi
- Les énigmes trop simple comme tous les autres Resident Evil donc
- La VR ne m’intéresse pas (je suis une flipette sur ce genre de jeu alors en VR j'imagine même pas )
Par contre certains points négatifs comme la durée de vie, la trop grande facilité m’embête un peu plus.
gat Je n'en doute pas une seconde, mais j'ai pas pu finir ni RE7 ni Alien isolation ni Amnesia alors que j'y joue sur écran avec la lumière et des enceintes (pas sur casque). Si je veux faire une crise cardiaque je prend un casque VR et hop
gat L'ambiance est folle, si tu aimes le 1er film et les jeux qui font peur, franchement je te le conseil. Comme le dis gamerdome l'alien est super stressant.
gamerdome Je confirme. Le jeu qui m'a le fait le plus flipper de ma vie. Et j'en ai fait du survival (project zero 2 en seconde place) Une vraie simulation de casier ce jeu ! Bon sinon RE8 ouai pas mal quand même !
Mouais si il est moins bon que RE7, que j'avais trouvé intéressant mais globalement moyen et un peu court, et que j'ai pas été convaincu par les démos mais que j'estime peut-être pas représentatives du jeu, j'hésite vraiment à le prendre.
fretide tkt y'a un mode facile, tu peux te faire bouffer 15 fois par les zombies et slalommer entre eux, c'est très pratique pour écrire le test avant le NDA
Les notes donnent envie par contre je sentais le coup pour lady dimitrescu que son importance dans le jeu n’était pas aussi forte que Capcom le laissait croire.
Bordel, le test de Chieze... il dit tellement rien. A la jouer "sécurité" pour vexer personne et/ou ne pas se prendre un retour de bâton si le jeu foire (cf. Cyberpunk), c'est une critique d'un chat échaudé qui prend zéro risque.
Bon, sinon, comme d'hab', les types qui s'attendaient à des quarantaines d'heures tombent de la chaise, forcément.
les +
un univers bien plus riche que ce que laissait apparaitre la communication autour du jeu
Lady Dimitrescu et son somptueux château, une réussite a tout point de vue
le jeu explore avec brio plusieurs registres de l'horreur
un gameplay revigoré par les emprunts a RE4
gestion de l'inventaire considérablement enrichie par le craft et la présence du Duc
une grande réussite artistique
les -
peu de secrets a découvrir et des zones de jeu qui deviennent inaccessibles
le charisme de la comtesse Dimitrescu sous-employé
passé le premier tiers, le jeu perd de sa maestria
des combats de boss spectaculaires mais sans génie
un scenario abracadabrant et inconséquent
Après un premier tiers en crescendo variant les registres de l’horreur et les très bonnes surprises avec maestria, Resident Evil 8 Village perd peu à peu de sa grinta pour réciter une partition certes solide mais nettement plus convenue. Qu’on ne s’y méprenne pas : cela n’enlève rien à l’efficacité des différentes situations dans lesquelles le jeu nous plonge. Il y a d’ailleurs un signe qui ne trompe pas : en dépit de quelques faiblesses de rythme, de zones de jeu assez inégales et de combat de boss spectaculaires mais sans génie, Capcom parvient à nous happer d’un bout à l’autre de l'aventure, et il s’avère bien difficile d’en décrocher. Une réussite qui doit beaucoup aux emprunts à l’illustre Resident Evil 4, garants de confrontations enlevées, tandis que la gestion de l’inventaire, sans être révolutionnaire, gagne beaucoup en la présence du Duc et du système de fabrication de munitions et d’objets de soin. Enfin, si son univers aux multiples inspirations est une indéniable réussite, on ne peut pas en dire autant de sa mise en cohérence avec tout ce qui l’a précédé. Capcom peine à créer du lien avec les précédents opus de la saga et la cohérence interne de l’histoire est sérieusement mise à mal par des choix scénaristiques inconsistants. Une suite imparfaite à Resident Evil 7, donc, mais qu’on prend malgré tout plaisir à traverser durant une petite dizaine d'heures, et vers laquelle on retournera beaucoup plus volontiers pour se frotter à ses modes de difficulté les plus relevés.
Metacritic 84%, pas mal, pas mal, le jeu solo a encore de l'impact mais j'en déduis également que les mises en situation, les gun fight ne seront pas décents, pas fous fous, pas de 90+
dalbog je suis pas toujours d'accord avec lui non plus lais j'aime le suivre car c'est un vrai passionné agréable à écouter et je mate ses tests depuis jv.fr
Ca sent le "petit" 8 sur Gamekyo
C'est nul les demi-points
fretide Ah ouais, toi tu lâches pas l'affaire
JVLive sur les défauts cités dans leur test, l'auteur n'y va pas de mains mortes
Je ne suis toujours pas hyper chaud pour le prendre, je verrais après avoir poncé MH:R
Allez grimpe jusqu'à 90%, ce n'est plus très loin !
Les provinciaux suffisent, Capcom a tout compris
- Genre la manette je m'en fou car dans une vue à la 1er personne c'est clavier/souris pour moi
- Les énigmes trop simple comme tous les autres Resident Evil donc
- La VR ne m’intéresse pas (je suis une flipette sur ce genre de jeu alors en VR j'imagine même pas
Par contre certains points négatifs comme la durée de vie, la trop grande facilité m’embête un peu plus.
Bon, j'ai lu en diagonale la plupart des conclusions-tests, le jeu a l'air d'être quand même assez prometteur: préco maintenue
icebergbrulant J'ai looké la démo du château. L'ambiance est assez folle. Mais j'attends la VR.
gat Tu préfères le premier Alien et t'as pas fait Isolation ???
Mais il n'est jamais trop tard hein.
osga Film préféré je sais pas mais l'ambiance que dégage ce film... Au casque, c'est juste fou.
Mais oui ! Quand en plus il fallait bloqué sa respiration, il m'arrivait de le faire moi aussi pour de vrai inconsciemment
kevisiano De fou malade
Une demo c'est une version mercantile et tronquée de la vision de l'auteur, ça serait une trahison que d'y jouer dans ces conditions.
La vision de l'auteur on a dit
Sur le Xbox xcloud on peut pas acheter de jeux, du coup on peut pas jouer à Resident Evil VIII alors que techniquement ce serait possible O_o !
À quand une version réaliste avec peu de munitions, un sac à dos qui ne contient pas 50 armes, de vrais dégâts réalistes etc?
Parce que même ton mode difficile, c'est un mode easy par rapport à la vraie vie.
Même arma c'est pour les noobs en vrai.
Bibi300 je l'aime bien mais ses tests...
Sur The Last Guardian ou Tlou2, j'ai quitté sa vidéo tellement je n'étais pas du tout d'accord.
fretide
Tu parles de Tlou2 là
Bon, sinon, comme d'hab', les types qui s'attendaient à des quarantaines d'heures tombent de la chaise, forcément.
les +
un univers bien plus riche que ce que laissait apparaitre la communication autour du jeu
Lady Dimitrescu et son somptueux château, une réussite a tout point de vue
le jeu explore avec brio plusieurs registres de l'horreur
un gameplay revigoré par les emprunts a RE4
gestion de l'inventaire considérablement enrichie par le craft et la présence du Duc
une grande réussite artistique
les -
peu de secrets a découvrir et des zones de jeu qui deviennent inaccessibles
le charisme de la comtesse Dimitrescu sous-employé
passé le premier tiers, le jeu perd de sa maestria
des combats de boss spectaculaires mais sans génie
un scenario abracadabrant et inconséquent
Après un premier tiers en crescendo variant les registres de l’horreur et les très bonnes surprises avec maestria, Resident Evil 8 Village perd peu à peu de sa grinta pour réciter une partition certes solide mais nettement plus convenue. Qu’on ne s’y méprenne pas : cela n’enlève rien à l’efficacité des différentes situations dans lesquelles le jeu nous plonge. Il y a d’ailleurs un signe qui ne trompe pas : en dépit de quelques faiblesses de rythme, de zones de jeu assez inégales et de combat de boss spectaculaires mais sans génie, Capcom parvient à nous happer d’un bout à l’autre de l'aventure, et il s’avère bien difficile d’en décrocher. Une réussite qui doit beaucoup aux emprunts à l’illustre Resident Evil 4, garants de confrontations enlevées, tandis que la gestion de l’inventaire, sans être révolutionnaire, gagne beaucoup en la présence du Duc et du système de fabrication de munitions et d’objets de soin. Enfin, si son univers aux multiples inspirations est une indéniable réussite, on ne peut pas en dire autant de sa mise en cohérence avec tout ce qui l’a précédé. Capcom peine à créer du lien avec les précédents opus de la saga et la cohérence interne de l’histoire est sérieusement mise à mal par des choix scénaristiques inconsistants. Une suite imparfaite à Resident Evil 7, donc, mais qu’on prend malgré tout plaisir à traverser durant une petite dizaine d'heures, et vers laquelle on retournera beaucoup plus volontiers pour se frotter à ses modes de difficulté les plus relevés.
Vivement un Revelation.